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 Biographie : Vie d'Ewall Ril'Morienval

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Ewall Ril'Morienval
Ewall Ril'Morienval

Apprenti Marchombre
Messages : 101
Inscription le : 31/08/2010
Age IRL : 32


MessageSujet: Biographie : Vie d'Ewall Ril'Morienval   Biographie : Vie d'Ewall Ril'Morienval Icon_minitimeLun 7 Oct 2013 - 21:44

Like a Star @ heaven Une famille qui crie est une famille unie Like a Star @ heaven
[Gérald Godin]

La famille Ril’Morienval est une lignée riche, noble, et qui a su faire parler d’elle. Il était déjà connu des rumeurs que l’entente n’était pas leur atout principal. En première génération il y avait la rivalité entre les deux hommes de famille – Gann et Cameron – frères respectivement jaloux l’un de l’autre, et c’était à qui réussissait le mieux, à qui avait de plus beaux enfants, ou de plus talentueux descendants. En deuxième génération on pouvait trouver Iléa, fille unique de Gann et Ciléa, fille de Cameron appelée ainsi pour surpasser sa cousine. Enfin, mêlée aux deux générations, l’honneur même du nom Ril’Morienval au sein de la famille la plus nombreuse : celle de Cameron.
Effectivement Cameron et Rhena ont eu six enfants. Et on pouvait les séparer en deux « portée ». La première, toujours la meilleure, celle des plus brillants, les trois fiertés : Esteban, le digne héritier, combattant hors pair, Callum dessinateur très puissant qui ainsi pouvait rentrer en compétition avec son frère, et Maiwenna incarnant la beauté même et faisant frémir la cour entière. Et puis il y a la deuxième portée, la ratée, les trois tares : Moryann, fragile et maladive, sujette aux crises de délire, Ciléa, rêveuse, indépendante et garçon manqué, et enfin Ewall, casse-cou, fugueur et aimant la simplicité. Autant dire que les trois derniers faisaient tâche. On parlait d’eux, on se demandait ce qu’ils allaient bien pouvoir devenir dans l’ombre des trois autres. On espérait qu’en grandissant, ils se rapprocheraient de leurs ainés. Personne ne put le vérifier. Ewall avait tout juste treize ans lorsque la famille fut assassinée, sur ordre de leur propre cousine.

Ce soir-là le jeune garçon n’était pas là. Comme à son habitude, il était allé vagabonder sur les toits, pour prendre l’air. Par contre, contrairement à d’habitude, il n’en avait pas averti sa sœur avec qui il partageait tout : Ciléa. Pourquoi ? Il ne saurait le dire, mais il était sorti en catimini. Ce fut un message dessiné lui provenant de sa mère qui l’incita à fuir encore plus loin. Il n’en fit rien, il courut à la demeure d’Al Jeit. Trop tard. Huit corps baignaient dans le sang. Trop choqué il ne compta pas, ne vérifia pas. Deux d’entre eux étaient des valets. Il y avait donc deux survivants. Pas seulement lui. Mais cela il ne le savait pas, tout comme Ciléa ignorait aussi de la survie de son frère. Il partit se fondre dans les rues, accablé de cette famille maudite.



Like a Star @ heaven On peut sortir le garçon de la rue, mais on ne peut pas sortir la rue du garçon Like a Star @ heaven 
[Fatboy Slim]

Suite au drame, Ewall est recueilli par une troupe de saltimbanque : la troupe Fillibulle. Fort de sa souplesse à force d’escalader les toits, il fait un bon acrobate avec un peu d’entrainement et un très bon funambule. Mais son insertion est compliquée. S’il se fait appelé Ewall Gaerson, ses manières nobles n’échappent pas aux autres et il est brimé jusqu’à se séparer de tout ce superflu. Autre parcours difficile : la dépression. La mort de sa famille, même si divisée, l’a traumatisé et le sentiment de culpabilité de n’avoir pas été avec eux est trop grand. Le garçon entre donc en phase avec une dépression coriace qu’il peine à combattre. C’est Dofenn, le clown de la troupe, qui l’aide à surmonter son cafard, bien que ne connaissant rien de son passé douloureux, et qui lui apprend la vie avec le sourire. Il devient très rapidement son meilleur ami, de même que la petite Galoudryelle, fille du Chef, et funambule elle aussi. Albinos, elle a un physique très fragile, mais un fort caractère qui a de suite plu et amusé le jeune noble. Il s’entend également très bien avec Alen, le magicien, qui éprouve secrètement des sentiments pour lui, mais se chamaille sans cesse avec Sébélia, chanteuse.

Quatre années passent et l’acrobate se régale de cette vie de manouche, de ces spectacles acclamés par le public, de cette liberté sans faille, et surtout de cette famille choisie. Quatre années qu’il jugera trop courtes, par la suite. Mais elle est arrivée, avec ses yeux promesses auxquels on ne peut se soustraire. Elle est apparue lors d’une représentation, comme ça, sans rien dire. Et il a senti son regard si fort qu’il en a eu peur. Dans un premier temps il a cru à une promesse de mort, et a caché Galoudryelle, pensant qu’elle venait descendre le dernier de la lignée. Et puis elle lui a demandé de l’apprendre à danser et à rire, lui offrant en retour de rêver et de guérir. Comment lui dire non ? Comment, alors que le destin était là, qu’il n’avait qu’à faire le premier pas ? Elle lui proposait un e voie unique, simple et belle : marchombre.

Anaïel, la femme promesse et maître marchombre, l’emène à l’Académie de Merwyn à Al Poll, école dans laquelle se croisent toutes sortes d’élèves : dessinateurs, combattants, marchombre… Et pourtant, malgré son affiliation à la maison Teylus, il demeure un électron libre, suivant son guide là où elle le veut. C’est peut-être pour cela qu’il a du mal à s’intégrer, à nouveau. Sa première rencontre est avec Ambre Naeëlios, une marchombre agaçante, impolie et à la répartie sans faille. Le contact est de fait difficile et ne s’améliore qu’à l’arrivée d’une autre personne. Ciléa Ril’Morienval. Sa sœur. Le choc est sans nom, et sur le coup Ewall croit à une ruse d’Ambre. Mais très vite il entend la vérité dans les mots pompeux de sa sœur et la déception douche bien vite la stupeur de la voir en vie. Elle n’est que noblesse, que Ril’Morienval, on dirait Iléa. Ils sont à l’opposé l’un de l’autre, et les retrouvailles ont le goût amer de l’adieu. La marchombre à ses côtés se range alors à ses côtés, se fait passer pour sa fiancée afin de combattre le mépris de la voie dans l’attitude de la jeune femme. Mais rien n’y fait. Ciléa est vivante. Il a souhaité la voir en vie durant quatre ans. Et à présent, il la souhaiterait morte.
Ayant du mal à se sentir chez lui, plus encore en croisant sa sœur dans les couloirs, Ewall participe à une réunion secrète entre Teylus afin de gagner la coupe. De fait, il se rapproche de ses camarades et obtient vite le surnom de Général pour ses initiatives. Là, il se sent enfin accepté.

Lors du bal de l’Académie, il retrouve Anaïel et quelque peu en colère lui demande pourquoi elle lui a caché que sa sœur était ici. Ils partent tous deux loin de la foule et elle se confie, lui racontant son propre passé. Et elle s’excuse, alors qu’elle n’a pas à le faire. Ce n’est que maladresse. Elle ne savait pas, l’a su, n’a pas trouvé les mots. Mais après tout quels mots trouver à cela ? Cette nuit est la première où Ewall passe d’élève à amant. Les sentiments sont là, bien plus forts que le simple respect ou la reconnaissance à celle qui t’apprend tout. C’est de l’amour, trop fort, trop déplacé, mais trop présent pour être occulté.

Une année passe et l’apprenti marchombre se « bat » aux côtés de ses camarades pour faire gagner sa maison. Mais la coupe est annulée par le nouvel intendant : Aziel. Au vu de ses manières, Ewall devine de suite qu’il va poser problème à sa formation. Il profite de la sortie de la cérémonie avortée pour attraper sa sœur. Il en marre de l’ignorer et veut affronter le problème. Ciléa lui a trop manqué pour continuer à faire comme si elle était morte. Le dialogue est cette fois-ci bien plus constructif, et Ewall en apprend plus sur l’assassinat, notamment sur la commanditaire. Il se sent alors souillé, par sa propre famille et est content de savoir que vengeance a été faite.
Le frère et la sœur continuent à se voir, par petites rencontres, et reforment ainsi le lien perdu. Mais elle lui demande de choisir, et il n’y parvient pas. Comment choisir entre sa voie et sa famille ?

Elle n’est pas la seule à lui demander un sacrifice. Anaïel le retrouve lors d’une leçon pour lui annoncer qu’Aziel lui demande soumission, sous peine d’être virée, elle et son élève. Ce qui implique qu’Ewall ne voit plus ni les Teylus, ni sa sœur. D’ailleurs elle ne l’aime pas sa sœur, et il le ressent dans chacun de ses mots. C’est trop. Il est en constante recherche d’identité, se sent batard alors que noble. De plus ces derniers temps sa dépression a refait surface, profitant de sa faiblesse. Et il a beaucoup de mal à voir positif. Alors, lorsque son maître lui demande de gravir une montagne, il se décroche de celle-ci et se lance dans le vide. Anaïel le rattrape, usant de sa greffe et le repose à terre, furieuse. Mais Ewall ne se laisse pas faire et l’attaque verbalement, hurlant son désaccord avec leurs manipulations, se considérant comme objet, n’ayant jamais vraiment le choix. Il la quitte, furieux, la traitant de charlatan. En retour elle lui donne deux semaines avant de décider si oui ou non il quitte la voie.

Complètement perdu, il passe une soirée seul dans une taverne et y rencontre Shaokys qui lui apprend ce que fait un « homme normal » lorsqu’il sort le soir. Complètement soûle, il ne trouve pourtant pas réponse à ses questions, ni quoi faire. Il traine avec les Teylus, n’osant pas leur dire que dans la plupart des cas il devra les quitter, et prépare une fête surprise avec eux pour Astragal. Il en profite pour se confier et chercher conseils.

Une fois plus « fort » de ses idées, plus maître de lui-même, il met les choses au point avec sa sœur. Il accepte pleinement son nom, son héritage et veut reprendre sa place. Mais en retour elle doit accepter sa voie, comme il acceptera qu’elle devienne sentinelle, malgré le fait que ce soit la même voie que leur cousine. De même il décide de s’imposer face à Anaïel, de lui faire comprendre qu’il n’est qu’un, Ril’Morienval et Ewall à la fois et qu’il n’a pas à choisir.

L'absence de son maitre conjugué à la soudaine maladie grave de sa soeur va beaucoup changer les convictions du jeune garçon. Ayant repris son nom, il choisit toutefois un retour aux sources et rentre auprès de la troupe Fillibulle, se rendant compte que c'est auprès d'eux qu'il se sent lui-même.
Il garde contact avec sa soeur, malgré leurs différences d'opinion sur le sujet, et met un point d'honneur à donner à sa troupe tout le succès qu'elle mérite à ses yeux, grâce à sa noblesse.


Fin.

 
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