[Prise de l'Académie] Complot harmonieux dans le feu des trahisons [Inachevé]

Avant qu'elle ne commence à parler, Khelia prit le temps de vérifier tout les recoin de la forge, avec Elera, a voir la lueur d'ettonement qui emmanait de Silind, elle sentait qu'elles l'avaient grandement surpris. En effet, elle vérifiait que personne n'était derrière les rares fenêtres, la porte et les fréquentes zone d'ombre. Elle tapait fréquament les murs pour voir si il n'y avait aucune cache possible et que les murs avait une épaisseur satisfaisante. Après qu'elle fut satisfaite, elle s'assit à même le sol et commença à parler d'une voix calme et mêm si ce n'était pas un chuchotement, seul Silind et Elera aurait pu l'entendre.

-Silind, je vais vous poser une question très simple en apparence. Que savez vous de la situation actuelle de l'académie? Si vous nous répondez la version officielle, je vous avertie c'est tout faux!

Elle espérait qu'elle n'avait pas éter trop brusque, c'est en cela que constituait la première question, le mettre dans le bain, avant la grande bombe. En effet, c'est l'effet qu'elle avait eu, une bombe, mais bon elle ne savait pas comment se comporterais le forgeron. Elle espérait qu'elle avait mimiser le risque qu'il pête un cable ou qu'il fasse une crise cardiaque. A vrai dire elle ne voulait pas avoir sur les bras, un forgeron en pleine crise de rage qui risquerait de vouloir tuer le nouveau primat, ou un cadavre. Elle doit s'avouer que cela ne le ferait pas du tout, et elle a presque peur de le regarder maintenant, car sa voix était peu être emprunt d'un calme olympien, elle n'en menait pas large. Pourquoi Elera lui avait demander de commencer! Voyant que il ne restait que le silence, elle repris la parole, toujours avec calme.

-Le Chaos à vraiment prit l'académie, le coup des gardes d'Al-Pool n'était qu'une ruse pour endormir notre méfiance, le fait est que maintenant l'académie est aux mains des mercenaires, ce qui fait qu'on a décider, Elera et moi de crée une résistance.

Petite pause, elle avait dit cela sans reprendre son souffle, la suite était pire, elle allait le dire, car elle doutait qu'Elera le dirait, après tout c'était l'un de ses problèmes majeures.

-Et d'après Elera et je lui fait totalement confiance, des élèves sont emprisonnés pour faire pression à certains d'entre nous, parmis les plus influents, ou les plus fort.

Repause, elle regardait son amie du coin de l'oeil, elle voyait bien qu'elle était mortifiée, ell s'arrêta cependant pour faire laisser le temps à Silind d'assimiler toute les informations et peut être qu'Elera voudrait ajouter quelque chose.

Il fallait s’en douter, Silind les croirait que si elles avaient une preuve de ce qu’elles avançaient, Khelia n’en avait pas, elle avait cependant entièrement confiance en son amie pour la suivre ou elle le voudrait sans aucune crainte. Mais elle savait que Silind ne le ferait peut être pas, même si Elera était son élève, à son grand soulagement Elera sortit une lettre écrite de la main des mercenaires du chaos, restait à savoir si le forgeron considèrerait cela comme une preuve suffisante. En voyant le regard de son amie elle comprit que celle-ci était rester trop longtemps et qu’elle ne tarderait pas à partir, d’un hochement de tête elle fit signe qu’elle prenait la relève et qu’elle ne devait pas s’en faire. Elera exposa ensuite la suite de son plan si vite qu’on pouvait presque croire que le dragon de la Dame était à ses trousses. Elle mémorisa le plus vite possible les donnés qu’elle disait de crainte qu’elle ne soit perdue, Anael et Kirfden prisonniers, Ena surveillé, le professeur de combat est un mercenaire. Tout en mémorisant cela un tableau se dressa dans sa tête pour constater les possibilités qui n’étaient pas fameuse. Elle les exposa au deux autre s’en perdre de temps et elle jugeait cela assez important pour qu’Elera le sache même si elle ne ferait pas partit de la résistance.

-Je ne pense pas que seul Ena soit surveillé, ce serait vraiment trop mal calculé, je pense que tous les professeurs sont au courant mais qu’ils ne peuvent rien dire sous peine de se faire tuer, ils sont sûrement bien surveillés aussi. Je suis récemment nommé à un poste, je ne risque rien pour l’instant, mais je préfère ne pas prendre de risque en commençant tout de suite avec des dates, dès que tu as quelqu’un tu me l’envoie à la bibliothèque. Ensuite vu que je les verrais souvent je leur dirais les horaires moi-même, pas besoin de te faire prendre de risque pour rien, ont décidera d’un code entre nous, genre un poème que j’accrocherais à la bibliothèque qui, avec un code donnera le lieu et la date. Ou j’embaucherais Piki, pas besoin de t’en faire pour cela.

Elle se tourna ensuite vers le colosse que le singe avait pris soin d’éviter depuis le début.

-A vous de choisir maintenant mais si vous dite non, ne répéter rien, cela signerait notre arrêt de mort.

Khelia écoutait ses deux complices, leur idées étaient bonnes, il faudrait qu’elle se mette à la tache dès qu’elle sera rentrée dans ses appartements et commencer à réfléchir à la façon de présenter cela le plus crédible ment possible. Le tout, ensuite serais de savoir le nombre de personnes qui s’allieront à eux, et comme l’avait si bien souligner Silind, mettre au point un code inviolable, elle devrait avoir le temps de gérer tout cela. Elle donna une approximation à Elera pour être sur de ne pas tout faire capoter.

- Moi cela me vas très bien . Mais le temps que je vérifie la bibliothèque, que je trouve des arguments inattaquable et que je trouve un code, donne moi une à deux semaines Elera, normalement je serais prête. D’ailleurs, je pense que si les gens voyaient ta lettre, beaucoup plus de personne serait convaincu de la vérité des faits, alors si tu veux bien me la prêter, je te revaudrais ça.

Elle espérait qu’Elera comprendrait ses agissements et qu’elle voudrait bien la lui donner, après tout c’était l’un des dernier lien avec son élève, cela ne se donnait pas si facilement. Elera détourna la conversation après lui avoir donner sa réponse c’était mieux ainsi car la conversation n’avait que trop durer, elle repartit sur le sujet de bon cœur en faisant croire qu’ils étaient sur le sujet depuis plusieurs bonne minutes.

-Dites Silind? Il y a beaucoup de dieux pour les forgerons?

Elle prit Piki qui s’approchait trop près du feu et le posa sur ses genoux tout en écoutant la réponse du forgeron.

Khelia écoutait attentivement Silind, assimilant tout ce qu’il disait et s’imaginant tout ce qu’il disait, même si elle avait bien du mal, elle dressa l’oreille quand Elera parla des armes imbattables, c’est vrai qu’elle ne s’était jamais poser la question et ne s’était jamais interroger plus que ça pour savoir qui les avaient forgés et comment avait-ils été créé, voilà de quoi remplir son gouffre d’inculture. Quand il s’arrêta pour chercher le livre, elle tendit l’oreille écoutant les bruits aux alentours, parfait, personne ne les surveillait, aucun bruits de respirations. Le livre était abîmé, dégradés, usés, bref en sale état, et assez vieux, elle se pencha par-dessus l’épaule d’Elera pour voir en même temps qu’elle les schémas et l’écriture manuscrite qui expliquait assez habilement à quoi servait telle ou telle chose, tout en continuant à regarder, elle demanda à Silind.

-Elles existent toujours où elles ont disparus? Et où elles sont sinon?

C’est vrai que ses armes devaient être convoiter donc protégée et si elles étaient disparues, plusieurs personne avait du tentée de les retrouvées, mais cela les avait tués ou bien les avait t’ils trouvés? Khelia espérait que Silind lui fournirait des questions, c’est vrai que depuis qu’elle était bibliothécaire, elle était devenue nettement plus curieuse.

Maoro.

C’était joli, comme nom. La méfiance d’Elera fondit devant le sourire jovial de Silind. S’il pensait qu’il n’y avait aucun risque, il devait avoir raison. Au moins saurait-elle, si elle le recroisait, qu’elle ne devrait pas s’inquiéter outre mesure en ce qui le concernait… Trois semaines. C’était à peu près le temps écoulé depuis la bataille, non ? Elle ne savait plus. Peut-être parce que ça fait presque un an irl Mais après réflexion, il n’avait pas l’air bien méchant… Elle ferait attention, quand même, mais s’ils pouvaient avoir des alliés parmi les gardes, tant mieux, cela pourrait être très utile. Et puis Silind commença à forger, et elle oublia le Chaos un instant. Au fil des cours avec Silind, elle avait appris à aimer la danse du feu, l’air chaud et le métal rougeoyant dans la forge… Elle sentit comme un chatouillement au bout de ses doigts, l’envie de prendre les outils entre ses paumes et de faire elle aussi chanter l’enclume la démangeant. Elle n’avait pas pris conscience de l’importance que la forge avait prise pour elle… Ce n’était plus simplement Silind, ni la curiosité, qui l’emportaient ici ; c’était l’envie. L’envie de travailler de ses mains. De forger…

Elle n’avait jamais voulu faire, avant. Ni forger, ni cuisiner, ni jouer de la musique… Elle ne fabriquait pas, n’inventait pas, n’avait jamais voulu Dessiner et imaginer non plus. Elle vivait de ce qui existait déjà, sans modifier ce qui l’entourait, mais jouer avec le métal devenu malléable sous la chaleur était devenu une vraie passion. Changements ; transformations ; créations. Silind aimait ses outils lui aussi, et en voyant le garde partir et Silind se tourner vers elles à nouveau d’un air satisfait, elle ne put s’empêcher de sourire. Forger lui était tellement naturel qu’il en avait oublié de quoi elles parlaient plus tôt, et de leurs donner les réponses aux questions qu’elles avaient posé. Elera ne prit pas la peine de les reposer ; elles auraient les réponses, un jour, elle en était certaine. Khelia semblait fasciner par les lettres qu’elle déchiffrait d’une page à l’autre, et Silind avait sûrement hâte de se remettre à forger… Et elle, elle était enfin rassurée. Elle avait des alliés entre ses murs, des amis que tous les plans du chaos ne pourraient pas lui enlever. Alors elle sourit, la forge lui donnant chaud au cœur plus qu’ailleurs, et puis murmura à l’intention de son Maître Forgeron et de sa Sœur Marchombre :

- Je pense que je vais vous laisser, vous avez tout deux du travail, que ce soit ici ou à la bibliothèque… Et moi, j’ai un livre à essayer de déchiffrer, ajouta-t-elle en faisant un clin d’œil à Khelia. Merci. Merci à tous les deux. Pour… tout.

La gratitude était comme un artifice au creux de son ventre, et elle n’était pas sûre que ses yeux soient assez grands pour la laisser couler entièrement à l’extérieur ; ce n’étaient que des hulots trop petits pour que Silind et Khelia comprennent à quel point sa gratitude était immense… Peut-être, un jour, pourrait-elle les remercier correctement. Trouver un moyen de leur montrer combien elle leurs devait, et leurs renvoyer la pareille… Un dernier sourire, et elle poussa la porte à la suite de Maoro.

[Ca fait quand même très longtemps que ce rp est en cours donc bon… Edition à volonté quand même ]