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| Sujet: Observation (RP terminé) Sam 15 Mar 2008 - 14:43 | | | Le nez dans l’herbe, Julia observait. Ne faire aucun bruit c’était l’essentiel, réussir à se fondre dans la nature. Quelque semaines s’étaient écoulées et elle prenait, une fois de plus, ses temps libres à coeur. Quelle surprise avait-elle eu il y avait quelques jours, alors qu’elle se baladait, l’esprit et la tête ailleurs! Julia rampa un peu plus dans les herbes hautes, pour mieux le voir. Comme il était beau, assis là, au bord de ce petit étang. Il venait tous les jours, au même endroit pour se désaltérer, depuis elle ne savait combien de temps.*Si seulement Blanche avait été là… elle n’a dû plus en voir depuis des années, certainement ! *La jeune fille, baissa précipitamment la tête. Il avait tourné la tête dans sa direction. Elle patienta quelque seconde et observa de nouveau, plus prudemment cette fois. La jeune fille s’installa plus confortablement en posant le menton sur ses mains disposées l’une sur l’autre. C’était un mal, ce point était incontestable, comme le fait qu’il était jeune et fort. Julia n’avait jamais vue de loups, elle ne connaissait que Blanche. Elle avait entendus dire que le mal et la femelle se ressemblaient beaucoup, mais que le loup, plus que la louve, était beaucoup plus empreint aux démonstrations de forces. Quand elle avait réalisait qu’il y en avait dans le parc ! Son cœur avait bondit. Cela dit, il était le seul qu’elle avait trouvé. Elle l’avait pourtant pisté, suivit d’autres traces équivalentes, mais elle arrivait toujours à la même conclusion :*C’est sûrement un mal solitaire.* Et il valait mieux, dans ce cas, garder de bonnes distances. Les animaux solitaires sont en générale plus farouche que la moyenne et il valait mieux ne pas trop se risquer. Julia se souvenait de Blanche au début, elle avait tellement changé ! Tout comme elle au début, il était très méfiant, regardait sans cesse partout autour de lui et Julia devait faire très attention à l’orientation du vent. Si il tournait, le loup se rendrait immédiatement compte de sa présence et elle ne voulait pas imaginer la suite. Ce risque était décuplé car l’animal humait l’air si souvent, qu’elle avait peur qu’il finisse par surprendre l’une de ses odeurs même sans brise à l’appuie. Il était à environs une trentaine de maître d’elle, et elle-même se situait à une vingtaine de mètre du bois. Si il fallait courir, elle perdrait, c’était sûr. Mais elle aimait à l’observer, elle ne voulait pas partir et la perspective d’une course dangereuse ne l’effrayait pas tant que ça, au contraire. Il avait une musculature impressionnante, et une agilité déconcertante dans sa démarche. Julia eu son premier sourire depuis qu’elle se trouvait à l’Académie, elle décida qu’elle l’appellerais Lupus, comme le nom que portait sa maison, ici, à l’académie. Elle voyait en lui, un peu de chacun. Un sentiment étrange, mais elle n’aurait pas su l’expliquer. Le loups se pencha une nouvelle fois vers l’eau, et en lapa de nouveau la surface. Il était magnifique ! Un loup pareil ne tarderait pas à former une meute c’était certain ! A condition bien sûr qu’il y ai ici d’autre loups, ou au moins une louve.Mais quelque chose l’avait frappé, depuis qu’elle l’observait. Il ne cherchait pas à sortir du parc, et pourtant cela était possible, elle l’avait vérifié elle-même. La jeune fille avait aussi relevé qu’il était atteint d’une très légère claudication de la patte arrière gauche, et qu’un bout de son oreille du même côté, manquait. Il s’en sortirait c’était certain, pourtant, il n’osait pas. Elle l’avait épié un jour alors qu’il marchait vers une brèche. Il s’était arrêté, avait regardé, et s’en était retourné vers le cœur du parc. Julia ne comprenait pas ce comportement. Sa réflexion fut interrompu alors que le poil gris, virant sur un bleu très sombre du loup, ploya doucement sous une brise tiède. Les sens de Julia se firent plus aigues. Il ne fallait pas tarder, le vent se levait.Elle ne s’éterniserait pas à rentrer de toute façon.
La suite! Je suis désolée si c'est trop long, mais je de grosse envie d'écrire en ce mmoment, même si c'est pas terrible. Désolée.
La jeune fille patienta encore quelque minutes, et se résolu enfin à rebrousser chemin. Elle savait que quoi qu’elle face, le loup ne tarderait pas non plus, à quitter le point d’eau. Elle rampa silencieusement vert le bois et arrivée à couvert, se releva avec mille précaution. Elle regarda une dernière fois l’animal, et s’éloigna. Le temps était couvert, il ne tarderait pas à pleuvoir. Julia aimait ce temps. Le chant de la nature était plus actif que dans une belle journée. Avant la pluie, tous se mettaient à l’abris ; une averse ça se préparait. Mais pour l’heure, la chaleur régnait sous le moindre couvert d’arbre. Les joues de Julia étaient roses, comme toutes les fois où il faisait cette chaleur, ou quand il faisait très froid. Elle n’aimait pas ça, ses lèvres en faisaient autant. Elle s’arracherait les joues si c’était possible, quand elles viraient à cette couleur. Surtout depuis que tante May lui avait dit une fois en été : « Ma fille, que tu es belle ! Que cette couleur te rend séduisante à croquer ! Et bien Barris, il me semble qu’il est temps de préparer les arbalètes prêtent à l’emploie ! Nous allons bientôt devoir affronter unrégiment de prétendant, pour protéger cette jeune femme ! » Et elle avait tout bonnement éclatée de rire. Julia ne lui avait plus adressé la parole toute la semaine qui avait suivit. « Cette jeune femme ! » Julia sentit la nausée lui monter à la gorge. Elle ne le savait pas pourquoi, mais elle avait toujours eu une image écoeurante de ce qu’était, ou devait être une femme. Elle l’avait décidée très tôt, elle n’en serait jamais une, ou alors, elle se tuerait. Aucune envie de vivre comme une « femme », d’en être une. Ce mot l’écoeurait, elle n’aurait su le dire à quel point ! Pourtant, tante May, en était une, le professeur de tir à l’arc, et encore, bien d’autre était des femmes, très respectueuses, mais ça ne l’inspirait pas. Ce mot était pour elle, comme un synonyme du mot « prison », elle ne pouvait pas expliquer pourquoi, elle l’avait toujours ressentie ainsi, c’est tout. Pour ce qui était l’aspect répugnant, elle l’avait reçut il y avait seulement quelques année, et le calvaire recommençait chaque mois. Toutes les filles du monde comprendront clairement de quel période de sa vie il s’agit ici. Julie tendit la main au dessus d’elle et brisa une branche au dessus d’elle, le regard dans le vide, avant de le mâchouiller. Non, décidément elle ne ressemblait pas à l’image qu’elle avait, elle, de la femme et ne voulait d’ailleurs pas y prétendre. Et c’est pour ça que ce jour là, où sa tante avait parlé à ce sujet, elle l’avait mal pris. Comme elle prenait mal tout ce qui pouvait rehausser ses « caractéristiques féminines ». Elle se sentait très loin de toute les filles qu’elle avait rencontrée jusqu’à présent, et à dix mille lieu des garçons qu’elle avait aperçut et de leurs regards insistants, depuis son entré à l’académie. Elle se sentait loin de tout. Julia entra dans une toute petite clairière et décida de s’assoire un peu, elle ne voulait pas rentrer tout de suite. Elle posa son arc d’emprunt contre une grosse pierre, se tourna vers les montagnes, et huma l’air avec ivresse, les deux mains campées sur ses hanches. Elle ferma les yeux quelque seconde et se retourna vers le rocher où elle avait posé son arme pour le placer autrement. La jeune fille s’immobilisa, le geste dans le vide, le cœur s’accélérant d’un seul coup. Le loup était là, juste devant elle, à un mètre au plus, perché sur le rocher où elle avait posé son arc. Il était encore plus imposant sous cet angle. Elle remarqua alors, l’énorme cicatrice qu’il avait au travers de la gueule. De suite une évidence lui vint à l’esprit, ce loup avait déjà renconté l'homme et il en avait gardé des traces. La coupe de sa cicatrice était très nette et elle le voyait maintenant, ainsi que la coupure de son oreille gauche. Une morsure n’aurait pas put faire des coupures aussi propre, il s’agissait de toute évidence du passage d’une lame, ô combien aiguisé. *Respire, ma fille, respire lentement. Aucun geste brusque, surtout. * De suite elle calma sa respiration, la rendit lente, très lente, calme. Elle tenta un pas en arrière, il secoua la tête de haut en bas en émettant de petits gémissements. Julia ramena lentement sa main vers elle, elle tremblait légèrement. Elle ne pouvait rien faire, c’était l’animal qui déciderait de la suite et si son choix penchait vers un combat, d’après son poids, elle avait peu de chance de s’en sortir sans de petits souvenirs. Ce serait de plus, la première fois qu’elle se battrait contre un animal de cette taille. Elle pouvait le faire, mais elle restait très sceptique. Elle se mordilla la lèvre. Elle n’aimait pas, ne pas contrôler. Courir, impossible en un bond il serait sur elle, son arc était sous lui, son poignard sous sa tunique elle craignait de ne pas être assez rapide. Pourtant quand elle plongea son regard dans celui de l’animal, ce n’est pas la mort qu’elle vit, mais bien autre chose. Inexplicablement, son corps se détendit entièrement, alors que l'animal posait son museau contre l'arc debout pour le faire tomber et plantait à nouveau son regard noir dans le sien. Julia fronça les sourcils et l'animal répéta son geste. Elle n'arrivait pas à y croire! Elle se trompait surement, c'était imposible. Pourtant c'était ce que faisait Blanche quand...
* Il veut jouer? * Julia regarda autour d'elle. Le loup répéta à nouveau son geste, l'arc tomba à plat au sol, il piétina doucement le rocher de ces deux pattes avant, avant de geindre, le museau verc le ciel. Julia eu un pâle sourir. Il voulait jouer! Elle se sentait vraiment en confiance. Mais le deait-elle vraiment? Cédant à l'appel qui pulsait en elle, elle se redressa complétement.
_ Aller, vien gros balourd! Et ne me refait jamais un truc pareil, c'est compris? Dit moi tout! Depuis combient de temps sais-tu que je t'observe?
Pour toute réponse l'animal frottat sa patte avant droite sur son museau. Julia leva les yeux aux ciel.
_ C'est un filou en plus! J'hallucine! Elle regarda de nouveau autour d'elle. Tu as un maître, c'est ça? Ou alors tu as appris très jeune comment séduire les dames, seul?
Le loup glissa la tête sous ses deux pattes avant.
_Seigneure, Dieu du ciel! J'espère pour toi que tu es seul! Et parce que je t'aime bien, et que tu es trop mignon, comme tout... C'est bon, on va jouer!
Le loup se redressa de toute sa hauteur et bondit au sol, où il se mit à décrir des cercles en essayant d'attrapper sa queue.
_ Mais tu n'oublie une chose! Tu es un gros balourd, alors tu ne me saute pas dessus! Je ne risque pas de mourire, mais d'avoir certaine choses cassée! Ok?
L'animal s'assit aussi droit que possible devant elle.
*ça alors! Si je l'avait sue plus tôt! Il est déjà domestiqué! Il faut que je sois prudente, il y a peut-être quelqu'un dans les parages. Il n'a pas pu devenir aussi docile seul! Blanche elle même est encore plus sauvage, que lui! ça alors! * La jeune fille se pencha pour ramasser une branche au sol, de suite le loup se redressa d'un bond sur ces quatre pattes, la queue battante.
Julia la lanca de toute ses forces. Maintenant, tout était seulement une question de temps et d’action avant qu'elle ne doive rentrer. La joie au coeur, elle se mit à courire après l'animal. Blanche la manquait plus que jamais. |
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