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 Every challenge along the way with courage I will face

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Eriana Fontaine
Eriana Fontaine

Assistante du Maître d'armes
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Inscription le : 21/08/2016
Age IRL : 30


MessageSujet: Every challenge along the way with courage I will face   Every challenge along the way with courage I will face Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 21:55

Il était tôt. Les tout premiers rayons du soleil apparaissaient timidement à l’Est, chassant la nuit et ses étoiles pour venir illuminer le ciel et colorer de mille couleurs les rares nuages qui s’y trouvaient. L’Académie était profondément endormie, la plupart des élèves profitant du peu de jours qui leur restaient avant la reprise des cours pour dormir un peu plus tard. L’été touchait à sa fin. Eriana prit une grande inspiration et laissa l’air frais du matin s’engouffrer dans ses poumons et revigorer son être. Une brise fraîche gomma les dernières traces de somnolence sur son visage ; la température était idéale. S’éloignant des portes de l’Académie, elle marcha un temps, puis se mit à courir à petites foulées, laissant les muscles encore engourdis de ses jambes se faire à l’exercice. La terre sous ses pieds, encore légèrement humide, amortissait chacune de ses enjambées avec douceur. Elle était sereine, concentrée sur le son de sa propre respiration et sur celui du monde qui l’entourait. Paisible. Le chant des grillons se mêlait à la mélodie d’un oiseau matinal et au froissement des feuilles poussées par le vent, ses inspirations étaient régulières et posées.

Courir n’avait jamais été une activité dont elle raffolait, mais qui lui permettait de se vider la tête et de commencer sa journée sur le bon pied. Elle le faisait à son rythme, tranquillement, sans brusquer son corps et en prenant le temps de profiter du paysage. Celui de l’Académie était magnifique. Au Nord, les montagnes de la chaîne du Poll se dressaient fièrement, formidable barrière naturelle entre Gwendalavir et le Royaume Raï ; au Sud, et parce que l’Académie se situait déjà en hauteur, on pouvait apercevoir la cité d’Al-Poll, ses hautes tours et remparts situés à seulement une heure de marche de l’établissement.

Comme tous les matins depuis une semaine, Eriana rejoignit le lac qui se trouvait à un ou deux kilomètres de l’Académie et entreprit d’en faire le tour. Elle courait alors à bonne allure, et lorsqu’elle eut terminé, elle prit le temps de faire quelques étirements pour reprendre son souffle, assise dans un tapis d’herbe molle qui lui tendait les bras. Le soleil était entièrement sorti de son horizon, nimbant la surface du lac et les quelques arbres qui l’entouraient d’une jolie lumière dorée. Elle aurait pu s’allonger et rester là des heures à savourer les images que la nature lui offrait, mais son entraînement n’avait fait que commencer. À contrecœur, elle se leva et regagna l’Académie.

Sans surprise, le clôt d’exercices était vide. Des bonshommes de paille en plus ou moins bon état servaient aux entraînements à l’épée et au tir à l’arc, et bientôt elle s’en servirait pour apprendre à ses élèves l’art du combat. Mais pour lors elle les ignora et s’approcha d’une barre en acier accrochée en hauteur entre deux rondins de bois. Tractions. Un exercice formidable, qui faisait travailler les muscles du dos, des bras, des épaules et de la ceinture abdominale en un seul mouvement incroyablement simple et difficile à la fois. L’exercice préféré de Saniel. Elle en fit dix avec une facilité déconcertante, soulevant son propre poids à la force de ses bras comme si elle n’avait rien pesé. La onzième fut plus lente que les précédentes. À treize, elle commença à sentir les muscles de ses bras s’enflammer, la brûlure s’étendant jusqu’à ses épaules. À quinze elle voulut tout lâcher et rentrer chez elle devenir vendeuse de légumes. Elle en fit cinq de plus et lâcha finalement la barre, massant ses muscles douloureux avec une grimace. Saniel Zil’Namet à cinquante-deux ans avait été capable de remonter trente fois de suite, son menton dépassant la barre religieusement à chaque répétition, et elle était déterminée à battre son record. Exténuée par l’effort, elle s’assit un instant dans le coin d’herbe du clôt et entreprit de s’étirer les bras afin d’éviter les effroyables courbatures qu’elle avait trop souvent connues.

Enfant, Eriana avait toujours été plus athlétique que portée sur la littérature ou les arts. L’énergie qu’elle avait en trop, elle la dépensait en courant après les chats du quartier des Brûleurs, en grimpant aux arbres et en frappant dans des sacs de farine, au grand désarroi de son père qui heureusement n’avait qu’une seule enfant à surveiller. Elle était maintenant bien plus robuste que la plupart de ses congénères, et capable de tours de force que sa taille ne laissait pas présager. Mais tout ça ne lui suffisait pas. Elle ne pouvait pas faire face à un homme de deux fois son poids, et si plus de deux raïs l’attaquaient en même temps elle ne s’en sortirait probablement pas. Elle pouvait se défendre contre quelques bandit, mal armés et mal organisés ; mais à quoi servirait-elle si une bande de guerriers un peu alcoolisés, chacun rompu à l’art du combat, décidaient d’agresser quelqu’un devant elle ? Bien sûr qu’elle se battrait pour défendre ce qu’elle pensait juste, mais elle n’était qu’un fétu de paille, et il était facile de se débarrasser d’une chose si fragile. Elle devait s’entraîner deux fois plus dur pour obtenir les mêmes résultats qu’un homme, et elle le faisait volontiers. Elle n’avait jamais eu le don du dessin, ne connaissait rien à l’art des marchombres et n’était pas née chez les Frontaliers. Sa force se trouvait dans sa volonté et dans la détermination de fer dont elle faisait preuve lorsqu’il s’agissait de s’entraîner pour devenir meilleure.

Eriana continua à s’entraîner, alternant entre différents exercices qui sollicitaient différents groupes musculaires, battant l'air dans le vide avec une épée empruntée à l'armurerie, s'étirant lorsqu'elle se posait pour reprendre son souffle. Elle travailla ainsi sans relâche deux heures durant, sans que personne ne vienne la perturber. Elle s’allongea finalement dans l’herbe du clos, vidée de ses forces et trempée de sueur, satisfaite. Bientôt elle irait prendre un bain d’eau fraîche et continuer sa visite des alentours de l’Académie ; bientôt, juste le temps de se reposer un brin.

Juste le temps de fermer les yeux.

Apprécier la chaleur du soleil sur son visage.

Juste le temps de.

Arro Skil'Liches
Arro Skil'Liches

Maître Marchombre
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MessageSujet: Re: Every challenge along the way with courage I will face   Every challenge along the way with courage I will face Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 23:16

Juste le temps de…

Juste le temps d'ouvrir les yeux.

Apprécier la présence douillette d'une autre personne, calée dans ses bras.

Juste le temps de se lever silencieusement, la laissant se reposer tranquillement, de se préparer à sortir, de mettre ses habits, de prendre ses outils, de sentir le réconfortant poids des pièces de cuirs qui portaient ses dagues et crochets, d'attraper son arc, son carquois et de sortir, sans que la porte ne fasse un bruit.

Juste ce petit temps de silence avant que l'Académie ne résonne d'un sifflement que le marchombre faisait retentir dans les couloirs qu'il traversait. Une musique entrainante et amusante, qui accompagnait bien les gestes d'Arro. Il descendit des volées d'escaliers et se dirigea vers les cuisines, prendre un petit-déjeuner avant de partir vagabonder dans l'enceinte de l'école.

Il ne savait pas ce qu'il allait faire de sa journée et se laisserait guider par son instinct et ses envies. Et tout de suite, il avait envie de croquer dans une pomme. Pomme qu'il trouva rapidement dans l'antre de Grand-Mère Siffleur. Mais dès qu'il entra, il se rendit compte qu'il était tombé dans le plus odieux des pièges !

En effet, les cuisiniers venaient de finir de cuir le pain et il embaumait dans toute la pièce. Le pire piège pour un gourmet que l'odeur d'une croûte fraichement mitonnée. Il chaparda alors une des plus petites miches et s'en alla avant que Dame Gertrude ne le prennent la main dans la mie.

Savourant son butin, il laissa ses pas le guider, le temps de finir son petit-déjeuner frugal. Doucement, ils quittèrent les pierres froides du bâtiment pour s'enfuir dans l'herbe mouillée de la rosée du matin. Le marchombre croqua dans sa pomme, la transformant en trognon et rangea la fin de son pain avant de s'arrêter.

Il s'étira de tout son long et regarda autour de lui. Où était-il arrivé ? Il repéra rapidement le clos d'exercice à quelques mètres. Oui, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas un peu entrainé, il rouillerait s'il n'avait pas son implacable apprentie à gérer. Il fit craquer les jointures de ses doigts et parti d'un pas déterminé.

Mais sa démarche se changea rapidement en un déplacement silencieux. Quelqu'un était déjà sur place… Et dormait, enfin il semblait. Pliant ses genoux, il rasa un peu l'herbe, cherchant à être discret. Si on ne l'avait pas remarqué, c'était l'occasion d'exercer sa furtivité… Et aussi de faire une bonne farce.

L'homme s'arrêta derrière un buisson, doucement, il fit jouer sa greffe, ses yeux picotèrent et bientôt il eut une image rapprochée de la personne qui était là, allongée sur le sol. Une femme, aux cheveux bouclés et courts. Demi-faël d'après les oreilles et le teint de peau trop clair. Son corps était celui d'une guerrière, les muscles que laissait deviner ses habits, semblaient puissants. Un dernier détail fini le rapide portrait qu'il tirait. C'était une archère, comme lui. Elle portait des cales aux mains, semblables aux siennes.

Bien, maintenant, il lui fallait un plan d'attaque. Comment s'amuser avec cette demoiselle endormie ? Lui dessiner dessus ? Trop simple ! La réveiller avec un seau d'eau ? Peut-être pas… Bon, il devait quand même trouver une idée, sinon, l'archère aurait tout le temps de finir sa sieste. L'archère ? Ohohoh… Arro venait de trouver son idée.

Il sortit un papier de sa besace, pris une plume, un peu d'encre et rapidement nota quelques mots. Il l'entoura autour d'une flèche. Délicatement, il prépara son arc et encocha la flèche. Il ferma les yeux, se remémorant ce qu'on lui avait appris et qu'il transmettait. Il absorba tous les sons, le souffle de la guerrière, lent et apaisé, le vent qui passe dans l'herbe et la fait bruisser. Sa corde vibrait, tandis que ses doigts la tendaient. La peau de ses phalanges qui crissa, laissant glisser la ficelle, puis le sifflement de la pointe en métal qui tranchait l'air, accompagné un instant par le frottement du bois et la pulsation de l'arc qui se détendait.

Quand la flèche se planta juste à quelques centimètres de la demoiselle, la réveillant ainsi, le marchombre avait déjà disparu, cherchant une nouvelle cachette.

Sur le papier était noté ces mots

« Aurais-je trouvé et réveillé la mystérieuse belle au clos dormant ? Debout jeune demoiselle, car te voici sous mon regard perçant ! Où puis-je être ? Derrière toi ? À quelques mètres dans l'herbe ? Peut être derrière un de ces mannequins ?

Qu'importe les questions, vivons l'instant… Faisons un petit jeu, tu sembles être une guerrière qui sait manier un arc ! Essaye de me trouver, moi l'invisible joueur, tandis que moi, je te flécherais d'indice ! »

Il attendit qu'elle eut fini de lire pour tirer son deuxième trait, passant juste sous son lobe d'oreille et se fichant en plein cœur d'un mannequin. L'homme bougea immédiatement, changeant de position.

Demoiselle, voyons maintenant tes capacités.


Eriana Fontaine
Eriana Fontaine

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MessageSujet: Re: Every challenge along the way with courage I will face   Every challenge along the way with courage I will face Icon_minitimeDim 4 Sep 2016 - 15:33

Eriana n’avait jamais connu la guerre. Bien sûr elle s’était déjà battue ; elle avait défendu de riches nobles contre les attaques désorganisées de brigands désespérés à Al-Far, et assommé bon nombre de rustres que l’alcool avait rendu idiots et agressifs à Al-Chen. Elle avait connu la perte d’êtres chers et manqué plusieurs fois de subir le même sort qu’eux lors de sa traversée des plateaux d’Astariul. La vie n’était pas facile en Gwendalavir, et lorsque l’on était payé pour protéger et défendre, il fallait s’attendre à prendre les armes et s’en servir. Cependant, elle ne connaissait pas le traumatisme de craindre pour sa vie à chaque expiration durant plusieurs mois, ou celui de savoir que ses compagnons pourraient mourir à chaque seconde qui s’écoulait. Ses nuits n’étaient pas hantées par le claquement métallique d’épées s’entrechoquant, et elle n’avait jamais entendu la chorale macabre que faisaient les hommes quand ils mourraient par dizaines. Elle ne connaissait pas la guerre, ni sa chanson, ni son odeur, ni la marque invisible et indélébile qu’elle laissait sur les gens. En revanche, il y avait un son parmi ceux de la guerre qu’Eriana connaissait parfaitement. Un sifflement funeste et redouté, qui ne présageait que la mort. Le son que faisait une flèche lorsqu’elle était décochée et fonçait inexorablement vers sa cible.

Elle sortit en catastrophe de sa léthargie au moment où le projectile se plantait à quelques centimètres de sa main. Les réflexes qu’elle avait acquis lors de ses entraînements prirent le dessus, réponse musculaire automatique en présence d’un danger immédiat. Elle fit une roulade pour s’éloigner de l’endroit où elle avait été une seconde plus tôt, scanna les alentours en une fraction de seconde. Rester en mouvement, trouver un endroit où se mettre à couvert. Elle se jeta derrière le mannequin de paille le plus proche et retint sa respiration.

Confuse et hagarde, elle prit un temps considérable à se remettre de sa surprise et à analyser la situation calmement. On lui avait tiré dessus. Que la flèche l’ait ratée de si peu amenait à deux possibilités ; soit quelqu’un essayait de la tuer et ne savait pas se servir d’un arc, soit elle était la victime d’une farce de très mauvais goût. Prenant son courage à deux mains, elle prit le risque de jeter un œil derrière sa maigre protection, dans la direction d’où la flèche était venue. Rien ne trahissait son supposé agresseur. Pas un bruissement de feuillage, pas un craquement de brindille. Ses yeux se posèrent sur la flèche, et soudain la colère lui colora les joues d’un joli pourpre. Un message y était accroché. Un imbécile avait décidé de risquer sa vie pour lui faire lire ce qu’elle soupçonnait être un paquet d’inepties. Fulminante, elle sortit de derrière son mannequin de paille et détacha la note qui lui était adressée avec des gestes rendus fébriles par la rage.

Fils de Raï.

Alors qu’elle avait à peine terminé de lire et de comprendre dans quel pétrin elle se trouvait, une seconde flèche lui passa dangereusement prêt de l’oreille pour aller se ficher dans un mannequin en face d’elle, lui coupant un instant le souffle. C’en était trop. Eriana froissa le papier dans un poing serré à s’en faire blanchir les phalanges et se retourna pour hurler dans la direction générale du plaisantin.

« LA BELLE AU CLOS DORMANT ELLE VA TE REFAIRE LES DENTS, FACE DE TRODD »

Pendant de longues secondes, seul le silence lui répondit. Elle tendit l’oreille, attentive au moindre bruit que pourrait produire le fumier osant la provoquer de la sorte. Il n’en fit aucun. Puis, un troisième sifflement. Dans son dos. Elle se retourna au moment où la flèche s’enfonçait dans un rondin de bois juste à côté d’elle, venant d’une direction complètement opposée à la dernière. Aucun bruit n’avait suggéré que la canaille s’était déplacée. Eriana dut mobiliser toutes ses forces pour ne pas se laisser aveugler par la colère et éviter de se comporter comme une idiote. Jaugeant rapidement les alentours, elle nota la présence d’un épais buisson exactement dans sa ligne de mire, parfait couvert pour voir sans être vu. Trop simple. Elle leva les yeux vers l’arbre qui se tenait à côté et crut voir une forme sombre entre ses branches. Inconsciente du fait qu’elle jouait exactement le jeu de son adversaire, elle s’élança vers le feuillu ; mais alors qu’elle se décidait sur quelles ramifications lui permettraient de le grimper, la forme avait disparu. L’une des hautes branches vacillait encore légèrement, comme si l’on y avait pris appui. Bruit sourd à peine perceptible, comme un chat qui retomberait sur ses pattes. À sa droite. Elle n’eut pas le temps de tourner la tête vers la source du bruit que déjà une nouvelle flèche se fichait à ses pieds, moquant sa lenteur. Elle s’élança, regarda tout autour d’elle, ne vit rien. Mouvement dans la périphérie de sa vision, flou tant il était rapide. Elle fit volte-face, observa l’oscillation des brindilles d’un arbrisseau. Elle avait systématiquement un déplacement de retard, et on se jouait d’elle comme d’un enfant hébété. Il fallait anticiper si elle voulait avoir une chance de le trouver. Faire confiance à son instinct. Écouter ce que lui hurlait son ventre.

Eriana se força à rester immobile et à observer, attendant une nouvelle flèche. Cette dernière ne mit pas bien longtemps à arriver, provenant de ce qui aurait pu être derrière un mannequin ou bien de plus loin derrière une caisse de bois dans laquelle on rangeait du matériel. Elle se désintéressa immédiatement des endroits que la logique voudrait être les potentielles cachettes du scélérat, et se concentra à la place sur celles qui étaient improbables, à l’opposé de là où l’on voulait que son regard se porte. Ses yeux s’arrêtèrent sur un petit chêne au feuillage fourni. Par la force du vent ou par le toucher de l’homme, ses feuilles bruissaient légèrement. Il était là, elle le sentait, c’était même une certitude. Elle prit une poignée de cailloux dans sa main et les lança rageusement dans l’arbre.

« Aoutch ! »

Bingo. Cette fois-ci elle ne prit pas le temps de réfléchir, obéissant uniquement à son instinct et à la mémoire de ses muscles. Elle grimpa dans l’arbre avec une vitesse qu’elle ne se connaissait pas, attrapa une cheville au moment où son propriétaire allait s’envoler et tira. Ils s’écrasèrent tous deux au pied de l’arbre. Non. Elle s’écrasa au pied de l’arbre. Lui chut d’une manière pleinement maîtrisée, atterrissant souplement à côté d’une Eriana contrite qui se massait l’épaule. Il souriait, et son sourire était le plus éclatant du monde. Ses yeux rieurs finirent d’achever la patience inexistante de la jeune femme. Elle se jeta sur lui, le renversant brusquement en arrière, et se mit à le rouer de coups colériques, bien qu’inoffensifs.

« Remballe – ton – sourire – espèce – de – face de Ts’liche ! »

Ce qu’elle ne savait pas, c’était que rien ni personne ne faisait remballer son sourire à Arro Skil’Liches.


[J'ai pris quelques libertés avec Arro, si un truc ne te va pas n'hésite surtout pas !]

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