Description générale
-Nom : Elya Lil'Hagan
-Race : Humaine
-Age : 14 ans
-Alignement :chaotique bon
-Enseignement suivi : Guerrier
Description physique et mentale
-Description physique: Elya est une jeune fille grande pour son âge, mince et svelte, la peau pâle héritée de sa mère. Elle tient de son père son petit nez, ainsi que ses sourcils sombres et fins qui soulignent son regard distrait. Elle possède des traits un peu rudes, mais ses grands yeux rêveurs d'un gris aérien adoucissent son visage. Ses cheveux blonds, ondulés et fins, se déploient en une cascade qui descend jusqu'à ses hanches. Elya n'a jamais aimé les attacher, préférant les laisser flotter dans la brise. Elle porte autour du cou, cachée sous sa tunique, une chaînette en argent dans laquelle est passé un un clou de fer à cheval tenant lieu de pendentif. Sa démarche vive souple est pleine d'assurance. Elle préfère de loin porter des vêtements souples et légers, aux robes que ses parents l'obligent à porter. Ses cuisses musclées trahissent tout le temps passé à cheval. Ses sens sont très affutés, particulièrement l'ouie. La finesse de ses doigts cache mal les preuves du temps qu'elle avait passé à s'entraîner avec des armes. Quand elle réfléchit, ses yeux gris tournent au bleu marine et elle passe sa main dans ses cheveux, comme pour éviter qu'ils lui arrivent dans la figure ou tortille sa mèche rebelle.
-Description du caractère : Elya possède une grande intelligence mais elle a tendance à être très distraite. Elle n'agit que très rarement sur un coup de tête, prenant toujours le temps de réfléchir calmement. Elle cache ses sentiments dans la mesure du possible, ne mentant jamais, mais ne révélant pas toujours l'entière vérité : elle aime avoir des secrets. Elle ne respecte les règles que dans la mesure où ce qu'elle veut faire n'est pas interdit, ce qui lui vaut de nombreux ennuis. Indépendante, elle ne recherche pas la compagnie des humains, mais ne fait rien pour l'éviter et apprécie beaucoup celle des animaux. Claustrophobe, elle aime les grands espaces. Elle panique à la vue du feu, qui l'a toujours terrifié depuis qu'elle est toute petite. Elle ne supporte pas les personnes qui se croient supérieures aux autres grâce à leur naissance ou qui n'expriment pas leurs opinions de peur du regard des autres. Elya ayant eu une enfance enfermée dans des règles qu'elle ne comprenait pas, elle aspire à une vie de liberté sans règles sociales pour son futur...
- Principale(s) qualité(s) : Discrète, très intelligente, elle ne laisse pas ses émotions la dominer entièrement.
-Principal(s) défaut(s) : Assez égoïste et rancunière, elle a du mal à communiquer avec les autres qu'elle ne comprend pas toujours.
-Particularité(s): Étant assez distraite, elle a toujours sur elle un carnet dans lequel elle note des choses à retenir.
Vécu et histoire sociale
-Situation familiale: Elle a une grande sœur, un grand et un petit frère et une ribambelle d'oncles, de tantes , de cousins et de cousines.
-Situation sociale : Elle est issue d'une famille de la haute noblesse alavirienne.
-Histoire : Elya naquit à Al-Chen, troisième enfant d'une famille de la haute noblesse alavirienne, dans un univers de règles strictes. Elle ne s'entendait pas très bien avec ses frères et soeurs, qui cherchait trop à lui dicter sa conduite. Lorsqu'elle eut neuf ans, elle commença, de plus en plus souvent, à enfiler des tuniques, oubliant malencontreusement la règle n°7 qui disait de toujours porter des robes en public, pour quitter discrètement la maison, transgressant la règle n°3 dont le but était de lui interdire de sortir sans escorte, afin d'aller se promener en ville ou de voir le lac Chen. Elle aimait la sérénité du lac et allait souvent réfléchir sur ses bords. Le jour de ses dix ans, ses parents, agacés qu'elle reviennent toujours pleine de boue et couverte de bleus comme une vulgaire vagabonde, décidèrent de commencer son éducation afin de faire d'elle une vraie jeune fille de bonne famille, et non pas une fille de roturier traînant dans les quartiers des gens du peuple, d'ailleurs Elya ne comprenait pas ce que ses parents leur reprochaient. Dès lors, les leçons se succédèrent : bonnes manières, musique, histoire des Lil'Hagan, généalogie des nobles de Gwendalavir... Et pour couronner le tout, ses parents lui imposèrent un garde qui la suivait en permanence. Ce qui ne l'empêcha pas de continuer de partir seule en ville, car sa chambre était très bien disposée dans la maison : juste devant l'une de ses fenêtres, se trouvait un bout du toit, qui donnait directement sur la maison voisine, par lequel elle descendait. Le garde, restait devant la porte de sa chambre, ne pouvant entrer. Et ainsi personne ne savait comment elle entrait et sortait de la maison, et Elya s'en amusait beaucoup. Ses parents se désolaient chaque jour un peu plus de toujours la voir revenir pleine de bleus, de bosses et d'égratignures. Mais au fil du temps, la jeune fille resta de plus en plus de temps sur le toit, à observer la cour du bâtiment, dans laquelle les gardes s'entraînait au combat. Et jour après jour, elle s'approchait de plus en plus près pour les observer, n'allant plus que très rarement voir le lac Chen ou traîner dans les rues de la ville. Elle restait à observer le plus discrètement possible. Ses parents remarquèrent une nette amélioration notable, et en conclurent que les leçons qu'ils lui faisaient donner portaient leurs fruits. Un jour, alors qu'elle allait vers ses douze ans, l'homme qui semblait être le maître de combattants, la fit sortir de sa «cachette» et lui demanda pourquoi elle venait presque tous les jours. Elle lui expliqua sa curiosité, son attirance pour leur discipline, son désir d'apprendre. Un des hommes présents répliqua que ce n'était pas un jeu pour les petites filles nobles comme elle. Elya lui demanda très calmement : "- Est-ce que les femmes et les jeunes filles nobles n'ont pas le droit de vivre leur vie comme elles le souhaitent? Pourquoi devraient-elles se plier aux règles de l'étiquette, alors qu'elles rêvent d'autres choses? Sont-elles obligées de toute leur vie de cacher leurs désirs pour faire plaisir à leurs parents?" Elle marqua une courte pause, avant de continuer avec une conviction croissante à chaque mot : "- Je ne veux pas passer ma vie à donner des ordres ou à en recevoir, je n'aime pas le faire, pourquoi y serai-je obligée? Je veux agir comme je le pense, ne pas être constamment surveillée, aller là où je le souhaite sans que quelqu'un ne me dise que c'est trop dangeureux, ne pas intimider les autres juste en leur donnant mon nom. Je veux juste vivre pleinement ma vie, sans règles qui me dicte ma conduite..." Le maître, ainsi que tous les gardes présents, furent touchés par la détermination de la petite fille. Un long silence, qui lui sembla infini, suivit ces paroles. Enfin le maître le rompit en disant : "- Je suis Erwan Nil'Deraz et si tu veux je peux t'apprendre quelques petites choses..." Elya était comblée par ses paroles et aurait voulu sauter de joie, mais se contenta de hocher la tête pour dire qu'elle était d'accord. Et ses parents la virent de nouveau pleine de bleus, de bosses et de coupures. Son entraînement était une des seules choses qui l'intéressait vraiment, avec son amour pour les chevaux. Elle apprit principalement à se servir d'un arc et d'une dague, elle ne se débrouillait pas mal, mais n'était pas un phénomène et hésitait beaucoup avant d'attaquer son adversaire car elle ne voulait pas faire mal à quelqu'un qui l'aidait pour s'entraîner. Le combat à l'épée ne l'emballait pas trop et de toutes façons, la plupart des épées qu'on lui prêtait pour s'entraîner étaient trop lourdes pour elle. Quelques années plus tard, elle apprit que Wenn, sa cousine, qu'elle avait rencontrée une fois ou deux, était partie de chez elle afin d'aller apprendre à se battre dans une académie dont Elya n'avait jamais entendu parler, l'Académie de Merwyn. Et elle se renseigna et eut très envie d'aller l'y rejoindre. Mais pas avant d'avoir une arme : elle se rendit donc chez un grand armurier d'Al-Chen et commanda une dague. Puis elle demanda à ses parents un cheval pour ses quatorze ans. Et le jour de son anniversaire, elle reçut une très jolie jument bai, qu'elle nomma Sheiba, car ils avaient beau ne pas la comprendre, c'était quand même leur fille et ils l'aimaient tendrement. Elle fit part de son projet d'aller à l'académie, à Erwan qui ne l'encouragea pas, mais ne la découragea pas. Puis elle demanda à son père, plus compréhensif que sa mère, l'autorisation d'y aller. Il refusa d'abord mais finit par céder et convainquit sa femme de laisser leur fille aller à cette académie...
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