Biographie : Vie de Julia

Arrivée à l’académie, Julia 17 ans, jeune fille souffrant d’amnésie partielle mais pleine de rêves et de volonté, et réputé chez les siens comme étant d’une effronterie peu commune, ne se sens tout de suite pas à sa place. N’étant pas à l’Académie parce qu’elle l’avait demandé, mais sur insistance de sa tante et acceptant mal -de nature- règles et autorité, la jeune fille les accepteront cependant dans l’établissement, non sans efforts. Les débuts furent donc peu réjouissants pour sa personne.

Julia fait cependant, dès le premier jour, la connaissance de la dame Vivyan qui l’a répartit dans la maison Lupus -dont elle sera fier d’en faire partie dès les premiers instant- de kushumaï et de Tifen qui la guidera dans ses premiers jours à l’académie, et qui restera pour elle comme une actrice très active, des changements que son admission à l’établissement de Merwyn opéras dans sa vie.

Peu de temps après son entré dans l’école, une petite contrariété commença à la travailler toutefois. Julia sait qu’elle est porteuse d’un mal peu courant, vieux dont elle ne saurait dire combien de temps. Elle en souffre mais refuse, par principe et peut-être par fierté, d’en parler à quiconque, même aux deux seul proches qui lui reste. Elle évite soigneusement rêveurs, pour qui elle a une affreuse aversion, certainement dû au fait de ce qu’elle doit cacher. Elle ne veut absolument pas que ça se sache, elle se tait.

Elle reçut, de sa tante et de son oncle, un paquet accompagné d’une lettre lui révélant des choses dont jamais ils ne lui avaient parlé ; à savoir leurs vies avant son arrivé à l’auberge. Elle y apprit que son oncle avait était sous-officier dans l’armée Alavirienne et que les deux splendides lames emballées dans le paquet qu’elle avait reçut, lui avaient appartenu et étaient offerte par son père à l’entré de ses fonctions. Sa tante lui révéla son appartenance à la guilde marchombres, les raisons pour lesquelles elle avait quitté la voix, la valeur du magnifique arc et des flèches à l’empennage bleu qui accompagnaient les armes de son oncle, et qui lui avait appartenu. La perte de ses enfants, lui fut aussi rapporté et tout un récit dont ils n’avaient jamais fait allusion.

Une lettre qui la bouleversa beaucoup.

Julia appris progressivement à explorer l’académie, mais encore plus son parc. Alors que la présence de Blanche, la louve de son enfance, lui manquait terriblement, c’est avec une joie intense qu’elle se rendit compte de la présence d’un loup dans le parc. Elle le baptisa Lupus en mémoire de sa maison. Ils devinrent très vite proches et Julia pu constater que le jeune loup avait déjà rencontré l’homme, en vu de ça docilité peu commune, mais surtout de l’affreuse cicatrice d’une netteté digne seul d’une lame, qui barrait son museau et de la coupure très net d’un bout de son oreille gauche. Elle en conclu que la légère claudication de l’animal pouvait découler de faits semblables.

Un lien très fort se tissa entre la jeune fille et l’animal.

Le temps passant, Julia ne se trouve toujours pas à sa place à l’académie. Elle ressent chaque jours un peu plus, un malaise saisissant dans l’enceinte de l’établissement, soupçonne certaines choses, devine certains fait mais surtout développe une grande méfiance au prima des Lupus et envers beaucoup d’autre. Un sentiment qui deviendra paradoxal, car une grande admiration pour le maître d’arme, se développera toutefois en parallèle. Elle fait connaissance de la sœur de ce dernier, et la choisira inconsciemment comme modèle, la jeune femme devenant la personne pour qui elle aura le plus d’admiration, après sa tante. Elle aimera, par-dessus tout, se rendre à ses cours.

Ces « lien » n’apaiseront toutefois pas ses méfiances et ses réticences vis à vis du lieu. Comme pour la renforcer en ce chemin, Julia surprit un jour au cours d’une de ses nombreuses balades en forêt, une petite cérémonie très fermée, au cœur du parc, réunissant les dirigeant et membres important de l’académie uniquement. Elle assistera dans l’ombre, aux funérailles d’une jeune fille, qui lui était inconnu. Personne ne la découvrira, elle passa son chemin sans se faire prendre.

Elle décida de se taire à ce sujet, mais sera d’une méfiance aiguë envers tous faits qui succédera cette découverte inopinée et inquiétante.

Peu de temps après, la jeune fille fait la connaissance d’Elera, sa première véritable amie. Cette dernière sera la première à découvrir Lupus, et avec qui celui-ci se liera d’amitié. Elle acceptera de garder le secret. Un lien très fort se construit alors entre elles, et la Lotra entra dans le cercle très fermé des gens qui content énormément pour elle. Julia la considérera comme sa sœur. Ensemble, elles découvrirent les origines de Lupus, en rencontrant l’homme que le loup suivait jusqu’alors. Il leur dévoila tout sur l’animal, son passé difficile, sa rencontre et leur remit deux autres louveteaux, qu’elles prirent soin de maitre en sureté. Quand l’homme dû repartir, Lupus refusa de le suivre, et l’individu s’en alla une tristesse plus grande encore dans les yeux, mais sans protestation cependant.

Après plusieurs mois passé à l’académie, Julia ne s’y sent toujours pas à sa place. Elle ressent un climat très hostile et devine de plus en plus de faits quelque peu inquiétants. Mais elle ne s’y attarde pas, et tente de faire son propre chemin.

C’est alors qu’un événement déchirant intervint dans sa vie, une lettre de sa tante lui annonce un jour que son oncle est décédé. Julia ressort de cette période avec une remise en question totale d’elle-même et une période plus que difficile s’en suivra. Elle sombre dans une semi-dépression et se ressent, plus que jamais, dépérir. Les crises que le poids en elle lui force à subir, s’intensifiant.

La seule qui la permettra de surmonter cette épreuve, fut l’arrivé totalement imprévu et inattendu de Blanche, la louve de son enfance, qui rallia l’académie dès le décès de l’oncle. Cette nouvelle présence bienfaitrice, embaumera de douceur son cœur. Elle s’apaisa tant bien que mal.

La jeune fille eu l’occasion, par la suite, de discuter furtivement avec la dame Aridna, une rêveuse qui soupçonna quelque chose de son état. Il n’y aura pas de suite à ce fait.

Après cette événement tragique de sa vie, Julia ne se sens plus pareil. La tension étant à son paroxysme autour d’elle, la jeune fille n’y tint plus et demanda enfin avec force et détermination, explications et récits aux gens de sa maison. Arro lui révélera la fuite récente d’une élève qui étaient leur amie et s’étant tourné vers le chaos. Julia s’attendait à tout sauf à ça, mais profita de la présence de tous, pour remettre les points sur les « i » en ce qui la concernait et sur l’accueil laissant à désirer, fait aux nouveaux. Elle les avertit par là même, d’un probable départ peut-être définitif de sa part.

Suite à cela, Julia subit l’une des plus grosses crises, qu’elle eu à essuyer jusque là dans sa vie, elle manqua d’y perdre la vie, la chose se produisant dans la salle des eaux. Pour la première fois elle vit le visage de son père et de sa mère.

Elle se serait noyée si Eryn n’était pas intervenu. Elles firent connaissance et Julia prit conscience des tourments qui entouraient ça nouvelle amie. Eryn compta elle aussi, énormément dans sa vie.

S’en suivit, le discourt du Seigneur Til’Lleldoryn, sur la mystérieuse mort du gardien des clés, Julia n’en crut pas un mot et elle ne saurait peut-être jamais pourquoi. Les cours reprirent et la jeune fille décida de laisser toute cette histoire un moment de côté, trop faible pour encore y réfléchir. Elle réussit cependant à s’intégrer à la majorité de ses cours, et à camoufler merveilleusement son état détérioré. Elle fit la connaissance de Ciléa puis de Loris.

Se sentant prête, Julia demanda alors la permission de se rendre chez elle quelque jour, pour qu’elle puisse se recueillir sur la tombe de son oncle. Cette permission lui fut accorder et elle s’en alla vers les siens, accompagnée de Blanche et de Lupus.

Elle y retrouva sa tante toute changée et vieillit par les événements, mais aussi un ami de son enfance qu’elle n’avait pas revu depuis plusieurs années. Sa présence lui fit tout d’abord plaisir, mais le jeune homme lui révéla des sentiments non réciproques. Julia se ferma alors entièrement, et lui ordonna de ne plus réapparaitre. Une grande peine s’installa dans son cœur, alors qu’elle se rétractait un peu plus en elle-même.

Son retour à l’académie, fut moins calme que prévu. En plus du froid et de la neige, la jeune fille se fit pister, puis courser pas un tigre des prairies et ne s’en serait pas sorti sans l’intervention, d’itinérants remontant vers Al-Poll. Elle s’en tira avec une déchirure à la jambe droite, mais Lupus et Blanche qui avaient tenté de la protéger et de se protéger eux, furent un peu plus touché. Ils arrivèrent cependant tous à destination, Julia un peu honteuse de rendre à l’académie la jument qu’on lui avait prêtée pour son voyage, légèrement blessée.

Il y eu le bal de l’académie, durant lequel Julia fit connaissance de l’Intendant, avec qui elle ne s’entendit pas du tout dès les premières secondes, et entretiendra des relations très tendu et totalement désagréable. Malgré ses nombreux efforts sur elle-même, en permanence renouvelé, elle n’arrivera pas à le supporter.

La jeune fille termina sa nuit à récurer dans les cuisines, jusqu’à ce qu’une crise inopiné ne la saisisse. Un poids encore plus lourd s’installa sur son cœur, quand elle réalisa qu’elle était allé jusqu’à perdre conscience, pour la première fois. Paniquée, elle s’enfuit dans la forêt en bousculant ceux qui tentaient de l’aider.

Elle eu droit à une nuit plus que mouvementé, où elle dut à la foi se battre contre elle-même et contre une chose impalpable qui entait Eryn depuis plusieurs années. La jeune fille l’ayant trouvé par hasard dans sa propre course, elle s’était effondrée devant son ennemie invisible. Julia se résout à en découdre avec l’ombre une bonne foi pour toute, malgré son état. Elle le vainquit et en cela, libéra Eryn de son passé. Julia en ressortit énormément affaiblie, mais heureuse d’avoir aidé son amie. Elle fit la connaissance de Rurïl.

Elle rapporta le tout dans ses lettres à sa tante, et décida de lui apprendre par la même occasion, le mal qui depuis toujours la ronge. Et elle traita du sujet durant plusieurs correspondance, alors que sa tante faisait des recherches sur les raisons de son état, le nom que cela portait. Une recherche infructueuse, car sa tante lui écrit qu’en dernier recourt elle avait écrit un courrier à Ondiane. Fait qui fit blêmir Julia et plus encore quand sa tante lui rapporta l’étonnement des rêveurs sur son cas, et leur demande visant à pouvoir la rencontrer. Elle refusa.

Peu de temps après, Julia rencontra Winry, une nouvelle Lupus avec qui elle s’entretint en compagnie de Tifen, avant d’être appréhendée par l’Intendant. Ce fut la première fois qu’une chose l’exacerba autant depuis son inscription à l’Académie.

Julia croisa Edward d’Halvick, qu’elle eu le privilège de présenter au professeur Cil’Eternit, l’un de ses préféré.

C’est alors que Julia commit l’irréparable lors d’un cours, elle signa sa plus grande défaite face à son mal, la plus grande qu’elle eu à essuyer de toute sa vie. La dame Til’Lleldoryn l’avait prit en exercice, et la jeune fille eu à s’affronter elle-même, sans même que le professeur sans rende compte. Mais son état fut plus fort, et un de ses coups frappa la dame, presque de plein fouet avant de perdre conscience.

Julia en fut détruite et perdit, à la suite de cet incident, la plupart de ses capacités tactiles. Elle pouvait encore sentir qu’on lui tenait la main par exemple, ou encore le vent ou les courant d’air sur sa peau, les feuilles l’effleurer, mais était incapable de percevoir quoique ce soit, à partir du moment ou un corps étranger l’abimait, pourrait-on dire.

A la suite de l’incident, elle se révéla totalement insensible à toutes douleurs physiques possibles, cette perte d’une part d’elle-même, la chamboulant au plus haut point.

Elle fit la connaissance d’Amarylis qui la soigna après sa perte de connaissance. La jeune femme n’eut aucun mal à détecter ce que Julia essayait de cacher, la jeune fille refusa de donner suite au traitement que la rêveuse lui avait proscrit, quelque peu déstabilisée par ce qu’elle avait pu sentir. Malgré ce fait, Julia ne put s’empêcher d’apprécier la rêveuse en tant que personne.

Puis, depuis qu’elle avait intégré l’académie, Julia reçut un énième choque. Elle rencontra avec effrois, pour la première foi depuis un nombre incalculable d’année, le meurtrier de sa vie, le voleur de son existence, celui qui l’avait tout enlevé :Mael Lioum.

Crissant de rage, fulminant sur cette réalité, Julia ne parvint pas à croire qu’un être comme lui eu était accepté à l’Académie ! Horrifier et effrayée d’elle-même, de ce qu’elle se sentait capable de faire, la jeune fille prit soin de se tenir aussi loin que possible, de cet être qui lui arrachait le cœur seulement par sa simple présence. Une tristesse sans nom, dans le regard de l’individu ne lui échappant toutefois pas.

Vint alors l’affrontement de l’académie contre les raïs. Julia se battit corps et âme durant cette bataille, sauvant par trois fois celui qui avait était jusque là son ennemie juré, aidant à la défense, tentant de conseiller, se battant avec une fierté sans nom aux côtés de gens qu’elle admirait au plus haut point.

Jamais Julia n’alla aussi loin dans son état de perdition, le faussé qui s’était fait entre elle et son corps se faisant de plus en plus grand. Juste avant l’ultime offensive académicienne visant à bouter les raïs une foi pour toute, la jeune fille sentit pour la première foi, l’intégralité de son corps la lâcher, totalement inconsciente des blessures qui devaient bien l’a transpercé. Elle pardonna tout ce qu’elle avait à pardonner, notamment Mael qui se tenait non loin, avant de s’effondrer.

A sa grande surprise le jeune homme lui vint en aide, sans son intervention elle n’aurait jamais survécu.