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| Une nuit... (RP inachevé) | |
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Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007
| Sujet: Une nuit... (RP inachevé) Ven 7 Déc 2007 - 9:44 | | | Entre ombre et lumière, à l’heure à laquelle les animaux de la nuit s’éveillent, une ombre se profila, passant agilement entre les arbres. Une forme petite, fine, musclée…en deux mot : un loup. Animal gracile, trop longtemps resté enfermé pendant ces derniers mois. Dès qu’il fut hors du bois, l’animal se mis à courir, aussi vite que possible. Il lui fallait faire vite pour atteindre son but et rentrer à l’Académie avant le lever du soleil…ou tout du moins le réveil des directeurs. La ville était à une journée de marche, donc à quelques heures de courses pour un loup…si tout se passait bien. Il courut sans s’arrêter, La pleine Lune se refletant à chaque mouvement dans son pelage noir. Trois heures de courses, pour, enfin, arriver à l’entrée de la ville. Ombre futile dans la nuit aussi noir que le néant, la bête se dirigea derrière la maison du post de garde…En ressortit une jeune femme. Les cheveux noirs, une lueur étrange dans les yeux. Pas de la folie, loin de là, mais plutôt de la…sauvagerie ? Oui, il y avait de ça. Mais aussi autre chose, quelque chose de plus dur à déceler. Un peu comme un savant mélange entre la vengeance et l’envie de liberté. Non, la liberté elle-même… Un peu…
Easlya traversa les rues, presque invisible. Il faut dire qu’elle faisait tout pour ne pas être remarquée. Elle entra dans la taverne du Dragon vert, s’assit à une table et attendit. Au bout d’un quart d’heure, elle se leva pour aller chercher un lait de siffleur. Elle retourna s’asseoir. L’attente commença. Normalement, il aurait du être déjà là. Mais i n’y avait aucune trace de lui. Quand la porte s’ouvrit, qu’un homme encapuchonné entra, la sang de la jeune femme se figea dans ses veines. L’homme regarda un instant autour de lui, avant de poser son regard sur la Lotra. Il se dirigea vers elle. Ce devait être lui. Instinctivement, sa main attrapa sa dague, cachée dans sa manche. Geste fluide et discret, personne ne l’avait vu.
*C’est pas trop tôt!*
Elle se rendit compte que l’homme en noir s’était arrêté, les yeux fixés sur sa dague. Elle se traita intérieurement d’idiote et la rangea, aussi discrètement qu’elle l’avait sortie. D’un côté, sa réaction avait été normale. En ce moment, elle n’avait plus confiance, en qui que ce soit…Sauf peut-être en une ou deux personnes…et encore ! En tout cas, elle en avait marre que rien ne se passe malgré le fait qu’il y ai des traîtres dans l’académie, que Valen et les autres restent là, à se tourner les pouces, les bras croisés. Alors elle avait décidé de prendre des initiatives, de contacter une personne qui pourrait la renseigner sur la Guilde des assassins et des métamorphes, quelqu’un qui pourrait lui parler de ses origines, de ce pourquoi la guilde du chaos en avait après elle. Quoi qu’il en soit, elle s’était déjà faite à moitié étripée par sa sœur une fois, pas deux ! Yaemgo ne serait pas toujours à pour intervenir dans les situations délicates. Et Valen non plus, mais ça, elle s’en fichait. Elle reporta son attention sur l’homme qui s’assit en face d’elle. Le silence se fit entre eux. Aucun ne parlait, ne bougeait. C’était à se demander si ils respiraient. Ils s’observaient. Elle en voyait que les yeux de l‘homme, et il lui semblait qu’elle avait déjà vu, mais elle ne savait pas où. Si elle l’avait déjà vu, c’était quand elle était jeune, sinon elle saurait qui s’était. Les minutes passèrent. L’homme se décida enfin à retirer sa cape, qui masquait presque tout son visage. Sayuri ouvrit de grands yeux. Ce ne pouvait pas être lui…
[H-J : La personne doit être un garçon. Et si il décide d'avoir des informations, qu'il m'envoie un Mp.]
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| | | Sujet: Re: Une nuit... (RP inachevé) Sam 15 Déc 2007 - 18:24 | | | Etranger à cette nouvelle vie qui s'offrait à lui… Le silence des ruelles à cette heure ci était tel qu'on aurait pu entendre une mouche volée, si elle était passée dans la rue voisine. Mais sans doute était-ce là une exagération de la part de l'esprit du Marchombre. Le silence est éphémère… Cette expression n'a jamais été aussi bien démontrée. Alors qu'aucun bruit ne se faisait ouïr dans la petite rue reculée et que le jeune homme se sentait si bien dans ce calme ambiant, il passa dans une petite rue voisine et, là, le brouhaha revint dans ses oreilles avec une telle force qu'il manqua de se les boucher pour ne pas devenir sourd. Les cris des marchands, des voyageurs et des acheteurs résonnaient sur les murs, provoquant des échos surprenants et impressionnants de décibels. Il entama alors une progression pleine de péripéties, se faisant agressé à chaque étale par un vendeur, fou de se débarrasser de toutes ses saloperies. Déambulant lentement dans les rues bondées d'Al-Poll, il ressassait pour la dernière fois ce qui se passerait dans les prochaines heures. Il honorerait la pensée de ses parents, en sauvant les derniers restes de la guilde à laquelle il appartenait. Seul… La capuche rabattue sur les yeux. Il avançait souplement et discrètement, ses pas ne résonnaient même pas contre le dallage gris de la rue marchande de la ville. Sans faire état de ce qui se déroulait aux alentours. Il aurait vu une femme se faire agresser par des Mentaïs qu'il n'aurait pas réagit. Enfin… Peut-être, n'exagérons rien ! Il entra dans cette taverne, le "Dragon Vert", et s'assit seul à une table reculée dans un coin du bar. Demandant au serveur une bière qu'il reçut rapidement, il commença à siroter en observant partout autour de lui. Observant avec attention chaque personne, chaque recoin. Méfiant et aux aguets, comme un renard sortit du terrier qui cherchait désespérément un endroit pour en creuser un nouveau. Alors… Il aperçut une jeune fille assise à une table seule dans un coin reculé opposé au sien, sirotant tranquillement sa boisson. Il s'approcha un peu, discrètement, pour confirmer ses pensées. Son uniforme était bien un de l'Académie, elle portait les couleurs de Lotra. C'était donc une élève… L'âge correspondait et, à ses formes et à sa souplesse, il reconnut facilement qu'elle était marchombre. Une chose l'étonna lorsqu'elle se retourna pour prendre quelque chose derrière elle, c'était le tatouage que son vêtement laissait un tout petit peu apparaître au niveau de la nuque… Sans hésiter, il avança vers elle et s'assit à sa table.
***
Un lourd silence s'installa entre eux. A se demander si elle l'avait vu approcher et s'asseoir devant elle tellement sa tête était rabaissée et cachée sous sa capuche. D'un autre côté, Nath n'était pas forcément mieux. Camouflé le plus possible sous sa cape noir, on ne le reconnaissait même pas… Il fit alors le premier pas. Ôtant sa capuche de devant son visage, il laissa apparaître les traits de son visage… La jeune fille fit de même. Elle était belle. Jeune, environ dix sept ans. De longs cheveux noirs lisses tombaient en cascade le long de son visage. Sa peau légèrement hâlée contrastait avec le noir de ses yeux et la douceur sur ses traits. On ressentait, pour quelqu'un qui arrivait à lire dans les yeux, qu'elle n'était pas bien en ce moment et que des problèmes l'assaillaient. On lisait également que des douleurs passées remontaient à la surface, qu'elle avait beaucoup souffert étant enfant. Mais le Marchombre lut autre chose dans son regard, il remarqua un étonnement prononcé. Si prononcé que même quelqu'un de mentalement atteint l'aurait remarqué. Hélas… lui ne remarquait rien.
"Bonjour… Que faites vous ici seule ? Vous allez bien ?"
Il vit la jeune fille essayer de prononcer un mot, mais les paroles restèrent coincées dans sa gorge. Alors, il plongea son regard cristal dans ceux de l'élève et essaya de la calmer par le regard. Les mots ne suffiraient pas, il le savait. Sans comprendre vraiment pourquoi voir Nathaël la mettait dans cet état, il continuait malgré tout de la rassurer. Au fond de lui-même, il savait qu'elle n'était pas une inconnue. Mais il avait beau fouillé ses souvenirs, il ne voyait pas qui elle était… A moins que… Non ! Ce ne pouvait être elle !
"S… Sayuri ?! Ce… C'est toi ?!"
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| | Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007
| Sujet: Re: Une nuit... (RP inachevé) Lun 31 Déc 2007 - 17:07 | | | Elle le laissa planter son regard dans le sien. Elle n'aurait jamais laissé personne faire ça...à part lui. Si c'était bien lui...elle en était persuadée mais lui ne semblait pas la resituer. Comme il avait changé!!! Sa cheveulure d'une presque blancheur impressionnante était maintenant longue. Sa peau, toujours pâle, faisait ressortir le cristal de ses yeux. Ses traits toujours fins...
-S… Sayuri ?! Ce… C'est toi ?!
Cette phrase la coupa son observation. Un air de surprise s'était peint sur le visage de l'homme. Elle plongea son regard dans celui de Nathaël. C’est à cet instant qu’elle réalisa que cela faisait plus de dix ans qu’ils ne s’étaient pas vus. Les larmes lui montèrent aux yeux mais aucune d’entre elles ne coula. Elle dut se retenir pour ne pas se lever et se jeter dans ses bras. Et…et si ? Non, elle devait commencer à devenir paranoïaque, depuis ‘’l’incident’’ avec Marlyn. Jamais il n’aurait rejoint les Mercenaires. Enfin, elle ne le pensait pas. Alors seulement, les mots franchirent ses lèvres.
-Nat, Nathaël, c’est bien toi? Oh! Mon dieu…ça fait si longtemps. Comme tu as changé, j’ai cru que tu ne me reconnaitrais pas, j’ai moi-même douter que ce soit bien toi…
Elle se tut, respira profondément. Il pourrait probablement l’éclairer sur son passé, peut-être même lui en apprendre plus sur la Guilde… Mais avant, elle voulait qu’il lui raconte ce qu’il avait fait durant tout ce temps, ce qu’il avait fait de sa vie. A son corps fin, elle le devinait Marchombre…mais elle ne se fiait plus aux apparences.
-Tu vas bien ? Qu’as-tu fais pendant toutes ces années ? Est-ce toi la personne qui devait m’informer ? Et puis, que fais tu ici ?... Oh, excuses moi, ça fait beaucoup de questions mais…
Mais rien du tout en fait. Elle était juste si contente de le revoir, de retrouver quelqu’un de son passé, une personne qui pourrait l’aider, qu’elle en perdit ses moyens. En fait, elle espérait juste qu’il pourrait répondre à toutes ses questions…et elles étaient nombreuses…
[post gnome, déso, mais je vois pas ce que je peux dire d'autre en fait ] |
| | | Sujet: Re: Une nuit... (RP inachevé) Lun 31 Déc 2007 - 18:41 | | | [ Post gnome ? Attends ! C'est déjà bien ! ]
Un moment de silence, lourd, pesant, suivit son altercation plutôt soudaine. Il avait presque crié, dans cette pièce vaste, où la fumée des cigares et l'odeur de l'alcool emplissait la pièce en entière. Les yeux plongés dans ceux de la jeune fille en face de lui, il continuait de réfléchir.
*Etait-ce bien elle ?* Se disait-il.
Il espérait intérieurement que ce fut bien Sayuri. Il voulait tant la revoir. Après avoir retrouvé Ena, il retrouverait sa petite sœur… Alors, il serait réellement au comble du bonheur… Presque dix ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Dix ans… C'était bien trop long. Il aurait du essayer de la retrouver, de savoir où elle avait été envoyée. Il doutait fortement que ce fut dans sa vraie famille, mais bon… Ce n'était pas forcément à lui d'en juger, à l'époque… Désormais, il pouvait se le permettre, tout comme il pouvait se permettre de tuer ceux qui avaient pu faire du mal à la jeune fille. Etranger à ce monde, il ne voulait que partir. Il voulait oublier ce qu'il avait vu dans la forêt. Il était encore jeune à cette époque, celle où Sayuri était chez lui, vivant dans le même cadre… Etranger à cette vie d'où il fut banni très jeune, il était heureux de quitter cet endroit de torture et de malheur où il avait été élevé. Il refusait encore de retourner près de la forêt, pour ne pas retourner dans son esprit toutes ces images si douloureuses, si dures, qui avaient mis en évidence l'être qu'il était vraiment, l'aigle… Il avait pu se trouver, trouver un sens à sa vie, et même peut-être trouver son but, ce qu'il voulait accomplir… Il l'accomplirait. Pour lui, Pour Sayuri. Pour Ena. Pour Isaï. Et pour tous ceux qui comptaient sur lui, sans le savoir, en silence… Il voulait réussir pour tous ceux qui avaient échoués avant lui. Il voulait y arriver pour venger ceux qui étaient morts à la tâche. Il voulait juste gagner… Gagner pour tous ceux qui avaient perdus. Et il gagnerait. Il se le promettait. Promesse intérieur, que rien ne vient briser…
Silence brisé par des mots dis avec le cœur… Tellement ils semblaient sincères, porteurs de sentiments puissants. Porteurs de larmes qui refusaient de couler, retenues par une simple fierté. Tellement abstraite… Une envie… Non. Pas ici, pas maintenant. Plus tard, peut-être…
- Nat, Nathaël, c’est bien toi? Oh! Mon dieu…ça fait si longtemps. Comme tu as changé, j’ai cru que tu ne me reconnaitrais pas, j’ai moi-même douter que ce soit bien toi…
Silence… Pas un silence pesant, non, pas cette fois. Un silence… Doux. Laissant les deux amis retrouvés peu à peu leurs liens de fraternité. Ces liens qui les avaient unis pendant tant d'année… Qui maintenant, refaisaient surface en même temps que leurs retrouvailles. Tant d'émotion, en si peu de temps. Nath se retint difficilement de la serrer contre lui. Plus tard, on a dit plus tard… Quand ils seraient moins exposés aux regards indiscrets. Il avait eut vent des choses qui se tramaient dans l'Académie ces temps-ci, et il en était désolé. Ena l'avait informé pendant leur longue discussion, et il s'était juré de les aider… Il était là pour ça, après tout. Il aiderait tous ceux qui nécessitaient son aide. C'était son destin. Les mots ne venaient pas, il aurait tant voulu parler, exprimer à Sayuri combien il était heureux de la revoir, de lui parler, de sentir sa présence près de lui comme lors de leurs jeux d'enfants. Il ne pouvait rien dire, rien faire. Alors elle parla pour lui…
- Tu vas bien ? Qu’as-tu fais pendant toutes ces années ? Est-ce toi la personne qui devait m’informer ? Et puis, que fais-tu ici ?... Oh, excuses moi, ça fait beaucoup de questions mais…
Il ingurgita toutes ces informations, à sa façon… Remarquant les questions, répondant pour lui-même, sans pour autant donner les réponses à haute voix. Bien sûr, elles ne tarderaient pas, ces réponses. Mais il attendait que l'euphorie du moment s'atténue quelque peu avant de les imposer, comme elles viendraient. Peut-être même que les réponses changeraient par rapport à l'initiale. C'était dans ces moments là qu'il était perdu dans ses pensées, qu'il ne réfléchissait plus, les méninges déconnectés du reste du corps. Dans la joie… Silence… Bruit, brouhaha ambiant d'une auberge. Alors que tout le monde parlait très fort, que les hommes ivres montaient sur les tables pour hurler leur mécontentement. Alors que les odeurs désagréables emplissaient l'air. Silence était un mot bien incongru à cet instant. Il n'était pas vraiment adapté à la situation. Absence… Plus personne à la table ne parlait, plongés dans leurs pensées, Sayuri et Nathaël se toisait du regard, pour voir comment l'autre avait changé…
"Beaucoup de questions dis moi…" L'interrogea-t-il en souriant. "Alors… Oui, je vais bien, merci."
Il se tut, cherchant la question suivante…
"Pendant toutes ces années ? J'ai erré dans Gwendalavir, avec mon Maître marchombre. J'ai rencontré des gens jusqu'à ce qu'il soit tué par des Mercenaires. Alors, je suis venu à l'Académie dans l'espoir de retrouver une vieille amie, Ena Nel'Atan. En tant qu'élève marchombre, tu dois la connaître…"
Il avait tout de suite remarquer qu'elle était marchombre. Sa silhouette fine, ses gestes rapides et précis, tout en elle criait son appartenance à cette guilde refermée et si peu connue des marchombres. Silence… Même si ce mot n'allait toujours pas. Les ivres avaient été mis à la porte de l'Auberge et, maintenant, un débat animé s'était levé sur la table à côté pour savoir si Al Poll devait devenir la capital de Gwendalavir ou non. S'interrogeant sur d'où ils tenaient cette idée étrange, il la plaça sous le coup de l'alcool et continua ses réponses.
"C'est bien moi, l'informateur…"
Il savait que, maintenant, il devrait dire des choses qu'il refusait encore lui-même, pendant longtemps… Même s'il avait décidé de ne plus utiliser ses pouvoirs, il était considéré comme un banni, mais étant le chef de la Guilde, il n'avait pas d'autre choix. Son oncle mort, ses parents morts, c'est à lui que revenait la tâche de s'occuper de la guilde et de son avenir… Mais avant… Oui. Avant il devait savoir. Savoir si ses doutes étaient fondés, savoir s'il avait eut raison de ne rien faire… Au fond de lui-même, il avait déjà la réponse. Au fond de lui, il savait que Sayuri avait seulement souffert après son départ de chez lui. Sans doute avait-elle été emmenée chez des gens qui ne lui voulaient que du mal, rien d'autre. Triste pour elle, en colère contre lui-même… Même. Malgré tous ces sentiments, malgré tout ce qu'il savait déjà… Oui. Malgré tout ça… Malgré toutes ces choses… Il devait savoir.
"Avant… Dis moi une chose… Que t'est-il arrivé après que tu ais quitté la maison ? Où es-tu allée ?"
Silence… De nouveau… Cette fois, le mot était tout à fait approprier. Les hommes s'étaient tus, l'Auberge s'était vidée. Seuls restaient deux ombres penchées l'une vers l'autre, assis à une table reculée dans un coin sombre d'une Auberge mal famée…
[ Pas longuet longuet hein... Sorry. ]
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| | Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007
| Sujet: Re: Une nuit... (RP inachevé) Jeu 10 Jan 2008 - 19:36 | | | [PAs longuet longuet? Oo mais t'as fumé quoi avant de poster ça ma cocotte? Quand je fais la moitié du tiers du quart du huitième du douzième de ce que tu fais je suis contente moi!!!!]
Son cœur s’emballa quand elle fut assurée que c’était bien lui, son informateur. Ainsi donc il venait pour retrouver une vieille amie…Ena Nel’Altan…La professeur Marchombre de Say’ et de tant d’autres élèves. Elle sombra dans ses pensées, moins ombres qu’à l’habitude. Mais quel lien y avait-il donc entre Nath et la professeur ? Son caractère semblait à Easlya si éloigné de celui de son ‘‘frère’’. Mais peut-être ne l’était-il pas, tout compte fait. Après tout, la jeune fille ne connaissait Ena qu’en tant que professeur, non en tant que jeune femme alavirienne comme les autres. Peut-être que…nooooooon !
[color=red]- [Avant… Dis moi une chose… Que t'est-il arrivé après que tu ais quitté la maison ? Où es-tu allée ?/color]
Cette question la tira de sa réflexion. Elle réfléchit. Elle ne savait même pas ce qui lui était arrivé à la maison…comment pouvait-elle être sûre qu’il ne lui était pas arrivé un autre calvaire qu’elle avait oublié, et dont elle voudrait ne jamais se souvenir si c’était le cas, avant d’aller chez les Alines. Quoi qu’il en soit, elle commença.
-Je ne sais pas si c’est ce qui m’est arrivé juste en partant, mais j’ai vécu environ sept ans chez les Pirates Alines. Ils m’ont élevée comme l’une des leurs et m’ont appris à me battre comme les garçon de chez eux. Un jour, ils m’ont envoyés sur le continent avec d’autres combattants. J’ai tué des soldats de l’Empereur…je ne sais pas si tu comprends…J’ai tué des Alaviriens, sans avoir pourquoi. On me l’a demandé, je l’ai fait, le cœur restant de marbre, comme glacé. J’ai faillit être tuée, mais le sabre de mon attaquant est devenu poussière. A notre retour sur l’île, les Alines ont voulut que je leur apprenne le Dessin…mais moi-même je n’y connais rien et n’aurait rien put leur apprendre, je ne sais même pas comment j’ai fait, comment cela peut-être possible. Mon ‘‘père’’ s’est opposé. Lui et sa femme, peut-être même leurs enfants, sont morts depuis longtemps à l’heure où je te parle. Et ce par ma faute. C’est ce qui m’a poussée à m’enfuir. Je suis partie et ai traversé Gwendalavir en long, en large et en travers, sans aucune trace de mes parents biologiques. Et puis un jour…
Elle s’interrompit .Elle ne voulait lui infliger ça. Il n’était pas obligé d’entendre ce qui allait suivre. Elle pouvait très bien passer sur cet épisode… Elle plongea dans le mutisme, pendant des images plus nettes que jamais lui revenaient…encore…
Des cris… Un regard fou et sadique… Le même supplice tous les jours… Tous les soirs… Une mais dans son dos… Une autre sur ses hanches… Des lèvres dans son cou dénudé… Des larmes… SES larmes… Et, un jour, la délivrance…l’arrivée du loup…
Une larme roula sur sa joue, essayant vainement de s’y accrocher. La perle salée s’écrasa sur la tale, formant sur le bois une flaque invisible. Easlya baissa la tête. Elle commença à raconter, omettant volontairement de dire ce qu’elle subissait tous les soirs, après la torture physique…la torture mentale, et, il faut l’avouer, physique aussi. Après une courte pause, elle reprit.
-Je me suis réveillée à Al-Jeit. J’y ai rencontré un jeune homme, Kiam. Il m’a parlé de l’Académie, des Marchombres…J’ai décidé de m’y rendre en sa compagnie, vu que c’était également sa destination, et nous avons fait le voyage ensemble. Deux jours avant notre arrivée, des Raïs nous ont attaqués. Mon don, ou malédiction, au choix, nous à sauvé la vie. A l’Académie, j’ai découvert que j’ai une sœur, Sareyn. Mais elle n’aime pas ce prénom, elle préfère qu’on l’appelle Marlyn, son nom ‘‘adoptif’’, si je puis dire. Hélas, elle à rejoint les Mercenaires…et comme j’ai juré leur perte…Elle m’aurait tuée si Yaemgo, un élève et ami, n’était pas intervenu. Mais sans l’arrivée de Valen, aucun de nous deux n’aurait survécu. Voilà, tu sais tout. D’autres question ?
Tiens, d’ailleurs, en y repensant, elle n’avait pas revu Kiam depuis qu’ils s’étaient séparrés devant l’Académie, quelques mois plus tôt . Cela lui paraissait étrange de ne pas l’avoir croisé, au moins une fois, même pas durant un cours Marchombre. Et si il avait abandonné son rêve à cause de… ?
NON ! Non, non, non et non!!!
Elle chassa cette pensée. Elle n’avait rien à faire ici, pas à ressurgir pendant ses retrouvailles avec son frère, qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps . Sayuri leva la tête et tenta de fixer Nathaël…mes ses yeux restaient désespérément perdu dans le vague…
(Post tout riquiqui désolée]
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| | | Sujet: Re: Une nuit... (RP inachevé) Lun 11 Fév 2008 - 11:17 | | | Un sourire… Trop court, toujours trop court… Pourquoi un sourire ne peut jamais durer ? Pourquoi faut-il toujours que quelque chose vienne gâcher la joie qui s'illustre fièrement sur ce visage ? Pourquoi, même loin des autres, loin de tout, reculé du monde, les gens solitaires sourient, des fois, sans trop de raisons… Parce que la solitude n'est pas le meilleur moyen de vivre la vie, de combattre le mal qui ronge chacun d'entre nous, un peu plus, jour après jour… Le mal qui nous corrompt, qui essaye de nous faire passer de son côté, noir et désespéré, le mal s'infiltre et nous dévore lentement… Profitant de nos dernières forces vives pour s'incruster plus profondément encore… Il suffit d'un beau paysage, d'une scène touchante, pour qu'un homme esquisse un sourire… Une blague, même pas drôle, suffirait à faire comprendre qu'il n'était pas seul… Rien qu'une larme arrive à rendre triste tout un monde… Une perle versée pour le pire, qui montre la douleur d'un être et en déprime plusieurs… On dit toujours que le rire est contagieux, on peut désormais prouver que la tristesse, les larmes et la colère aussi… Après tout, on ne demande que quelques minutes de bonheur. Quelques petites minutes suffisent avant que notre univers ne s'écroule. Ainsi, dès que l'on se pense au plus bas, on repense à ces quelques minutes de joie intense et incroyable. On s'en sert pour tenir, pour survivre. Heureusement que le bonheur existe quelque part, sinon, je serais déjà mort. C'est grâce à tous ces moments passés avec Easlya, avec tous les gens que j'ai pu rencontrer. Sinon, la torture m'aurait déjà emporté loin, très loin de tous ces gens devenus si importants pour moi. Deux minutes de bonheur… Deux minutes parfaites. Toujours gardées en mémoire, pour toujours. Soit disant, même si l'on sait parfaitement que c'est faux. On se rappelle toujours des événements qui nous ont fait du mal, mais on oublie bien vite les petits bonheurs quotidiens. On les oublie trop vite, ils pourraient toujours nous aider dans les pires moments, comme les rêves. On les oublie bien vite… J'essaye de ne plus penser aux larmes, j'essaye d'oublier les cris, les pleurs, et tous ces sont horribles, preuves même de l'ignominie des hommes, qui ont " bercé " mon enfance et toute ma vie. J'essaye de sortir de ma mémoire ces visions sanglantes et gores qui, pendant des années, ont constitué mon quotidien. Je tente, souvent en vain, de faire taire ces voix dans mon esprit, ces mots douloureux prononcés par des gens sans pitié, sans scrupules. Depuis tant d'années je continue de croire qu'un jour, tout s'effacera de ma mémoire comme par magie pour ne lui laisser que les bons souvenirs, mais non. Ces voix dirigées vers moi, menaces de mort, souffle de chaos, résonneraient pour toujours. Et, pendant encore toute une vie, je devrais supporter les mots douloureux que tant de gens m'avaient dis.je n'aurais pas d'autre choix que de sentir encore cette cicatrice sur mon dos, et sur mon abdomen. Je serais obligé de vivre dans la mémoire de gestes qu'on eut envers moi des hommes malintentionnés. Pourquoi devrais-je supporter ces souvenirs toute une vie ? Comment survivre si, sans arrêt, les souffles de mort, les respirations douloureuses, les lames à blanc, continuaient de s'enfoncer dans mon cœur pour m'atteindre au plus profond de mon âme ? Comment, alors que prisonnier de mes souvenirs, effrayé par mes propres rêves, je ne pense qu'à m'enfuir loin, très loin, abandonnant tout pour tout recommencer ? Comment… Comment ?! Condamné pour l'éternité à vivre dans la souffrance des souvenirs. Obligé, loi intransigeante, qui me force à survivre malgré mon envie de mourir. Et, cette force grâce à laquelle je survis, je sais d'où elle vient.
Ena…
Ena. Elle me donne la force de vivre, la force de continuer à me battre pour ce que je crois juste. Elle m'offre une seconde chance, que je compte bien saisir. Grâce à elle, je sais que j'oublierai un jour. Grâce à ses gestes, je me sens mieux. Grâce à ses mots, je revis soudainement, une chaleur inconnue jusqu'à lors vient réchauffer mon cœur, se propageant dans mes membres jusqu'à ce que j'oublie mes souvenirs, pour quelques instants passés avec Elle. Jamais je n'aurais pensé pouvoir aimer comme ça… Même pas Nymphalis. Mais pourtant, plus je passais de temps avec elle, avec Isaï, plus je découvrais la vie, la vraie vie. Plus j'avais l'impression de m'éloigner des périodes noires des temps anciens. Mais alors… Pourquoi ? Un jour, j'aurais la réponse. Un jour… Il leva alors les yeux vers Easlya qui, en face de lui, venait d'ouvrir des yeux de poisson, comme si elle venait de voir un fantôme. Au bout de quelques minutes, le temps qu'elle se remette de ses émotions, apparemment grandes, elle commença à répondre à sa question. Il bloqua sa respiration, effrayé de ce qu'il allait entendre. Persuadé que sa vie n'avait pas due être rose. Jamais il n'aurait du l'abandonner…
- Je ne sais pas si c’est ce qui m’est arrivé juste en partant, mais j’ai vécu environ sept ans chez les Pirates Alines. Ils m’ont élevée comme l’une des leurs et m’ont appris à me battre comme les garçons de chez eux. Un jour, ils m’ont envoyée sur le continent avec d’autres combattants. J’ai tué des soldats de l’Empereur…je ne sais pas si tu comprends…J’ai tué des Alaviriens, sans savoir pourquoi. On me l’a demandé, je l’ai fait, le cœur restant de marbre, comme glacé. J’ai failli être tuée, mais le sabre de mon attaquant est devenu poussière. A notre retour sur l’île, les Alines ont voulu que je leur apprenne le Dessin…mais moi-même je n’y connais rien et n’aurais rien pu leur apprendre, je ne sais même pas comment j’ai fait, comment cela peut-être possible. Mon " père " s’est opposé. Lui et sa femme, peut-être même leurs enfants, sont morts depuis longtemps à l’heure où je te parle. Et ce par ma faute. C’est ce qui m’a poussée à m’enfuir. Je suis partie et ai traversé Gwendalavir en long, en large et en travers, sans aucune trace de mes parents biologiques. Et puis un jour…
Et puis un jour… ? Sa voix se brisa, soudainement. Comme si une chose qu'elle redoutait de dire s'était déroulée durant cette époque. Nath aurait voulu la serrer contre lui, l'empêcher de pleurer, mais déjà, une larme unique coula le long de sa joue. Il repensait à tout ce qu'il venait de se dire. Il repensait à son débat intérieur sur les larmes et, triste de la voir ainsi, il aurait voulu la réconforter, mais aucun son ne parvenait à passer la barrière, désormais infranchissable, de ses lèvres. Des images défilaient dans sa tête, toutes les tortures possibles et imaginables, Easlya criant, hurlant, les yeux en larme et la sueur gouttant le long de ses tempes, le visage ensanglanté. Toutes passèrent et aucune ne s'arrêta, lui laissant juste un souvenir de douleur effroyable. De regard fou et sadique, de sentiment d'insécurité. Lui gardant juste un souffle d'air contre sa nuque. Le souffle de Mort… Ce souffle qui, tous les soirs, venaient le réveiller d'un cauchemar horrible. Le souffle…
Il voulu essuyer la larme unique sur la joue d'Easlya, mais elle s'écrasa et dessina une petite tâche invisible sur le bois de la table, avant de disparaître de la surface, mais pas des mémoires, surtout pas de celle de Nath. Alors, il ferma les yeux, se replongeant de nouveau dans les méandres de ses souvenirs. Laissant tout le loisir à la jeune femme en face de lui de partir, ou de continuer.
Elle fit son choix… Elle continua de lui raconter comment les mercenaires l'avaient emmenée, torturée, deux ans à peine après qu'elle ait quitté les Alines, comment elle était devenue loup pour leur échapper, comment elle avait sauvé sa peau de justesse… Après une pause, elle reprit.
Malgré l'impression si forte qu'elle lui cachait quelque chose d'important, Nathaël continua de l'écouter, sans piper mot.
- Je me suis réveillée à Al-Jeit. J’y ai rencontré un jeune homme, Kiam. Il m’a parlé de l’Académie, des Marchombres… J’ai décidé de m’y rendre en sa compagnie, vu que c’était également sa destination, et nous avons fait le voyage ensemble. Deux jours avant notre arrivée, des Raïs nous ont attaqués. Mon don, ou malédiction, au choix, nous à sauvé la vie. A l’Académie, j’ai découvert que j’ai une sœur, Sareyn. Mais elle n’aime pas ce prénom, elle préfère qu’on l’appelle Marlyn, son nom ‘‘adoptif’’, si je puis dire. Hélas, elle à rejoint les Mercenaires…et comme j’ai juré leur perte…Elle m’aurait tuée si Yaemgo, un élève et ami, n’était pas intervenu. Mais sans l’arrivée de Valen, aucun de nous deux n’aurait survécu. Voilà, tu sais tout. D’autres questions ?
Direct, clair et concis. Mais ses mots sonnaient faux. Bien que le jeune marchombre ne doute pas de leur sincérité, il savait pertinemment qu'Easlya avait omis certains détails, sans doute exprès. Inquiet, le jeune homme acquiesça lentement, inclinant la tête et se prenant subitement de passion pour les motifs sur les murs de la taverne. La nuit s'était épaissie, désormais, on ne voyait plus rien. Les lumières tamisées de la salle principale était diffusées par des néons accrochés au dessus du bar. A l'extérieur, la rue reculée n'était pas éclairée, si bien que l'on ne distinguait seulement que quelques formes indistinctes se déplaçant rapidement à travers les ruelles désertes. Les yeux tournés vers l'extérieur, Nath n'entendit pas le soupir discret que la jeune fille poussa. Il distingua seulement le souffle léger de respiration qui atteignit son visage, le réveillant soudainement de sa torpeur, il approcha son visage d'elle et l'embrassa tendrement sur le front avant de récupérer sur le bout de son doigt une seconde larme qui coulait discrètement dans le coin de son œil, et il s'éloigna de quelques centimètres pour la lui montrer avant de murmurer.
" Pourquoi, soeurette… Pourquoi ? "
Comment faire court en étant explicite… Rien de plus simple, pour Nath. Alors, il continua de l'observer. Elle ne semblait pas prête à en dire plus, mais il la sentait triste, il voyait parfaitement que ces événements l'avaient marquée pour toujours, de la même façon que lui. Il comprenait sa sœur, et ferait tout pour la protéger. Il était revenu pour ça, après tout, et jamais il ne la laisserait tomber entre les mains de ses souvenirs noirs. Jamais il ne laisserait ces visions la rentre triste. Jamais il ne laisserait ses souvenirs lui donner envie de partir. Jamais il ne laisserait le souffle de Mort se répandre sur sa nuque… Jamais.
Alors, il se pencha vers elle et glissa tendrement jusqu'à atteindre son oreille. Puis, il y murmura quelques mots empreints de douceur et de tendresse, rassurants. Il prit la main de sa jeune sœur dans la sienne, comme un voile doux, pour la rassurer. Il la fit lever la tête vers lui, les larmes s'amoncelaient dans ses yeux, bien qu'aucune ne coulait, elles semblaient toutes retenues par une volonté hors du commun. Alors, il s'approcha de son oreille pour glisser les quelques mots qui brulaient ses lèvres. Il les murmura si bas qu'ils étaient presque inaudibles. Mais tellement apaisants, rassurants…
" Je te protègerai sœurette… Quoi qu'il arrive, je serais là. Je t'aime comme ma propre sœur… "
Silence. Les lumières clignotèrent, et, soudainement, s'éteignirent. Un bruit sourd retentit à l'extérieur. La porte d'entrée de la taverne s'ouvrit à la volée, des bruits suspects et peu rassurants se firent entendre. Sans réfléchir, Nath sauta par-dessus la table sans aucun bruit, saisit Easlya et l'emmena se cacher derrière la banquette. D'un coup, les lumières revinrent…
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| | Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007
| Sujet: Re: Une nuit... (RP inachevé) Lun 11 Fév 2008 - 17:17 | | | Silence… Nath semblait perdu dans ses pensées, les yeux fixés sur Easlya. La jeune fille, quant à elle, se contentait de fixer le bois de la table. De longues minutes passèrent. Nathaël approcha son visage et Sayuri sentit les lèvres de son frère se poser sur son front. Une nouvelle larme roula sur la joue de la jeune fille, qu’il essuya avant de demander.
- Pourquoi, soeurette… Pourquoi ?
Les mots se figèrent dans sa gorge. Comment répondre à une question pareille ? Elle ne savait même pas elle-même. Enfin…si. Mais, la majeure partie de ses larmes elle ne voulait pas parler, plus en parler, et la deuxième raison…elle ne savait pas si c’en était une. Quand Nathaël saisit sa main, elle eut l’impression que ce geste agissait sur elle comme un baume apaisant, pour le cœur comme pour l’esprit. Levant la tête vers lui, elle sentit les larmes s’accumuler dans ses yeux. Aucune ne coula. Elle ne voulait plus pleurer pour ça. Elle le laissa approcher ses lèvres de son oreille et les quelques mots qui en sortirent lui redonnèrent espoir.
- Je te protègerai sœurette… Quoi qu'il arrive, je serais là. Je t'aime comme ma propre sœur…
Seul le silence fit écho à ses mots. Le silence ? Non, en fait, les lumières vacillèrent un instant avant de s’éteindre et un bruit sourd retentit à l’extérieur. Easlya sentit Nathaël l’attraper et l’amener derrière la banquette. La lumière se ralluma. Tout cela ne lui plaisait pas et avait la mauvaise impression que cette histoire allait mal tourner…ou peut-être était-ce juste qu’elle devenait paranoïaque, ce qui ne serait pas très étonnant au u de ce qu’elle avait subit, du fait que sa sœur l’ai trahit. Et si… Non, ce n’était pas possible. Mais quand même… Elle ne voulait pas y penser. Peut-être que… Mais non !!!! Ils ne pouvaient pas l’avoir retrouvée. Pas encore. En fin de compte, il était possible que… Mais zut et flûte !!! Non et non et rererenon !!! Graaaa et scrogneugneu !! Ce ne POUVAIT PAS être eux. Mais si cela l’était…
-Tous, alignez-vous devant nous! Plus vite que ça !! Vous là, au bar, donnez moi tout l’argent. Et sans rechigner. Si un seul de vous tente quoi que ce soit, si l’un d’entre vous essaye ne serait-ce qu’un petit dessin de rien du tout il est mort ! Compris ?!
Silence, d’abord. Bruit, après, quand tous les consommateurs se dirigent devant ce qui semblait être le meneur d’un groupe de voleur. Tous les consommateurs ? Non, Sayuri et son frère restèrent là où ils étaient derrière la banquette. Blottit dans les bras de Nath, la jeune fille essayait de ne faire aucun bruit, de réprimer les images de torture qui lui revenaient. Son cœur battait fort, très fort. Si bien qu’elle se demandait comment il était possible que le groupe de vandales ne l’entende pas. Elle regarda Nathaël. Elle essaya de trouver de quoi la rassurer dans ses yeux. Silence…
-Toi, fait le tour de la pièce, vérifie qu’il n’y ai pas un bijoux qui traine sur une table ou qu’il ne reste pas quelqu’un dans la pièce qui ne soit pas devant moi.
La jeune fille et son frère retinrent leur respiration, des fois que cela les empêcherait d’être repérés. Mais ce fut peine perdue. Un homme plutôt grand passa à côté d’eux, sans les voir. Elle émit un soupir quasiment inaudible. Quand l’homme repassa, il se figea. Peut-être avait-il vu un mouvement dans un coin. Quoi qu’il en soit, son regard tomba sur Easlya et Nathaël. Les grands yeux de la jeune fille croisèrent ceux du voleur. Pendant un instant, elle eut l’espoir qu’il lirait la supplication dans son regard. Mais non, il fit une pose, tourna la tête vers son chef et pris la parole.
-Chef ! J’ai…heu…y a deux personnes là. Une jeune fille et un homme. J’en fait quoi ?
Easlya entendit un soupir.
-Tu me les amènes espèce de crétin !!
Le voyant approcher, Say’ se serra contre Nathaël, comme s’il allait pouvoir empêcher quoi que ce soit. L’homme la saisit pour le bras. Elle tourna la tête vers Nath, espérant qu’il lui donnerait du courage. Ce fut le cas. Elle se retrouva devant le chef. Son frère ne tarda pas à la rejoindre. Une voix, froide, s’éleva. -Alors, comme ça , vous pensiez rester là, bien tranquillement ? Et bien, vous voyez, je n’aime pas qu’on me provoque. Pour la peine, vous allez venir avec nous…Mais avant… L’argent vous, et plus rapidement que ça. J’ai tendance à être un peu iompatient et quand que je suis impatient je m’énerve très très vite et je deviens très agressif. Compris ? !
Regardant autour d’elle, la jeune fille fixa un à un tous les brigands. L’un d’eux était grand, plutôt mince et blond. De tous les autres elle voyait le visage mais lui le gardait caché. Elle commença à se demander pourquoi. Lorsque la caisse lui fut remise, le meneur du groupe lui donna la caisse. Il fut alors obliger de montrer son visage pour la prendre. Le cœur de la jeune fille loupa un battement puis se mit à battre la chamade. En fin de compte, elle aurait encore préféré tomber sur des Mercenaires du Chaos. Non, ce n’était pas lui. Ce ne pouvait PAS être lui. Il n’aurait jamais fait ça. Elle le connaissait bien… Ou tout du moins croyait le connaître. Elle s’était trompée sur toute la ligne. Elle ne voulait pas y croire. Elle ne voulait pas…elle tourna vers Nath des yeux emplit de larmes qui ne coulaient pas, retenue par une fierté débile…et une envie de montrer qu’elle était plus forte que… Non !!Ce n’était pas lui. Elle ne voulait pas… Mais il s’en fichait, après tout, qu’elle veuille ou pas. Qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire ? Apparemment, il s’était bien amusé avec elle et puis voilà, c’était très simple…mais pas pour elle. Pour elle, c’était plus que compliqué. Elle ne savait pas, ne savait plus, n’avait jamais sus si on y pensait bien. Elle avait crut, juste crut, pas plus. Elle n’aurait pas du et ne s’en rendait compte que maintenant. Grande erreur. Surtout qu’il était trop tard pour faire demi-tour. Bien trop tard. Pendant qu’elle était perdue dans son désespoir, le chef tournait autour d’elle, l’observait sous toutes les coutures. Elle aurait voulut hurler, mais les mots étaient coincés. Elle ne pouvait plus émettre un seul son. Il avait fait de même avec Nath.
-Humm…Pas mal, jolie petite…Moauis, je sens qu’on va bien s’amuser. Hein les gars ?Il reprit après que le groupe ait fini de rire. Toi, là. J’sais pas qui tu es, pas plus que ta copine mais tu vas venir aussi. Et puis on va avoir plein de chose à vous faire faire…et pas des pus agréable…pour vous…pasque pour nous….c’est pas la même paire de manche.
Easlya leva vers Nath des yeux suppliants.
*Aides moi, je t’en supplie ! Ne les laisse pas faire. Pas encore une fois. Pas lui…si tu pouvais m’entendre…Nath…s’il te plais…ne les laisse pas faire. Pourquoi encore une fois ? Pourquoi ?! POURQUOI ?!*
Après Nath, c’est au jeune homme blond qu’elle entreprit de lancer un regard suppliant. Leurs regards se croisèrent. Elle crut lire en ses yeux, mais déjà il détournait le regard. Elle commençait à se demander si se transformer et s’enfuir n’était pas une meilleure solution. Même si cela lui coutait la vie. Au moins, elle n’aurait pas à revivre ça une autre fois. Alors qu’elle émettait pour elle-même cette sombre pensée, une voix s’éleva, claire et reconnaissable, pour elle, entre toute.
-Je veux la fille.
Le ‘‘boss’’ ouvrit de grands yeux. Comment un jeune impertinent osait-il lui donner un ordre ? C’était grâce à lui s’il n’avait pas été pourrir sa vie dans cette Académie à la noix ! Et il osait lui demander de lui donner la fille ! Et puis quoi encore ?
-Je vous ai donné tout ca que j’avais. Je vous ai prêter serment, je vous ait offert ma vie. Alors donner moi la fille. Vous en trouverez d’autres sur votre route. Moi, je veux celle-là. Vous me devez bien ça. Après ce que j’ai fait…
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