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| Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) | |
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| Sujet: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Dim 17 Aoû 2008 - 20:18 | | | L’hiver est comme le Lac Chen. Une fois commencé, il semble sans fin, S’étirant jusqu'à l’horizon pâle et trouble du temps. L’hiver est calme et beau derrière la fenêtre, Poudrerie inviolée aussi lisse que les eaux calmes, L’une ridée par le terrain et l’autre ridée par le vent. Vent qui soulève les flocons comme elle soulève l’écume, Toutes deux blanches comme les étoiles, Qui se mirent dans l’eau, qui scintillent comme la poudreuse. Pareille multitude dans le ciel intouchable, Pareille multitude de flocons virevoltant, En désirant prendre leur envol mais dépourvus d’ailes. L’hiver est comme le Lac Chen. Il vit de soubresaut de tempêtes. Terribles tempêtes qui viennent lécher ma vitre, Et lécher le rivage cassé par les vagues. Rugissements de rafales qui font trembler Arbres, maisons, voyageurs Et qui font terrer les gens près d’un feu d’étincelles. L’hiver est comme le Lac Chen. Il a un goût d’éternité et de pureté. Ils font rire les enfants et conter les grand-mères, Apportant leurs lots de problèmes et de réconforts, De légendes, d’histoires, et d’imagination. Tout deux sont des rois qui marquent les cœurs Autant par leur bonté que par leurs terribles colères. Deux amours qui s’endorment en cuillères Quand la glace recouvre le froid des profondeurs humides. Imki soupira et reposa sa plume. Le bout de ses doigts était taché d’encre mais il n’en avait aucunement conscience. Il avait autre à penser. Ses yeux parcouraient le parchemin noirci de lettres fines, relisant avec une certaine nostalgie ces mots qui étaient sortis spontanément de sa conscience. Il n’allait pas le présenter au concours. Les rares œuvres qui avaient vu le jour sous ses doigts ne méritaient pas d’être montrées. Le concours allait se faire sans lui. Refermant le bouchon avant que l’encre ne sèche, il regarda d’un air méditatif l’ensemble du parchemin, sans vraiment le voir, plongeant dans ses pensées profondes. C’est Guxsimo, son frère aîné, véritable héritier des Mil’Sipate, qui se devait de briller. Pas lui. Il n’était qu’un soutient. Il n’avait été qu’un soutient. Il était inutile maintenant. Vérifiant qu’il pouvait refermer le parchemin sans le tâcher, il le roula délicatement avant de le fermer d’une simple lanière de cuir noir.
L’objet allait trouver sa place sur les étagères de sa chambre et n’allait certainement plus être ouvert, glissant son secret poétique dans l’oublie. Triste destin qui allait sûrement être le même pour le jeune homme. L’oublie de sa famille biologique. De son frère Guxsimo. Peut-être même de ses parents adoptifs, au fil du temps… Délicatement, le jeune homme glissa le parchemin dans sa manche, les coutures permettant de l’utiliser comme une poche, et buta contre quelque chose s’y trouvant déjà. Après une légère hésitation, il en sortie une lettre, frappée du sceau des Mil’Sipate. La vue du blason lui serra douloureusement le cœur, comme lorsqu’il reçu la lettre ce matin-là, durant le déjeuner à la Grande Salle. Il ne l’avait toujours pas ouverte, malgré l’heure avancée de l’après-midi. Une sourde appréhension qui lui serrait la gorge l’en empêchait à chaque fois. Au font, il désirait qu’on l’oublie. Ne pas avoir de nouvelles. Cela aurait été si simple… Un instant, il songea la remettre dans ses manches et l’y oublier. Mais le remord lui prit aussitôt d’avoir pensé pareille chose. C’était sa famille! Enfin, sa famille… S’était-il seulement un jour réellement senti à sa place avec les Mil’Sipate? Voir même dans sa famille biologique? Il n’avait pas de famille. Une solitude dans un monde où il n’avait aucune attache. Les mains tremblantes, il ouvrit finalement la missive, reconnaissant aussitôt l’écriture soignée de sa vieille mère adoptive.Mon cher fils… Je m’inquiète pour vous. Vous ne nous écrivez pas, et je reçois des nouvelles inquiétantes à votre propos. Il paraîtrait que vous ne vous êtes pas présenté à un seul de vos cours. Que ce passe-t-il? Je sais que vous êtes profondément marqué par ce qui c’est passé, par le passé, mais sachez que Guxsimo se remet très bien de ses problèmes. Quant à moi, je vous demande de bien vouloir prendre votre futur en main, pour dignement représenter notre famille. Et si vous vous présentiez au Tournoi de l’Académie? J’ai confiance en vous, mon cher fils, vous le savez. Votre mère qui vous aime.
La lettre retomba sur le bois de la table sans même changer les traits d’Imki. Des traits neutres, discrètement marqués d’une mélancolie sans fond. Les mots de cette page ne représentaient rien. Mais sa mère avait raison, comme toujours. Il se devait de représenter sa famille correctement. C’était ce à quoi il servait, non? Lentement, il plia la missive. Lentement, il la remit dans sa manche. Il la jettera au feu ce soir. Puis, il tendit la main vers l’un des livres qu’il avait prit dans les étalages, et s’immergea dans sa lecture. La bibliothèque, son repère depuis son arrivée à l’Académie. Là où il s’était terré tous ces longs mois d’hiver. Mais il n’arrivait pas à se concentrer sur sa lecture, cette fois, les mots de sa mère adoptive dansant dans sa tête. Demain. Oui, demain, il reprendrait ses obligations. Comme le parfait fils obéissant qu’il était. Parce qu'il avait été adopté pour ça. Juste pour ça. |
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Lun 18 Aoû 2008 - 18:51 | | | Khelia était d'humeur morose depuis la matinée, elle ne sentait pas du tout cette journée et elle était bien contente qu'aucun cours n'était d'actualité. Elle avait donc déambuler dans les couloirs avant de décider de passer une bonne partit de son temps dans la bibliothèque, elle essayait de trouver un livre facile pour améliorer sa lecture. Elle arriva dans un rayon qui semblait lui convenir vu l'épaisseur des livres et pour son plus grand bonheur avec pour seul habitant un garçon au cheveux noir, lui semblait t'il, bien qu'ils pouvaient être chatain foncé. Elle essaya de prendre un livre mince avec une fine relieure quand, avec sa chance habituelle, elle fit tomber une bonne dizaine de livre sur sa tête.
-Ouille, ouille ouille, ma pauvre tête! maugréa t'elle tout en se frottant sa tête entre ses mains. Je suis complètement nulle, constata t'elle en regardant les livres éparpiller autour d'elle.
*Heureusement qu'il n'y a qu'un garçon, si je me serait arrêter là ou il y avait du monde j'aurais eu sûrement le droit à des commentaires.*
Sans regarder autour d'elle, elle commença à ranger les livres, bien qu'elle était encore sonné et que sa tête tournait un peu. Elle rangeait les livres deux par deux, essayant de ne rien faire tomber et de ne pas se frotter la tête toute les cinq minutes. Quand elle eut finit elle s'assit sur une chaise à la même table du garçon et prit sa tête dans ses mains en essayant d'oublier l'affreux mal de crâne qui lui martirisait la tête.
-Tu aurais du rester au lit ma vieille, murmura t'elle dans ses dents.
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Mar 19 Aoû 2008 - 17:56 | | | Kyla était nerveuse, son tigre du nord s'était vu reffusé l'accès à la bibliothèque et elle n'était guère habituée à aller quelque part sans sa présence rassurante. Il était dehors, et on l'avait obligé de l'attacher à un arbre, comme un animal de foire, quel souffrance, et puis quelle utilité ? Une simple corde ne suffirait pas à retenir Kirua si l'envie lui rpenait de venir la rejoindre. C'est sur cette pensée rassurante qu'elle entra dans la bibliothèque. Elle arpenta les rayons, le regard vif et les gestes incertains, nerveuse qu'elle était, très nerveuse.
Tiens, qu'est ce qu'elle cherchait déjà ? Ah oui c'est vrai, un livre sur les soins. Elle arriva dans un rayon où elle vit une jeune fille apparement de Félixia qui fit tomber une dizaine de livres. Cela fit un bruit remarquable, et Kyla s'en prit un sur la tête. Elle grimaça et s'en empara avant de regarder le titre : "Les soins des blessures bénines". Oh, c'était tout à fait se qu'elle cherchait ! Un sourire apparu sur ses lèvres et vint aider la jeune fille à ramasser les livres qu'elle avait fait tombé.
-Bonjour, si tu n'avais pas fait tomber le livre que je cherchait sur ma tête, je t'aurai sûrement pas aider tu sait...
Leurs mains tombèrent sur le même livre, sourires échangés gênés, la marchombre reprit:
-Kyla de Corbac, apprentie marchombre et toi ?
Un petit sourire, elle n'était d'habitude pas sociable, même pas du tout, mais après tout sans l'intervention de la Félixia, elle n'aurait probablement jamais trouver le livre qu'elle voulait. C'est à ce moment là qu'elle vit un jeune homme de Lotra au bout du rayon. *pas mal, quoi que le regard pas assez sauvage...* Elle remit le dernier livre en place et alla s'installa à la table avec la Félixia et le garçon, posa son livre sur la table. Un vide serrait son coeur, elle aimait la présence rassurante de Kirua à ses côtés, sans quoi elle se sentait vulnérable.
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Mar 19 Aoû 2008 - 18:42 | | | Elle était encore à se masser le crane quand elle remarqua la jeune fille à ses cotés.
-Bonjour, si tu n'avais pas fait tomber le livre que je cherchait sur ma tête, je t'aurai sûrement pas aider tu sait...Kyla de Corbac, apprentie marchombre et toi ?
-Euh salut, moi c'est Khelia Talan de Félixia, je suis comme toi apprenti marchombre..... Ehum désolée pour le livre sur la tête, j'ai pas fait exprés et je suis assez maladroite aujourd'hui, c'est vraiment pas mon jour Ca ne te fait pas trop mal? </FONT>
Elle s'arrêta deux minutes pour laisser le temps à Kyla de répondre et tourna sa tête vers le garçon.
-Désolée pour le bruit!
Ensuite elle sortit sortit une feuille de papier et commença à ecrire dessus, ce qu'elle écrivait n'avait pas grand sens si on lisait tout ensemble, mais si on lisait les phrase dans un certains ordre tout était clair, et cela permettait d'oublier le mattèlement intenpestif de sa tête. Quand la moitiè de la feuille fut noircit elle s'autorisa à relever la tête.
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| | | Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Jeu 21 Aoû 2008 - 16:16 | | | Si Imki n’avait pas été aussi plongé dans ses pensés, comme cela lui arrivait à presque chaque heure du jour, il aurait probablement eut conscience de l’accident dans les rayonnages. Mais c’est à peine s’il entendit le fracas de la multitude d’ouvrage s’écrasant au sol et sur une malheureuse élève. Ce n’avait été qu’un simple bruissement à ses oreilles alors qu’il s’était isolé dans sa bulle de souvenirs nostalgiques. Mais les voix des deux filles sembla lui éclater les tympans, voix claires et nettes si proches. Pourtant, elles n’avaient été nullement bruyantes, ces voix, comparé à l’avalanche de livres qu’elles s’empressaient à ranger. Mais seul les voix pouvaient tirer le jeune homme de son semblant de léthargie. En fait, c’est à peine s’il était parvenu à lire plus de trois lignes de son bouquin, la lettre de sa mère l’ayant laissé profondément pensif. Toujours est-il que les voix firent voler en éclat sa bulle de solitude et lever le nez de ses pages. Ses yeux noisette s’écarquillèrent devant le spectacle, et la culpabilité lui pris aussitôt au ventre.
Il aurait du entendre l’éboulis. Il aurait du aller aider les deux adolescentes. Mais voilà, il n’avait rien entendu, et son aide ne servait désormais plus à rien. Elles avaient fini de tout ranger. Il replongea aussitôt son regard dans les pages, un léger rouge aux en voyant que les deux se dirigeaient vers lui, vers sa table. S’assoyaient à côté de lui. La plus proche s’excusa pour le bruit. « Ce n’est rien… » murmura Imki, d’un souffle si bas qu’il en était presque inaudible. Mais déjà, la jeune fille était passée à autre chose. Peut-être même ne l’avait-elle pas entendu. Toujours est-il qu’Imki, devenu peu habitué aux contactes humains, en fut légèrement rassuré. Éviter une discussion ne le dérangeait nullement. Mais voilà, il ne parvenait toujours pas à se concentrer sur son livre. La raison était cependant totalement différente. La lettre et son contenue maintenant oubliée dans un coin de son esprit, il ne parvenait pas à lire alors que quelqu’un se trouvait aussi proche de lui.
Il n’en voulut pas aux étrangères, de Félixia et Corbac à leurs blasons. Ce n’était pas leur faute, et elles ne faisaient absolument rien pour le déranger. Et ce n’est pas que leur présence l’agaçait. Non, il en avait juste perdu l’habitude. L’habitude de ne pas être isolé, esseulé. Les gens le mettaient mal à l’aise, parce qu’il n’avait pas été habitué à leur présence. De tout manière, il aurait été incapable de lire, aujourd’hui. Sans vraiment s’en rendre compte, son esprit s’égara encore. Son regard fixe sur le même mot, tâche d’encre sur le papier fin, il laissa dérivé sa conscience. Et elle s’arrêta sur le crissement de la plume sur le parchemin, traçant son chemin pour former mots, puis phrases. La Félixia écrivait. Quoi? Il ne le savait pas, et n’avait aucune curiosité de savoir. Mais le bruit le rassurait. C’était un bruit rassurant. Rassurant dans le silence qui s’était installé dans la bibliothèque. Le silence aussi était rassurant. Cela détendit considérablement Imki, qui, après quelques minutes, recommença à lire, jusqu’à en oublier la présence des deux autres. Il était bien, soudain. La présence des gens avait donc ce pouvoir? Ce pouvoir de réconforter les cœurs enchaînés par la solitude, même si ce réconfort ne durerait que quelques minutes?
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Jeu 21 Aoû 2008 - 16:45 | | | Elle s'assit nerveusement, cherchant la présence inexistante de son félin. Elle ouvrit son livre sur les blessures bénines et aprenta le sommaire avec son index. La Félixia se mit à écrire à vive allure, à croire que ses idées l'empêcher de penser correctement et qu'il fallait qu'elle note. Bruissement de plume, traits multiples, ratures... Page blanche Désir insistant Ecrire
Elle se concentra sur le sommaire et prit quelques notes rapidement sur un morceau de papier. Son écriture était très penchée vers la droite, et elle était petite, belle écriture bien que un peu trop petite pour être lue aisément. Elle inspira et fit voler les pages entre ses doigts, plus vite elle aurait fini, plus vite elle pourra retrouver Kirua. Elle rédigea quelques phrase, prenant quelques mots par ci par là, en fait sa feuille devint noire rapidement, mais avait l'air d'un brouillon, jamais elle ne pourait rendre un travail dans cet état. Ele grimaça et reprit une feuille pour rédiger correctement. Elle approfondit ses recherches, fit un pause, posa sa plume. Elle aperçut une lettre près du garçon, sûrement de sa famile... Elle n'en avait pas...en tout cas pas vraiment. Pour elle, sa première famille fut les loups et les félins de la forêt Ombreuse, puis ce fut les Thüls, mais ce n'était pas sa vraie famille. Elle fixa la lettre du garçon, immobile, pensive. Elle...n'avait jamais écrit de lettre de sa vie...comme elle n'en avait jamais reçu. Quels sensations cela provoquait-il de lire une lettre ? D'avoir des novelles écrites de son entourage ? Etait-on content, inquiet, fébrile ? La jeune Félixia continuait de gratter avec une vivacité certaine. Kyla ferma les yeux un instant avant de les rouvrir:
-Tu t'appeles comment ?
Elle le regarda droit dans les yeux, le visage impassible à part une pointe de curiosité dans le regard, et de la nervosité se sentait dans ses membres. Le garçon avait des yeux noisettes qui lui rappelait vaguement ceux de Kirua, les cheveux d'un noir corbeau...un beau garçon, on sentait une certaine solitude dans les traits de son visage. Elle aimait bien ce côté...sauvage, mystérieux; ça lui rappelait les félins. [barre des 100 messages dépassée.^^]
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Jeu 21 Aoû 2008 - 17:11 | | | Après s'être reposé deux minutes après son écriture en folie, elle avait recommencer à écrire, personne ne parlait, rien ne chutait, aucun bruits a part les bruissements des plumes. Khelia écrivait toujours aussi vite mais ornait maintenant ses phrases de petit dessin comme la moitié des fleurs, des triangles coupés en deux, des ondulations qui revenait en début de page, maintenant on pouvait lire sont texte en entier sans trop se planter. La clef était simple, à chaque fin de phrase il y avait la moitié d'un dessin, il fallait chercher l'autre moitié au début d'une autre phrase et ainsi de suite. Si l'on était pas attentif, la personne ne verrait qu'un gros charabia sans trop de rapport. -Tu t'appeles comment ? Cette phrase la sortit de son absence presque affolante, normalement la voix appartenait a kyla, à qui parlait'elle? Elle se souvient ensuite du graçon à coté, il était tellement discret qu'elle l'avait un peu oublier. Elle ne releva pas la tête mais resta attentive tout en tripotant une mèche de ses cheveux.
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| | | Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Jeu 21 Aoû 2008 - 17:54 | | | Encore une fois, la voix fit éclater sa bulle, perçant le calme et la sérénité du moment, si claire dans le silence qui s’était installé. Légèrement étonné, Imki leva la tête de son livre, rencontrant le regard de l’adolescente lui faisant face. Elle était jeune, environ quatorze ans. Et le regard qu’elle avait pour lui le mit soudain particulièrement mal à l’aise. Car il voyait si facilement les pensés des gens. Et celles de la jeune fille pour lui avaient de quoi lui nouer la gorge. Elle était intéressée par lui. Elle le trouvait de son goût. Si elle savait… Si elle savait… Elle se trompait sur lui. Il n’était ni mystérieux, ni sauvage. Juste… Discret, réservé. Effacé. Voilà, exactement. Il était effacé. Comment pouvait-elle être attirée par lui? Lui qui n’était qu’un navire en peine, parvenant tout juste à ne pas sombrer sous les vagues? Lui qui était quoi, quatre ans son aîné?
Et il pouvait sentir l’attention de l’autre, la Félixia, qui avait déviée sa concentration vers lui, bien qu’elle ne le montre pas. Mais peu de choses pouvaient échapper à Imki quand il n’était pas plongé dans ses sombres souvenirs. La boule dans sa gorge enfla, le faisant regretter les quelques instants de sérénités d’il y a quelques minutes. La présence des gens était une double lame. Elle pouvait apaiser autant qu’affoler. Elle pouvait aider autant que meurtrir. « Je… Je m’appelle Imki… Imki Mil’Sipate… » fit-il de sa voix toujours murmurante et basse, mais cette fois tremblante d’hésitation. Malaise. Comment expliquer, sans peiner la jeune fille, qu’il était un mauvais choix? Qu’elle serait mieux en choisissant quelqu’un d’autre? Il n’en avait pas le courage. En fait, la seule fois où il avait usé de courage, il avait détruit encore plus sa vie. Serait-il seulement capable d’en avoir à nouveau? Il était tellement plus simple de suivre le courant de la vie, comme lui avait appris ses parents, biologiques autant qu’adoptifs. Il n’avait pas le contrôle de son destin incertain et brumeux, probablement sans grand avenir. Alors allait-il faire comme si de rien était, en espérant que la Corbac l’oublie? L’oublie… L’oublie est si bien… La réponse à tous les maux. Mais lui, parviendrait-il à oublier?
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| | Messages : 115 Inscription le : 30/07/2007
| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Jeu 21 Aoû 2008 - 18:11 | | | Je… Je m’appelle Imki… Imki Mil’Sipate… Voie hésitante, envie de solitude. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et elle reporta un instant son attention sur la lettre avant de revenir sur Imki et ensuite sur son devoir. Envie de grand espaces, de liberté...ah, nervosité d'être loin de sa moitié, son tigre du Nord. Que faisai-il à ce moment? Elle espérait qu'il ne causait aucun dégâts. Un grand bruit dans le couloir, des pas légers sur le sol. Des cris effrayés. Serai ce possible que ? Et oui..Kirua débarqua dans la bibliothèque, la cherchant de son regard d'ambre. Elle se leva et il se dirigea vers elle, la queue se balançant en rythme, l'air passif. Kyla ne put s'empêcher de dire à voix haute, dans prendre la précaution nécessaire, elle lâcha en grognements, language des félins: -Kirua, tu savais bien que tu n'avais pas le droit de venir ! Elle respirait par saccades, inquiète des dégâts qu'il a pu provoquer et de l'horreur des élèves rencontrant cette bête sans être accompagné. Elle passa sa main sur son visage, sans regarder les réactions des personnes à ses côtés, elle lui dit de venir et de s'allonger, au fond, elle était rassurée de le voir à ses côtés. Là, elle ne craignait rien, et lui non plu, là, elle pouvait le protéger. Elle gratouilla derrière ses oreilles, le félin obéit, sa tête arrivait à la hauteur de la table. Kyla se rassit, livide.
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| | Messages : 486 Inscription le : 03/03/2007
| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Ven 22 Aoû 2008 - 12:36 | | | Khelia écouta attentivement la réponse de l'élève "Imki" drôle de nom dans un sens, mais bon elle avait vu pire. Autre chose un peu bizarre, Imki semblait géner qu'on s'intérressait à lui, comme si il n'était pas habituer qu'on lui parle ou qu'on lui pose des question. Elle fut interrompue par ses pensée par des cris dans les couloirs, elle se retourna justa temps pour voir débarquer un gros tigre dans la bibliothèque.
*Il est mignon*
(Penser idiote mais que voulez-vous?)
Kyla se releva un peu de sa chaise et parla au nouveau venu avec des grognements et des plaintes soudes. Khelia éberlubée regardait alternativement Kyla et son tigre, au bout de quelque seconde de conversation en félin, le tigre s'allongea à coté de la jeune corbac, et elle osa poser quelque questions. Bien qu'elle voyait que Kyla était assez... fatigué ou exaspéré.
-Il s'appelle comment? ... Tu parle avec lui? Tu comprend ce qu'il dit?
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| | | Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Lun 25 Aoû 2008 - 22:58 | | | Enfin libre. Il se déplaçait entre les rayonnages de la bibliothèque, espérant qu’un jour ils n’auraient plus aucun secret pour lui. Mais ce n’était toujours pas le cas, même après plusieurs semaines, sinon mois, qu’il était ici. Il n’y avait même mis les pieds qu’une seule fois, ce qui, après réflexion, l’étonnait profondément, même compte tenu des circonstances. Mais il profitait de cette seconde incursion dans un monde avec lequel il se sentait infiniment lié pour reprendre un peu de vigueur. Il explorait lentement l’endroit, plus méthodiquement que la dernière fois, feuilletant chaque ouvrage qui pourrait l’intéresser, le reposait, puis soit il le trouvait complètement sans intérêt et l’oubliait, ou bien il classait bien proprement le titre et l’emplacement de la bibliothèque où il se trouve. De cette manière, peu importe quel genre de lecture il avait envi de faire, il pourrait rapidement retrouver un volume qui l’intéressait.
Il n’avait pu sortir de sa chambre depuis que l’hiver avait commencé. C’était ironique, un apprenti rêveur qui tombait malade. Mais il semblait que la chance l’avait quitté. Déjà qu’il endurait mal les températures extrêmes, il avait fallu que l’hiver commence encore plus abruptement qu’à l’habitude. Mais si ça n’avait été que ça, il aurait été capable de s’en sortir avec un simple rhume. Il se rappelait parfaitement ce qui s’était passé cette journée là. Un groupe d’étudiants qu’il connaissait à peine l’avait invité à se joindre à eux dans une randonnée à cheval, accompagné d’un enseignant, dans les plaines maintenant enneigées. Pensant que cet exercice lui permettrait de se réchauffer, et d’admirer un paysage à couper le souffle, il avait accepté. L’excursion de déroulait à merveille. La vue était resplendissante. Les rayons du soleil se reflétaient sur l’épaisse couche de neige qui était tombée, et rien ne venait troubler cette pureté, sauf quelques bosquets de conifères et les rares étangs. Personne ne lui parlait, et si quelqu’un s’y aventurait, il répondait poliment, mais n’insistait pas. Il ne voulait pas troubler la quiétude du paysage. Lorsque le soleil fut haut dans le soleil, plus aveuglant que jamais, accentuant l’effet de son propre manteau de fourrure blanche, ils durent s’arrêter prêt d’un étang à demi gelé pour se reposer et manger. Il n’avait pas encore envi de manger, préférant regarder le petit point d’eau, comment à certains endroits l’eau était recouverte de glace et à d’autres où elle était encore libre. Il entendit quelqu’un l’appeler. Il se retourna. Il n’avait pas vu la plaque de glace sur laquelle il se tenait. Il avait glissé. En tombant, le temps sembla ralentir. Il voyait que les gens qui couraient vers lui n’arriveraient pas à temps. Il réalisait aussi qu’il tombait sur une faible couche de glace, et qu’elle cèderait lorsqu’il la heurterait, puis serait emmené en-dessous d’une autre glace, et il serait pris au piège. Il savait nager, mais il ne pensait pas être capable de se sortir de là. Sa vision se brouilla. Ou il pensa que sa vision se brouilla. Puis il rêva. Ce n’était pas un rêve de guérison, mais une vision. Un rêve pur, incontrôlé, inutile, présent seulement dans son esprit et qui ne pourrait jamais voir le jour. Il n’était pas encore entraîné. Et même entraîné, il n’aurait rien pu faire à cet instant précis.
Les jours, ou les semaines, suivants, n’étaient que fractions de mémoires, brusque resurgissement à la lumière après un long moment dans les ténèbres de ces cauchemars de sa maladie. Lorsqu’il se réveilla tout à fait, il était encore très faible, et ne pouvait pas sortir de sa chambre. La rêveuse était avec lui. Il lui avait demandé pourquoi elle ne l’avait pas soigné. Elle avait répondu que si elle ne l’avait pas fait, il serait mort à la place. Il s’était rendormi. Personne d’autre ne le visita, sauf les servantes qui s’occupaient qu’il aille mieux. Il voulait sortir, mais il n’en avait pas encore la force.
Il entendit un bruit de livres tombant au loin dans la bibliothèque, suivit d’une protestation de douleur. Cet étalage de bruit inhabituel dans cet endroit l’intriguait, mais il n’était pas pressé d’aller voir ce qui était arrivé. Il continua à se déplacer lentement entre les étagères, cherchant d’autres livres intéressants. Après un moment, il décida qu’il avait envi de lire, et en profiterais pour aller voir ce qui avait précédemment fait un tel boucan. Il refit son chemin à l’inverse, voyant dans sa tête chaque livre qu’il avait feuilleté dans les quelques dernières minutes. Il en prit un et se dirigea vers l’endroit où il avait pensé entendre des livres tomber. Mais il s’arrêta dans son chemin. Un tigre était entré dans la bibliothèque. Un merveilleux spécimen de tigre du nord. À son allure, il devina qu’il était domestiqué, du moins, aussi domestiqué qu’un tigre pouvait l’être. Il reprit son souffle. Il en profita pour admirer le beau pelage blanc, rayé de noir, de cette bête. Tout en elle respirait la puissance brute de la nature, mais raffinée, sensuelle presque. Le tigre tourna la tête vers lui et leurs regards se croisèrent une seconde. Il sourit, de son même sourire mystérieux dont il avait l’habitude de gratifier les gens avant sa maladie. Le tigre continua sa marche. Il semblait aller au même endroit que lui. Mais il ne bougea pas. Il repensait à la chance qu’avait la personne à laquelle cette créature appartenait. Mais même si lui-même en avait eu la chance, il ne l’aurait pas prise. Regarder cette beauté était une chose, la posséder, l’entretenir, l’emmener partout, être gêné par elle dans les moments les plus important. Définitivement, la personne qui possédait cet animal était chanceuse, mais il ne l’enviait pas. Après une minute à être resté immobile à repenser à cela, il prit le même chemin que la bête et se trouva dans une salle de lecture, occupée par trois personnes. Deux étaient des filles, dont une qui flattait le tigre, sa propriétaire, probablement, et l’autre qui semblait particulièrement excitée et inintéressante, celle qui avait fait tomber les livres, sans aucun doute . L’autre personne était un garçon, cheveux et peau sombre, assis dans un coin et qui était soit gêné ou inintéressé par la situation.
Il se tenait d’une manière nonchalante, son livre appuyé sur sa hanche, souriant du coin de la bouche. Son arrivée n’était pas aussi remarquable que celle du tigre, mais son apparence était presque aussi voyante. Il était habillé de blanc et de bleu, dans un univers de brun, de noir et de gris. Son peau, habituellement claire, avait pris une teinte grisâtre à cause de sa récente maladie. Même ses cheveux en souffraient un peu, étant moins éclatants qu’à l’habitude, mais tout de même frappants par leur couleur.
-Je me doutais bien que ce tigre devait appartenir à quelqu’un, il se tenait beaucoup trop bien pour être sauvage.
Il n’attendit pas une réponse, maintenant plus intéressé par son volume que par le reste. Il prit place sur la table, jetant un dernier coup d’œil au tigre, puis aux individus présents. Le titre du livre était Étude Biologique des Animaux du Nord. Étrange hasard qu’il ait justement rencontré un tigre des ces régions en étant en possession de ce livre. Intrigué, il ouvrit le manuscrit à la page traitant du tigre du nord, et se mit à en lire la description. |
| | | Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Mar 26 Aoû 2008 - 20:23 | | | Plusieurs choses peuvent traverser l’esprit d’Imki en quelques secondes à peine. Et à la vue de l’autre jeune homme, tant de pensés le frappèrent en même temps qu’il eut une grande difficulté à les trier, voir même à les comprendre. S’il souhaitait vraiment comprendre, aussi… En fait, il avait toujours peur de comprendre ce détail en particulier. Mais… Ah! C’était si difficile! Pourquoi lui? Pourquoi? Rougissant légèrement, pour ne pas changer, et bénissant son teint bronzé qui ne le laissait pas trop voir, il baissa la tête pour masquer ses yeux noisettes de ses mèches corbeaux, sa manière la plus efficace de masquer son trouble. Ce gars-là était... totalement différent de tout ce qu’il avait pu rencontrer. À l’apparence fragile et pure d’une fleure blanche, mais aux yeux bleus pénétrants. Et ce qu’il lisait dans ce regard avait quelque chose de… vraiment troublant. Ce jeune homme avait une confiance en sois si grande qu’elle jaillissait presque de ses pores. Son sourire était moqueur, un brin sarcastique, son attitude celle d’un noble hautain et parfaitement conscient de l’être. Et puis, il y avait encore et toujours ce regard. Ce regard perçant, analyseur, détaché. Montrant à quel point les choses futiles ou envahissantes l’ennuyaient. La jeune Félixia, par exemple, qui avait le malheur d’être un peu trop excitée à son goût. Tout ça, Imki le voyait facilement. Il ressentait si facilement les pensées et émotions des autres. Et voir ce jeune homme si confiant, si différent de lui… ça le rendait… mélancolique. Ils étaient peut-être de la même maison de Lotra, il le voyait à l’écusson semblable qu’ils portaient tout deux. Mais pourtant, ils étaient totalement opposés. L’un avec les cheveux de jais et les yeux noisette, l’autre avec les cheveux d’un blond platine et les yeux bleus. L’un bronzé parde longues heures au soleil, l’autre d’un blême presque maladif. L’un manquant cruellement de confiance en sois et l’autre si sûr de lui. L’un si humble et effacé, l’autre si hautain et attirant les regards. L’un si sensible aux choses, l’autre s’en détachant.
La seule chose qu’ils avaient de semblable, c’était visiblement leur goût pour les habits immaculés… et pour la lecture. Imki avait discrètement lut le titre du livre qu’avait le blond. Il avait déjà lut cet ouvrage dans la bibliothèque de son défunt père adoptif, un mordu de chasse qui possédait un grand savoir sur toutes bêtes de Gwendalavir. La chasse avait toujours dégoûté le jeune homme, contrairement à son frère Guxsimo. Le sang, la mise à mort… Ça lui levait tout simplement le cœur. Chassant ces pensées de son esprit, il tenta de reporter pour une énième fois son attention sur son propre bouquin. Tâche qui se révéla bien ardu car l’arrivant avait décidé de prendre place juste à côté de lui, sûrement pour éviter d’être trop près de la Félixia. Instinctivement, Imki se crispa légèrement, tendu, et avala difficilement sa salive alors qu’il prenait soin de ne pas, ne surtout pas jeter de coup d’œil au blond. Toute son énergie se concentra sur les lignes de son livre, tentant d’oublier l’autre, les deux filles qui s’étaient remise à discuter sur le tigre, et… Et surtout l’autre.
Un souvenir lui revint soudain en tête, le frappant de plein fouet. Ce fameux jour… Guxsimo… La colère de Guxsimo… Le dégoût de Guxsimo… Le poing de Guxsimo s’abatant sur lui, une fois, deux fois, de plus en plus fort… Imki eut soudain la nausée et se retint de ne pas vomir, tout en masquant habilement son mal aux gens présents. De toute manière, ils étaient trop occupés pour s’en rendre compte. Toujours est-il que ce souvenir, qui venait toujours régulièrement, rappela à Imki de prendre ses distances avec le blond. Et avec le monde en général. Il n’était pas comme eux. Il ne pouvait pas être comme eux. Mieux valait se faire oublier. Inspirant profondément pour se calmer, le jeune homme revint à son livre. Il l’avait déjà lut, ce livre, pourtant. Le seul dans la bibliothèque paternel qui ne parlait pas de chasse, d’animaux et de géologie. Il parlait en fait des maladies mentales. Et Imki ne savait plus combien de fois il avait lut et relut le chapitre sur la schizophrénie. Pour pouvoir guérir un jour le mal qui rongeait son frère Guxsimo.
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Mer 27 Aoû 2008 - 21:34 | | | Lohan s'était perdue dans l'académie et ses pas l'avait guidée dans une pièce qui lui était encore inconnue.L'odeur du vieux parchemin et de l'encre lui permettait de croire qu'elle était dans une pièce avec des livre,la bibliothèque peut-etre . Elle n'avait rien à faire là,elle ne savait pas lire,et ne pouvait de toute façon, pas apprendre en raison de sa cécité partielle. Elle entendit des voix et s'approcha du groupe ,mue par le désir de connaitre d'autres étudiants.La première chose qu'elle sentit fut cette aura de fierté que dégageait le premier individu,un garçon d'après son odeur corporel,elle faillit rebrousser chemin tellement cette sensation lui était désagréable,un noble,elle en était presque certaine et malade comme l'indiquait sa voix un poil trop faible .Ce qui voulait dire pas forcement d'humeur a engager une discussion. En s'avançant un peu vers la deuxieme silhouette elle ressentie la nervosité de l'étudiante et failli pousser un cri quand une odeur loin d'être humaine arriva jusqu'à ces narines. Que faisait un tigre dans la bibliothèque! *ne t'inquiète pas fit La Voix ils sont comme nous* Lohan,rassurée mis un temps à comprendre ce que La Voix venait de dire. Elle n'était pas la seule alors ,la jeune fille partagait un lien avec ce tigre peut etre aussi fort que celui qui l'unissait elle à la Voix. La Lotra était tellement abasourdie par sa découverte qu'elle en oublia presque la présence de l'autre fille. *Une Félixia lui souffla La Voix surement la plus ouverte du groupe * Lohan acquiesça mentalement,elle comprenait le message :si elle devait adresser la parole a quelque un se serrait à elle .Elle tourna son regard clair vers la dernière personne présente,encore un garçon. Meme en plissant les yeux,elle n'arrivait pas à distinguer le visage de l'étudiant du reste de son corps mais elle sentait une certaine gène ,un malaise,elle ne savait pas quoi… *Souvenirs…fit La Voix comme unique explication* Lohan détourna la tête,à quoi devait-elle ressembler,à dévisager comme ça toute personne qu'elle croisait ,embarrassée elle décida de se présenter à la Félixia. -Je m'appelle Lohan fit elle d'un ton incertain et je suis là depuis quelque temps seulement… Pas de réponse,la Félixia attendait sûrement qu'elle continue. -Et toi c'est ? Finit elle en esperant ne pas avoir coupé une discussion
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| | Messages : 115 Inscription le : 30/07/2007
| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Mer 27 Aoû 2008 - 21:51 | | | Elle était gênée, gênée de ne pas avoir fait attention à sa langue utilisée et finit par se dire qu'elle n'avait pas de raisons de le cacher, après tout, il y avait déjà quelques élèves qui étaient au courant. Elle pensait là à Geïsgan lors du bal de l'Académie. C'était la seule personne qui s'était approché d'elle lors de cette soirée festive. Des arrivées nombreuses, des paroles qui se bousculaient, Kyla était déboussolée, elle répondit d'abord à Khelia:
-Il s'appele Kirua, oui je le comprend comme il me comprend.
Elle s'adressa ensuite au garçon avec des cheveux blancs étincelants qui venait d'apparaître à l'angle d'un rayonnage.
-Merci...
Elle le regarda avec plus d'attention, des vêtements de couleurs sobres, un calme qui se ressentait dans toutes les parecelles de son corps. Une jeune fille fit son apparition, elle n'avait pas l'air très sûre d'elle. Elle se présenta brièvement et céda sa place à côté de Khelia qu'elle pensait beaucoup plus sociable qu'elle pour venir auprès du garçon aux cheveux étrangement blancs. Mais comment pouvait-elle parler de couleur de cheveux bizarre alros que les siens était bleutés ? Elle sourit discrètement, le grand tigre changea de place aussi avant de se mettre entre Kyla et le jeune homme. La Corbac s'aperçut de l'ouvrage sur lequel le jeune homme prêtait attention et lui souffla gentiment:
-Si tu veut des informations complémentaires...hésites pas.
Après tout, qui de mieux renseigné qu'elle, qui avait élevé depuis le plus jeune âge Kirua ? Elle avait du prendre le rôle de mère protectrice, lui trouver de la nourriture adapté et l'élevé comme un tigre sauvage, et non comme un animal apprivoisé qui n'aurait pas conscience de sa force naturelle. Elle pense avoir bien réussi...et puis il fallait bien qu'elle s'adapte un peu à l'environnement l'Académie. Cela faisait déjà pas mal de temps qu'elle était là et pourtant elle n'avait pas d'amis véritables, justes des rencontres vagues et quelques paroles échangées. Généralement, Kirua faisait éloigner les plus peureux, cela en éloignait déjà pas mal. Elle sourit et reprit quelques notes sur les soins des blessures bénines.
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Sam 30 Aoû 2008 - 20:00 | | | Elera se glissa dans la bibliothèque pour la deuxième fois en deux ans, voir trois. La première fois, elle avait jeté un coup d’œil aux nombreux ouvrages, puis était sortie aussi vite qu’elle était entrée pour aller se promener à l’extérieur des murs, et depuis elle ne s’était plus approché de la salle. Les livres ne l’intéressaient pas ; le monde qui l’entourait, oui. Mais voilà ; elle avait déjà abandonné Sya pendant six mois, elle comptait bien rapporter quelque chose avant leur prochaine rencontre. Chercher, du moins, et en profiter pour améliorer son orthographe… Elle n’avait aucune envie de se ridiculiser une fois de plus au prochain cours de lettres. Alors elle entra dans la salle, qu’elle ne reconnut pas du tout ; deux ans et demi, c’est long. Et en suivant des yeux les rangées et les rangées et les rangées de manuscrits, elle sentit sa tête tournoyer.
Elle n’allait jamais trouver ce qu’elle cherchait.
Pourtant elle devait essayer. Alors elle était entrée, puis s’était demandée si peut-être, elle pourrait chercher de l’aide, parce qu’elle n’avait aucune idée de par où commencer… Elle avait suivi les voix qui venaient de la Salle de Lecture, sentit leur présence avant d’entrer. La voix de Khelia, déjà. Une autre qui lui était vaguement familière… en entendant le tigre, elle devina que c’était Kyla, une marchombre qu’elle ne connaissait pas vraiment mais qui était là depuis longtemps, et qu’elle avait croisé plusieurs fois dans les couloirs. Il y avait une autre fille qui venait de se présenter, Lohan, qu’elle n’avait jamais rencontrée… et un garçon entouré d’une aura de dédain. En entrant, elle se corrigea. Deux garçons… Le premier, caché sous ses mèches d’ébène, était tellement calme qu’elle n’avait pas senti sa présence. Elle se sentit sourire sans pouvoir se contrôler. La seule personne qui comprenait vraiment le langage du silence entre les murs de l’Académie, à son exception, c’était Julia… Elle venait peut-être de trouver une troisième personne… et si elle avait vu juste, il sentirait le salut silencieux.
Et puis elle vit le regard hautain du blond, et la manière insolente avec laquelle il ignorait Khelia. S’approchant en silence, Elera s’arrêta juste derrière la Felixia. Si c’était sa joie qui gênait le jeune homme, il n’avait qu’à partir. Sans Khelia, l’Académie serait triste à pleurer… et puis, elle était marchombre. Elle était capable d’être bien plus discrète que lui, de marcher sur la neige sans laisser de trace, d’escalader les montagnes et de devenir nuit. Trois seconde elle s’arrêta là, comme pour prouver à Khelia qu’elle était avec elle. Elle ne comptait pas se faire un ennemi aujourd’hui, mais elle ne comptait pas le laisser rester aussi hautain envers son amie, non plus. Puis elle recula et offrit son sourire confiant à la ronde, étonnée qu’il y ait autant de nouveaux visages. Décidemment, elle avait raté beaucoup de choses en six mois. Elle ne connaissait même plus tous ceux qui faisaient parti de sa Maison…
- L’un d’entre vous sait-il où je pourrais trouver des livres sur les Entités ? Comme la Dame et le Dragon ?
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| | | Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Sam 30 Aoû 2008 - 22:01 | | | L’arrivée de Lohan fut de trop. Être soudain entouré d’autant de personnes avait de quoi rendre Imki agoraphobe, ce qui était peut-être le cas quand il y pensait bien. Surtout que leurs bavardages lui rendaient impossible la moindre lecture. Lecture qu’il essayait de poursuivre depuis plusieurs minutes déjà. Mais à quoi bon? Il pourrait sans difficulté réciter le chapitre par cœur tant il l’avait consulté. Pourquoi justement faisait-il ça? Sa mère ne lui avait-elle pas dit, dans sa lettre, que Guxsimo se remettait? Et ce, sans son aide? Pourquoi alors lire ceci? * Par peur du changement. * C’était exactement ça. Par peur du changement. Par peur de s’apercevoir qu’il était maintenant presque inutile. De s’apercevoir qu’il n’avait plus aucun but, plus aucun avenir… Et ce peu importe ses prétendus dons en Dessin. Il n’avait jamais dessiné de sa vie, que ce soit sur le papier ou dans l’Imagination.
Et comment pouvait-il être un Dessinateur? Il était fils de paysans, adopté par noble famille! Ce don, d’où pouvait-il venir? Non, il était si facile de nier. Nier qu’il n’avait pas ce don, qu’il n’était rien et n’avait rien. Nier était aussi rassurant et douloureux que l’oublie. Il avait tant nié dans sa vie. Ses sentiments, ses pensées, ses opinions… Il était devenu celui qu’on voulait qu’il soit. Mais même là, ce n’était pas assez. Soupirant discrètement, il referma son livre et se massa le front du bout des doigts, tentant de faire abstraction de toutes ces personnes assises autour de lui. Il devait trouver une excuse pour s’en aller, même si pareille idée le dégoûtait. C’était malpoli, c’était mentir, et ces gens n’avaient voulut qu’être sympathique à son égard. Mais la fatigue qui commençait à poindre et la migraine qui s’installait de plus en plus dans son crâne ne lui laissaient d’autres choix. Il allait le faire quand il se retint soudainement. Non, il n’avait pas le droit de faire ça. Il ne pouvait pas le faire.
Le jeune homme tendait la main pour reprendre son livre quand une nouvelle arrivante – encore! – l’arrêta dans son geste. Depuis qu’Imki fréquentait la bibliothèque, jamais celle-ci ne lui avait semblée aussi bondée. Mais la rouquine qui venait de passer la porte était totalement différente. Il l’avait aussitôt lut dans son regard alors que leurs yeux s’étaient croisés. Celle-là, il ne la vit pas venir avec angoisse et crainte. Celle-là était rassurante. Car elle connaissait le silence. Son âme dégageait le calme et la douceur, mais aussi vigueur et confiance en sois. Cependant, il n’en fut pas troublé, contrairement à ce qu’il avait ressentit devant le blond froid et hautain. C’était plutôt comme un baume sur son esprit ravagé. Ce regard lui rappelait étrangement celui de l’Intendant, pourtant bien différent de caractère. Mais seuls eux deux étaient parvenus à lui donner cet instant de paix avec lui-même.
Quand la jeune fille demanda aide, il vit aussitôt l’occasion de quitter le groupe bavard, mais surtout, de faire plus ample connaissance avec l’inconnue. Car pour la première fois depuis longtemps, il souhaitait connaître quelqu’un. Avoir un peu plus longtemps ce moment de presque bonheur que seul l’ancien Guxsimo, celui qui ne le détestait pas, était parvenu à lui faire ressentir. De plus, il savait très bien où se trouvait ce livre, ayant ratissé, durant cet hiver, la quasi-totalité des étagères de la bibliothèque. Ramassant la lettre de sa mère, qu’il rangea dans ses manches aux côtés de son poème, et abandonnant son livre sur la table, il fit un léger signe à la rouquine. Elle comprendrait. Il le voyait dans ses yeux. Effectivement, elle le suivit tranquillement dans les étalages, tous deux s’éloignant du groupe qui fut bientôt hors de vu. Ne signalait leur présence qu’un bourdonnement sourd de conversation. Ils arrivèrent bien vite au fameux endroit où se trouvait le livre, le jeune homme ayant un bon sens de l’orientation grâce à l’habitude de fréquenter ce lieu. Sortant de son rayonnage un livre intitulé Légendes des grandes entités, Imki le tendit à la jeune fille. Mais quand elle posa la main dessus, s’attendant à ce qu’il lui cède, il retint l’ouvrage encore un peu, le temps de laisser glisser une phrase.
« Je peux savoir… ton nom? » murmura-t-il, comme il en avait l’habitude de le faire. Il était gêné, certes, mais pas autant qu’il ne l’avait été avec les autres. Cette jeune femme lui inspirait confiance, bien être. Et qui sais, peut-être… une future amie? Un noble ne peut choisir ses amis, ou plutôt, n’a pas de véritables amis. Les amis d’un noble, ce sont ces gens choisis par les parents, en fonction de leur richesse et de leur influence. Sa mère allait être probablement désolée de son comportement, de ses espoirs. Encore une fois, la déception de ses porches allait s’abattre sur lui. Était-il donc incapable d’être celui que l’on voulait? Était-il donc incapable d’être normal? Il regrettait maintenant ses paroles et un léger voile de tristesse passa devant ses yeux noisette, les faisant disparaître derrière ses mèches sombres. S’allier d’amitié avec cette jeune fille l’obligerait peut-être à désobéir à sa mère. Et même à lui mentir. Mais après tout, ne lui avait-il pas déjà mentit sur ce qu’il cachait à tous? Même à lui-même? Et il souhaitait tant connaître cette fille, pourtant totalement étrangère… De toute manière, les mots avaient été dits. Ne restait plus qu’à espérer, cet espoir qui l'avait pourtant si longtemps abandonné.
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| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Dim 31 Aoû 2008 - 4:03 | | | Elle le suivit sans attendre, avec un hochement de tête pour les autres, admirant la facilité avec laquelle il se dirigeait dans le labyrinthe des étagères. Aucune hésitation, alors qu’elle n’aurait jamais su quelle direction choisir. Essayant de lire le titre du volume à moitié caché sous les doigts du jeune homme, elle sourit encore, calmement. Parfait. Elle était certaine qu’il y avait d’autres ouvrages sur les Entités, puisque Sya avait cherché longtemps ; peut-être avait-elle déjà vérifié celui là, mais aucune importance. C’était un bon départ, et elle remercia le jeune d’homme du regard. A sa question, elle soupira presque. Pas aussi silencieux que ca, finalement. Mais après tout, elle ne l’était pas non plus. Elle parlait longtemps avec ses semblables, depuis qu’elle était arrivée à l’Académie… Et puis, tous les silences ne sont pas les mêmes. Il n’était pas Tinuviel. Il n’était pas Julia. Il n’était pas Sya, non plus. Non, pas du tout ; il n’avait pas la méfiance et le regard sauvage de la première, ni l’imprévisibilité et la volonté sans failles de la deuxième, ni le fardeau et la persévérance de la troisième. Non, lui était calme, réservé, effacé même. Alors elle hocha simplement la tête. Oui, bien sûr qu’il pouvait connaître son nom. Murmure en réponse au murmure.
- Elera.
Elle n’avait pas besoin d’en dire plus, et elle ne lui rendit pas la question ; s’il souhaitait lui dire son nom, il le ferait. Il semblait tellement désorienté… Timidité ? Passé noir ? Toujours cette question qui revenait. Avant, elle ne se demandait jamais où étaient allés les gens qu’elle rencontrait. Cela n’avait aucune importance, mais à présent… Se retournant pour qu’il ne puisse pas voir son visage, son visage qui révélait ses pensées sans qu’elle ne puisse le contrôler et qui pour le moment montrait une pointe de tristesse, elle s’approcha d’une fenêtre, l’ouvrit, et s’assit sur le rebord, le dos au mur, pour pouvoir observer et l’extérieur et l’intérieur s’il lui en prenait l’envie. Le vent souffla sur son visage, et elle ferma les yeux un instant, retrouvant sa sérénité. Bon, ils étaient sensés lire dans la salle de lecture, pas sur la fenêtre au bout d’un rayonnage ; mais qui allait s’en plaindre ? Elle était très bien où elle était, et personne ne viendrait la déranger. Les déranger, plutôt ; elle se doutait que l’autre ne repartirait pas rejoindre le groupe de Khelia, et qu’il resterait là. Il avait eu l’air trop mal à l’aise lorsqu’il s’était levé pour lui montrer le chemin. Alors elle n’ouvrit pas tout de suite son livre, attendant de voir ce qu’il allait faire. Prendre un ouvrage et s’installer à son tour, s’enfermant dans la même bulle de silence que la sienne ? Ou engager une conversation aux mots plus rares que les silences ? Elle l’observait de ses yeux paisibles où dormait un océan violet, remarquant comment il se cachait derrière ses mèches, comment il regardait ailleurs et sur les côtés, comment il baissait les épaules comme s’il avait peur qu’on le gronde. Elle percevait cette peur de ce que pensait les autres, elle savait d’une certaine manière qu’elle était présente, et pourtant, elle l’ignorait comme si elle n’avait aucune importance. Elle l’ignorait comme elle avait ignoré les cicatrices sur les mains de Marlyn, n’essayant pas de les éviter, mais sans les suivre des doigts non plus. C’était là, c’est tout, et cela n’avait pas plus d’importance que le reste. Parce qu’elle acceptait qui il était…
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| | | Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Dim 31 Aoû 2008 - 21:37 | | | - Elera. - … Imki. À quoi bon dire son nom de famille? Avait-il réellement une famille? Cette famille de paysans qui l’a abandonné, en laquelle il n’a plus aucune nouvelle, et donc le frère le déteste injustement? Ou cette famille de noble dont il ne partage pas le sang, cette famille dont il n’est qu’un instrument servant à faire reluire leur nom, un instrument qu’on tente maintenant de se débarrasser en l’envoyant à l’autre bout du monde, avec des secrets qu’on lui cache et un autre frère que l’haït? Et puis, elle non plus n’avait donné aucun nom. Lui donner le sien ne servirait à rien. Le livre fut relâché et la jeune fille ouvrit une fenêtre, s’assoyant à son rebord. L’air froid de l’hiver fit un brusque changement dans l’air confiné de la pièce, rafraîchissant le visage du jeune homme et agitant ses mèches, dégageant un instant ses yeux noisettes.
La jeune fille le regardait, le livre posé sur ses genoux. Mais son regard n’était pas pesant comme celui des autres. Le vent de la saison secouait ses cheveux roux et la lumière vive lui donnait un air humain, simple. Un instant, il se demandait si elle accepterait qu’il s’installe à ses côtés, et s’apprêtait à lui demander quand il se ravisa. Elle n’était pas comme les autres. Elle n’avait pas besoin de paroles pour comprendre. Comme lui, elle savait lire les silences. Et à son silence, il voyait que cela ne la dérangeait nullement. Après une légère hésitation, il s’assit finalement lui aussi sur le rebord de la large fenêtre, se laissa doucement envahir par le froid alors qu’il regardait l’horizon d’un air pensif. Et cette fois, exceptionnellement, il ne pensa ni à Guxsimo, ni à la lettre de sa mère, ni à tous ses problèmes et son passé détruit. En fait, il ne pensait pas vraiment, se laissant tout simplement habité par la fraîcheur de la brise, le silence apaisant et la beauté du paysage endormit sous la blancheur de la neige. Il était bien. Et c’était tout ce qui comptait.
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| | Messages : 486 Inscription le : 03/03/2007
| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Lun 1 Sep 2008 - 14:09 | | | Khelia regarda tout le monde arriver, un garçon au cheveux blanc et enfin, miracle, une personne quelle connaissait, Elera.
A l'arriver du garçon au cheveux blanc, elle avait eu un étrange malaise qui s'était vite dissiper, ses cheveux blanc lui rappelait quelqu'un, mais qui, elle l'ignorait. Cela l'ennuiyait un peu, mais elle remonta vite le morale en se disant que sa mémoire de passoire allait vite revenir, au moins dans la semaine. Elle détourna ses pensée pour entendre et assimilé la réponse de Kyla, qui la dérouta un peu à vrai dire.
*Je ne voit pas pourquoi cela t'étonne de trop, Tifen arrive bien à comprendre Khan, alors pourquoi elle n'arriverais pas à parler avec son tigre!*
Ensuite l'arriver d'Elera la rassura un peu, elle était un peu perdue dans cette foule à vrai dire, elle n'était plus habituer à avoir autand de monde autour d'elle.
-Bonjour Elera
Elle lui fit un signe de la main, et déja Imki l'entrainait dans le rayon demander, donc elle se tourna vers le garçon qu'elle ne connaissait pas encore.
-Je peut savoir ton nom?
Elle souriait toujours et se sentait un peu plus confiante, elle se remémorait désormais se qu'elle faisait quand il y avait beaucoup de monde, et cela la rassurait. Elle regarda à nouveau ses cheveux, blanc, c'était bizarre, mais elle avait vu pire comme bizarerie. Soudain la lumière se fit dans son cerveau, le jeune homme lui rappelait un peu son grand, les même yeux, mais pas la même couleur de cheveux. Elle sourit de plus belle grace à sa trouvaille, mais elle attendait toujours son nom.
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| | Messages : 1576 Inscription le : 12/08/2007
| Sujet: Re: Se réfugier dans la nostalgie (RP inachevé) Lun 1 Sep 2008 - 23:53 | | | Elle commença à lire, déchiffrant les mots un à un avec une lenteur désespérante, le vent glacé leur tournant autour sans vraiment les atteindre. Silence, présence, patience. Elle respirait au même rythme qu’Imki, et elle sourit en le remarquant. Harmonie… Puis elle se concentra sur sa recherche, puisque penser à autre chose ne l’aidait pas à comprendre les mots à l’orthographe incompréhensible. L’ouvrage contenait beaucoup de détails sur la Dame, que quelques rares privilégiés pouvaient observer nageant dans le Lac Chen, et sur le Dragon, créature merveilleuse au vol aussi gracieux que puissant. Elle parcourut ces pages sans vraiment y prêter attention, scannant les lettres rondes pour le nom de l’Entité qu’elle recherchait, mais elle commençait à désespérer. Seena ne devait pas être une grande Entité, juste une petite, ou en tout cas elle n’égalait en rien La Dame et Le Dragon, dont l’auteur semblait parler pendant des lunes. Mais… Elle sursauta. Là. Il était tout petit, sur le côté, dans la marge. Un signe. Le signe qui ornait la main de Sya… Elle dévora les petites lignes à côté, sans plus faire attention à quoi que ce soit d’autre.
~A l'époque ou les deux mondes étaient étroitement liés par le dessin pur qui n'avait encore jamais été souillé, le premier homme brisa ce parfait dessin. L'Acte commis, la destruction de cette pureté brisa son âme. De la poussière de cette âme brisée se perdit plus loin. Elle rencontra, un peu plus tard, de la poussière de pureté, issue du dessin détruit. Les deux poussières s'allièrent dans un entremêlement étrange. Il résultat de cette symbiose une pierre, au départ séparée en deux couleurs, blanche, et grise, unifiée au fil du temps en un noir ébène, parcourut de quelques filets, courbes à peine visible, blanches et grises. La pierre traversa des âges, intacte et toujours plus belle.~ [copyright Ena]
Elera blanchit. C’était… l’histoire de la pierre que leur professeur de légende leur avait montré ? Mais ce n’était qu’une légende, un conte à dormir debout, ce n’était pas vrai… si ? Elle continua.
~Un jour, un jeune homme la trouva, refoulée par la mer sur le sable. Il la trouva très étrange, et la garda auprès de lui. Il vivait dans un campement, et revint juste quand le feu brûlait. Il dissimula la pierre, qui aurait pu être prise par les autres pour un objet démoniaque, et continua sa vie, la regardant tous les soirs. Il lui voua une admiration sans borne, inquiétante même. Il semblait totalement envouté. Mais un matin, son père découvrit la pierre glissée dans la couverture rêche. Horrifié, et probablement pétrifié de peur, il jeta la pierre dans une forge. Mais dans cette pierre formée de pureté et de destruction était enfermé l’Esprit d’une Entité. Cet esprit apparut devant le jeune homme. Avant de voir la mort fondre sur lui, celui-ci prononça un mot. Un mot qui resterait le nom de l'esprit: Seena. [copyright Ena] Puis l’Entité disparut, et personne ne sait si elle fut détruite en même temps que la pierre, qui éclata en plusieurs morceaux, ou si elle vit encore, cachée aux yeux de tous. Après cela, une grande épidémie s’est propagé en Gwendalavir ; c’est à ce moment là qu’est née une autre entité, le…~
Elera arrêta sa lecture. Et leva les yeux vers Imki, qui avait peut-etre lu par dessus son epaule, elle n'en savait rien. Elle n'avait pas fait attention. Tout ce qui comptait, c'etait que la légende était vraie. Et que Seena en faisait parti… Sya serait heureuse de le savoir. Elera ferma le volume avec un grand sourire aux lèvres, une gratitude infinie dans ses yeux alors qu’ils se posaient sur Imki, qui lui avait fait gagner tellement de temps. Quelle chance ! L’excitation grimpant en elle, elle brisa le silence. D'un mot.
- Merci.
Hesitant un instant entre rester et partir, elle finit par choisir. Partir. Elle devait bientot rejoindre son Maitre Marchombre, de toute facon... Un dernier sourire pour Imki, qu'elle recroiserai bientot, elle n'en doutait pas, puis elle quitta la bibliotheque avec un dernier signe de main pour Khelia.
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