En compagnie d'un demi-Faël (RP terminé)

Anaïel et le demi-faêl cheminaient parmis les arbres bas en bordure du lac. Le silenc s'éternisait et la jeune fille le rompit en posant une question :
- et pourquoi tu voulait venir à l'académie ?
Le faêl mis du temps à répondre, et anaïel en profita pour detailler sa démarche. Il ne faisait ausun bruit, et savais se déplacer dans les bois. Il n'avait beau etre qu'un demi-faêl, il l'était pleinement.
Anaîel aimait bien marcher silencieusement. Elle ne faisait pas plier la nature à sa marche, elle se fondait integralement en elle. C'est cela qui lui conferait une démarche si fluide, ayant passer sa vie en montagne elle savait qu'il fallait mieu se faire une amie de la nature plutot qu'un petit chien soumis. La jeune aprentis marchombre constata que le lac apparaissait devant elle. Elle attendit la reponse du jeune homme.

- C'est un rite initiatique, tout simplement... Je suis le descendant d'une illustre lignée de demi-Faëls qui ont choisi de créer leurs propres valeurs et d'associer les particularités humaines et faëlles pour nous démarquer... nous ne sommes ni des humains à part entière ni des Faëls.

Valen laissa un léger temps de suspension avant de reprendre:

- Comme notre lignée compte peu de descendants car nous avons choisi en âme et conscience de préserver notre héritage unique et de ne laisser se tarir ni le sang faël ni le sang humain dans nos veines, chacun d'entre nous accomplit une quête intiatique au cours de laquelle il va apporter sa propre touche à l'héritage de la lignée des Til' Lleldoryn. En ce qui me concerne, je suis un Chantelame, un maître dans le maniement du sabre, et j'ai décidé de m'initier à tous les styles existants pour créer un style unique: le style des Chantelames.
Je suis donc venu à cette académie pour apprendre le dessin et les arts marchombres.

Tout au long de son explication, Valen avait parlé simplement et on n'avait noté aucune touche de son habituelle présomption dans ses propos. Le demi-Faël était un être à part, aussi difficile à cerner que les Faêls tout en étant également plus humain...

L'aprentis marchombre ne sursauta pas, un petit sourir au lèvres car elle avait devinée depuis belle lurette que son maître était dans les parages, sans pour autant la situer précisément.
*J'espère qu'elle ne va pas être ennuyée de la présence du demi-faêl* songea-telle.

Elle contempla la marchombrependant quelques seconde, puis celle si vrilla à son tour les yeux dans les sien. Anaïel se sentit frissonner de plaisir de pouvoir se faire comprendre d'une personne aussi... aussi quoi ? libre ? Elle ne savait pas, toujours est - il qu'elle aimait profondément Elhya d'un respect dors et déja inaltérable. Elle sifflota en sa dirrection, la joie de la retrouver indubitablement présente dans sa voix :
- J'ai cherché un objet. Je ne savait pas trop quoi ramassé, mais pendant que nous marchions avec Valen (Elle montra la demi-faêl du menton) j'ai trouvé. Enfin je crois...
Le jeune homme la regarda une pointe de curiosité dans le regard. Il ne l'avait pourtant pas vu ramasser quoi que se soit...

Anaïel s'approcha en ondulant d'Elhya et lui efleura le bras rapidement et sans bruit. Valen avait surement remarqué le mouvement, mais il ne pouvait absolument pas voir qu'un objet était tombé dans une des poche d'Elhya.

Anaïel se rappelait très bien l'objet qui lui avait volé son coeur... Elle marchait puis avait apperçu un éclat orange. Une pierre d'ambre veloutée au toucher, asse banale d'apparance... Sauf si on la retournait... Une miriades de petites feuilles d'un or lumineux qui n'altérait en rien la transparence de la pierre, avec au ccentre... Une plume. Et quelle plume ! une plume aux bords duveteuse, aussi douce apparement que le duvet d'un oisillon...
Un seul mot avait traversé l'esprit de l'aprentis marchombre : Ange. Elle savait que ça n'existait pas, mais ça avait été plus fort qu'elle. Aucun oiseau de pouvait avoir de plume aussi blanche, aussi belle...
Et maintenant cet objet était dans la poche d'elhya. Anaïel avait déja répugné à s'en débarasser, mais elle savait qu'il falllait qu'elhya la voit. Mais elle ne voulait pa la smontré a quelque'un d'autre. Elle attendit que quelqu'un parla.

Elhya sortit du couvert des arbres a pas lent. La courbette du demi-faël était bien trop ironique à son gout. Laissant toute prudence de coté, elle observa profondément l'inconnu. Elle remarqua alors le mouvement vif d'Anaïel. Elle passa en souplesse sur sa droite, l'effleurant à peine...et elle sentit quelquechose dans sa poche. Un geste que le demi-faël ne pouvait voir. Le geste était remarquable et une bouffée de fierté devant la prouesse de son élève envahit Elhya. Pour ne pas attirer l'attention sur l'objet, comme le demi-faël ne l'avait pas vu, elle reporta son attention sur lui, et comme le silence se fit, elle se décida a se présenter:

-Bonjour. Je suis Elhya. Elhya Il'Dune. Marchombre. A qui ai-je l'honneur?

Elle gardait un ton simple et chalereux, cachant tout ses sentiments bien que les manière de l'inconnu lui semblèrent déplacée.

[Désolée pour la longueur!! pas beaucoup de temps!! désolé!!]

Valen la salua selon la tradition faëlle avant de se présenter :

- Valen Til' Lleldoryn, Chantelame rouvellement nommé Maître d'armes et promu assistant de Merwyn Ril' Avalon!

Jusque-là, Valen avait caché qu'il avait été nommé Maître d'armes à l'Académie, comme si cela l'avait amusé de les surprendre par son rang car personne n'avait encore été mis au courant au sein de l'Académie...
Pour une surprise, c'en était une. Les deux marchombres étaient passablement étonnées et Anaiël elle-même restait complètement ébahie, surtout parce qu'elle avait bien failli maltraiter le demi-Faël lors de leur duel improvisé.

Enfin, Valen brisa finalement le silence prolongé par un sourire insolent et une parole aussi ironique que d'habitude :

- Belle journée, n'est-ce pas?

En vérité, il trouvait amusantes les expressions adoptées par les deux marchombres sous l'effet de la surprise.

Finalement, Valen décida de rester pour observer les deux marchombres pendant leur entraînement. Dégrafant son fourreau de sa ceinture, il s'assit et posa son sabre engaîné devant lui.

Ses gestes étaient précis et gracieux, ce qui tranchait singulièrement avec sa haute taille et sa large stature. En vérité, Valen était un demi-Faël très étonnant. Même au sein de sa propre lignée, il en étonnait plus d'un...
Une fois encore, il posa un geste étonnant. Sortant de son silence et de son immobilité méditative, il avisa Elhya :

- Maître marchombre, serait-il possible de vous affronter dés maintenant en duel amical?

Contrairement à son habitude, sa voix était plutôt tranchante et ne comportait aucune trace d'ironie. Pour une fois, peut-être était-il tout simplement sérieux...

Anaïel remarqua le regard qu'Elhya posait sur son foureau vide, et fixa les yeux dans les siens.
- oui, je suis prète. Ces quelques mots sifflés reflétaient toute la détermination de l'aprentie marchombre. Anaïel espérait qu'Elhya saisirait toute leur portée...
Soudain, elle vit que Valen avait posé son sabre devant lui et semblait souhaiter rester pendant l'entrainement. Un pointe de jalousie violente mais brève lui mordit le ventre un instant, elle ne voulait pas que le jeune homme, aussi sympatique qu'il fu les dérangea.

Elle le regardait, une flamme au fond des yeux quand il lança :
-Maître marchombre, serait-il possible de vous affronter dés maintenant en duel amical?

Elle retint de justesse un sourir carnassier. Elle savait qu'Elhya aurait du mal à l'afronter, peut-être pas même, mais qu'elle gagnerait. Les marchombres étaient des meilleurs au combat au corps à corps et malgré les capacité du maître d'arme, Elhya toute marchombre qu'elle fut devrait sortir vainqueur de ce combat. S'il est acceptait...
*J'espère qu'elle ne va pas oublier le voyage* songea la jeune fille. Elle était néanmoins curieuse de voir ses deux la s'affronter.

Et c'est un regard empreint d'une confiance quasi totale et respectueuse qu'elle tourna vers son maître pour savoir si elle accepterait le défi.

- Ici, même! Ce sera très bien. A vous de porter la première attaque!

A ces mots, le demi-Faël s'était incliné civilement avant de se mettre en garde. Sa garde ne ressemblait à rien de ce que connaissait la marchombre : ce n'était pas le style marchombre, ce n'était pas le style frontalier non plus... Elle paraissait posséder quelques ressemblances avec la garde des mercenaires du Chaos, mais personne ne maîtrise le Keirotatsu hormis ses hommes qui étaient les pires ennemis de la Guilde marchombre.

Seulement, Valen Til' Lleldoryn maîtrisait bel et bien le Keirotatsu et l'avait adapté pour obtenir une forme qui conviendrait mieux à ses capacités physiques car, chose inhabituelle, le demi-Faël avait besoin d'un style peu exigeant au niveau de l'énergie dépensée.
A la première attaque de la marchombre, il prit aussitôt l'initiave en esquivant avec le saut du papillon avant de contre-attaquer de faire reculer Elhya avec des atémis puissants portés avec une redoutable précision qui compensait leur relative lenteur.

Anaïel, le souffle coupé suivit son maître sans faire plus de bruit qu'un chat sauvage, se dont elle n'avait pas concience car elle repensait au combat qui s'était déroulé devant ses yeux. Fascinant. Foudroyant même.
Elhya semblait être un peu fatiguée tout de même, deux minces lignes bleuâtre sourlignait ses yeux et elle fixait devant elle le chemin qu'elle seule savait ou il aboutirait.
La jeune aprentie était fière. Très fiere d'avoir été choisie par une marchombre aussi puissante. Elhya était vraiment quelqu'un hors du commun.
Anaïel lança soudain, rompant le silence de son sifflement habituel, se qui ajouta une note étrange à l'athmosphère de fin de journée :
-Ou allons-nous ?
Les yeux d'Anaïel brillèrent d'un feu devennu brasier sous le soleil couchant. Ses mains la démangeaient et elle ne pu résister. En attendant que la marchombre réponde, elle fit discretement glisser ses mains de ses poches et les tourna paumes vers le ciel, une brise caressant ses doigts écarté... Et les notes retentirent... Si pures et si belles... Les notes du vent. Les notes de l'azur. Ses notes à elle.
Le ciel chantait pour elle, et elle souffrait de ne pouvoir être aussi libre, aussi belle que la musique.
Soudain Elhya se retourna vers elle pour lui répondre sans doute. Anaïel la regarda avec attention, essayant de cacher au mieu les sentiments qui bouillonnaient en elle.

L’élève en question qui passait par là fut Alatariel qui après être sortie de l'entretien avec Merwyn décida de faire un tour dans le parc histoire de se délié les jambes. Cela faisait plusieurs heures qu'elle contemplait le ciel quand elle se dit qu'une petite baignade ne lui ferait pas de mal.
C'est en arrivant près du lac qu'elle remarqua une silhouette bien singulière qu'elle avait déjà vu il n'y avait pas si longtemps que ça.
Mais elle remarqua ou plutôt sentit quelque chose d'étrange. Elle décidât alors d'aller à sa rencontre.
Quand elle arrivât sur les lieux elle vit que c'était l'homme qui avait exprimer en premier là où elle serait répartie mais qu'il était bien mal en point.

_Que t'arrive t'il, quesque je peux faire pour t’aider?

Elle rougit se rendant compte qu'elle venait de tutoyé une personne sûrement plus importante qu'elle mais cela lui était venue instinctivement.

_Excusez moi.

- Ce qu'il m'arrive me concerne et tu ne pourrais rien y faire de toute façon. Mais si tu veux m'aider, va chercher un professeur ou un autre élève... Je dois à tout prix regagner mes appartements pour y prendre un remède.

Le Maître d'armes s'était exprimé avec une certaine résignation dans la voix qui tranchait beaucoup avec son habituelle ironie. Il ne voulait que les élèves ou les professeurs le sachent atteint du mal qui le dévorait depuis son enfance, mais il n'avait pas le choix... il allait devoir affronter toutes les questions que soulèvent sa défience physique.

Alatariel connaissait cette expression sur ce visage.

*Où l'ai-je bien rencontré auparavant ?*

Mais là n'était pas la question.

_Très bien j'y vais.

Elle se lança dans une course rapide vers l'Académie le lieu où elle aurait le plus de chance de trouver un professeur. Elle pensait évidemment qu'il vaudrait mieux pour le maître d'arme que cet incident ne se s'ébruite pas c'est ainsi qu'elle rencontra un des professeurs qui venait de commençait d'enseigner dans l'Académie.
Ce dernier suivit Alatariel aussi vite qu'il le put et quand ils arrivèrent sur les berges du lac l'état de Valen semblait avoir empiré.

- La rançon de la gloire, mon ami... tu vas devoir me porter jusqu'à mes appartements, de manière discrète si possible.

En réalité, la personne que Alatariel venait d'amener n'était autre que Merwyn qui s'était déguisé pour aller à Al-Poll car il devait régler une affaire de manière discrète. Mais Merwyn et Valen se connaissaient suffisamment pour jouer le jeu...

Ainsi, Merwyn transporta Valen dans les couloirs de l'Académie, entreprise qui ne fut pas aisée, même si le demi-faël était beaucoup plus léger qu'un homme ordinaire.
Finalement, après un long effort, Merwyn parvint à ramener Valen dans son bureau.

( ==> Appartements de Valen)

Elhya était bien plus fatiguée qu'elle ne lelaissait paraitre. Ton son être était concentré sur l'homme étendu mais sa fatigue l'empechai de voir les tremblements de ses jambes, ni sa detresse. L'homme était toujours étendu et Elhya se demanda pourquoi il ne se relevait pas. Elle entendit d'autre pas, une autre voix. Puis Anaïel.

-ou allons nous?

Elhya se retourna mais ne lui répondit pas. Elle regarda Valen qui partait, chancelent, soutenu par deux personnes. Elle éprouva un très leger remord de ne pas l'avaoir aidé. Il avait l'air d'avoir un veritable problème. Dans son remord, elle siffla une douce chanson et très soudainement, une petit colibri noir de jai vint se poser sur son épaule. Elle lui chuchota quelques mots, de sa voix chantante.

-Va vers Ena. Dis lui de dire a Valen que je suis désolée de ne l'avoir aidé, et que je lui souhaite un prompt rétablissement.

Immédiatement, le colibri s'envola, juste au dessus des arbres en virvoltant de ci de la. Alors Elhya se tourna vers Anaïel et lui offrit un doux sourire avant de prendre nla parole:

-Nous irons la où le chemin nous menera...Par dela l'horizon, et au dela des frontières de ton esprit...

Puis elle se retourna et se dirigea vers le lac. Arrivée au bord, elle suivit la berge sur 500 metre, toujours en silence. Puis elle se redirigea vers l'orée de la forêt. Là attendait deux chevaux. Un noir au sabot et bas des jambes blanches, ainsi qu'une étoile sur le front. L'autre était Bai, marron avec des crin noir et le bout des menbres noirs, et portait la tête haute. Elle se tourna vers Anaïel et dit:

-Je te présente Shalom, ma jument.

Elle désigna du doigts la jument noire:

-Shalom signifit "Paix" en hébreux. Et Voici Horizon, le cheval que tu montera...

Elle s'approcha des deux chevaux, qui, bien qu'harnachés, n'était pas attachés.

-Tu vas pouvoir te debrouiller?

Anaïel eu un sursaut en voyant arrivé les deux cheveaux. Bien que magnifique, elle n'avait qu'une confiance limité en des créatures qu'elle ne pouvait pas comprendre parfaitement.
Elhya du appercevoir son trouble car elle lui demanda si elle pourrait s'en sortir.
La jeune fille répondit en grimaçant :
- Heu je ne sais pas trop, je n'ai jamais monté de cheveaux ni quoi que se soit d'autre.

Elle contempla pensant quelques seconde le compagnon qui allait lui être indispensable pendant son voyage, puis pris son élan et sauta. Elle atteris avec souplesse sur le dos de l'animal qui se cabra soudain. Anaïel fut projeté en avant et s'écrasa de tout son long dans l'herbe. Elle se receptionna quand même de façon à ne pas se casser le coccis et se releva d'un bond.
Elhya étoufa un rire devant la scène.
Anaïel s'approcha en douceur, vexée d'être la risée de son maître et entreprit de gagner la confiance du cheval en le charmant. Un doux sifflement sortit de ses levres et le cheval dressa les oreilles. Anaïel monta sur le dos de l'animal et celui si ne bougea pas, captivé par les notes qui sortaient des levres de l'aprenti marchombre.
Anaïel se sentait bien. Finalement cen'était pas aussi terrible qu'elle le suposait, elle concevait néanmoins un leger malaise d'utiliser ainsi une créature vivante qui pourrait être libre de galoper ou bon lui semble, un peu comme son rêve à elle...

Elhya regarda la jeune fille avec attention et ne put retenir un petit rire quand celle-ci prit le cheval par surprise. Elle la regarda rattrapper son erreur. Puis se dirigea elle-même vers Shalom. Elle monta souplement en selle. La jument tressaillit a peine. Avant même qu'Elhya ai serrer ses jambes, elle se mit a avancer d'un pas paisible. Horizon jeta un regard et se mit en marche a son tour. Anaïel tenta d'abord de contrer les mouvement du cheval,mais avant même qu'Elhya ai eut le temps de lui dire quelquechose, elle comprit qu'elle devait au contraire se laisser aller et fondre dans le mouvement.
Elhya dirigea sa jument vers un sentier qui partait dans la forêt. Le soleil était a présent descendu sur l'horizon. L'ombre de la forêt était fraichissante et la nuit approchait a grands pas. Du coin de l'oeil, Elhya surveillait son élève. Elle s'était très vite accoutumée au mouvement de balancement du cheval. Elle regarda devant elle la forêt qui s'arretait pour laisser place a la splendeur de la montagne. Elles marchait depuis seulement une dmi heures, mais il fallait mieux s'arrter car ils faisait froid dans les montagnes. très froid. Elle se tourna vers Anaïel:

-Nous allons devoir nous arreter ici. Ce soir, nous ne travaillerons pas...En tous cas, je ne te ferais pas travailler. Si tu veux travailler ton assouplissement, je ne t'en empeche pas.

Tout en parlant, elle était descendue et regardait autour d'elle, choisissant le meilleur endroit pour s'installer.

==> Au Pied des montagnes__https://ewilan.jeun.fr/A-l-exterieur-de-l-Academie-c8/Au-pied-des-montagnes-f36/-p3705.htm#3705

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