Textes Divers Et Variés

Sujet: Textes Divers Et Variés Jeu 13 Mar 2008 - 20:55

Donc voila, Y'a une rubrique Poème, mais pas de rubrique "textes" donc ici vous pouvez poster vos textes qui ne sont pas des poèmes, mais qui ne sont pas des fictions ^^ un peu comme ceci

Tout fou qui se respecte a une folie bien à lui. La mienne est d'essayer de rendre joyeux les gens et de rendre ma vie la plus joyeuse possible. C'est une des plus grandes folies, car la vie est faite de haut et de bas, les gens peuvent changer d'humeur en un instant. Mais la ou je suis unique, c'est que j'ai une deuxième folie. Cette dernière ne relève pas de la mentalité. Car cette seconde folie m'est parvenue par une personne, qui ne pensais pas me mettre dans cet état, et qui d'ailleurs ne le sais toujours pas. Ma deuxième folie n'est d'autre qu’aimer.

Voila, j'en ai un p’tit autre.

Un mot ! Un mot nous sert à décrire l'indéchiffrable. Cinq petites lettres servent à dire l'incompréhensible. Deux syllabes pour montrer ce que l'on ne peu comprendre. Deux consonnes et trois voyelles justes pour exprimer ce que le plus intelligent ne peut expliquer ! Dieu que la langue française est injuste. Moi qui voulais en faire des tonnes de phrase pour te le dire. Alors que tous ce que je pense, ce que je ressens pour toi est dit dans un seul mot ! Juste ce tout petit mot qu'est l’Amour !

Messages : 1200 Inscription le : 08/05/2007 Age IRL : 30

C'est trop mimi Arro ^^ (sinon un jour un texte c'était un peu ça aussi mais c'est quand même un peux différent)
J'aime bien, c'est joliment dit, y a une certaine mélodie derrière.

Messages : 1576 Inscription le : 12/08/2007

Je prefere ton premier texte^^

Qu’y a-t-il de mieux que de rester là, sans rien faire, à écouter de la musique ? Peu importe qui est le chanteur, peu importe le nom de la chanson. Tu restes là, les yeux levés vers le plafond, le ciel ou n’importe quoi d’autre au-dessus de toi. Ou en face. Au choix… Et puis tu te laisses emporter par la mélodie. Tu la laisses contrôler tes sens. Il ne reste plus rien à part la musique, la voix, et le plafond. Ou mieux, la lumière sur tes paupières. Tout alors devient tellement plus vivide. Tes pensées vagabondent là où la musique t’envoie, tes doigts pianotent sans que tu ne t’en rendent compte, et peu à peu un petit monde t’entoure… La musique est sa barrière. A l’intérieur, le silence…

Messages : 379 Inscription le : 03/09/2007 Age IRL : 32

Avec toi, Elera, les mots les plus simples et les contextes les plus anodins deviennent poésie. C'est frustrant. Et joli à lire, même si très court, enfin.. c'est peut-être ça qui ajoute au charme, aussi ^^

Les pages tournoient encore, frôlent l'aile de mon nez,
promettent...
De vieillir et d'étoffer encore la sérénité qui s'échappe des caractères.
De parfumer bientôt l'histoire de cette note entre nostalgique et précieuse.

La couverture appelle encore l'imagination à l'éveil, à l'Envol.
l'esprit s'agite, désire , contracte les doigts et le creux du ventre.
Le livre encore neuf est une fenêtre sur le vide, et toutes les dimensions.
Une passion furieuse et dévorante.

La dernière page achève sa course.
Les mains s'attardent sur les formes, les reliefs tout en grâce,
alors que déjà l'esprit cherche la faille et les défauts.
La folie des début devient tendresse adressée à un vieil amant qu'on ne veut quitter.

Quant à la plume, malhabile, qui tente vainement d'exprimer l'instant,
elle déplore l'incompréhension à venir du commun, et caresse le papier d'une prière à demi-mots:

Un jour, le rejoindre par les mots. S'envoler, toujours plus haut.

Messages : 1576 Inscription le : 12/08/2007

Je te renvoie le compliment, Dolohov... Tes mots... volent.

Ecriture

Ses mots qui volent sur la page sont tellement fascinants. Une lettre, deux, trois, elles virevoltent sous le souffle d’encre avant de se poser lentement comme une feuille dans le vent ; une feuille qui était vivante alors qu’elle fendait l’air lors d’une conversation effrénée, mais qui une fois écrite reste figée sur le papier, jusqu’à désintégration, jusqu’à transformation en l’ombre d’une poussière ou nouvelle éclaircie. Et ces mots qui attendent, ces mots à la signification adorée, caressée, gardée comme un précieux trésor, ces mots encore mystérieux qui semblent scintiller par chaque symbole inconnu, chaque syllabe encore étrange à l’oreille, chaque mouvement de la langue qui formera un son unique, ces mots coulent comme l’eau qui dévalent la montagne ; fluides, touchables du bout d’un doigt de lumière mais aussi insaisissable que l’ombre, emplis de fraîcheur reposante ou du bouillonnement des braises encore chaudes, magiques, oui magiques car leur conscience reste inexplicable malgré les règles de grammaire, d’orthographe, de cohésion et d’adhésion, fascinants, tellement fascinants par leur texture et leur son. Et écrire, c’est s’approprier les mots pendant un court instant, les guider dans une direction choisie qui pour le moment semble la bonne, mais qui deviendra impénétrable quelques siècles plus tard. Etre ce guide, ce meneur de changement, de rythme, d’écho, c’est merveilleux, tellement merveilleux que les mots sibyllins ne suffisent pas à le décrire, à part, peut-être, sous la forme d’un seul d’entre eux...

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