Cours basiques de maniement des armes : leçon n°1

Tifen avait attendu avec impatience le cours de maniement des armes. Elle savait utiliser ses poignards mais surtout pour chasser et elle était ravie de pouvoir découvrir de nouvelles armes. La fillette décida d'arriver un peu en avance, pour pouvoir accompagner Khan jusqu'au dortoir au cas où sa présence gênerait le professeur. Elle entra donc dans la salle.

-Bonjour Monsi...

Tifen s'arrêta brusquement. Le professeur faisait une série de mouvements avec son sabre. Ces mouvements étaient moins fluides que les mouvements des marchombres mais Tifen considérait le sabre comme une arme lourde et fut surprise de voir ce qu'on pouvait faire avec. Puis, prenant conscience qu'elle avait dérangé le professeur, elle rougit légèrement

-Excusez moi de vous avoir dérangé monsieur. Es-ce que mon tigre peut rester dans un coin de la salle ou es-ce que je dois le ramener au dortoir?

Tifen attendit la réponse avec apréhension. Peut-être que le prof serait mécontent d'avoir été dérangé et ne voudrait pas qu'elle suive le cour. Peut-être aussi qu'il allait refuser la présence de Khan

- Appelle-moi Valen. Et non, tu ne me déranges pas. Et oui, ton tigre peut rester dans un coin de la salle.

Le demi-Faël s'était tourné vers l'élève qui venait d'entrer et l'avait accueilli avec l'habituel ton plaisant et ironique qu'il prenait en toutes circonstances. Au premier coup d'oeil, Valen sut que la jeune fille devait être une apprentie marchombre, il avait un don pour les remarquer.

- Apprentie marchombre, n'est-ce pas? Tu dois être assez peu familiarisée au maniement du sabre qui sera l'objet de notre leçon du jour. Viens avec moi, je vais t'expliquer comment choisir un sabre qui te conviendra.

A ces mots, il se dirigea vers la petite armurerie au bout de la salle d'armes, ouvrit la porte, et attendit que son élève le rejoigne pour commencer ses explications.

Tifen soupira de soulagement quand le prof lui dit qu'elle ne le dérangeait pas. Et en plus, Khan pouvait rester. Elle s'agenouilla donc à coté de lui et prit sa grosse tête entre ses mains. Le contact se créa entre les deux êtres et Tifen expliqua à Khan qu'il devait rester bien sage dans le coin de la pièce et ne pas se faire remarquer quoi qu'il arrive. Une fois qu'elle fut sûre qu'il avait compris, Tifen se releva et rompit le contact visuel, gardant une part de son esprit près de Khan. Puis Tifen se tourna vers Valen. Elle le rejoignit vers la pièce au fond de la salle, où se trouvaient plusieurs armes

Effectivement, je ne connais rien aux sabres. Je croyais que c'était une arme lourde et inefficace mais je crois que je devrais revoir mon jugement.

Tifen observait les armes. Il y en avait de toutes les tailles et de toutes les formes. Certaines lui étaient familières, comme les poignards puisqu'elle en avait deux ou encore les arcs, bien qu'ils semblent plus lourds que le sien. Puis son regard tomba sur les sabres. Tifen se demanda tout de même comment pouvait-on aimer combattre avec une arme pareille

Devinant la réticence naturelle des marchombres pour les armes de guerre, Valen prit le temps d'expliquer à Tifen les potentialités propres au sabre et lui montra comment se choisir un sabre adapté à sa personne en empoignant l'arme, en mesurant sa maniabilité, en soupesant son poids, son équilibre...
Finalement, il la laissa faire et sa jeune élève revint quelques minutes plus tard avec son arme. Son choix s'était visiblement porté sur un sabre léger qui était légèrement plus court que la normale, mais doté d'une indéniable maniabilité.
Observant avec minutie l'arme et so élève, il finit par dire :

- Si tu continues à pratiquer le sabre après ces cours, je ne serais pas étonné que tu deviennes une pratiquante du Makashi. Il y a même de grandes chances pour que tu fasses une excellente épéiste...

Tifen avait mis du temps à choisir son sabre mais elle s'estimait heureuse de son choix. Le sabre était léger et pas du tout encombrant. Et il était maniable et rapide. Un peu comme ses poignards. Valen observa un moment le sabre qu'elle avait choisit et elle se demanda si elle ne s'était pas trompée. Mais finalement, il dit

Citation :

- Si tu continues à pratiquer le sabre après ces cours, je ne serais pas étonné que tu deviennes une pratiquante du Makashi. Il y a même de grandes chances pour que tu fasses une excellente épéiste...

Tifen fut heureuse d'entendre ces paroles. Elle avait fait connaissance d'une jeune guerrière qui pourrait l'aider à se perfectionner dans cette matière. Par contre, un mot du discours de Valen restait obscur. Tifen demanda donc

-C'est quoi le "maqua-chi"?

- Le style Makashi est l'un des sept styles majeurs de l'escrime. Selon la légende, ce style fut spécialement créé pour le maniement du sabre et il demeure aujourd'hui encore l'un des styles les plus élégants et les plus fins.

Subitement, Valen se tourna vers l'un des murs où se trouvait une bibliothèque remplie de traités sur le combat et notamment l'escrime. Après avoir cherché un bref, il en sortit un livre ancien et le tendit à Tyfen.

- En principe, je ne suis pas censé enseigner le Makashi à des débutants, d'autant plus que tu n'as jamais pratiqué le sabre et que tu ne maîtrises même pas les mouvements de base du style Shien que je dois vous apprendre à cours...

Après une brève hésitation, il plongea son regard dans celui de Tyfen et poursuivit :

- Cependant, je suis prêt à faire une exception avec toi. Je t'ai observée quand tu choisissais ton sabre, tu as eu un instinc infaillible pour trouver le sabre qui te conviendrait, moi-même, je n'aurais pas mieux trouvé. Si tu es d'accord, je suis prêt à prendre sur mon temps pour te former...

Mewenne était toute fébrille pour son premier cours aux maniment des armes. Les seuls armes qu'elle connaissaient étaient le sabre et l'arc. Elle ne savait pas si elle était vraiment douée ou si au contraire son talent ne valait pas grand chose. Quand elle entra dans la salle, ses yeux virent pour la première fois des armes qu'elle n'avait jamais vu. Elle était éblouï par le nombre incroyable qu'il y en avait. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule, à son grand soulagement. Un homme, qu'elle ne connaissait pas vraiment et Tifen étaient penchée sur un livre. Mewenne remarqua aussi le tigre, coucher dans un coin. Elle avanca doucement vers les deux personnes. Ils se tournèrent vers elle dans un même mouvement.
-Désolé de vous déranger dans votre lecture, je suis Mewenne, je suis ici pour le cours de maniement des armes.

- Comme bien des élèves! Répondit ironiquement Valen en se retournant sur Mewenne.

Etant donné que Mewenne ne possédait pas de sabre, le demi-Faël lui expliqua comment s'en choisir un à sa convenance et la laissa faire pendant qu'il restait avec Tyfen.
Valen avait toujours pensé que rien ne valait la pratique, c'est pourquoi il apprennait à ses élèves comment choisir leur arme et les laissaient faire par la suite.
De toute façon, s'ils s'étaient trompés, cette méthode présentait l'avantage d'expliquer à l'élève pourquoi il s'était trompé en étant sûr qu'il retiendrait la leçon.

Valen expliqua à Tifen qu'elle avait fait un très bon choix pour son sabre et elle en fut ravie. Il lui proposa même de l'entrainer sur ce style, le Makashi, malgré qu'elle soit débutante. Cette proposition la surpris beaucoup et l'arrivée de Mewenne lui permit de réfléchir à la réponse qu'elle allait donner au professeur. Pendant que Mewenne choisissait donc son sabre, Tifen se tourna vers Valen

-Je serais ravie que vous me formiez ci vous me jugez capable de suivre cet enseignement.Cependant, je ne suis pas sûre d'être une bonne élève.

Puis, alors que Mewenne revenait avec son sabre

Salut Mewenne ça va? Tu as déjà fait du sabre?

Valen lança un regard amusé à la jeune marchombre qui revenait avec un sabre légérement trop grand pour elle. Le demi-Faël allait lui en faire la remarque, puis se ravisa. Après tout, Mewenne lui semblait plus musclée que Tyfen, elle pouvait donc se permettre de manier un sabre plus grand. Qui sait, ce sabre lui conviendrait peut-être comme un gant au final...

- Apparemment, Mewenne n'a jamais pratiqué le sabre, mais nous allons y remédier. Bien, en attendant que d'autres élèves arrivent, le cas échéant, nous allons toujours commencer en voyant la garde moyenne et ses avantages.

Aussitôt, le demi-Faël se mit en garde devant ses deux élèves : le dos bien droit, il tenait son sabre à deux mains devant et avait légèrement avancé la jambe droite.
Il attendit ensuite que ses élèves l'imitent pour les corriger avec application en leur expliquant en quoi elles s'étaient trompées et les conséquences que cela pouvait avoir.

Tifen regarda Valen se mettre en position avec un soupir discret. Cette position manquait de souplesse par rapport à ce qu'elle avait vu pendant que le maître d'arme s'échauffait

*Oui mais il faut bien commencer par quelque chose. Plus vite tu apprendras les choses simples, plus vite tu travailleras les choses compliquées*

Elle essaya donc d'imiter la position du demi-faël même si elle se doutait bien que son geste était plus souple et détendu que celle de Valen. Puis, tandis qu'elle attendait un commentaire pour essayer de parfaire cette garde, elle regarda Mewenne pour savoir si elle se débrouillait mieux.

[HJ Tifen s'écrit avec un "i" et non pas un "y" comme vous l'avez marqué dans vos 2 derniers posts enfin ça ne me gène pas vous pouvez même m'appeller Titi si vous voulez]

Mewenne avait choisi un sabre plus long que celui de Tifen. Elle ne savait pas si c'était son meilleur choix. Quand elle entendit Valen leur dire qu'il verrait certaines positions, son coeur s'emballa. Elle vit alors Valen se mettre en garde. Tifen essayait de l'imiter le plus juste possible. Elle essaya à son tour. Tout ses mucles étaient détendus et son corps en harmonie avec le sol. Sa position n'était surement pas parfaite à comparé à celle de son prof. Une fois en place elle regarda Tifen qui avait adopter la même position. Elle attendit ensuite les commentaires de Valen.

*J'espère que Tifen à bien réussi, et moi aussi.*

Liraï arriavit tranquillement dans sa tenue de combat, en cuir noir, et renforcé. Il portat a la jambe gauche 3 poignards, tandis que sur son dos s'affichaient 2 wakizashis a la poignée rouge se croisaient. Il posa son equipement dans un coin, et regarda ce que faisaient les autres eleves. Il attendit que l'exercice se finisse, losque le maitre d'armes vint le voir.
Liraï dit :

- Bonjour, vous etes le maitres d'armes ?

Avant de répondre à la nouveau venu, Valen prit le temps d'achever l'exercice en commentant les efforts de ces deux élèves. Il avait été ravi de voir qu'il n'avait pas posé de problèmes, ainsi qu'il s'y attendait. Tifen s'était mis en garde de manière plus souple que ne le requérait cette position, mais ce n'était pas pour lui déplaire. Mewenne, quant à elle, avait une posture encore un peu brute et Valen en était venu à se demander si l'épée longue ne conviendrait pas mieux à la jeune marchombre... quoi qu'il en soit, elle avait réalisé correctement l'exercice.

Ensuite, il se retourna vers l'élève qui venait d'arriver :

- Oui, je suis bel et bien le Maître d'armes.

Après une brève discussion avec Liraï, Valen lui expliqua comment choisir son sabre et le laissa s'exécuter pendant qu'il reprennait son exercice avec Tifen et Mewenne en leur apprenant les attaques et les parades de base.

Pendant un moment, Valen laissa ses élèves répéter les mouvements pendant que lui-même les observait et les corrigeait si nécessaire. En arrivant près de Liraï, le Maître d'armes vit que quelque chose n'allait pas. Instinctivement, il sut que le marchombre n'avait pas une arme qui lui convenait. Le sabre était trop court et beaucoup trop léger pour Liraï.

Par ailleurs, en l'observant plus attentivement, Valen vit que Liraï n'était pas taillé pour manier le sabre. le demi-Faël se rendit aussitôt dans la petite armurerie de la salle d'armes pour revenir ensuite avec... une épée bâtarde. L'arme était plus grande qu'un sabre et un peu plus lourde, mais elle permettait de coups beaucoup plus puissants tout en étant presque aussi maniable.
Valen tendit l'arme à Liraï qui paraissait plutôt hésitant face à l'épée bâtarde qui paraissait beaucoup plus... barbare. Cependant, le jeune marchombre prit l'arme visiblement à contre-coeur et exécuta les mouvements que demandait le Maître d'armes.

- Essaie-la et viens me dire ce que tu en penses après.

Ensuite, Valen se tourna et s'approcha de Tifen. Plus elle pratiquait les mouvements, plus elle y mettait de fluidité et de grâce malgré leur côté archaïque. Le demi-Faël n'avait aucun doute, la jeune marchombre serait une grande épéiste si elle poursuivait sur cette voie, ce qu'il ne lui cacha pas.
En fait, Valen tenait peut-être enfin une apprentie capable d'apprendre et de maîtriser le Juyo, le style qu'il avait codifié et qu'aucun de ses précédents élèves n'avait réussi à apprendre ou à maîtriser...

C'est à ce moment là que Alatariel entra dans la salle d'arme.

_Bonj... *Il est aussi maître d'arme?!* ...our. Excusez mon retard.

Elle savait qu'il allait usé de son ironie qui devait sûrement être habituelle.
Voyant les autres élèves, elle se rendit compte avec plaisir que, pour son premier cour de maniement des armes, elle pourrait utiliser Calaelen à moins que son professeur lui demande d'en prendre un autre. Mais cette idée ne lui plaisait guère il lui avait fallut longtemps pour trouver un sabre qui lui convenait et maintenant qu'elle considérait Calaelen comme une partie d'elle même, c'était pour elle, comme se séparer d'un de ses membres que de laisser son sabre sur le côté.

Liraï revînt vers le maître d'armes, et dis :

Cette epée ne me plait pas trop. Je ne suis pas a l'aise avec, il me faudrait plutot mes armes de predilections; C'est a dire des dagues longues, me permmettant d'effectuer des mouvemements aisés. Meme si l'art du sabre joue avec la capacité d'inertie de l'arme, je prefererais utliser mes dagues longues, lestées s'il le faut.

Valen se retourna vers elle, son éternel sourire ironique aux lèvres.

- Je vois que tu as déjà un sabre. Sais-tu t'en servir?

Aussitôt, il s'approcha d'elle et examina son sabre. Son examen fut assez long car quelque chose l'intriguait visiblement, mais il n'en dit rien.

- Il est en bon état. A ceci près que sa conception est pour le moins inhabituelle, ce sabre a été forgée dans des exigences précises pour un but précis. Cela se voit notamment à la poignée incurvée qui est concçue pour augmenter la maniabilité du sabre.

Il lui rendit ensuite son sabre, mais se dirigea vers un ratelier pour lui en donner un autre.

- C'est une très belle arme, mais tu ne pourras pas t'en servir car elle a été conçue pour être utilisée par un expert du style Jar'kai, ce qui fait qu'elle est trop dangereuse pour une débutante. D'autant plus qu'elle comporte un étrange mécanisme.

Avant qu'Alatariel n'ait pu protester, Valen avait décroché son fourreau de la ceinture de la jeune dessinatrice et s'était emparé de l'arme.

- Je suis désolé, mais je vais devoir conserver ton sabre pour mener des recherches dessus. Il est doté d'étranges mécanismes et le symbole qui est situé à la base de la lame est le symbole des mercenaires du Chaos.

Il n'y avait plus aucune trace d'ironie dans la voix du Maître d'armes et son regard s'était teinté d'une certaine sévérité. Valen était certain que ce sabre était une arme dangereuse doté d'un mécanisme pour le moins mystérieux. Il n'avait encore jamais vu cela sur un sabre...

Mewenne exécutait du mieux qu'elle le pouvait les exercices que leur professeur leur demandait de faire. Elle savait qu'elle n'était pas aussi douer que Tifen. Sa compagne faisait ses déplacement avec une grande souplesse et agilité. Mewenne croyait qu'elle se débrouillait pas trop mal avec une arme, mais elle vit qu'elle avait un bon bout de chemin à faire avant de devenir aussi douée que son maitre. Elle remarqua également deux autre personnes se joindrent à eux. Elle ne se laissa pas distraire et continua à enchainer les mouvements qu'on lui avait demandé.

Ce qu'elle redoutait arriva. Elle allait être séparée de son sabre, celui qui avait était forgé pour elle et pour elle seule...

_Je sais m'en servir oui et il m'a sauvée la vie plusieurs fois.

Elle regardait son sabre avec regret mais elle finirait bien par le récupérer. Quand le maître d'arme mentionnât les mercenaires du Chaos elle sursautât son sourire s'effaça puis Alatariel dis d'une voie si basse que seul Valen put l'entendre.

_Je...Je voudrais m'entretenir avec vous sur ce sujet, mais s'il vous plait n'y faite pas allusion pendant le cour.

Puis elle reprit son sourire habituelle et continua tout en déposant ses dague tout aussi étranges que son sabre ce qui dévoila en partie certaines de ses cicatrices.

_Même si vous jugez que je ne peut m'en servi pourrai-je la récupérée, j'y suis très attachée. Puis-je aller choisir moi-même mon sabre s'il vous plait?

- Soit, va choisir ton sabre. Cependant, je conserverai celui-ci tant que les mystères qui tournent autour n'auront pas été élucidé. Ce sabre a été expressément conçu pour pratiquer le Jar'kai et je ne peux pas permettre qu'un élève se promène avec une telle arme. Tu viendras donc me trouver dans mon bureau après.

Le ton de Valen avait été tranchant et s'éloignait beaucoup de son habituel ton ironique. Dans un mouvement bref et complexe, il éloigna le sabre des mains d'Alatariel et quitta précipitamment la salle d'armes pour aller enfermer cette arme dans la cache secrète de ses appartements.

Il revint aussitôt après et continua les exercices comme si rien ne s'était passé. Le demi-Faël se rendit ensuite auprès de Liraï et, après avoir examiné ses mains, comprit ce qui gênait le marchombre. Valen alla de nouveau à l'armurerie et revint avec une épée longue sans garde qui possédait une lame effilée. Après quelques mouvements, il apparût que cette épée convenait beaucoup mieux au marchombre.
Le Maître d'armes le laissa donc s'exercer et passa auprès des autres élèves pour éventuellement les corriger.

Mewenne commençait à trouver son rythme de croisière et ses mouvements devenaient plus assurés et plus fluides, même s'ils gardaient un caractère très fougueux.

- Tu fais des progrès, Mewenne. Je crois qu'on fera de toi une pratiquante de l'Ataru... ou peut-être du Djem-So.

Valen se rendit ensuite auprès de Tifen qui enchaînait les mouvements de manière très maîtrisée et précise. S'il avait encore des doutes, ils étaient maintenant totalement dissipés, la jeune marchombre fera une grande praticienne du Makashi. C'est pour cette raison qu'il lui demanda de faire des exercices qui différaient de ceux que réalisaient les autres élèves : Valen venait de lui enseigner la garde du Makashi, à savoir le sabre pointé droit devant, la main gauche sur la hanche, et les jambes fléchies.
Enfin, il passa auprès d'Alatariel et, à la façon dont elle réalisait ses exercices, il n'y avait pas de doute possible. La jeune dessinatrice était une pratiquante du Jar'kai, le style meurtrier codifié par les mercenaires du Chaos... un style connu d'eux seuls dont Valen avait réussi à percer le secret il y a bien longtemps, à l'époque où il cherchait à créer son propre style.

Quand Valen c'était approcher d'elle, elle avait alors cru qu'elle avait fait un mouvement incorrecte. Mais au lieux de sa il vient lui dire qu'elle avancait bien. Les paroles du professeur lui réchaufèrent le coeur. Elle continua à faire ses exercices avec plus de vigeur et d'assurance. Elle jeta un coup d'oeil rapide à Tifen qui fesait des mouvement différents des siens. Elle se régouïe pour la jeune marchombre. Il y avait maintenant deux nouvelles personnes qui exécutaient la même chose qu'elle. L'un deux était un garcon et l'autre une fille qu'elle ne connaissait pas mais aurait surement une chance de les rencontrer. Sans se préocupé d'eux elle se concentra sur son propre enchainement.

Tifen eu un mouvement de surprise quand Valen lui demanda de changer de position.

*Pourquoi moi et pas les autres? Enfin bon*

Elle observa un instant la nouvelle garde et remarqua avec un petit sourire que la position était bien plus souple que la première garde que les autres travaillaient. Elle essaya donc de se mettre en place. Le sabre pointé en avant, l'autre main sur la hanche et les jambes fléchies

*Chouette! En plus, elle est plus facile à faire. Par contre, je me demande à quoi ça sert de mettre la main sur la hanche. C'est moins pratique pour l'équilibre mais il doit y avoir une raison.*

Puis elle se rendit compte qu'il y avait deux autres élèves. Elle ne les avait pas remarqués auparavant, concentrée sur ses mouvements et sur Khan, couché dans son coin.