| Sujet: Nalaïa Astanwan [Validée] Dim 19 Mai 2013 - 23:07 | | | Description générale - Nom - Astanwan - Prénom -Nalaïa - Race -Humaine- Age -18 ans - Classe (primaire) -DessinatriceDescription physique et mentale - Description physique - Nalaïa est de petite taille malgré son âge. Sa frêle silhouette n'est que partiellement dissimulée par des habits trop grands pour elle. Malgré cela, elle est assez dynamique et ne rechigne pas devant l'effort physique, si bien que ses bras menus sont tout de même un peu musclés. Sa peau est naturellement mate mais les heures passées au grand air l'accentue. Dans son dos, elle est marquée de nombreuses cicatrices, traces des maltraitances de sa mère adoptive. Son visage enfantin laisse à penser qu'elle a à peine plus d'une dizaine d'année. En effet, ses traits sont fins et sa peau lisse. Des taches de rousseur parcourent ses pommettes et son nez délicat. L'adolescente possède de grands yeux verts où brille une lueur espiègle, qui ajoute au côté enfantin de son visage. Celui-ci est surmonté d'une abondante tignasse flamboyante. Nalaïa a depuis longtemps abandonné l'idée de discipliner ses cheveux roux. La plupart du temps, ils sont donc libres sur ses épaules ou attachés grossièrement.
- Description du caractère - Cette adolescente à l'allure fragile a, comme les apparences le laissent présager, un caractère doux et docile. Indépendante, elle cherche le plus souvent à se sentir libre. Rêveuse, elle passe des heures perdue dans un monde qu'elle seule connait. Elle manque cruellement de concentration. Toutefois, sa soif de connaissance et sa grande curiosité compensent, le plus souvent, cela. Quelque peu solitaire, elle apprécie tout de même la compagnie des personnes de son âge mais avec modération. Meurtrie par des années de maltraitance, sa confiance n'est réservée qu'à de très rares personnes et elle reste méfiante envers les rapprochements physiques de toutes sortes. Ceci peut passer pour de la timidité et c'est, d'une certaine façon, le mot qui convient le mieux. Cependant, elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, sans détour, lorsque cela s'avère nécessaire.
- Principal(s) défaut(s) - Sa timidité et son manque de concentration
- Principale(s) qualité(s) - Son envie d'apprendre
- Particularité(s) - Nalaïa adore les épinards à la crème, les navets et se curer le nez avec le pouce... Plus sérieusement, son dos est couvert de cicatrices fines, certaines plus récentes que d'autres. Elles sont les séquelles des mauvais traitements dont elle fut victime. Mise à part son habitude de se réfugier en haut d'un arbre lorsqu'elle est énervée, il n'y a plus vraiment d'autres choses à ajouter.
- Capacité(s) - Nalaïa, bien que venant d'un milieu modeste, a appris à écrire. Elle sait aussi lire et est féru de poésies.
Vécu et situation sociale
- Situation familiale - Orpheline adoptée par une vieille femme acariâtre
- Situation sociale - Issue d'une classe plus que modeste, sa mère adoptive était une blanchisseuse.
- Histoire - Un matin, alors que le soleil n'était pas encore levé, des cris s'élevèrent de la maison des Astanwan. C'étaient ceux d'un nourrisson chétif, tellement même que la femme qui le mit au monde crut qu'il ne survivrait jamais plus de quelques jours. L'enfant demeura minuscule malgré son appétit vorace. Contrairement aux dires de tout le village, il se porta au mieux et jamais la maladie ne vint le frapper. Ce nourrisson se prénommait Nalaïa et connut, dans ses premières années, une enfance plutôt heureuse malgré la pauvreté de ses parents. Une fois que le lait se fut tari dans les seins de sa mère, la jeune Nalaïa ne mangea plus jamais à sa soif et resta cette enfant à l'aspect fragile qu'elle apparait être encore aujourd'hui.
Mais, par une nuit d'été, le village où elle était née fut attaqué et pillé. Tous les habitants furent massacrés. Tous, à l'exception de ce petit être qui dormait dans son berceau. Elle n'avait pas deux ans lorsque ce drame eut lieu. Ce ne fut qu'au petit jour que ses pleurs emplirent l'atmosphère silencieuse, étouffante qui planait sur les ruines. Nalaïa quémandait la tendresse qu'elle avait toujours reçu de ses parents. Dans cette lugubre tranquillité, un homme s'avança. Sa progression était lente, pénible. La silhouette courbée s'appuyait sur un bâton noueux. Cela faisait des jours qu'il marchait pour rejoindre sa soeur. Il était veuf et ne supportait pas la solitude. Lorsque les cris lui parvinrent, son coeur fondit au souvenir de ses propres enfants désormais adultes. Son pas mal assuré prit la direction de la seule maison donc les quatres murs tenaient encore debout. La scène qu'il découvrit lui arracha un hoquet de surprise. Plus rien n'était en état. Les chaises étaient brisées, la table retournée, les vitres brisées et le sol jonché de débris en tout genre. Une seule chose était restée intacte, le berceau de l'enfant qui pleurait toujours. L'homme la prit dans ses bras et découvrit, autour du cou du bambin, un collier d'ambre sur lequel était attaché un minuscule bout de drap. Le viellard y lut "Nalaïa Astanwan". Alors, il reprit sa route, l'enfant dans ses bras, et laissa derrière lui les ruines du village.
Il arriva le soir même chez sa soeur nommé Ninna. Celle-ci était vieille fille et adorait les enfants. Elle choya la petite Nalaïa jusqu'à ce qu'elle fête ses six ans. Mais, du jour au lendemain, sans que la petite fille ne sut jamais pour quelles raisons, le comportement de la vieille femme changea du tout au tout. C'était terminé les câlins, les démonstrations de tendresse et tout ce qui les accompagnaient. L'enfant, étonnée et pensant l'avoir mérité, subit sans broncher les coups que lui infligeaient Ninna. Le vieil homme qui avait recueilli Nalaïa mourut peu de temps après que le premier coup ne vienne frapper le dos de la chétive fillette. Après qu'il fut enterré, la vie de Nalaïa devint un véritable enfer. Les voisins n'ignoraient rien de ce que subissait l'enfant mais personne ne s'interposa pour mettre fin à ses souffrances. Elle les endura donc pendant plus de dix ans sans protester, demeurant muette sous le bâton qui marquait sa chair de son empreinte brûlante.
Le jour de son dix-huitième anniversaire arriva et ce fut un nouveau tournant dans sa vie devenue si misérable. Alors qu'elles passaient à table pour le dîner, Ninna sermonna la jeune femme pour une raison futile et la menaça du bâton. Mais l'ère de la tyrannie prit fin ce soir-là car, pour Nalaïa, ce fut la sanction de trop. Elle ne se laissa pas faire et repoussa la vieille femme. Elles avait depuis longtemps qu'elle n'était pas sa véritable mère et ce fut donc sans aucun remord qu'elle frappa celle-ci au visage. Il fut bientôt inondé de sang et Nalaïa sortit de la maison et courut sans se retourner vers l'entrée du hameau. Elle courut jusqu'à n'en plus pouvoir, désireuse de mettre une grande distance entre sa tortionnaire et elle le plus rapidement possible.
Cette révolte soudaine avait une origine bien étonnante. En effet, mise à part sa prise de conscience, Nalaïa avait, quelques jours plus tôt, découvert son Don. C'était en essayant de s'imaginer la maison où elle avait vu le jour qu'elle s'était sentie basculer dans quelque chose qui lui était inconnu. Elle ignorait ce que c'était au juste et un drap avec son nom inscrit dessus se materialisa dans ses mains. Elle le dissimula a celle qui lui tenait lieu de mère. Elle ne lit pas longtemps a deviner que, si elle voulait en savoir davantage, elle devrait se rendre à Al-Poll et frapper aux portes de l'Academie de Merwyn. Tous les enfants des alentours lui en avaient parlé et sa décision fut vite prise.
RPG - Citation :
- Ses pas conduisirent Nalaïa à Al-Poll. Elle avait quitté sa mère adoptive depuis une dizaine de jours maintenant et elle avait hâte d'arriver. Sa démarche était pesante, comme si la lassitude qui l'envahissait était un poids sur ses frêles épaules. Mais, au matin du onzième jour, la ville fut en vue. Lorsque le soleil fut a son zénith, la jeune femme au visage enfantin passa les portes et poussa un soupir de soulagement. Enfin, elle avait atteint son objectif. Ses yeux d'un vert pur s'ouvrirent bien grands pour voir tout ce que l'endroit donnait à voir. Les mots lui manquèrent rapidement pour décrire ce qu'elle voyait. Jamais elle n'aurait pu imaginer cela dans son petit village misérable.
Alors qu'elle tentait de trouver le chemin de l'Académie, elle heurta un passant sont les bras étaient chargés de provisions. Tout en se confondant en excuses, elle entreprit de l'aider a rassembler ses affaires. Lorsqu'ils se redressèrent tous les deux, le sourire que le jeune homme lui adressa la rassura et elle osa lui demander son chemin. Les années de mal traitance l'avait rendue peureuse, impressionnable. Ce fut avec une grande attention qu'elle but les paroles de l'inconnu.
Une demie-heure après cette rencontre opportune, la mince silhouette de Nalaïa se tenait debout devant l'entrée de l'Académie de Merwyn, figée par une soudaine hésitation. Mais qui donc était-elle pour oser prétendre à être acceptée ici ? Nalaïa Astanwan, voilà qui elle était. Un regain de confiance la parcourut et elle s'avança dans la cour dont le centre était occupé par une fontaine. Aussitôt, l'endroit plut énormément à la timide jeune femme. Elle s'arrêta de nouveau ne sachant où se rendre. Un homme assez âgé passa et elle l'interpela pour demander à qui elle devait s'adresser. Celui-ci lui répondit qu'il fallait qu'elle voit l'Intendant et lui indiqua brièvement le chemin a prendre pour rejoindre son bureau. Elle suivit ses instructions et se retrouva bientôt devant une porte close. Après un dernier instant de réflexion qui fut court, son petit poing frappa sur l'épais battant de bois. Elle entendit une voix puissante lui dire d'entrer et elle dut y mettre son poids pour que la porte ne s'ouvre. Un homme se tenait derrière un bureau. Des papiers étaient posés sur ce dernier ainsi qu'un porte-plume. Il sembla la dévisager et lui désigna le fauteuil devant lui. D'une démarche mal assurée, elle s'avança et s'assit. Elle prit une profonde inspiration et parla, d'une voix tremblante de peur, impressionnée par cet homme qui imposait le respect :
- Je suis Nalaïa Astanwan et orpheline. Je suis venue ici parce que je pense avoir le Don et j'aimerai intégrer votre Académie. |
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| Sujet: Re: Nalaïa Astanwan [Validée] Lun 20 Mai 2013 - 18:24 | | | - Citation :
Il venait de lire sa lettre et avait déjà commencé à y répondre. Il prenait désormais énormément de précautions, et s’attachait à brûler entièrement les papiers de brouillon pour ne pas laisser de traces derrière lui. Même si les informations étaient codées, il devait faire extrêmement attention. Il était de toute façon d’une nature plutôt prudente. Néanmoins, cette fois-ci encore il fut dérangé. Il s’agissait certes de son travail, de rencontrer et de répartir les nouveaux élèves, mais il y avait des moments appropriés pour cela tout de même ! Et ce n’était pas le moment, actuellement. Il daigna cependant accorder l’entrée à la personne qui venait de frapper à la porte. Il ferma son encrier, posa la plume dans son porte-plume et invita d’un geste la jeune femme à s’asseoir en face de lui.
Elle semblait très jeune, dans son aspect. Mais Aziel connaissait des enfants de Cour qui avaient des maladies qui les faisaient paraître très jeune alors même qu’ils avaient une vingtaine d’années. Peut-être était-ce son cas ? Il lui aurait donné la quinzaine, tout au plus. Mais l’heure n’était pas aux suppositions, de toute façon. Lorsqu’elle parla, sa voix était tremblante et il haussa un sourcil amusé. S’il lui faisait déjà si peur, elle se plierait sans doute au Code Merwynien sans difficultés. Brave petite.
Il tiqua sur le « orpheline ». Est-ce que tout ceci était en réalité une mascarade destinée à l’apitoyer ? Hum, il ne semblait pas, mais ne savait-on jamais, avec les enfants roturiers. Ils souhaitaient si souvent échapper à leur condition qu’ils inventaient souvent des mensonges. Mais elle serait vite repérée si jamais il s’avérait que son don n’était que fictif. Et de toute façon, à bien y regarder, elle semblait vraiment intimidée. De toute façon, il n’allait pas passer la journée à tergiverser sur l’attitude de la jeune Nalaïa. Il tira un écrin contenant une bague à pierre noire de son bureau avant de le poser sur la table.
- Bienvenue à l’Académie de Merwyn. Vous serez à Teylus. Votre salle commune et dortoir se trouve au sous-sol de l’aile où nous nous trouvons. Votre professeur sera Myra Ril’ Otrin ou son assistance Ciléa Ril’ Morienval. Si vous n’avez pas de questions, vous pouvez disposer.
Enfin, il pouvait retourner à son occupation. Il ouvrit son encrier et se remit à écrire. L’entretien était clos, et si elle avait des questions, elle trouverait sûrement les réponses en demandant à ses camarades. |
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