Douce promenade (RP terminé)

Mewenne découvrait peu à peu l'académie si réputé. Elle ne croyait pas qu'un batiment comme celui-ci pouvait être si beau. La jeune fille fit encore quelque enjambées et vit un lieu qu'elle n'avait pas encore eu la chance de voir. Deux énormes hais de sèdre encadraient une porte en fer forgée. La jeune fille s'approcha d'un pas léger de celle-ci. De magnifiques motifs formaient la porte, des feuilles, de minuscules fleurs de différentes formes et des oiseaux aux ails déployés. Elle poussa la prote avec grand soin de peur de l'abimer. Mais l'entré n'était que le début d'un spendide jardin multicolor. Elle même, qui avait vu beaucoup de plantes dans sa vi en en resta bouchebée. Il y en avait la plusieurs qu'elle n'avait jamais vu et n'aurait jamais cru possible de voir. Le sol était recouvert presqu'en entié de taches de toute sorte nuances. Des feuillus imposants étaient allignés pour ne s'arrêter que devant une fontaine ou des oiseaux venaient y prendre un petit bain de fraicheur. La vie en ce lieux respirait et s'épanouissait avec grace. Le seul bruit que pouvait percevoir ses oreilles étaient celui du chant de oiseaux, de l'eau qui coulait de la fontaine et du vent qui passait entre les branches des arbres. L'endroit devait être le plus tranquille et magnifique qu'elle est jamais appercu. Elle avanca doucement vers le centre de ce paradis de couleurs. Plusieurs fleurs attirèrent vite son attention. Certaine étaient bleu de mer, d'autres encore l'orange des feuilles à l'automne. Mais ses préféré étaient sans aucun doute, de minuscules fleurs aux pétales d'un rouge écarlate mélangé au orangé d'un couché de soleil et dont le centre était d'une noir de jais. Après quelques minutes de contemplation elle poursuvit son exploration. La fontaine de près était plus impressionnante encore. Dans la matière qui avait servit en en faire la construction, des dessins d'une grande précision et abilité y avait été sculté. Certains représentaient des hommes et des femmes tandis que d'autres des paysages de Gwendalavril. Un peu plus loin, Mewenne vit un banc et alla s'y assire.

*Je croie que je vais venir ici plus souvent maintenant que je l'ai découvert.*

Elle ouvrit le livre qu'elle avait apporter et commenca à lire dans le calme et la tranquillité du jardin.

À peine quelque minutes après qu'elle avait commencer à lire son livre, des bruits de lames avaient déchirer le silence paisible du jardin. Elle bondit de son banc et regarda les allentours.

*J'aurais du au moins apporter mon arc.*

Avant qu'elle n'est pu faire un pas de plus, un mercenaire arrivait déja dans sa direction. Son coeur ne fit qu'un bond dans sa poitrine.

* Qu'est-ce que quelqu'un comme lui fait ici ?*

Elle même savait qui était les mercenaires de chaos, des être sans peur de tuer. Heureusement pour elle, Valen arriva avant le mercenaire. Elle vit alors son maitre d'arme en pleine action. Mewenne aurait voulu lui venir en aide mais ca l'aurait surement plus dérangé qu'aidé. Le combat ne fut pas long mais intense. Mewenne fut impressionner par les techniques que Valen employait avec beaucoup d'expérience. Quand le combat s'acheva enfin, elle fut soulagé de voir Valen en un seul morceau et toujours vivant quoi qu'épuisé. Elle se précipita à sa rencontre.

-Est-ce que tout vas bien ?

Elle le regarda pendant quelques secondes avant qu'il ne lui réponde enfin.

- Non... les mercenaires du Chaos ont tué un élève.

Il jeta alors un regard de profonde haine aux mercenaires du Chaos avant d'essayer son sabre sur leurs vêtements et le rengainer rageusement. Valen sortir ensuite une flasque de sa tunique et en vida précipitamment le contenu.
Il eut alors un léger tremblement et chancella un bref moment, mais il se reprit très vite et sembla d'un coup moins épuisé...

D'un seul bras, il souleva l'un des mercenaires et le plaça sur son épaule pour le transporter plus loin afin de le brûler.

Tout allait trop vite.

*Un élève mort ! Non ce n'est pas possible ! Je dois rêver. J'espère qu'il ne sagit pas de Tifen ou de Khelia.*

Elle chassa rapidement cette sombre idée de son crâne. Pour oublier les paroles de Valen elle décida de l'aidé à transporter un des corps. Elle s'approcha de celui qui avait perdu la vie le premier. Elle réussit à le prendre tant bien que mal sur ses épaules frêles. Elle savait que son professeur d'armes voulait bruler les corps. Elle avait déjà vu plusieurs fois des personnes le faire. Elle suivit Valen qui s'éloignait du jardin pour incendier les corps des mercenaires de chaos. Elle le vit s'arrêter et déposer le corps. Quelques secondes plus tard elle fit de même avec le deuxième. Un certain dégout la hantait.

*Comment peuvent-il faire ce qu'ils font ?*

Elle se retourna et vit que Valen semblait réfléchir, le regard plein de haine. Elle alla chercher le troisième corps, pour revenir quelques minutes plus tard. Mewenne le poussa vers ses confrères et laisse à Valen la tache de les brûler.

Mewenne avait vu Valen aller chercher du bois et dessiner les flammes du bûcher. Une grande de haine se dégagait du corps de son enseignant. Elle le comprenait parfaitement.

*J'espère juste que la haine ne lui fera pas faire des gestes qu'il pourrait regretter plus tard.*

Ils restèrent là plusieurs minutes, en silence à voir les corps de meurtrier se faire consummer pas le feu brullant. Quand les flammes commencèrent enfin à diminuer, Mewenne sentie que la tension qui avait règner entre elle et Valen se détendit. Elle n'osait pas prendre la parole, elle aurait plutôt voulu aller se cacher dans le fond du lac et y rester pour toujours. Elle continua donc à regarder les flammes danser, attendant qu'elles finisent leur oeuvre.

Les minutes passerent et bientôt il ne resta plus que des cendres. Les corps des mercenaires n'étaient plus que de la poussière. Il y avait maintenant dans les jardins un largue cercle noir. La jeune marchombre se retourna vers son maitre d'armes. Il avait encore les bras croisés sur la poitrine et semblait perdu dans ses pensés.

- Est-ce que je peux vous demander quelque chose ?

Sa voie tremblait légèrement.

- Je ne sais pas vraiment à qui m'adresser et vous êtes peut-être la personne qui pourra me dire le plus de choses sur mes origines.

Ses mains tremblaient maintenant elles aussi.

*J'aurais vraiment du rester dans mon lit aujourd'hui.*

- Je voudrais que vous me parliez des faëls. Je veux savoir ce que vous savez sur eux.

Elle attendit pendant plusieurs minutes la réponse du demi-faël.

- Il faudrait plutôt poser cette question à un Faël à part entière, Mewenne. Je ne suis qu'à moitié faël et je n'ai pas toujours vécu parmi eux, même si je les comprends et les connais sans doute mieux que n'importe quel humain...

Valen s'était exprimé d'une voix douce, ce qui était assez inhabituel chez lui. On aurait pu croire que les Faëls lui manquaient et que cela ravivait d'anciens souvenirs enfouis dans la mémoire du Maïtre d'armes.
Laissant à Mewenne le temps de répondre, il dispersa les cendres grâce à un dessin ingénieux qui lui demanda beaucoup de concentration...

- Je n'en connais aucun dans l'Académie à vrai dire... Dans le pire des cas, je pourrai t'emmener un jour à Illuin, la capitale du Pays Faël. Seulement, faudra que tu sois prête à y rester un long moment... les Faëls n'ont pas la même notion du temps que les humains.

A ces mots, Valen lança un de ces rares sourires dénués de toute ironie... Peu d'humains avaient eu l'occasion de visiter Illuin.