Cours de Dessin improvisé... (RP inachevé)

Il était très beau, le lac, lorsque Derlya s'en approcha. Le soleil hivernal faisait étinceler sa surface miroitante, miroir calme et tranquille, imposant et immuable. Les bords, près de la berge détrempées bordée d'ajoncs, commençaient à geler et une fine couche de neige qui craquait sous son pas pourtant léger s'était formée la nuit durant.

Elle appréciait ce véritable calme, cette nature tranquille et paisible, loin du bruit et de l'agitation des grandes villes. Seule la nature vivante et authentique pouvait apaiser son esprit tortueux, presque instable, adepte de kleptomanie et totalement dépourvu de conscience. Assise sur une haute et imposante branche d'un chêne noueux mais au tronc droit, large, sûrement centenaire, en lisière d'un bosquet d'arbres aux branches tant serrées et drues et aux frondaisons si garnies que la neige n'avait pas saupoudré les branches protégées par ce toit de verdure, Derlya laissait son regard vaguer sur la surface lisse et calme de l'étendue d'eau, et tout à coup, son esprit s'y envola.

Il glissa avec la grâce d'une patineuse et la fluidité de l'eau glissant silencieusement entre des doigts écartés le long de la surface immatérielle du lac, limite étrange et si harmonieuse entre l'air vivant et l'eau, monde fascinant mais stérile pour des humains. Et une envie lui vint : dessiner.

Elle n’avait pas réessayer depuis l’épisode si marquant de la grange de foin. Alors elle se concentra, essayant de pénétrer dans l’Imagination.
A la première tentative, elle échoua. Elle revint alors à l'assaut, plusieurs fois, les Spires s'ouvraient devant elle sans qu'elle puisse pourtant s'y aventurer complètement. D'une poussée de l'esprit, elle força le passage. Soudain, elle se rendit compte que les possibilités les plus basses de l'Imagination s'offraient à elle ! Elle continua de se concentrer, de peur de rompre le contact si elle relâchait son attention. Elle retint une possibilité, infime. Des contours apparurent dans son esprit : ceux d'une feuille, verte, allongée, de forme oblongue. Elle tenta de la faire basculer dans la réalité. Elle échoua.

Ecoeurée, elle ferma les yeux, s'appuyant des deux mains sur la branche qui lui servait de perchoir. Et quelque chose lui caressa la joue. Elle ouvrit les paupières. Une feuille allongée, d'un vert soutenu, venait de voleter devant elle pour se poser à terre, sur le sol enneigé...

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Vivyan observait Derlya depuis quelques minutes dans l'arbre et avait suivit sa progression dans les Spires. Bien qu'elle ne possedat pas une grande quatité de pouvoir sa volonté l'avait conduite à son but. Mais elle ne pouvait pas progréssé comme ça. Elle avait hériter du Don il fallait qu'elle le possède même si ses limites risquaient d'arriver rapidement.

- Bravo Derlya. Mais pour entrer dans les Spires il n'y a pas besoins de batailler. Il te suffit de visualiser l'entrée des Spires imagine toi devant une porte et ouvre la. Elle n'est pas verouillée pour toi la preuve. Si on cherche a entrer partout à la fois ç c'est plus dur, alors qu'en cherchant à accéder en un endroit préci tu entrera plus facilement.