¤ Description générale ¤
Nom : Inconnu
Prénom : Loona
Race : Humaine
Âge : 25 ans
Alignement : Chaotique neutre.
Classe : Voleuse
¤ Description physique et mentale ¤
Physique :
Un visage ovale, aux pommettes volontaires. Un petit nez légèrement retroussé sur une peau aussi douce que du satin. De grands yeux profonds, aussi noirs que la nuit, surmontés de deux sourcils fins parfaitement dessinés. Des cheveux tout aussi noirs, souples et brillants lorsque la lune vient les caresser, tombant en cascade jusqu’aux fesses et encadrant son jolie visage. Une bouche aux traits fins et aux lèvres bien remplies. Ce visage chameur est monté sur des épaules fines mais puissantes, dont partent deux bras longs aux muscles déliés. Ses longues jambes fines sont les mêmes que celles d’un Marchombre accompli : souples, gracieuses et musclées. Sa démarche, droite et fière le jour, montre son attitude hautaine. La nuit, elle est souple et silencieuse, tel un Marchombre. Une sorte de robe en cuir marron ouverte dans le dos, longue derrière et courte devant la vêtit légèrement. Un mini-short lui permet de se mouvoir facilement, et une dague est plaquée dans un étui sur sa cuisse droite. Un poignard au pommeau d’ivoire est glissé dans une de ses bottes en cuir souple, montant au-dessus de ses genoux. Une poche se trouvant sous les plis de la robe, dissimule des étoiles de jais.
Caractère :
Complètement indépendante, Loona n’aime pas beaucoup servir les autres, mais cela l’amuse de les arnaquer après. Elle est orgueilleuse, fière de sa petite personne, et égocentrique. La journée, elle s’attend à ce que le monde l’admire dans la rue. La nuit, elle se faufile dans les petits coins, les toits, les ruelles et les souterrains. Devenant ombre parmi les ombres, brise légère dans la nuit. Nombreux sont les hommes essayant de la séduire, mais sous ses faux airs de jeune fille fragile, se trouve une femme capricieuse et sadique. La jeune fille dénigre complètement les gens du peuple et leurs malheurs, mais parfois elle aime les contempler durant leur travail, et les regarder souffrir. Têtue et parfois inconsciente face au danger, elle a tendance à être téméraire et à se mettre dans des situations imprévues ou embarrassantes. Dans ces moments, Loona mais en action son côté débrouillard, ce qui lui permet de trouver rapidement une solution aux problèmes qu'elle rencontre. Elle est très inventive et n’hésite pas à se servir de cette capacité pour monter des coups ingénieux et originaux. Loona suis surtout son instinct, il ne la trompe que très rarement, et elle est heureuse ainsi… Enfin peut être.
Principales qualités :
Indépendante, observatrice, débrouillarde, inventive et instinctive.
Principaux défauts :
Orgueilleuse, égocentrique, capricieuse, sadique, calculatrice, parfois téméraire et trop têtue.
Particularités :
Loona ne se sépare jamais de ses armes et elle vit presque sur les toits.
¤ Vécu et histoire sociale ¤
Situation familiale :
Orpheline dès sa naissance, elle fut receuillie par des paysans mais ceux-ci furent tués alors que Loona n’avait que sept ans. A partir de ce jour elle resta seule, mais elle préférait que ce soit ainsi.
Situation sociale :
Ayant perdu la mémoire, elle aime à se croire de noble lignée. Elle a su se rendre indispensable pour glaner tous les renseignements et porter discrètement tous les messages entre ces gens tenus par les usages. A l'occasion elle aime se servir elle-même en volant ce qui lui plaît après s'être fait rétribuée pour ses services.
Histoire :
Pleine lune, des cris aigus transpercent le silence. La nourrice porte le bébé dans ses bras et le berce, c’est une fille. La mère allongée sur le lit. Morte. Que va faire la nourrice ? Le père est mort durant la guerre contre les Ts’liches. La femme s’en va de la maison et emmène le bébé avec elle. Arrivée au centre de Al- Far, elle se dirige vers des poubelles isolées dans l’ombre et y dépose le bébé. Le lendemain, quelqu’un entend un braillement dans un conteneur à ordures et il y découvre un joli petit bébé. Il le prend et le ramène discrètement chez lui. Sa femme ne va pas apprécier une autre bouche à nourrir, mais il arrivera à la convaincre. Et c’est ce qu’il fit, un an plus tard, le bébé était encore chez cet homme et il grandissait à vu d’œil. Il s’appelait Milane. Enfin Elle s’appelait Milane.
Ce fut à l’âge de 7 ans et huit jours. Que Milane perdit ses parents adoptifs. Le père était dans le champ lorsque tout à coup des cris retentirent de la ferme. Ils habitaient la ferme la plus proche de la forêt de Baraïl et la moins protégée. Lorsque l’homme arriva chez lui il vit ses deux fils étendus sur sa femme dans un geste de protection, tous morts. Mais où était passée Milane ? Il cria son nom mais comme seule réponse il entendit un bruit de lame et il s’effondra mort lui aussi, une dague enfoncée dans le dos.
Milane elle était partie se promener comme toujours à la lisière de la forêt. Là bas elle s’entraînait à l’escalade et au maniement de la dague. Elle avait dérobé l’arme à son père un an plus tôt et l’utilisait régulièrement depuis. Milane allait crocheter une branche, lorsque des cris retentirent. Elle rata la branche de peu et s’écrasa lourdement sur les fesses. Mais elle ne fit pas attention à la douleur et elle courut dans la direction de la ferme. Milane avait toujours battu ses frères à la course. Lorsque qu’elle arriva en vue de son foyer la petite fille se figea, des hommes armés rentraient et sortaient de la ferme en emportant tous les objets de valeur.
* Des brigands ! *
Se dit la fillette. Malgré son jeune âge, Milane avait l’esprit vif et intelligent. Elle s’avança prudemment de la ferme et se cacha derrière un buisson ; de là elle pouvait observer les hommes sans se faire remarquer.
Une heure après les brigands étaient hors de vue et Milane en profita pour pénétrer dans la ferme. Elle vit alors les corps. Sa mère était allongée par terre, et sur elle se trouvaient ses deux grand frère de 13 ans. A un mètre, son père était étalé et tenait la main de sa femme. Tous avaient une expression de terreur sur le visage. Milane ne parvint pas à se retenir, et elle fondit en larmes, s’effondrant sur les cadavres de sa famille. La petite fille voyait trouble et pendant un instant elle se demanda si elle était devenue aveugle. Elle prit la main de sa mère dans la sienne et elle essaya de chanter la berceuse que la femme lui chantait tous les soirs pour qu’elle s’endorme. Quand elle eut finit, ses sanglots commencèrent à se calmer. Plongée dans son désespoir, la fillette n’entendit pas le bruit derrière elle. Elle regarda une dernière fois le visage de chacun et elle leur ferma les yeux d’une main tremblante. Soudain une explosion de douleur irradia de sa tempe et une multitude de couleurs dansa devant ses yeux.
Lorsqu’elle se réveilla, la fillette se trouvait dans une rue déserte, c’était la nuit. Elle se releva et fit le tri dans ses pensés, la dernière chose dont elle se souvenait c’était…. Rien ?! Rien. Elle ne se souvenait de rien. Ni même de son prénom. Bizarrement elle sut identifier tout de suite dans quelle ville elle se trouvait. Elle reconnut le style et l'odeur d'Al- Far. Vu sa taille, la petite fille se dit qu’elle devait avoir moins de dix ans. Essayant de se calmer, elle regarda la Lune.
* Quelle belle Lune… Mais enfin ma fille !! Ressaisis toi un peu ! Ce n'est pas le moment de rêvasser ! Bon, tout d’abord fais un rapport de ce que tu sais.*
Elle tourna sur elle-même et inspecta les alentours. Comme il n’y avait rien qui puisse l’aider, la fillette se dirigea vers la lumière. Elle déboucha sur une grande place illuminée.
* On ne voit rien ici ! Il faut trouver un meilleur endroit pour l’observation.*
Cherchant un endroit répondant à ses critères, elle aperçu un homme sortir d’une petite boutique. Il portait un sac de farine et la petite fille en déduisit que c’était un boulanger. Elle s’approcha de lui et lui demanda d’une voix claire :
- Bonjour monsieur. Je voulais vous demander si vous accepteriez de me donner un petit bout de pain car je suis affamée.
Le boulanger parut surpris mais il se ressaisit et dis :
- Je veux bien mais quel est ton nom ?
La fillette sursauta. Il lui fallait un nom, et au plus vite. Elle regarda autour d’elle et fut irrésistiblement attiré par l’éclat de la Lune. Elle se retourna et adressa un sourire mystérieux à l’homme :
- Je me nomme Loona.
L’homme devint perplexe puis sur un ton joyeux il dit :
- Et bien, bienvenue dans ma boulangerie, Loona !
Après avoir mangé et bu, Loona remercia le boulanger et lui dit adieu. Dehors le soleil avait déjà commencé à se lever. Les gens affluaient sur la place. Soudain Loona se sentit mal à l’aise parmi tous ces gens, elle les trouvait insignifiants. La fillette bifurqua dans une ruelle pour s’éloigner le plus possible du monde. Lorsqu’elle eut mis une bonne distance entre elle et la place, Loona souffla un grand coup et regarda autour d’elle. Il n’y avait personne. C’était compréhensible. La petite fille se trouvait dans cul de sac.
Elle ne voulait absolument pas retourner vers les gens. Soudain une sensation familière mais en même temps lointaine la fit se diriger ver un mur. Loona saisit une prise et commença à grimper. Lorsqu’elle fut arrivée sur le toits elle resta bouche bée. C’était merveilleux ! Elle était seule, au dessus de tout le monde. Libre, elle était libre.
Depuis Loona volait pour survivre, et elle avait développé rapidement des aptitudes étonnantes. Elle était la plus part du temps sur les toits, son « Royaume » comme elle l’appelait. Mais au bout d’un moment elle fit des missions pour des nobles, acquerrant ainsi beaucoup d’informations confidentielles.
A treize ans, Loona commença à attirer l’attention masculine. Elle ne s’en formalisa pas, au contraire, elle adorait être le centre de l’attention. Mais plusieurs fois elle dut recourir aux armes car ses interlocuteurs prenaient trop de liberté dans leurs paroles tout comme dans leurs actes.
Se transformant en jeune femme de 16 ans, Loona décida de se procurer des vêtements dignes de sa beauté. Ainsi, la jeune fille réquisitionna des vêtements qui mettaient en valeurs ses formes attirantes. L’adolescente côtoyait rarement les gens du peuple. Les trouvant sales, et inutiles. Seul les nobles l’intéressaient. Plus pour leur argent qu’autre chose, mais parfois ils étaient doués pour des choses plus amusantes.
Un jour, à l’âge de 20 ans, Loona décida qu’il était temps de partir. Ayant autant d'argent dans ses coffres que le seigneur d'Al-Far lui-même, la jeune femme pouvait maintenant acheter au lieu de voler. Se dirigeant vers les écuries, Loona entra dans l’écurie et salua le maquignon. Elle examina minutieusement les chevaux, et finit par se décider. Elle enfourcha un cheval chocolat, avec une étoile sur le front et des chaussettes blanches. Il était calme mais le regard vif et intelligent. Loona réfléchit un instant et dit à voix haute :
- Je te nommerais Etoile. Montre-t-en digne.
Loona était déjà montée à cheval plusieurs fois, elle s’était même révélée rapidement une cavalière accomplie. La jeune femme paya l’homme, qui était étonné par l’argent que possédait une jeune femme de son âge. Elle talonna son cheval qui partit au galop et se dirigea vers les portes de Al- Far. Elle était heureuse de partir. Loona commençait à se lasser de la ville trop petite à son goût. Elle partit vers le nord, où se trouvait Al- Poll, la plus grande ville de la région. Son voyage dura une semaine. Lorsqu’elle arriva devant la cité, le cerveau de Loona marchait à cent à l’heure essayant d’enregistrer le plus de choses possibles. La jeune femme trouva vite une écurie et vendit son cheval. Il ne lui était d’aucune utilité désormais. Elle marcha dans les rues un moment puis elle se rendit soudain compte que plein de personnes l’entouraient, et pour une fois Loona ne se sentait pas trop mal. S’éloignant tout de même de la rue principale, elle se dirigea vers une ruelle isolée et monta sur le toit d’un bâtiment. La vue était superbe ! Et le terrain était immense ! Rien à voir avec la petite ville de paysans qu’était Al-Far. Elle se sentait bien ici. Une grande ville, pleine de nobles. Pleine d’informations croustillantes sur la politique et sur l'Empereur. Pleine d’occupations et de personnalités, donc pleine d’affaires. Loona continua de grandir et de prendre en beauté et en charisme. Les gens la regardaient quand elle passait dans la rue, des nobles la courtisaient et lui offraient des cadeaux hors de prix. La jeune femme s’épanouit ainsi durant Cinq ans. Cinq ans de richesse, de conquêtes, d’aventures. Des années bien remplies. Loona se sentait dans son élément, parmi les nobles. Et parmi les complots aussi.
¤ Autre ¤
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