Hallistrad (Entité neutre)

Nom : Hallistrad

Prénom : Inconnu

Race : Entité

Age : Inconnu

Alignement : neutre bon

Classe ou orientation souhaité[b]: aucune

Physique : Hallistrad ressemble de loin à un félin, mais personne ne sait exactement à quelle race, l’apparence qu’il affectionne est celle d’un tigre blanc de Sibérie aux rayures inversées (au lieu d’avoir des rayures noires sur un corps blanc, il a des rayures blanches sur un corps noir). Quand son auditeur a des chance de l’apercevoir, mais généralement il ne voit qu’une silhouette vaguement féline entourée par une brume sombre et ténébreuse.

Caractère : Hallistrad est calme. Il ne s’énerve que rarement. Quand il est en colère, il puise inconsciemment dans l'Imagination et créer des choses ou créatures qu'il doit alors combattre, retrouvant du même coup son calme, mais risquant aussi sa vie.
Son regard brille d’intelligence, d’une froideur inhumaine et pour cause. Ses yeux jaunes d’or peuvent troubler ceux qui n’y sont pas habitués.
Une autre de ses particularité est qu'il est neutre, faire le bien ou faire le mal ne comporte pour lui aucune différence, il peut faire ce qu'une personne profondément ancré dans le bien le lui ordonne, ce qu'on pourrait appeler une ame pure et innocente, aussi bien de traquer, tuer un démon, que de protéger un bébé.

Principales qualités : Patience, tolérance, et intelligence sont ses maîtres mots.

Principales défauts : froideur, joueur, sont ses défauts.

Caractéristiques[b] : il a conscience des humains, même si leurs mœurs lui paraissent souvent étrange, étant habitué à côtoyer d’autres créatures que les hommes. Un étrange tatouage est inscrit sur son épaule droite, la marque des gardiens.

Famille et vie sociale : aucune

Histoire : Une battisse, un peu à l'écart de la cité attire l'attention, son toit est percé, sa porte en bois branlante, ses fenêtres obstruée par des chiffons ou du carton. Mais une chandelle brille à l'une des fenêtres, la curiosité, mortel péché des hommes, pousse à y entrer. Ouvrir la porte qui s'écroule après une légère poussé ne demande pas tellement d'effort. La lumière de la chandelle guide l'impromptu visiteur, vers une pièce au fond d'un couloir délabré. L’invité observe le corridor comme si celui-ci paraissait faire remonter le temps... Des vieilles photographies de jeunes filles souriantes entourées par des chiens ou encore des photos de famille dans des cadres jaunie par le temps qui n'a de cesse de vouloir prendre son due, des tableaux représentant des paysages peint à la main par de véritables artistes ou de simples enfants. Le plancher grince comme pour exprimer des années de souffrances étouffés par des couches de poussières et divers débris que l'on est incapable d'identifier... La lumière vient du plancher, on
l’aperçoit par les trous entre les lattes.
On arrive à un escalier qui semble descendre vers de profonds abysses, les marches accablées par le poids des décennies semblent vivantes sous la lumière vacillante émise par la bougie se trouvant dans la porte après l'escalier. Dans la pièce du bas, un feu mourrant dans une cheminée en pierre blanche qui semble sommeiller depuis des jours. Sur le sol, à quelques pas du feu, des feuilles de papier avec des dessins, près d’une boite de crayons de couleurs, le tout abandonné. Des miettes de gâteaux explique peut-être la raison de l’arrêt du coloriage.
Le froid s'empare du voyageur, un tas de bois attend négligemment près de la cheminée. Il jette une bûche dans le feu et le voit s'animer, un sourire, c'est un petit esprit flamboyant. Puis le regard du voyageur s'égare sur les piles de livres qui s'entassent dans la pièce, branlants morceaux d'histoires oubliés... Des vitrines qui portent des objets aux formes saugrenues, recouverts certains par des voiles de velours, comme s’il ne fallait pas les regarder. Au plafond, une maquette d’avion est suspendue, immobile, jolie
reproduction.
La lumière nouvellement émise par le feu éclaire un fauteuil en bois qui se met à grincer mue par un léger balancement. Là encore le péché mortel fait son office et le voyageur observe le fauteuil encombré d'un tas de couverture, qui soudain bouge elles aussi, un regard s'allume, renvoyant la lumière des flammes. Une peur s'empare de l'explorateur. Il recule et manque de tomber sur un globe terrestre piqueté de petits drapeaux de diverses couleurs, avant de discerner parmi le tas de couverture, un corps, un sourire se dessine sous le regard, c'est une vieille femme, à la peau si ridée que l'on ne peut plus compter le nombre de ses années...
Son regard vert émeraude est en paix, elle est celle qui a tout vécu. Son regard est emprunt de sérénité, non de dégoût et de haine comme aurait pu s'y attendre l'impromptu visiteur. Ce sont juste des yeux qui ne s'étonnent plus de rien car ayant vu bien des choses d'une vie riche mais emplie d'une tristesse car ses épaules étaient voûté par de lourds poids. Près d'elle, une canne qui semblait attendre qu'elle se relève et marche. Des cheveux blancs épars mais qui n'enlevaient rien à ce visage ridé mais reluisant d'une grande bonté. Sur ses genoux, se tient une petite poupée d’enfant, détail incongru dans cet univers.

"bonjour et bienvenue à toi Visiteur..."

Sa voix bien que grêle sous entendant une impression de douceur passé. Elle vous demandera pourquoi être entré ici, mais n'attendra aucune réponse, chacun à ses propres raisons...

"tu veux entendre une histoire ?"

Le silence revient en maître incontesté de cette demeure, peut-être s'est-elle rendormis mais à cette pensée, un bras décharné et noueux se lève et indique les coussins posé de façons éparses sur le sol, le voyageur incline la tête et va s'y asseoir, attendant la suite avec une curiosité impatiente... Il revient encore, mais les yeux ouverts de la femme vous indique son éveil, elle semble perdue dans ses pensées, le flamboiement du feu et le crachotements de son souffle sont les seuls bruits de la maison. Des grattements, sûrement des souris, circulent dans les murs.

"le monde ne fut pas toujours ainsi, tel qu'il est connu aujourd'hui..."

Tel commence toujours ses histoires, depuis des années qu'elle les conte.

"L'Imagination est un monde merveilleux, fabuleux pouvoir que de connaître les spires et d'y voyager, sans crainte des Ts'lich"

Elle sourit, car son visiteur arbore un air étonné, mais il juge sûrement préférable de garder le silence pour connaître la suite de cette légende. Ce conte doit perdurer ne pas être oublié des hommes pas encore, mais pourtant, la vieille femme aimerait bien s’endormir, et se laisser aller à la mort…

"Oui, car ils n'ont pas toujours été là, à menacer l'imagination tout comme les mercenaires du chaos menacent le monde. Avant Gwendalavir était en paix, on ne se méfiait pas de son voisin et ne craignait pas d'aller voir sa famille à l'autre bout du pays, on ne connaissait pas aussi forcement les faels, et les secrets pouvaient le rester..."

La vieille femme se tut, semblant apprécier la seule présence silencieuse de l'inconnu qui partageait la chaleur de son feu. Encore une fois, le visiteur voulut partir, quitter cette demeure plus qu'étrange, mais la curiosité s'empara de ses pensées et il resta, juste assez pour entendre la voix de la conteuse reprendre le fil de l’histoire.

« Car dans l’ombre pour que l'Imagination reste libre, oeuvraient des créatures qui étaient surnommé gardiens ou protecteurs par les rares personnes qui les connaissaient ou les avaient aperçues. Ils n'avaient pas de véritables noms… »

Et voilà, le visiteur, qu’il soit homme, femme ou enfant suspendue aux lèvres de la vieille conteuse, voulant connaître la suite, et la fin de cette bien étrange légende.

«qu’étaient-ils vraiment, je doute qu’un jour, quelqu’un l’ait vraiment su, des créatures qui avaient offert leur âme à la magie et dont le pouvoir fourmillait dans les moindres parcelles de leur corps. Leur pouvoir venaient de l'Imagination, elle-même. Ils en étaient les gardiens... »

Elle s’arrête comme pour reprendre son souffle, inspirant l’air vieilli de cette demeure, observant un instant le petit esprit flamboyant et lui souriant dans un étrange rictus, la chaleur dans la pièce augmenta aussitôt, et l’histoire reprit.

« Mais ces créatures avaient besoin de l'Imagination pour survivre, alors quand les Ts'lich essayèrent de s'en rendre maître, il y eut une grande bataille, beaucoup de Ts'lich périrent, ainsi que certains des gardiens. Les autres décidèrent de se fondre dans l'Imagination pour la protéger de l'intérieur. Mais pas tous... Car une vieille légende raconte...»

Une quinte de toux, la voix de la vieille femme se brise, soudain le voyageur s’aperçoit que ce n’est pas seulement l’œuvre du temps mais aussi de la maladie qui fait son office sur ce vieux corps malade, quel âge peut-elle avoir ? Qui était-elle avant ? Qu’a-t-elle vécue ? Autant de questions qui restent sans réponses dans l’esprit du visiteur. Il s’approche d’elle, de cette raconteuse d’histoire et créatrice de rêves et lui prends la main, une main ridée et toute légère pour la serrer doucement et insuffler un peu de sa force de vie, dans son corps malade. Elle sourit, non pas au feu, mais à cet étrange visiteur et reprend le fil de son récit.

« Il est dit dans l’une de ces légendes que l’on raconte au coin des feux, les soirs d’hiver, que tous les gardiens ne furent pas morts, qu’il en reste quelques uns… Dont un qu'il est dit qu’il reparaîtrait :





L’histoire s’arrête, la vieille se tut, fredonnant doucement une ancienne mélodie, pendant que le voyageur l’observait curieux en sentant au fond de lui même qu’elle ne parlerait plus. Il se relève, pose une bûche dans le feu en passant devant la cheminée, se retourne une dernière fois pour observer le visage paisible de la vieille femme qui s’en est allé sur le chemin des âmes, l’esprit en paix, d’avoir fait perduré la légende des gardiens de l'Imagination.

Quand à moi, voyageur, je m’en vais repartir aussi, j’ai une mission à accomplir, on attends mon retour sur la terre. Peut-être qu’un jour, si le destin s’y prête, tu verra sur le fait d’un toit, un soir de lune noire, une ombre féline avec des yeux de feu et son aura de ténèbres. Ce jour la tu me reconnaîtra pour avoir entendue la légende, ma légende, celle des derniers gardiens.





Son futur


La légende continuera et perdurera au delà des siècles sauf si les Ts'lich parviennent à s'etendre sur le monde, là, les derniers gardiens rejoindront leurs frères sur le chemin des ames dans un monde où tous les esprits sont égaux comme au temps des premiers jours après avoir livré leur dernière bataille.

L'histoire s'écrira de nouveau, grâce aux personnes qu'il rencontrera dans Gwendalavir, lors de cette nouvelle époque. Peut-être ferez vous partie de ce conte...

Valen me l'a validé comme tel *protège ses arrière*