Besoin de penser (RP inachevé)

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

Un passant, deux passants...Un marchand, deux marchands, trois marchands...
Assise sur un muret, les jambes pendant dans le vide, une jeune fille regardait la rue marchande, bondée en ce début de soirée d'hiver.
Perdue dans ses sombres pensées, elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait autour d'elle.
Un trop plein de souvenirs l'avaient poussée à quitter l'Académie en début d'après-midi. Après avoir vagabondé pendant des heures dans les rues, ressassant ce qui s'était passé ces dernières semaines, elle avait fini par se poser sur cet entassement de briques.
Maintenant qu'elle était là, seule et tranquille, tout lui revenait...une fois de plus. Des images qui lui étaient désormais familières lui apparurent.
Son séjour chez les Mercenaires...
Cette nuit ou sa vie avait changée...
La découverte de sa soeur...
Sa bataille avec Sareyn...
Cette nuit ou sa vie avait changée?!
Hein?Quoi! Mais que...humm...elle ne s'en souvenait presque plus! Enfin...si mais...voilà, ce n'était pas...si...heu...elle n'y croyait plus...à cette réalité...
Mais elle était sûre d'une chose. Ce n'était pas comme ça qu'elle allait résoudre le problème '' Marlyn et Mercenaires''. Ca, aucun risque que ça l'aide à la retrouver. Pas plus qu'à remettre de l'ordre dans ses pensées d'ailleurs.
Un flot de souvenirs, tous plus douloureux les uns que les autres, lui revint. Une goutte salée s'écrasa sur sa tunique et elle se rendit compte que ses yeux, pleins de larmes, était aveugles.
Une mèche de ses longs cheveux noirs lui arriva dans le visage, portée par un soudain coup de vent, comme pour la pr évenir de...de quoi? Ah, oui!
Elle leva la tête en se jurant de ne pas laisser couler un diamant de plus.
Ce fut alors qu'elle vit la silhouette qui quittait la foule et se dirigeait vers elle. Elle regarda aux alentours . Personne d'autre qu'elle et la mystérieuse personne encapuchonnée. Que pouvait bien lui vouloir un(e) inconnu(e)?
Jusqu'aux dernières nouvelles, elle ne connaissait personne ici, donc personne ne pouvait savoir qui elle était...et les Alines étaient très loin de là où elle se trouvait, à des milles de là, même.

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

Shaïlan s’arrêta.
Tout ne semblait pas aller bien dans cette ruelle.
Etrange...

Alors qu’il se baladait en simple noble, la cape légèrement relevée sur l’épaule, fendant la foule avec un regard hautain qui le caractérisait, il avait pour seul but de regarder, repérer de nouvelles sources, les anciennes devenant de moins en moins fiables.
Peut-être ce marchand opulent, là-bas, qui avait des yeux fourbes, des yeux enfoncés dans leurs orbites à tel point qu’on y voyait une permanente ombre.
A tel point qu’il était impossible de voir s’il reflétait fourberie, ou sadisme.
En tout cas, il faudrait voir.
Mais plus loin, à gauche, l’attention du voleur fut attiré par ce môme, contre le mur, qui tendait la main avec pitié. Bienfaisant, les passants déposaient fréquemment des pièces entre ses doigts ouverts.
Mais un kleptomane comme Shaïlan ne pouvait laisser passer ce geste empreint de vent : la main droite qui disparaissait dans les poches des adultes.
Amusant.
Au moins, le gamin avait trouvé un moyen de continuer à survivre, de ne pas crever comme la masse des gens dans la misère. Un fin sourire étira les commissures des lèvres de Shaïlan. Cela lui rappelait ses premières jeunes années lâché dans le vaste monde, après qu’il eut fui la maison.
Non, non, il n’était pas charogne, ni ordure et vagabond. Il avait de l’argent, même s’il était assez réduit ; mais le regard presque implorant et juvénile du petit mendiant faisait ressurgir des moments de galère.

Ne pas y penser... pourquoi se tourner vers le passé ? Il avait réussi, il avait su se fabriquer des ailes des éléments qu’il volait. Il avait su sortir du lot, lui. Comme Dolohov, d’ailleurs, qui était devenu d’une influence parmi les siens presque… effrayante. Mais lui, Shaïlan, n’était pas influent : il était invisible... inconnu, anonyme ; efficace.
Chacun son mode de fonctionnement, à près tout.

Mais alors qu’il ressassait cette conversation qu’il avait eu à Al-Vor avec le cousin aux cheveux blonds, ses sens frémirent.
On le fixait. Derrière.
Avec cette désinvolture propre à son sang bleu, le jeune éphèbe se retourna, faisant voler sa longue crinière de cheveux ébène. Il vit, sur un muret, une jeune fille aux yeux gonflés, qui le détaillait étrangement. Le prenait-elle pour un des ces nobles qu’il suffisait d’attendrir pour être payée ? Ou alors était-elle là pour le travail... ce qui expliquerait sa posture presque provocante.
Le kleptomane sourit, au point de dénuder ses grandes dents blanches. D’un pas gracieux, il s’approcha, intrigué d’en apprendre un peu plus sur cette fille facile.

-Bien le bonjour, jeune demoiselle. Puis-je vous aider ?

Sourire galant, main dans le dos, Shaïlan se pencha, si noble qu’il se sentait empereur.

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

"-Bien le bonjour, jeune demoiselle. Puis-je vous aider ?"

Malheureusement, c'était bien vers elle que l'homme se dirigeait.
Quelle drôle de façon d'aborder les gens... Et puis, de quel droit venait-il la voir pour lui demander s'il pouvait l'aider?
Elle plongea ses yeux dans les siens, essayant de savoir quel était réellement son but. Elle n'y vit rien que de l'amusement, et, peut-être, une chose qu'elle n'avait jamais vue...

"-Bonjour monsieur. Je n'ai pas besoin de votre aide. Je ne vois pas pourquoi j'en aurait besoin....
Excusez moi..."

Elle se laissa glisser du muret et atterri souplement au sol. Elle se décala vers la gauche, afin de s'en aller, mais l'homme lui bloquait le passage.
Mais que diable lui voulait-il à la fin? Elle ne l'avait jamais vu de sa vie et n'avait que faire d'un noble qui venait lui adresser la parole alors que c'était bien la dernière chose qu'elle voulait.

"-Pardon mais je voudrais passer. "

L'homme ne bougeait toujours pas, restant là, à la fixer.

"-Je peux peut-être faire quelque chose pour vous, bien que je ne vois pas quoi?" dit-elle d'un air moqueur.

Elle aurait voulu qu'il s'écarte.

*Allez, écartes toi non d'un chien! J'aimerais passer moi! Allez-euh! Vous pouvez rester là toute la nuit si ça vous chante mais laissez moi passer, zut et flûte!! *

Comme s'il pouvait l'entendre penser. Mais quoi qu'il en soit, le fait qu'il daigne enfin se pousser l'aurait arrangée. En plus, elle commençait sérieusement à perdre son sang froid.

"-Bon, vous allez vous pousser oui?! Restez là toute la soirée si ça vous chante mais j'aimerais passer! "

Non mais franchement, où se croyait-il celui là? Qu'il est été un noble ou un pauvre gaçron des rues, elle s'en contrefichait, tout ce qu'elle voulait c'était passer. Etait-ce tant demander que ça?

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

Aux permiers mots de la jeune fille, Shaïlan sourit. Elle semblait ne pas oser lever le ton. Amusant. Même si pourtant, son regard restait figé dans le sien.
C'était un regard dont la pupille et l'iris semblaient confondus, un regard qui semblait avoir souffert, mais qui s'était relevé.
Etrante et amusant, car il s'amusait bien plus à susciter le rejet et le dégoût que la passion, voire l'amour.
Etait-ce dû à ses récentes expériences, qui l'avaient rendu un peu plus sombre qu'auparavant, et bien plus versé dans le mal.
Enfin, mal...
Indépendance serait le mot exact. il n'aiderait pas son cousin. Il voulait juste s'amuser.
Oui, le maître mot était s'amuser. S'amuser à voir cette fille trépigner quand il tendit le bras contre le mur, l'empêchant de passer. S'amuser de voir son regard courroucé se fixer sur lui à nouveau. S'amuser de l'entendre à nouveau parler, pour lui demander poliment ce qu'il voulait.
Marrant. Elle avait pas mal de caractère pour une fille de rue, en pleine nuit. D'habitude, ce genre de minette ne cherchait jamais à voir un jeune éphèbe dans son style. Au contraire, il s'étonnait de la voir l'aborder, tenter de l'amener à elle.
Se tromperait-il donc sur son compte ?
Possible.

Pas grave. Autant continuer dans la voie qu'il avait envisagé...
Après tout, qu'elle soit professionelle ou pas, ce serait une fille comme une autre. Une nuit comme une autre.

Cette fois-ci, la jeune fille aux yeux noirs perdit un peu de son calme apparent, et haussa le ton pour lui demander de la laisser passer.
Réticence ? Amusant, amusant...
Shaïlan sourity alors de toutes ses dents, laissant voir son expression entre sadisme et amusement.
D'un geste d'une force insoupçonnée pour un homme aussi fin, il rabattit son bras sur l'épaule dez son interlocutrice, et la poussa violemment contre le mur.
Puis, essayant de retenir son rire triomphal, il répliqua fortement :

-Alors tu ne veux pas faire ton travail ? Ce n'est pas grave... je vais t'aider à le faire.

Ses pulsions d'homme commençaient à devenir incontrôlables, et il se rapprocha d'elle, tellement amusé qu'il ne sentait pas les coups de poing et coups de pied que devait lui administrer la jeune vagabonde.
Puis, la plaquant si fort contre le mur que ses jointures en devenaient blanches, Shaïlan l'embrassa sauvagement, se demandant l'espace d'une seconde quelles en seraient les conséquences...
Amusant.

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

Easlya était là, face à l'homme. Elle n'aimait pas son regard. Il était étrange, et ce petit sourire en coin!

"-Alors tu ne veux pas faire ton travail? Ce n'est pas grave... je vais t'aider à le faire."

Il s'approcha d'elle et ses lèvres vinrent éffleurer celles de Sayuri. La jeune fille ouvrit de grands yeux étonés et se recula encore plus contre le mur, se libérant au passage de létreinte de l'inconnu.
Elle lui lança un regard furieux. Comment osait-il? De quel droit se permettait-il ce geste? Il se donnait le droit de l'embrasser, comme ça, sur son bon vouloir! Non pas qu'elle se jugeait supérieure, mais cela la mis hors d'elle.
Elle leva la main et sa paume claqua contre la joue de l'homme. Sa colère était telle qu'elle eut grand peine à se retenir de se transformer. Elle sentit ses dents s'allonger. Non! Elle ne devait pas.
Oh! Et puis quoi? Qu'est-ce que ça pouvait bien faire? Il l'aurait bien cherché après tout. Ses canines devinrent tranchantes, ses yeux jaunirent, sa vision s'affina.
Et puis non après tout! Il ne valait pas la peine qu'elle se fatigue. Son regard redevint de noirceur et elle passa sa langue sur ses dents.
Si elle ne s'était finalement pas laissée aller à se transfomer, la colère était loin de l'avoir quittée. Elle donna libre court aux mots.

''-Comment osez vous? Vous arrivez, engagez la conversation, tentez de me charmer et osez venir m'embrasser! Je ne vous connais pas et quand bien même, vous n'avez aucunement le droit de faire ça! Alors maintenant, laissez moi passer.''

Elle avait prononcé ces quelques phrases d'une voix basse mais d'une clarté critaline. Prononcé? Non, pas exactement. Ces quatre phrases étaient sorties comme des sifflements de serpent.
L'homme ne bougea pas.

''-Poussez vous avant que je ne perde mon sang froid. ''

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

-Les nobles ont tous les droits..

Et il ne se poussa pas. Pourquoi laisserait-il une fille passer ? Ce serait déshonorant pour un noble tel que lui, voyons. C'était tellemeht hilarant de voir qu'elle s'énervait, et qu'il restait toujours maître de la situation.
Même la gifle qu'il avait reçu et qui traçait une trace rouge sur sa peau pâle ne suffirait pas. Ca l'excitait, au contraire. Se battre pour garder le contrôle de la situation, quoi de plus distrayant ?
Et maintenant, il comptait faire autre chose que d'habitude. Passer la nuit avec cette fille ne serait pas aussi plaisant qu'un combat pour la faire rester ici.. ou même une discussion acide. Les filles avec qui passer la nuit, il y en avait plein les rues, celle-là ne faisait pas vraiment de différence. Et apparamment, elle était métamorphe. Cette guilde secrète généralement discrète en cette jeune fille.. incroyable, tant elle ne semblait pas faire preuve de discrétion. Elle avait manqué de laisser son pouvoir la submerger.

-Mais puisque tel est votre bon plaisir, madamoiselle...

Après une courbette ironique et un sourire narquois, Shaïlan s'écarta, laissant le passage libre à la jeune fille irascible. mais avant que celle-ci ne bouge, il reprit :

-Petite métamorphe deviendra grande un jour, c'est pourquoi je vous laisse en paix pour ce soir.

Jouer sur cette information lui plaisait. Il en apprendrait plus que ce que ses sources savaient, et il l'apprendrait de la bouche d'une jeune fille colérique, qui plus est. La nuit ne serait pas inutile ni dépourvue de rebondissements.

-Allez donc, jeune fille, rien ne vous retient de partir.

Messages : 1200 Inscription le : 08/05/2007 Age IRL : 31

Inquiétés par l'absence d'Easlya à l'Académie, les directeurs, ou plutôt Vivyan avait envoyée Alatariel à Al-Poll pour la retrouvée. En même temps, elle retrouva Gelmir, dans les rues de la ville qui l'aida dans ses recherches. Pour une raison qui restait secrète l'homme avait toujours été présent pour l'aider, mais de cela elle s'en préoccupait peu. La nuit tombée, il retourna à la Citadelle d'un pas sur le côté laissant Alatariel fureter dans les rues seule, ombre furtive à la recherche d'une jeune fille égarée, ou non. La jeune femme stoppa nette sa course dans les rues devant une scène qui l'indigna. Un homme, apparemment noble qui tentait de forcer la main à une jeune fille visiblement mécontente d'être prise comme le "coup d'un soir".
Elle s'approcha discrètement, prête à intervenir en cas de besoins et s'aperçut que la jeune fille en question était Easlya. Il venait de s'écarter d'elle comme pour la laisser passer, et Alatariel eut une soudaine envie de lui ôter sa virilité.
S'il la laissait partir sans histoire elle laisserait le temps à Easlya de s'éloigner avant de venir la chercher pour la ramenée, sinon, l'homme aurait affaire à elle, noble ou pas. Après tout elle l'était elle aussi, et sans doute beaucoup plus que lui qui se comportait comme ... Elle ne préférait même pas y penser.

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

"-Petite métamorphe deviendra grande un jour, c'est pourquoi je vous laisse en paix pour ce soir."

Ces mots arrêtèrent la jeune fille qui s'apprêtait à partir. Elle leva la tête et fixa l'homme. Lui qui se targait d'être un noble faisait plus preuve de la plus minable délicatesse qui soit au monde en lui parlant des métamorphes. Elle se retint de rire en pensant à ce qu'avait dis l'homme. Un noble a tous les droits! Et, surtout, lui, un noble! Sûrement pas par sa délicatesse!

"-Quelle délicatesse pour un noble! Et quel geste de grande gentillesse! Le petit noble aurait-il peur de la jeune fille? Tu parles de choses dont tu n'a même pas conscience."

Pour Sayuri, le tutoiement était venu naturellement, tant elle était en colère contre l'homme. Elle continua de le fixer et lui sourit d'un façon provoquante, ses yeux noirs plongeant dans ceux de l'homme. Elle reprit le fil de ce qu'elle disait.

"-Une chose me retient de partir, maintenant. Ce que tu sais."

Elle avait parlé d'un ton calme, mais froid et désagréable. Si seulement elle avait pu se controler un peu mieux. Elle était en colère contre l'homme mais ne voulais pas faire l'erreur de se transformer en plein milieux de la rue, même si elle était à moitié vide.
Elle attendait le réaction de l'homme.

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

-Ce que je sais ne te regarde pas. Regarde plutôt sur ta gauche, ta maman est venue te chercher pour te remmener à la maison, jeune insolente.

En disant celà, Shaïlan fit un discret signe de tête en direction de l'ombre que l'on apercevait, tremblotante, sur le mur d'en face. Et l'ombre était celle d'une jeune femme de l'Académie derrière lui, qui se cachait au coin de la rue. Seulement, la faible lumière de quelques chandelles avait trahi sa présence. Oh, l'ombre vascillait et n'apparraissait que par intermittence. Mais un voleur aux sens aussi aiguisés que celui du jeune homme ne pouvait s'y tromper ; quelqu'un était derrière lui. Un sourire dénuda ses dents blanches, un rire carnassier se saisit de lui, mais son calme pragmatique n'en fut pas perturbé, comme d'habitude.
Il n'avait pas relevé le ton insolent, ni le tutoiement, ni le regard incendiaire. Maintenant, il n'avait plus vraiment envie de se battre, sauf si elle le surpenait autrement que par des phrases persifleuses..
D'un nouveau geste de la tête, il l'exhorta à partir, à aller se réfugier dans les bras de la jeune femme qui était à sa recherche. Car après tout, il était tard et l'Académie possédait un couvre-feu, récemment.. C'était amusant de voir les agneux courir partout malgré l'interdiction.
Voyant qu'elle ne bougeait pas, il reprit de son habituel ton narquois :

-Allez, va, tu vas prendre froid et ta maman ne doit pas avoir tout son temps à perdre parce que tu t'es enfuie..

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

"-Allez, va, tu vas prendre froid et ta maman ne doit pas avoir tout son temps à perdre parce que tu t'es enfuie.."

Easlya avait suivit la direction indiquée par l'homme. Effectivement, quelqu'un se trouvait non loin. Le jeune fille s'indigna en entendant les mots du sois-disant noble. Elle essaya de garder son sang froid.

"-Je t'interdis de parler de ma mère. La jeune femme qui se trouve derrière toi n'est pas ma mère, elle serait bien trop jeune pour l'être."

Elle se tu un instant. Qu'on lui parle de sa mère lui hérissait les poils, d'autant plus qu'elle ne l'avait pas connue. Elle ne supportait pas devoir repenser à sa soeur, à ses parents adoptifs dans l'archipel des Alines ou même à ses parents biologiques, qu'elle savait morts sans les avoir vus une seule fois.

"-Ne t’inquiètes pas, je ne prendrais pas froid. Maintenant,si tu voulais bien me dire ce que tu sais sur ceux qui sont comme moi, je pourrais enfin partir, tu pourras au moins te rendre utile et servir à quelque chose une fois dans ta vie. "

Le jeune fille détourna son regard de l’homme, ouvrit la bouche, la referma, et se lança.

"-Et avant de me dire ce que tu sais, dis moi ton nom, que je sache à qui j’ai à faire. "

[ARGL! riquiqui, désolée, pas d'inspi]

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

-Pas besoin de te dire mon nom, jeune fille. Soit tu ne le retiendras pas et ce serait dommage au vu du souvenir que je laisserai en toi, soit tu iras tout divulguer à l'Académie et ce n'est pas bon pour mon compte. J'espère que tu me comprendras.

Il vit tout de suite qu'elle ne serait pas patiente. Et à vrai dire, il n'était plus trop sûr que cela l'amusât de continuer ce petit jeu. Il irait encore plus vite à aller trouver une femme facile, il aurait plus de temps pour la nuit..
A présent, il essayait de se débarasser de la jeune fille uqi maintenant qu'elle croyait à son simili-bluff qui n'en était pas un, puisqu'il possédait réellement des informations sur feu la guilde des métamorphes. Il faudrait juste ne pas trop lui en dire, rien de tendancieux, lui dire ce qu'elle serait susceptible de savoir..

-Je ne sais quoi te dire que tu ne serais capable d'apprendre toute seule, métamorphe. D'autant que cette guilde a été annihilée presque totalement par le Chaos ces temps-derniers. Et les informations les plus précieuses dont je dispose ne sont pas à mettre à la portée de tout le monde.
Cependant, les relations sont variées, savais-tu. En temps qu'une des dernières représentantes des méta, tu attires l'attention et j'ai beaucoup d'informations sur toi.. ta famille, également. Ta soeur en particulier.
Mais.. je le te les fournirai pas gratuitement. D'autant que tout ce qui vous concerne, toi et ta soeur, valent cher... Il faudra me payer pour les avoir.

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

" -Je ne sais quoi te dire que tu ne pourrais apprendre toute seule, métamorphe. D’autant que cette guilde a été annihilée presque entièrement par le Chaos ces temps derniers. Et les informations les plus précieuses dont je dispose ne sont pas à mettre à la portée de tout le monde.
Cependant, les relations sont variées, savais –tu. En temps qu’une des dernières représentantes des méta, tu attires l’attention et j’ai beaucoup d’informations sur toi…ta famille, également. Ta sœur en particulier.
Mais…je ne te les fournirai pas gratuitement.D’autant que tout ce qui vous concerne, toi et ta sœur, valent cher…Il faudra me payer pour les avoir. "

La jeune métamorphe ouvrit grand les yeux. Il avait des informations sur sa sœur ! Et sur les méta !!
Jamais elle n’aurait imaginé qu’un simple inconnu puisse avoir des informations sur sa sœur. D’un autre côté, Marlyn avait vécu beaucoup de choses avant d’arriver à l’Académie et rien ne disait qu’elle n’avait jamais rencontré cet homme.
Elle était déterminée à en savoir plus, à apprendre tout ce qu’elle pouvait, ou plutôt tout ce qu’il accepterait de lui dire. Mais ce n’était pas gagné, d’autant qu’il voulait qu’il la paye…et elle préférait ne pas savoir comment…

"-Tu dois bien pouvoir me dire quelles sont ces informations. Je ne suis pas n’importe qui, comme tu viens de le dire, je suis une des dernières représentantes des métamorphes. Aussi tu as dis savoir des choses sur ma sœur, j’ai besoin de savoir quoi. Et je veux aussi connaître les informations que tu as sur ma famille.
Tu dis que ce qui nous concerne, ma sœur et moi, vaut cher, pourquoi ?
Quel est ton prix, pour toutes ces informations ? Que me demandes-tu e échange ? Je serais prête à…presque tout ce que tu pourrais me demander.
Alors ? "

Il existait une autre chose qu’elle voulait savoir, bien qu’elle douta que le noble accepterait de le lui apprendre. Mais elle voulait tenter sa chance, et s’il ne voulait pas, s’il refusait, et bien tant pis, elle aurait au moins essayé.

"-Ah, une autre chose. Tu me dis que je ne retiendrais pas ton nom, mais tu te trompes, et tu penses que j’irais le répéter à l’Académie, mais qu’est-ce qui te fait dire cela ? Tu ne me connais pas, alors ne me juge pas de cette façon. Et de quoi as-tu peur ? En quoi cela pourrait-il te porter préjudice, que l’Académie sache qui tu es ? Si tu es bien un noble, comme tu le dis, tu ne dois rien avoir à craindre.
Puis-je connaître ton nom, maintenant, ou toujours pas ? "

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

- Disons que connaître mon nom.. te rendrait un peu plus méfiante. Crois-moi ou pas, je suis connu en Gwendalavir, et pas forcément positivement parmi la populace. Pas besoin d'ébruiter ma néfaste célébrité..

Un sourire goguenard sur les lèvres, Shaïlan se rapprocha un peu de la jeune fille, sans pour autant la toucher. Autant qu'elle ne se bride pas totalement, elle semblait déjà assez en colère, énervée. Il valait mieux obtenir ce qu'il voulait par la voie diplomatique. Cependant..

- Tu es trop jeune pour ce que j'aimerais comme prix. Mais on peut trouver un compromis.. Des informations sur l'Académie, ça ne doit pas être hors de ta portée ? Dépêche-toi de prendre une décision, y'a quelqu'un qui t'attend, mieux vaut qu'elle ne prenne pas froid.

Avec un regard scrutateur, il observa la jeune métamorphe, et murmura :

- En avant-goût de ce que je sais, je sais que toi et ta soeur avaient des familles d'adoption, que tu as été élevée chez les Alines, que ta soeur a été élevée à Baraïl, après la mort de vos parents. Et crois-moi, quand on cherche des informations, en étant quelqu'un de mon rang, on les trouve très facilement..

Acceptes-tu de me dire ce que je veux sur l'Académie ?

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

"- En avant-goût de ce que je sais, je sais que toi et ta soeur avaient des familles d'adoption, que tu as été élevée chez les Alines, que ta soeur a été élevée à Baraïl, après la mort de vos parents. Et crois-moi, quand on cherche des informations, en étant quelqu'un de mon rang, on les trouve très facilement..

Acceptes-tu de me dire ce que je veux sur l'Académie ?"

Easlya ouvrit de grands yeux. Comment pouvait-il savoir ça?
Et, surtout, pouvait-elle, oui ou non, accepter l'offre de l'homme sans risques?
Elle décida de gagner du temps.

"-Pourquoi veux-tu que je te donne ces informations si tu peux les obtenir si facilement? Je ne dis pas non à ta requête, mais je voudrais tout de même savoir.
Et puis, si tu tiens tellement à ce que je te le dise, donnes moi ton nom, je ne me méfierait pas plus, je n'ai, comme tu viens de le dire, pas vécu beaucoup en Gwendalavir même, et je ne risque pas de parler de ta présence ici, je ne parle pas beaucoup, de toute façon."

Messages : 227 Inscription le : 15/12/2007

Elle jouait sur les mots, la petite Académicienne.. Mais elle tentait simplement de retarder le moment où elle devrait lui livrer des informations compromettantes. Les femmes étaient décidément toutes les mêmes ; incapables de se battre correctement sur les mots, toutes juste capable de reculer l'échéance. Il lui ferait dire ce qu'il voulait, ce n'était qu'une question de temps.

- Il est des sujets, jeune fille, sur lesquels on n'obtient pas facilement d'informations fiables par le biais d'espions normaux. C'est pourquoi tu peux m'être utile, puisque tu n'es ni espion ni normale.

Il s'arrêta un moment, le temps de lui lancer un sourire narquois, pour reprendre rapidement sans lui laisser le temps de répliquer :

- Si tu y tiens tellement, mes vieux m'ont donné Shaïlan comme prénom, ça devrait te suffire. Bien. Si tu parviens à me dire exactement quelles sont les autorités de l'Académie, je te donnerai quelques informations sur les métamorphes. C'est équitable. A prendre ou à laisser, ta nounou t'attend au coin de la rue.

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