Lerena Nil'Dagga [Terminée]

Description générale

- Nom -
Nil'Dagga

- Prénom -
Lerena

- Race -
Humaine.

- Age -
19 ans

- Classe (primaire) -
Combattante

Description physique et mentale

- Description physique -
Lerena Nil'Dagga est une demoiselle issue de la Haute Société, mais, à l'exception de la particule de son nom de famille, seule la finesse des traits de son visage est en mesure d'en témoigner. Pour le reste, la jeune femme a plutôt des allures de garçon manqué, de vagabond sanguinaire redoutable et redouté...Bien qu'il lui arrive de se comporter comme une créature féminine et d'arborer des tenues frivoles, emplies de dentelle de toute sorte. Mais il faut avouer qu'elle préfère grandement son allure de garçonne...
Ses longs cheveux, de la couleur de l'ébène, sont rassemblés en une multitude de tresses, afin que sa chevelure ne lui masque pas la vue, et ses yeux sont aussi sombres que sa peau, teintés d'un pétillement vicieux, témoignant de la noirceur de son âme.
Le plus souvent, elle aime à arborer des tenues guerrières, des armures, de manière à pouvoir combattre sans que ses mouvements ne soient entravés. Toutefois, il lui arrive de revêtir des robes dont le prix ferait pâlir le moins radin des êtres humains, afin d'exposer ses richesses et son statut. Sa couleur préférée est le vert émeraude, mais elle ne l'arbore guère que lorsqu'elle s'habille de manière noble, préférant des teintes plus discrètes ou sanguines pour sa garde-robe guerrière.
Lerena est très remarquable dans la foule et ce n'est pas seulement grâce à la préciosité de sa toilette ou des bijoux qu'elle peut aborder. En effet, la jeune femme dépasse le mètre quatre-vingt dix et porte volontiers des talons ou des chaussures à semelle épaisse, afin de se grandir un peu plus. Elle aime à dominer la populace de toutes les façons et ceci n'est pour elle qu'une manière de le faire.

- Description du caractère -
L'adjectif pouvant qualifier au mieux la personnalité de Lerena pourrait être celui-ci : sournois. Oui, la demoiselle est d'un caractère extrêmement sournois, dissimulant à loisir ses véritables sentiments pour parvenir à ses fins. La jeune femme se déguise pour mieux obtenir ce qu'elle souhaite, passant volontiers de la petite princesse noble délicate et sans défense à la guerrière sanguinaire, sachant se montrer fine diplomate. On vante sa gentillesse là où il n'y a que pur acte intéressé, on la dit attentionnée alors qu'elle n'accorde qu'un intérêt très limité à ses congénères, variant selon leur richesse, leur pouvoir ou leur force physique. En effet, Lerena admire la puissance et s'entiche des hommes forts et brutaux, ne considérant les êtres semblables à elle que comme des camarades, des amis pour les plus intimes d'entre eux. Elle se mesurera volontiers à ces hommes qu'elle estime, appréciant l'idée de pouvoir dominer ceux qui paraissent plus forts qu'elle, faible et fragile femme.
Distinguée, la jeune femme, malgré son allure garçonne, ne se permettra jamais un comportement disgracieux ou malpoli. Le langage qu'elle tient est correct, voire très soutenu, s'amusant des gens qui ne sont pas à même de comprendre ses propos.
Maniant l'ironie comme un guerrier le fait de son sabre, Lerena aime à trancher dans le vif et à plonger ses interlocuteurs dans la honte ou le désespoir, tout en se montrant très courtoise. Elle ne supporte pas la défaite, que ce soit en joute physique ou en joute verbale, et se battra jusqu'au bout pour dominer son adversaire.
Dotée d'un ego surdimensionné, Lerena apprécie qu'on l'admire, qu'on la vénère...Mais il est très rare qu'elle-même voue une admiration à qui que ce soit. Comme cela est précisé précédemment, il faudra que cette personne soit plus forte, plus riche ou plus puissante qu'elle.

- Principale(s) qualité(s) -
Intelligente, rusée, éloquente, courageuse, élégante.

- Principal(s) défaut(s) -
Hypocrite, téméraire, vicieuse, sadique, égoïste, prétentieuse.

- Particularité(s) -
Lerena a une voix douce et grave, qu'elle peut moduler de manière à ce que cette dernière sonne masculine.

- Capacité(s) -
Lerena dispose d'un odorat très accru. En effet, sa famille excelle dans le domaine de la parfumerie et elle-même a été formée en ce but, même si son destin l'a emmené sur d'autres chemins...
Assez douée en escrime, elle manie le fleuret avec grâce et précision, compensant son manque de force par une précision remarquable. Elle s'essaie aussi à l'épée, mais elle n'est pas encore des plus compétentes en ce domaine.
On lui a appris l'équitation depuis son plus jeune âge et elle monte remarquablement bien en amazone. Toutefois, elle ne sait monter que de cette manière et se montre très maladroite lorsqu'elle essaie de le faire autrement.


Vécu et situation sociale

- Situation familiale -
Lerena est la troisième fille d'une fratrie de cinq enfants, composée d'elle-même, de son frère aîné et de ses quatre soeurs. Tous se sont lancés dans la parfumerie, à l'exception de Lerena. Les parents de cette dernière sont des gens nobles. Son père l'est d'origine, sa mère a acquis ce statut en épousant M. Nil'Dagga. Lerena n'a plus de lien avec sa famille depuis maintenant quelques mois, l'ayant quitté pour suivre sa propre voie...


- Situation sociale -
Son nom assure à Lerena une place dans une noblesse très aisée, mais la jeune fille risque, tôt ou tard, de basculer dans la pauvreté si elle ne trouve pas un moyen de conserver ce qui lui reste de fortune. En effet, n'ayant plus de contacts avec sa famille, cette dernière ne peut pas subvenir à ses besoins...

- Histoire -
Lerena est née dans la noble famille Nil'Dagga, famille réputée en Gwendalavir pour son talent dans le domaine de la parfumerie. En effet, leur enseigne, Précieuse Senteur, s'est répandue dans toute la contrée depuis le mariage heureux d'Ermilia et Kaeros Nil'Dagga, alliant le talent d'une femme d'affaires et d'un homme riche, doté d'un nez délicat. Ce couple prodigue donna naissance à cinq enfants, d'un âge rapproché, et Lerena fut la troisième d'entre eux. Celle-ci fut par ailleurs l'exception de la famille, le mouton noir, celle qui ne voulait surtout pas être comme les autres. En effet, Lerena voulait se démarquer de ses frères et soeurs, devenir quelqu'un...Pas juste une Nil'Dagga excellant en parfumerie, comme n'importe lequel de sa fratrie. Néanmoins, elle se conforma, en premier lieu, à ce qu'on attendait d'elle, suivant les enseignements qu'on lui prodiguait avec zèle et application. Durant son jeune âge, elle était la fille parfaite, décidée à satisfaire ses parents afin d'obtenir tout ce qu'elle désirait dans un futur prochain. Loin de vouloir reprendre l'affaire de la parfumerie, en s'établissant dans une des boutiques familiales comme sa grande soeur le faisait et comme ses soeurs étaient destinées à le faire, Lerena voulait être comme ces guerriers qu'elle avait parfois vu passer afin d'offrir à leur dame le meilleur des parfums. Elle voulait devenir forte et puissante, dans tous les sens du terme, aussi bien physiquement que mentalement. Quelques temps après son analyse, qui révéla une volonté et un pouvoir certains, mais une créativité médiocre, Lerena prit son courage à deux mains et demanda à sa famille son aval pour devenir, à son tour, une redoutable guerrière. A sa grande surprise, ses parents furent scandalisés par sa proposition. Une femme, une Nil'Dagga, n'était pas censée pratiquer un art aussi barbare ! Elle était supposée se comporter comme une jeune fille noble, pas une brute en puissance ! Ses parents s'y opposèrent et, plus encore, décidèrent de la marier au plus vite, afin que son mari puisse la "dompter". Lerena ne put le supporter. Le jour de son mariage, avec un homme répugnant et stupide, Lerena prit la fuite en chevauchant sa chère monture, Noirceur, emportant avec elle une partie de la fortune de ses parents. Sa jument fut tuée lors d'une embuscade par des bandits. Lerena mit alors à profit son art du fleuret pour venger son "amie" et se défendre. Elle fut blessée au bras, assez gravement, et dut solliciter l'aide des rêveurs. Rétablie, elle prit alors la route jusqu'à l'Académie de Merwyn, décidée à poursuivre son rêve, à assouvir ses amibitions...

RPG

Citation :

Lerena avait continué son trajet à pied, sa fidèle monture étant tombée sur le champ d'honneur, de la main répugnante d'un bandit dont elle avait ôté la vie par la suite. Elle soutenait tant bien que mal ses lourdes valises, remplies de sa toilette précieuse, de ses tenues guerrières et de son argent, son bras blessé peinant à continuer à supporter ce poids qui la faisait souffrir en chaque instant. Elle serrait les dents, les larmes aux yeux, songeant à cette torture comme à une épreuve destinée à tester sa volonté et sa résistance. Sa plaie n'était pas totalement guérie, mais elle avait tenu à prendre la route, brûlant d'impatience à l'idée de pouvoir enfin réaliser son rêve et s'engager dans cette voie guerrière qu'elle savait être la sienne. Elle n'avait pas voulu dépenser d'argent pour une nouvelle monture, réservant ce dernier, qu'elle savait épuisable, pour des choses plus urgentes, plus précieuses...nécessaires, en résumé. Quand la jeune fille vit le bâtiment se dessiner devant son regard vague et épuisé, un sourire soulagé s'étira sur ses lèvres charnues. Elle avait réussi...Elle avait survécu à ces bandits de malheur et pouvait rejoindre ce lieu qui lui permettrait de devenir qui elle souhaitait être. Elle posa ses valises au sol et reprit son souffle, massant son bras droit terriblement endolori. Lerena était fière d'elle, fière de sa résistance, fière de son exploit...
Elle n'avait pas pris rendez-vous, sa fuite de chez elle, un peu brusque, l'ayant empêché de prendre ses dispositions. Mais elle n'était pas n'importe qui. Elle était Lerena Nil'Dagga, destinée à devenir la meilleure guerrière de ce siècle ! On ne pouvait pas lui refuser un entretien...Courageusement, elle reprit ses valises et marcha d'un pas plus lent, plus élégant, décidée à faire impression sur son interlocuteur. Elle portait une tenue guerrière, faite d'un cuir fin, tachée du sang de ses ennemis, et son fleuret battait sur sa cuisse gauche, prêt à être dégainé à tout instant.
Lerena savait qu'il lui fallait rencontrer l'intendant Aziel pour être acceptée et elle partit donc à la recherche de son bureau. D'une voix enjôleuse, elle demanda à un jeune élève son chemin et obtint ainsi tous les renseignements nécessaires. Elle refusa son aide pour porter ses valises, décidée à éprouver sa force et sa résistance, et parvint au bureau de cet intendant. Elle reposa ses valises, toqua et entra. Son visage était en sueur, ses yeux papillonnants...Mais elle tint bon et toisa cet homme du regard, décidée à ne pas se laisser impressionner par son aura autoritaire. Elle clama alors d'une voix forte, de son timbre grave et puissant, après l'avoir salué comme il se doit :

"Je suis Lerena Nil'Dagga ! Je viens ici pour apprendre à combattre et que l'histoire soit marquée par mes exploits. Je m'en remets aux enseignements de cette académie et suis prête à les accepter, en toute humilité."

Elle s'inclina et porta une main à son bras, dont la blessure s'était à nouveau ouverte. Elle tenta de cacher ce fait, attendant la réponse de l'intendant. De l'humilité ? Elle n'en faisait jamais preuve. Ce n'était qu'une autre de ses manipulations, destinée à lui permettre d'être acceptée...Elle ferait tout pour cela...

Autres



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Citation :

Aziel Ril’ Krysant. Il achevait de signer sa lettre lorsqu’il songea qu’il s’agissait d’une lettre qui ne devait pas être interceptée. Si elle l’était, il faudrait mieux qu’on ne se rende pas compte que c’était lui. Il prit une nouvelle feuille dans un tiroir, rouvrit son encrier de rose, et se mit à recopier la lettre, prenant soin de ne pas signer avec son vrai nom. Il rangea ensuite les deux feuilles dans le tiroir dont il avait précédemment extrait l’une des deux, et se leva de son fauteuil, s’étirant, faisant craquer ses vieux os par la même occasion. Il oubliait chaque jour qu’il ne devait pas rester assis trop longtemps sur sa chaise car cela le raidissait.

On toqua à la porte et on entra dans la salle sans attendre la permission. Quel manque de respect ! Il se tourna vivement, sa cape virevoltant derrière lui. « On » était une jeune femme, au bras entaillé et en sueur. Il n’y prit pas garde, se contentant de refermer la porte d’un dessin relativement violent, ce qui la fit claquer. Elle le toisait et il n’aimait pas cela. Elle lui sembla un peu plus grande que lui, mais il avait l’âge derrière lui pour ne pas se laisser impressionner par cela. Même, il alla se réinstaller à son bureau, pour lui faire clairement comprendre que c’était lui le chef tout-puissant en ces lieux. Il ne l’invita pas à s’asseoir.

Elle le salua, lui donna du Sire et du vouvoiement, auquel il répondit rapidement. Elle se présenta et son nom lui rappela fugacement des effluves. Tout le monde connaissait Précieuse Senteur à Al-Jeit, et les grands nobles des autres cités également. Cependant, il ne se laisserait pas non plus impressionner par cela. Mais que d’ambition elle semblait avoir ! Aziel Ril’ Krysant aimait l’ambition. Néanmoins, s’il savait déjà dans quelle maison l’envoyer, il ignorait quel enseignement elle désirait suivre. Dessinatrice, peut-être ? Quoiqu’il en soit, il allait devoir poser la question. De façon autoritaire, évidemment. Tout se jouait dans le ton. Elle n’avait pas à jouer sur ses plates-bandes.

- Mademoiselle a omis de me dire quel enseignement elle voulait suivre. Marquer l’histoire par ses exploits peut se faire de bien différentes manières.

Elle répondit, apparemment contrariée par le ton employé par l’Intendant.

- Je vois. Vous rejoignez la maison Aequor, dont le dortoir se situe au deuxième étage de l’Aile Ouest. Veuillez prendre cette bague qui signe votre appartenance à votre maison. Un uniforme vous sera apporté dès demain. Enfin, pour vos leçons, veuillez prendre contact auprès de vos camarades guerriers ou de votre professeur Locktar Hil’Guidjek afin d’en savoir plus. Désormais, vous pouvez disposer.

Il avait le pouvoir dans cette Académie, et ne le cèderait pour rien au monde.