Nom : Til’Eryan
Prénom : Daïzel
Age : 21 ans
Classe ou orientation souhaitée : Marchombre
Description physique : (Avec ses longs cheveux noirs lisses, ses membres fins et élancés, sa peau pâle et satinée malgré un corps plus musculeux que musclé, Daïzel a tout du type androgyne. Ce qui se démontre aussi par son regard noir et sensible, qui peut tout à coup devenu aussi brûlant et furieux qu’un ogre affamé. Du point de vue vestimentaire, Daïzel a développé un certain goût pour les habits noirs et les plaques de cuir blanches. De même que pour les dagues et les poignards cachés. Habituellement, même en état de promenade, il ne dispose de pas moins neufs dagues dissimulées dans ses vêtements, principalement près des mollets et sous ses poignets. Il est également armé de Brise, un sabre fin, rapide et précis, pas très long qui lui a été offert par son mentor Harckan mais qu’il maîtrise moins bien.
Description du caractère : Daïzel considère la vie comme un jeu, c’est ce qui l’aide à prendre chaque événement posément, avec sang-froid et avec du recul. De par ce fait, il est également très rarement sérieux et souvent exaspérant. Il a l’habitude d’adopter un comportement réciproque avec n’importe qui, du Raïs qui lui fonce dessus et qui ne tarde pas à se faire transpercer de poignards, au collègue sympa qui se retrouvé invité à boire un godet. Il peut passer d’une humeur à l’autre très rapidement, indépendamment de sa volonté. Tantôt avide de liberté et combattant aussi rapide que le vent, tantôt poète perdu entre ciel et terre, tantôt ami chaleureux, loyal et serviable… Cette particularité le rend aussi très difficile à cerner, même pour lui.
Principale(s) qualité(s) : Loyal, humourien (ça veut dire qu’il a le sens de l’humour quoi ^^), poétique, courageux, ambitieux, sensible.
Principal(s) défaut(s) : Impulsif, impatient, têtu, distrait, légèrement parano, souvent inconscient, lunatique, susceptible, pessimiste… Tiens, c’est bizarre j’aurais cru avoir deux fois plus de défauts que de qualités >_>
Histoire : Né à Al-Vor, de parents tous deux excellents Dessinateurs et dictateurs, Daïzel avait, à l’instar de ses deux frères cadets, tout pour faire carrière dans le monde du Dessin. Sa parenté, très sévère et bien décidée à faire entrer ses trois enfants à l’Académie en tant que Dessinateurs, garda ces derniers dans une éducation plus que stricte, privative et, à plusieurs reprises, profondément injuste. Ces restrictions eurent par conséquent l’effet inverse qu’elles étaient censées apporter. Au lieu d’espérer devenir le successeur des Sentinelles, Daïzel – ainsi que son frère Danaz, mais qui était quand même plus versé dans l’Art du Dessin et qui, par ailleurs, finira par devenir navigateur – ne passait son temps qu’à rêver de liberté, à écouter le vent pendant des heures et prier pour que son histoire ne se limite pas à quatre murs de classe. Inutile de préciser qu’il était d’une nullité affligeante pour ce qui était de dessiner ne soit-ce que la flamme d’une bougie.
Il fallut attendre ses quinze ans avant qu’il n’ose enfin se rebeller contre le joug de ses parents. Daïzel était rentré tard, cette nuit-là. Exprès pour éviter la leçon de Dessin que sa mère était censé lui conférer. Quand il avoua enfin qu’il ne comptait plus suivre ces cours qu’il jugeait inutile, son père protesta. Ce fut la que le garçon éclata et s’emporta contre sa parenté. Sous un coup de colère digne d’un orge, le father du futur marchombre obligea celui-là à quitter la maison. Ce qui était inutile puisque Daïzel s’éloignait déjà de toute façon. Ce fut la dernière fois qu’il vit ses parents et le plus petit de ses frères. À ce qu’il paraît, ce dernier serait devenu un Dessinateur prodige… Autant pour lui.
En ce qui concernait le fugueur, sa vie venait de prendre un nouveau tournant… tragique. Expulsé de chez loi du jour au lendemain, ce fut là le début d’une longue série de nuits passée dans les granges, de demandes d’asiles aux habitants les plus aimables, d’heures assis sur la route à faire la manche, de vols à l’étalage et, surtout, de liberté totale. Par précaution, le garçon avait veillé à se tenir de l’autre côté de la ville, afin qu’aucun être du même sang que lui ne fasse sa rencontre.
Malgré ce qu’il prétend aujourd’hui, ce fut la période la plus noire de sa vie. Il traversa même une courte période de dépression, qui s’arrêta brusquement lorsqu’il fit la rencontre d’Harckan.
C’était une journée de canicule, il s’en souvient encore. Le garçon essayait d’échapper au regard d’un homme tout vêtu de noir afin de pouvoir s’emparer du magnifique pain qui trônait sur l’étalage à côté de lui. Chose faite, il détala à toute vitesse dans la ruelle voisine, faisant preuve de réflexes fulgurant pour échapper aux rares habitants qui tentaient de l’arrêter, puis disparut souplement au-dessus des toits. La seconde d’après, une main se posa sur son épaule. Quand il se retourna, Daïzel se retrouva face à l’homme en noir qui l’avait épié.
Ce fut la première fois qu’il rencontre un marchombre. Harckan Danmaryl, c’est son nom. Non seulement le fait qu’il ait pu le suivre impressionnait et effrayait doucement le garçon, mais il commença même à le respecter quand il comprit qu’il ne le dénoncerait pas. Puis, quand il entendit le marchombre lui proposer de venir avec lui et de voyager librement sur les chemins, ses sentiments allèrent jusqu’à l’admiration. Le lendemain, ils quittaient Al-Vor.
Il fallut attendre une semaine avant qu’Harckan ne se décide à lui parler franchement et à lui proposer de devenir son élève. Daïzel accepta sans l’ombre d’une hésitation. Commencèrent alors ses trois années de formation qui comptèrent parmi les plus belles de sa vie.
Il apparut que Daïzel disposait d’une rapidité et d’une fluidité sans pareille, sans parler de ses réflexes. Son mentor s’occupa d’améliorer sa souplesse, bien sûr, ainsi que son style de vie, sa philosophie et sa poésie. Mais avec la soif de liberté et le goût du rêve que cultivait Daïzel depuis sa petite enfance, sa voix était tracée même sans l’aide de formation. Harckan lui certifia qu’il aurait pu aller très loin… s’il n’était pas aussi paresseux. Un petit défaut qui l’obligea donc à rester à un niveau moyen.
À l’âge de dix-neuf ans, il fut présenté au conseil, qui l’accepta. Daïzel en profita pour exaucer un rêve : il passa le test de l’Ahn-Ju dans l’espoir d’être greffé. Il échoua, hélas, mais ne se découragea pas et continua sa progression sans broncher.
Quand Harckan périt sous les assauts d’un Mentaï, deux ans plus tard – le marchombre en ignore encore la raison – il se décida à retourner à Al-Vor pour voir la tête de ses parents. Ils avaient hélas déménagé, et jamais il ne les revit. En chemin, toutefois, il rencontra son frère cadet sur le fleuve du Pollimage. Ils parlèrent longtemps, de divers sujets, notamment de sa propre fugues, quelques années plus tôt et, surtout, de l’Académie…
Suite à son échec à l’Ahn-Ju, Daïzel erra encore un peu avant de se résigner à s’y rendre. Seul, il s’engagea à poursuivre sa route pavée d’absolu qu’est la voie du marchombre.. Un voyage qui ne s’arrêtera jamais…
Particularité(s) : Un look androgyne qui a parfois le mérite de l’énerver quand on lui rappelle, ainsi qu’un tatouage tribal sur l’épaule gauche. Malgré l'éducation fort portée sur l'Art du Dessin qu'il a reçu, Daïzel n'est tout juste capable de percevoir l'apparition d'un Dessin, quelle que soit son intensité, dans les alentours immédiats.
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