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Messages : 19 Inscription le : 30/04/2017 Age IRL : 30
| Sujet: Hysteria. Lun 25 Juin 2018 - 18:10 | | | Concentrée sur sa tâche, la petite blonde n'écoute plus son professeur. Aujourd'hui, l'assistante du maître d'armes enseigne aux élèves de première année à nettoyer les armes. Et comme à son habitude, Gaïa prend son devoir à coeur. Un peu trop. Alors, elle essaye de suivre les autres et de faire bien. L'épée tranchante entre ses mains, elle prend soin de la lame comme de son petit Zoey. Laissé, par ailleurs, dans les dortoirs aequors. Certains professeurs n'aiment pas vraiment avoir un petit chiot dissipé dans leurs pattes... Gaïa comprend, mais son petit compagnon lui manque, elle aimerait bien voir sa petite frimousse... A cet instant, elle n'y pense même plus. Bien trop concentrée. Après avoir enfin terminé d'aiguiser leurs lames, les élèves les reposent une à une dans le râtelier. Gaïa, heureuse d'avoir fait du bon travail, court presque vers son professeur, sourire aux lèvres. Et s'arrête net lorsqu'elle entend le cri de la femme.
- Ponderosa ! On ne court pas dans tous les sens avec une lame aiguisée, tu veux embrocher l'un de tes camarades ?
La toute petite blonde rougit, marmonne quelques excuses.
- Pardon, m'dame, j'ferais attention. Je... euh... je voulais savoir si on avait toujours le cours la semaine prochaine ou non ? Vu que c'était pas sûr, parce qu'y a aussi le cours des légendes de troisième année qui chevauche le cours et que j'aimerais faire les deux, on va étudier le mythe du...
Tu en fais encore trop, Gaïa, stop. La petite blonde s'emporte toujours trop vite, s'embourbe dans son flot de paroles, suivant au moindre détail celui de ses pensées. Et elle rougit de plus belle lorsqu'elle croise le regard de son professeur, souriant face à elle.
- Oui Gaïa, il aura lieu. Vas ranger ton épée, maintenant. Je dois fermer la salle.
La petite thüle s'exécute avec entrain, trottine vers un râtelier, y dépose son arme avant de sortir de la salle de cours, sautillante. Dehors l'attend Giulian, une très grande brune au large sourire. Elle contraste, aux côtés de la toute petite thüle blonde, taille 1m10. Les deux jeunes filles prennent alors la route de la grande salle, elles meurent de faim. Gaïa meurt toujours de faim. Elle prendra un bout de gâteau pour Zoey, il adore le gâteau au citron...
- GAÏA !
La petite blonde sursaute au cri de son amie, sursaute à nouveau lorsqu'elle lui attrape le bras.
- Mais qu'est-ce que tu as fait ? T'as rien senti ?
Le regard de Gaïa tombe soudain sur la paume de sa main, ensanglantée. Et la douleur lui parvient alors qu'elle se rend compte de la coupure barrant sa paume. Sourcils froncés, elle reste plantée là, face au sang qui coule de la plaie. Elle essaye de se souvenir quand est-ce qu'elle s'est blessée... Et il est possible que ce soit en rangeant son épée sur le râtelier. Elle a encore couru pour la ranger... Elle se revoit se couper alors que la lame allait lui échapper des mains, rattrapée in extremis. Sur la lame à peine aiguisée.
- Ah bah oui... Ca fait un peu mal.
L'adrénaline de son cours l'a empêché de ressentir quoique ce soit, mais à présent qu'elle vient de s'en rendre compte, elle sent la morsure de la lame. La petite blonde lâche sa contemplation de sa plaie et sourit à son amie.
- J'crois que le déjeuner attendra, j'vais à l'infirmerie !
- Sans blague, tu crois ?
Giulian lève les yeux au ciel, l'aequor la rendra dingue. Cette façon qu'elle a de tout prendre avec le sourire, toujours optimiste et positive. Et alors qu'elle ouvre la bouche pour rajouter un mot, la petite blonde sautille déjà vers l'infirmerie... Giulian rit et continue sa route vers la grande salle. Quand à Gaïa, elle arrive vite à l'infirmerie, y entre en trombe, sa main ensanglantée dans la seconde.
- Bonjour, euh, y a quelqu'un ? J'me suis coupée la main en cours de combat !
Et toujours le sourire aux lèvres.
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| | Rêveur du Quatrième Cercle Messages : 10 Inscription le : 19/06/2016 Age IRL : 27
| Sujet: Re: Hysteria. Lun 25 Juin 2018 - 23:29 | | | Le bruit d’une chaise raclant le sol me tire de ma très, très, TRES puissante concentration. Je sors la tête de mon livre, mon menton se décollant douloureusement de la paume de ma main au passage. Qui suis-je, en quelle année sommes-nous, quel est cet endroit ? Je jette un coup d’œil perdu à l’homme qui se prépare à quitter la pièce. - Je vais aller déjeuner, je te laisse la garde de l’infirmerie pendant mon absence. Ah très bien, je resitue. Il est déjà midi ? Je sens mon estomac se plaindre de mon manque de considération à son égard et réclamer sa pitance lui aussi. Il faudra attendre un peu mon vieux. On ne peut pas laisser l’infirmerie vide et c’est moi l’apprenti dévoué ici. - Pas de problème, bon appétit ! - Je ne serai pas long. Il dit ça mais il prend toujours bien son temps. Ce n’est pas très grave, je passerai prendre quelque chose aux cuisines quand tout le monde aura fini à la grande salle. Si je me fais petit je ne dérangerai pas trop. Et puis le personnel commence à bien m’apprécier, j’espère que je vais pouvoir négocier un dessert en plus.
J’observe mon collègue quitter la pièce en m’étirant. Ma mâchoire est engourdie, je n’aurais peut-être pas dû m’appuyer dessus pendant des heures. Je devine une grosse marque rouge en forme de main sur mon visage, très classe. Au moins, je suis efficace.
C’est un début de journée plutôt calme. Comme la plupart des débuts de journée ici. J’apprécie travailler à l’Académie pour cette raison. Les urgences et les cas graves sont beaucoup plus rares qu’à la Confrérie et c’est une bonne chose pour mes nerfs. Les professeurs sont attentifs à ce que font leurs élèves, même si des accidents peuvent arriver. La plupart du temps on soigne des petites maladies ou des blessures légères. C’est reposant. Ce n’est peut-être pas comme ça que je vais pouvoir travailler ma pratique mais en ce moment, je ressens le besoin de souffler un peu.
Me voilà donc à passer la majeure partie de mes journées à travailler ma théorie. Je regarde le chaos de mon bureau avec dépit. J’imagine que je peux m’autoriser une pause dans mon étude, je ne pense pas pouvoir me concentrer correctement maintenant que je me suis rendu compte que je meurs de faim… Bon, c’est peut-être une excuse mais je vais prendre cette pause tout de même. Je me lève et commence à trier les parchemins et les livres que j’ai éparpillé partout. Je remarque qu’une plume est tombée sous le bureau et me penche pour la ramasser. - Bonjour, euh, y a quelqu'un ? J'me suis coupée la main en cours de combat !Le bruit sourd de ma tête cognant lourdement le rebord de mon bureau m’empêche d’entendre la dernière phrase. Je sais juste que quelqu’un est entré brusquement et que j’ai sursauté. Oui, je suis facilement impressionnable, pas très pratique dans le métier auquel j’aspire, je le concède. Je retiens mon cri dans ma gorge et me redresse avec toute la dignité dont je suis capable, en me tenant la tête et en souriant. - Oui je suis là, désolé j’ai été surpris. Quel est le prob…. AH !J’aurais dû remarquer le problème tout de suite parce qu’il est évident mais à ma décharge, le sourire de la jeune fille ne m’a pas laissé penser qu’elle puisse avoir une main en sang. Pas une seconde. Et je viens de crier devant elle. On repassera sur l’importance de rassurer ses patients ainsi que sur mon professionnalisme. J’espère qu’elle a interprété cela comme de la surprise et non de la peur, je tiens à ma crédibilité. Reprends-toi, petit Eliott, tu es trop distrait. Je continue de sourire comme à mon habitude, cette fois-ci avec un air plus sérieux. - Ne vous inquiétez pas, je vais m’en occuper. Asseyez-vous ici s’il vous plait. Je me demande si je dois vraiment la vouvoyer, elle a l’air plus jeune que moi et totalement adorable. Ou insouciante. Ou les deux. Bref, je la conduis à son siège et maintiens sa main pour éponger le sang et constater les dégâts. A priori ce n’est pas très profond mais j’aurais tout de même besoin de dérouler un Rêve. - Vous pouvez m’expliquer comment c’est arrivé ? Ah et j’aurais aussi besoin de ton nom et ta maison. Apparemment, j’ai choisi le tutoiement en milieu de route. Soit. Je lâche sa main pour attraper le registre et attends sa réponse. Autant faire ça maintenant ou je vais oublier. |
| | Messages : 19 Inscription le : 30/04/2017 Age IRL : 30
| Sujet: Re: Hysteria. Mar 26 Juin 2018 - 12:14 | | | Un bruit sourd fait sursauter la petite thüle, heureuse de voir une tête sortir de derrière un bureau, se tenant la tête, un sourire aux lèvres. Gaïa se rapproche de lui, presque sautillante. Et alors qu'il parle, il lâche soudainement un cri lorsqu'il remarque la main ensanglantée de la jeune guerrière, provoquant un léger rire de cette dernière. Gentiment, le rêveur rassure Gaïa, qui, on peut le dire, n'est pas le moins du monde inquiète. En tous les cas, il semble l'être bien plus qu'elle. La thüle s'exécute, s'assied en silence – un exploit – sur le siège désigné. Son grand regard vert se laisse aller à la contemplation de l'infirmerie, qu'elle n'a vu qu'une seule fois, à l'occasion de la visite de l'Académie, le premier jour. C'est grand, et tous les lits sont alignés à la perfection. Cet ordre en donnerait presque le tournis à notre petite maladroite. Elle qui est si désordonnée. Une voix la sort de sa rêverie, celle du rêveur, alors que deux mains douces prennent la sienne, épongent le sang. Elle tourne sa tête vers lui, sourire aux lèvres, comme à son habitude, malgré la douleur lancinante qu'elle sent dans sa paume.
- C'est très joli, ici. Ca manque un peu de couleurs, mais c'est tellement bien rangé, c'est incroyable, tu devrais voir les dortoirs aequor, c'pas aussi bien rangé, pire des fois, d'ailleurs ! Ca arrive qu'on doive prendre tout un après-midi pour ranger ! Et...
Elle rougit lorsqu'elle se rappelle des mots du rêveur, mais surtout de ses questions... Et après s'être confondue en excuses, elle chasse le rouge de ses joues.
- Je m'appelle Gaïa Soann Ponderosa, de la maison aequor, pour te servir !
En bougeant sa main, elle grimace en sentant la douleur fuser dans tout son bras.
- Alors euh... j'me souviens pas très bien, en vrai, de comment ça s'est passé. Faut dire que j'étais trop préoccupée par le diner, mais je crois que c'est à la fin de mon cours de combat, on a appris comment aiguiser nos lames comme des pros, pas comme des amateurs, comme on pourrait le faire quand on s'y connait pas, tu vois ? Enfin bref, du coup j'ai cette sale habitude de sautiller un peu partout, moi j'aime ça, c'est marrant et ça fait sauter mes cheveux dans tous les sens, je trouve ça marrant... mais je me perds encore, je crois... en tout cas, je pense que j'ai dû me couper sans m'en rendre compte avec l'épée que je venais d'aiguiser quand elle m'a échappée des mains et que je l'ai rattrapée par la lame, j'suis pas très adroite. C'est tout.
Elle plonge alors son regard dans celui du rêveur, lui sourit de toutes ses dents. En espérant qu'il n'ait pas remarqué sa fâcheuse habitude de trop parler. M'enfin, c'est peu probable. Gaïa attend quelques secondes, essaye de ne pas reprendre la parole. Pourtant... elle a envie de tout savoir sur le rêveur. C'est une de ses autres fâcheuses habitudes, il faut absolument qu'elle sache tout sur tout à propos des personnes qu'elle rencontre. Pour pouvoir être leur amie, mais aussi leur faire plaisir, connaître leur date d'anniversaire, leur couleur préférée, le plat pour lequel ils se damneraient, tout sur tout ! Pourtant, elle se retient... de justesse.
- Tu t'appelles comment ? T'es rêveur, c'est ça ? Tu viens d'Eoliane ?
Ou pas. Et aujourd'hui, elle commence soft.
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| | Rêveur du Quatrième Cercle Messages : 10 Inscription le : 19/06/2016 Age IRL : 27
| Sujet: Re: Hysteria. Mar 26 Juin 2018 - 19:56 | | | Essayant de trouver de l’encre, j’écoute la jeune fille parler de la décoration avec un large sourire. Ça ne répond pas vraiment à mes questions mais j’ai passé la matinée dans une pièce silencieuse, avec un collègue silencieux, à lire des livres indubitablement silencieux. Un peu de vie et une large dose de gaieté me font du bien et cette fille donne l’impression d’en avoir beaucoup à partager. Un peu trop ? Naan, on n’en a jamais assez. Et d’ailleurs, je n’ai pas envie de la couper, elle a l’air trop heureuse de parler. Et elle me laissera l’occasion de répondre à un moment donné j’imagine.
Je lui fais signe qu’il n’y a pas de problème lorsqu’elle se répand en excuses en ouvrant la bouche pour essayer vainement de répliquer. Fut un temps où je ne pouvais m’empêcher de raconter ma vie à qui voulait bien l’entendre et je pensais être un éternel abonné aux « Tais-toi un peu Eliott » et « Mais laisse-moi parler enfin ! ». Oh, j’ai toujours envie de blablater autant mais j’ai appris à me contrôler et ce n’est plus un besoin irrépressible. J’ai appris que certains patients avaient besoin de silence et d’autres d’un visage amical avec qui discuter. Je ne pense pas que cette élève fasse partie de la première catégorie !
Comme je m’en doutais, elle enchaîne directement. Elle me révèle son identité et sa maison que je note proprement dans le registre. J’écoute son explication sur l’origine de sa blessure et complète rapidement le motif de sa venue. Une guerrière donc. Je ne l’aurais jamais deviné en la regardant mais c’est sûr qu’elle a l’air tenace. Ne jamais se fier aux apparences comme on dit. J’aime les gens plein de surprise même si concernant mon cas, les apparences et la réalité sont belles et bien conformes. Ô mon corps, pourquoi es-tu si faible ? Je la vois se retenir de parler en me regardant, je ne peux m’empêcher de rire.
- Avoir beaucoup à dire n’est pas une mauvaise chose, essaie juste de poser une question à la fois.
Parce que oh oui, je sens qu’elle a beaucoup de questions. La première ne tarde pas à arriver. Je suis embêté, j’aurais aimé aussi répondre à tout ce qu’elle a dit avant. J’aurais aussi quelques anecdotes à partager. Ça tombe bien parce que c’est mon tour de parler.
- Je m’appelle Eliott et je suis bien un rêveur d’Eoliane. Enfin encore apprenti. Je viens travailler ici de temps en temps mais j’étudie surtout à la Confrérie. Je ne suis pas très souvent dans les parages et ça explique pourquoi cet endroit est si rangé. Regarde par là-bas, j’ajoute en désignant mon bureau en désordre, je suis une machine à chaos !
Tout en parlant, je finis de nettoyer sa plaie en appuyant le moins possible, j’ai remarqué sa grimace après ses gestes brusques tout à l’heure. Ça a l’air plus profond que prévu.
- Je respecte beaucoup les guerriers, même si j’ai juré de ne jamais utiliser la violence. Tu as bien du courage de te lancer dans cette voie, je n’ai jamais été fichu de me défendre correctement. J’aurais sûrement désespéré tous tes professeurs , j’ajoute en riant.
Je repose les tissus tâchés de sang et reprends mon air concentré.
- Sois plus prudente avec les lames à l’avenir, ta blessure est plus profonde que ce que je pensais. Je vais dérouler un Rêve, ça risque de te tirailler un peu mais ça ne sera pas douloureux et après ça tu ne garderas pas de cicatrice. Prête ?
Je pose ma paume sur la plaie en la regardant, attendant son feu vert. |
| | | Sujet: Re: Hysteria. | | | |
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