L'histoire, c'est du Jehan ou du Duncan ? [Terminé]

[Ceci est à la hauteur de ta grande perfidie postale, vile monstre païen.]


-Bon sang de Tsliche!

[Pour bien comprendre le post qui va suivre, il convient de permettre au narrateur une longue parenthèse fort soutenue, et ce par maints crochet, ou est-ce l'inverse, allez savoir, de toutes façons, ces rôlistes ont leur propre code, leurs délires, leurs... oui. Il convient donc de remettre la situation en contexte:
Catherinète numéro 1: Ambre Naeëlios, revenue depuis un temps relatif et très flou à l'Académie, se voit dès lors dans une situation oppressante pour ses nerfs.
Catherinète numéro 2: Comme justifier l'état d'esprit fébrile et agaçant où elle semble se complaire?

Et bien, cher public, le Docteur Her Teapott aurait sans doute de longues théories fort freudiennes sur la question (ou de même: les autres joueurs/les éboueurs académiciens, la propriétaire-déesse elle-même, et pourquoi pas le carreau cassé du fond, que nous saluons au passage).
Alors que, concrètement, rien n'est plus évident. Ambre est un personnage fort lunatique, fort litanique dans sa manière de concevoir les choses, les gens, et même, l'univers en général, pour la simple et bonne raison que son esprit est retors, fermé, etc. Et que donc, étant donné que la majorité des personnes un temps soit peu fréquentées et jugées fréquentables brillent par leur absence. Et que décemment, pour éviter les questions, ou même, la confrontation avec ses congénères, Ambre a tendance à éviter les cours, qu'ils soient marchombres ou non. Et plus atterrant encore, pour éviter de froisser son orgueil, on peut facilement comprendre qu'elle évite la bibliothèque. Khélia est marchombre, ordonnée, toussa, elle a sa place, sa vie, et Ambre pas, et blablabla on tourne en rond: quelle révolution mes amis! ]

Ambre était donc... Comment dire? Pas réellement paumée. Pas réellement frustrée, non. Plutôt complètement engourdie par son ennui, sa non-possibilité d'acte, et une flemme rarement atteinte très liée au silence de l'ermite. Or, on imagine sans mal, après ces moultes précisions scientifiques que, dans ce genre d'état, son humeur était massacrante, ses pulsions, stupides, et son air, au moins aussi engageant qu'un tapis de gouderon.

MAIS (parce qu'il y a un mais, j'espère que personne n'espérait que je répondrais à un post d'intro aussi mesquin par quelque chose de commun ou de structuré? Si. Ah, fuyez, mortels! ) sans nous attarder trop longuement sur cette conjonction pourtant fascinante, nous pouvons aborder à la fois l'élément perturbateur, et le détail qui a sauvé sa psychée!

(Suspens obligatoire, merci de patienter un instant, regarder votre animal de compagnie, faire un peu d'exercice, toussa)

Duncan Cil'Eternit était sorti, 8jours, 9heures et quelques minutes auparavant de la salle d'eau de l'aile est -Mais SI! Vous vous en souvenez. Il y a eu ce léger soucis de plomberie antique, une sombre histoire qui a valu la fermeture de toutes les salles d'eau, l'Est exceptée, pour éviter la propagation de l'odeur, et d'éventuelles maladies? Quantité d'élèves ont fait leurs ablutions en groupe, ce jour là, les moins soigneux s'en sont privés. - accompagné, non pas d'une donzelle, non pas de son canard en plastique (quoique? ) , non pas d'une floppée de mercenaires du chaos (ou simplement de l'ermite [La science exige la vérité, la vérité étant qu'un ermite sortant de la douche aurait eu le pouvoir de jeter Ambre dans la raison ou la folie ]mais bien de...

Rien qu'à y penser, Ambre frissonnait, toute aux perspectives terribles que cela pouvait ouvrir dans sa tête: affres, philosophie, questionnement éthique, dégout, sensualisme, port de casque obligatoire...
Duncan ne lui semblait pas correspondre exactement avec la norme normale et positive. Ni avec la norme normale et négative. Ni même avec l'idée classique de l'homme gwendalavirien de race humaine (sans même considérer sa noblesse:  imaginez l'effort terrrrrrible que ça a dû coûter à Ambre!). Mais quand même. Duncan était son professeur. Genre, un type vaguement respectable malgré son excentricité, plutôt pas mal, et physiquement ... minute. Ambre ne s'attarde pas au physique. Seul le mental est méprisable, Manant idiot qui t'emballe. Bref.

Maisils'averraitqu'ilavaitprissonbainquotidienenlaprésenceetcompagniedel'intendantJehanHil'Judwin, dumoinsellelesupposaitparcequ'ilsétaientressorticommen'importequic'estàdirehabillésrasésdefraisetc.

Et étrangement, la première idée de la jeune fille n'était pas : oh, ils ont vérifié les dernières conduites/le parfum ambiant /le taux d'allez-savoir-quelle-mollécule/produit dans l'eau. Non, l'étrange pensée qui l'avait saisie était: Le Dragon me pourfande: ces deux-là ont convolé. Honteusement fait la noce. Et dans la salle d'eau, en plus *pale*

Des mauvaises langues diraient qu'elle avait pété une durite, sans jeu de mots vaseux (oui, j'arrête). Mais ce n'était pas exactement ce qui c'était passé. Le fait était simplement qu'elle avait trouvé un détail sur lequel tourner entièrement ses pensées. La possibilité même que... ne me forcez pas à le redire, elle va encore rougir, mi-honteuse, mi-euphorique. Toujours dans le jugement, c'est son trip quand même [Notez: On ignore ce que Jehan pense du cuir, et Duncan des punitions, et on ne se laissera pas accrocher dans ce genre de considération, concentration, concentration! ] de même, l'idée "famille, partage, ce qu'on en dira, où s'arrête le vrai, taggle ma tête, pourquoi cette idée m'est venue, et d'ailleurs, ils sont amis, et moi, je m'en fous : les gens n'ont qu'à secouer eux-mêmes leurs draps".

Donc, scientifiquement, elle cherchait à avérer/ou pas ses multiples théories yaoïstes, en les notant avec application, fantaisie et quasi affection dans un petit relié très bas de gamme (dont la citation même est inutile et fastidieuse.)

Ambre, donc, en était venue à crier, en plein lieu de pèlerinage Jéhuncanien. Pourquoi, ça, Arro le sait mieux que nous. Nous, nous ne pouvons qu'essayer d'imaginer : Arro s'est sournoisement glissé ici pour la tuer, à coup de savonette! Arro le vile vicieux a menti; son post n'est que fadaise, il a déplacé le décor juste pour surprendre une scène de la vie quotidienne improbable! Ceci n'est pas un hasard, quelque chose est tramé par les dieux! Et haletant, le public attend de comprendre: pourquoi ce cri? Pourquoi ce décor sibyllin? Pourquoi toutes ses détours, ces formules complètement Nawak Qui a dit: c'est parce que Tiphaine vieillit??
La solution: après la page de réflexion (flémingite, beuverie, autre) des divinités en place.

Nous cédons la parole au Dragon, en notre âme et conscience de narrateur.

Et mon dieu mes amis, quel match fabuleux! Passe magnifique du joueur numéro 13 à l'équipe adverse, qui s'élance vers le but et... Hein, quoi, comment, déjà? Mais. J'ai un emploi trèèèès chargé, moi, Môssieur, les narrateurs sont spécialement demandés, et vous savez, en temps de crise économique, il serait malvenu, pour ne pas dire follement irrespectueux de ne pas sauter sur toutes les occasions Tel le peuple sur Einar de montrer sa bonne foi, et de gagner sa croute. En parlant de croute, vous n'avez pas idée de ce que c'est compliqué de cicatriser de plaies laissées sans soins pendant les mois d'hiver dans la forêt! Ca aussi, ça aurait pu être une raison parfaitement valable pour justifier le cri de Ambre, Môssieur, mais nous nous éloignons de nos moutons (ce qui est assez lolant, quand on sait que lesdits moutons se prétendent libres et marchombres )

Il était donc une fois une adorable jeune fille qui vivait sa vie au pays des poneys, llamas et autres gentils moutons. Mais cette fille en question ne pouvait être Ambre, pour les raisons que l'on sait. (Allé, rapellons-les juste pour le plaisir: L'idée de fréquenter une créature capable de cracher plus loin qu'elle aurait pu la complexer. Les petits poneys font des caca arc-en-ciel, et Ambre est d'une autre époque, le rapprochement avec le drapeau gay- et donc, ne verrait pas l'intérêt des bestioles, qu'elle finirait par exterminer par soucis d'esthétisme. Quant aux gentils moutons... mettons. Je ne vois pas ce qu'on pourrait reprocher aux moutons, tant qu'ils ne sont pas intégrés dans un récit moraliste et puissant à la Panurge. )
Ambre était née d'un pays fier et Glorieux, digne de faire fantasmer une décénie de rôlistes rêveurs ou frustré de leur minuscule quotidien, alors qu'elle-même, pourtant, plutôt bien barrée dans l'existence (d'un milieu confortable, physique pas si désagréable, possibilité d'accomplir ses rêves) se voyait réduite au même stade que les geeks sus-nommés. Il serait envisageable, d'ailleurs, si Internet existait en Gwendalavir, de voir Ambre s'y complaire dans la création d'univers parallèles, ou peut-être, elle jouerait un séduisant humain tout droit sorti de... BREFONS.

Actuellement, dans la salle de bain, elle assistait après un cri de guerre en règle, au bug intersidéral dont Arro Skil' Liches semblait victime. D'ordinaire, à pareille invective, un interlocuteur répondait par l'insulte, l'excuse, enfin, répondait même par un mouvement quelconque. Mais Arro semblait figé dans une étrange contemplation. (Le narrateur que je suis se permet à nouveau d'ouvrir une parenthèse intéressante pour spécifier qu'Ambre était en tout et pour tout enroulée dans une toile rèche et sombre, qui voilait pudiquement la totalité de ses charmes, et les cheveux, lâchés, détrempés, collés à son crâne en mode "Jesuisunplumagedecanardquiaprisl'eau". Merci, reprenons ) la jeune femme n'était pas du genre à imaginer que son corps pouvait déchaîner des ardeurs masculine, ou que sa seule apparition aurait pu faire taire un abruti quelconque, aussi, puisqu'elle avait une certaine affection pour le lupus (comprendre: il avait gentimment servi d'intermédiaire sans poser de question, sa musique lui rappelait celle des routes balayées par le vent, ... ) s'attendait-elle à ce qu'il s'effondre, comme un vieillard terrassé par une crise cardiaque, ou un fougeux amant surpris avant un moment de grâce auprès de sa maîtresse.

Elle était sur le point d'agiter la main devant le regard vide du jeune homme (remarquez qu'elle est toujours de l'autre côté de la pièce, et que donc, ça se serait apparenté à un mignon petit coucou) quand enfin, il eut une réaction des plus inattendues, qui laissait Ambre, au frontière de la compatissance et de la perplexité. (Il se rhabilla joyeusement, l'air de rien comme si c'était un petit détail fenouille qui devait passer inaperçu, ou l'affaire la plus dérangeante)
Le chaos faisait certainement des ravages sur l'esprit des gens. Mais dans le cas de son interlocuteur, l'effet semblait incroyablement violent. Ils avaient dû le rendre complètement siphonné, oui, ma p'tite dame.

-Actuellement, j'envisage une recette alchimique pour faire apparaître des fontaines de chocolats des tuyauteries, t'as pas vu ma robe de mage?

Elle haussait les sourcils, l'air franchement aussi avenant et ironique que d'ordinaire. Mais allez savoir par quel déclic étrange (Ou action divine, pour ne pas dire: motif narratif savamment introduit et calculé) son regard améthyste échoua aux pieds du grand musicien, et réalisa qu'il marchait pour ainsi dire sur le mystérieux petit cahier dont l'évocation était dérisoire par sa facture même. Et ce fut à ce moment là qu'elle comprit tout l'intérêt de la profession marchande, et de discours d'entourloupes visant à faire faire ce qu'on voulait à l'imbécile qui nous faisait face.
Non, elle ne voulait pas lui vendre une montre, ou une paire de chaussure moche.

-D'ailleurs, je serais ravie que tu participes à la danse du siffleur nécessaire au rituel. Il consiste à reculer, faire demi tour, et imiter la parade amoureuse du grand volatile, compléta-t-elle, soudait, avec une légerté quasi joyeuse.

(La seconde parenthèse est ouverte ici par moi-même, d'abord, parce que mon patron estime que je n'interviens pas assez pour la hauteur de mon salaire, et qu'en plus, le rituel amoureux des supports à steack favori de l'empire de Gwendalavir ne font pas forcément partie de l'imaginaire collectif. Ainsi, expliquons en détail ce qu'on en sait.

Le siffleur est une créature pacifique qu'on retrouve en troupeau. D'ordinaire, quand un monsieur siffleur rencontre une poupoule qui lui convient, il décide de la séduire par un moyen qui le rend très humain, et justifie son statut de stupide volatile, ainsi que sa place dans le régime alimentaire. La créature s'agenouille en sifflotant une sorte de "Tea for two" agrémenté de mouvement de têtes anarchiques, sortes de révérences inversés, ou de métaphore de catapultes dont le sens reste obscur au public, qui généralement, contemple en se grattant la tête d'un air sceptique.
Poupoule, en revanche, frémissant d'amour devant ces preuves de souplesses, agite ses longues plumes comme une greluche son soutif en dentelle, et dandine joyeusement du croupion en cadance.

Plus précisément, on pourrait rapprocher ce rituel de celui de l'autruche, dans les régions éloignées mais néanmoins accessible de notre univers. Sur ce, voilà votre intellect enrichi. Elle est pas belle, la vie? )



[En fait, ceci est un post à anniversaire. Et ça, c'est LOL ]

En réalité, il me faut commencer ce post par une interruption. Oui, parce qu'un truc pareil, je ne pouvais pas ne pas le caser. Cher Dragon, je t'annonce que ce qui suit est entièrement de la faute de Dalida. Moi, je ne suis pas responsable. Je ne suis pas folle: BONSOIR!

Si Ambre avait envisagé avec sérieux qu'Arro accomplirait ses volontés? -Plutôt pas. Mais si jusque là la jeune femme était parvenue à garder la bouche fermée, après qu'Arro se soit déhanché tel un roi de la pop ressuscité, elle se trouvait dans un état proche de la crucifixion. Et là, précisément, je ne fais pas intervenir le narrateur, parce qu'il trouverait certainement l'instant opportun pour partir sur tout un roman biblique basé sur les posts: après l'évocation de Kushumaï, la Passion d'Arro, nous assistons à Ambre accrochée au mur (remarquez que même la petite serviette bien décente est en place o/ ).
Bouche-bée, sans élégance, menton paradoxalement rentré, la corbac -pour quelques mois irl encore - ne pouvait détacher son regard de son condisciple. Il fallait dire qu'Arro dansait comme un dieu sur terre, il lui aurait bien donné envie de valser, dans un autre contexte. Ou pas, mais c'est parce qu'Ambre est une psychotique. Pendant quelques secondes, elle fut tellement sous le choc qu'elle parvint à oublier le but de la manoeuvre: récupérer son bien personellement dissimulable au plus vite. Car à cette seconde en effet, Gertrude, Neurone de son état s'éteint après une vingtaine d'année de bons et loyaux services-Et oui, après avoir été un post anniversaire, de par les dates, ce post devienne funéraire- en faisant exploser sa tuyauterie, elle embarqua dans la tombe tous les chats du quartiers, et quelques voisins des plus actifs, qui vérifiaient la hauteur de leur pelouse, etc. On ne peut d'ailleurs pas dire que ce décès eut un effet traumatique sur Ambre, au sens où cette jeune inconsciente ne connaissait pas personnellement Gertrude et son quartier. Mais il serait judicieux de parler de traumatisme pour caractériser l'ensemble du tableau qu'elle ne décrirait jamais à personne, mais qu'Arro exécutait ... avec brio.

Gloups. Déhanchements.
GLOUPS: véritables battements d'aile coordonnés. Je suis intérieurement bouleversée moi-même J'aime trop ton boule, mec o/ :lala: , suis en pleine imagination d'un moyen de te faire danser Papillon de lumière déguisé en Kévin etc. Mais le pire gloups, certainement audible. Les secours neuronnaux d'Ambre étant artistes dans l'âme, ils venaient de réaliser la performance ultime: remplacer le neurone Gertrude dans ses fonctions par le neurone Germaine, un peu plus paresseux, mais plein de potentiel et de vigueur. GLLLOOOOUPS. Il a le cahier en main, le Siffleur-chacal. Youah.
Et là, Arro se transforma spirituellement en Lindörm. Mais ça, l'itinérante ne pouvait pas le savoir, étant donné que sa culture en matière de démons était terriblement bancale, pour ne pas dire inexistante, et que bref. Quelle tête. Ca valait la photo de psychopathe que le propriétaire avait posté à une époque sur le trombi. Et Ambre fondit, laissa apparaître la fourrure douce et rose qui lui poussait au pâte et exhiba le joli coeur scintillant qui se dessinait sur sa mignonne petite bedaine en hurlant : NIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH BAD BOOOOOY comprit qu'elle était pas sortie de son sale bain, et que le fou en face d'elle était aussi intelligent que dangereux. Et qu'il avait une pire arme en main. Et elle, reprenant un air non suppliant, mais bien menaçant au possible hocha la tête négativement. Fais pas ça, Mec, on va le regretter. Tu veux pas savoir. Ca ne regarde que moi. Enfin, ça ne me regarde même pas. Mais. On est à l'air du regard, alors, s'il te plait, abstiens-toi. Si tu le fais pas, j't'envoie le canard en rougeoyeur dans ta face, ouaich.


-Tu as fait foirer le rite, reprit-elle froidement, comme si ça pouvait avoir la moindre incidence sur le comportement de Arro, et que, repentant, il se remettrait à danser en lâchant son otage de piètre facture.
Bien sûr, il ne l'écoutait plus. Elle se rassurait en se disant que le peu qu'il pouvait lire sur la dernière page était bien soft et que l'ensemble était écrit de manière embrouillée et peu soigneuse. De grandes chances de dissuader le lecteur.

-... Arro, on ferait pas plutôt un Jehan a dit? Jehan a dit que je vais t'en mettre plein les joues si tu t'mêles de mes affaires, ce serait dommage. Jehan a dit hands up! All right! [ Prononcez: Anne dzu p' al rikti ]

Le ton de la voix était quasi viril, toujours menaçant.
Pouwouuuhouhouhou. Un poil gâché par la démarche d'Ambre-toujours-en-serviette/essui de bain, le fait qu'elle faisait une grosse tête de moins que son interlocuteur et qu'une de ses ma ins était contrainte et occupée par la serviette à maintenir. Mais qu'importe. L'histoire ne retiendra peut-être pas ce chapitre un peu dégradant de fiction Jehuncanienne ou de la vie de notre chère Madame complexée ex-itinérante.

Ahum Ahum... Ainsi nous voici au creux de l'histoire, le moment ou l'act... Ah ce n'est pas ça ? Non quoi ? Relire mon texte ? Ah oui très bien.

Donc nous sommes ici en Gwendalavir, plus précisément dans le nord. Soyons dans la précisions, nous sommes dans une académie nommée l'Académie de Merwyn. Précisons que dans cette académie nous sommes dans l'aile est et dans cette aile nous sommes dans une salle d'eau, dans cette salle d'eau nous nous trouvons dans le vestiaire. Et juste au moment où nous parlons, notre jeune ami nommé Arro Skil'Liches est face à une pseudo-furie en serviette de bain rapidement soutenue par une main, avec des cheveux humides en bataille. Ses yeux semblaient dire "Tu lis, j'te bouffe". Bien sûr toutes personnes normalement constituer poserais doucement le carnet et partirais en courant, hurlant qu'il était poursuivit par un démon. Et évidemment ce n'est pas ce qu'Arro fit. Oui notre héros n'était pas normalement constitué et tous ceux qui se disent "Ah, mais oui ! Il est marchombre." je préciserais que ce n'est pas pour ça. Tous d'abord, comme tout le monde le sait, notre marchombre est foncièrement toqué et la seule idée qui lui venait à l'esprit était "Si je fuis je ne pourrais pas tester la théorie des douches chaudes.". Donc sans se douter de ce qu'il pourrait se passer, Arro lut un peu les lignes embrouillées et après quelque page feuilleté, il tomba sur Jehan et Duncan. D'un coup Arro regarda droit dans les yeux Ambre et pris encore son air démoniaque...

-On pourrais aussi faire un Jehan et Duncan ont dit... Jehan et Duncan ont dit que tu auras bientôt ton carnet et que si tu essayes de me le prendre, tes fesses rencontreront mon ami sol avant d'avoir pu dire ouf. Jehan et Duncan ont dit que je devrais continuer de lire cette histoire sur eux...

Doucement il reprit sa lecture... Oulala ça promettait d'être affriolant. Niekniekniek... Il se demandait aussi si Ambre viendrait se battre pour son carnet et inconsciemment, en tant que Narrateur je le sais, il l'espérait... C'était tellement marrant de se taper dessus. Notons d'ailleurs que depuis son entrée à l'Académie, il passait quasiment son temps a tapé sur les autres, Marlyn quand elle était élève, les pauvres Ours Elastiques en voie de disparitions, Tifen quand elle n'était pas devenue Chantelame, Valen et oh combien il aimerait refaire un combat avec lui, Locktar dont le combat s'est fini en queue de poisson. Cela faisait beaucoup de combat, mais avouons le depuis quelque temps il s'était calmé, mais un p'tit fight de temps en temps ça n'fait pas de mal. Mais ce qui lui donnait le plus envie, c'était de crier "Watamashi dans ta gueule l'abomination !" Non pas qu'il trouvait qu'Ambre était une abomination, mais il est vrai qu'avec des cheveux humides totalement pas coiffée, elle ressemblait à une démone plus qu'à une demoiselle. Mais, nous ne saurons la suite de l'Action qu'au prochain épisode des Pokémons ! . Soit, très cher confrère, vous qui suivez Ambre depuis sa naissance dans votre esprit, je vous laisse le micro, le mégaphone, le GSM, le téléphone, l'hygiaphone, le porte voix, bref tout ce qu'il vous plaira !

[ Owi, ton édition m'a tuer, comme écrirait l'autre avec son sang. Il faut bien dire que je préfèrerais l'écrire avec le gras de mon rire... *poète: off * ]

Un jour je seraiiiii le meilleur dresseur... Je me battrai sans répiiiiiiiiiit :lala: Je ferai touuuuut pour être vingt coeurs, et gagner les défiiiiiiiiiiiiiiiis :lala: Je parcourrai la terre entière, traquant avec espoirs :lala: Les élastiques, et potos bears, les secrets de leurs pouvoiiiiiirs*

-Arro, sale fils de ts'liche purulent, foutue moulure de llama. J'vais te faire bouffer la choucroute qui servait de moumoute à ta mère!

Rieeeen ne nous arrêtera... :lala: Ah, si, la conscience professionnelle, bien sûr. Honhon. Pour rester dans mon lexique habituel, on peut dire que nos joyeux lurons étaient visiblement motive à s'en mettre plein les gencives. Sans doute, sur terre, auraient-ils éprouvé à cet instant, un commun élan vers leur voie ignorée: l'orthodontie -mais ceci est une autre histoire. Encore une. Rappelez-moi que le jour où la crise me poussera à vivre aux crochets multiples et variés de la société, je ne devrais même pas sombrer dans l' alcoolisme pour écrire un best seller sur les spicopathes. Mouhahahahahaha.
Revenons donc à nos moutons arc-en-ciel et à leurs bêlements grââââcieux.

Pour résumer. Arro Skil Liches venait de faire apparaître un Ambre Naëelios pendant son safari. L'espèce n'est pas spécialement rare à la base, mais on ne peut pas nier que l'évolution en cours est plutôt difficile à obtenir, et vachement prise de tête à créer.

"Ambre Naëelios
Pokémon de type ténèbres.
On la trouve, ou pas. Si on la cherche, souvent, c'est le cas. Ses yeux-miroirs lui offrent la possibilité de lancer l'attaque éclair. Cependant, ça lui donne -3 en charisme, parce que ses mignons poils de tête sombres se dressent de manière éparse autour de son minois. On la cathégorise entre le mettre 70 et le mètre 80 mais elle correspond aussi à l'addition en hauteur d'une bon trillon de lychen.
A chaque lunaison, ce pokémon peut s'avérer excessivement dangereux et irritable, méfiez-vous de sa célèbre attaque furie. Dans l'absolu, pour le reste du temps, il est assez assimilable au caninos, il aboie beaucoup et mord rarement autant qu'il le souhaiterait. "

Tamtamtamtamtumtamtam tamtamtamTumtum.... [/ :lala: off ]

Tant de pression accumulées au cours des derniers mois, tant de fois, elle avait su de justesse protéger ses secrets et... quoi, ce serait ce zouave, cet iconoclaste même pas rasé, avec son nez en trompette et sa dégaine de mâle qui allait... percer à jour le plus pourri, le plus rikiki, le plus gênant, le plus crétin de tous ses secrets? Cela ne se pouvait. Elle était Ambre Hildegarde Naeëlios. Une grande, certes, peu reconnue, mais une grande. (aproximativement, niveau 65) Elle pouvait tuer Valen avec un cure dent, vi, Madame. Elle pourrait embroquer Ena Nel' Atan avec un cure-pipe, oui, Môssieur. Elle pouvait raffraichir les morues en soufflant dessus, elle pouvait écraser des blattes avec des poutous, bref. Tartagueule à la récrée sans soucis, mais pas touche à son honneur trop de fois blessé.
Elle avançait donc, en lançant son attaque gros yeux, de plus en plus vite, presque de manière synchro avec les petits noeils d'Arro sur la page bien noircie.

-Bats-toi, filette, pose mon torchon doucement, et tu vas voir, j'vais te refaire ta face de trodd sans passer par la case anesthésie. Même les rêveurs voudront plus te voir si... Tu le poses tout de suite, ou, promis, c'pas cette foutue situation qui m'empêchera de te dammer le fion!

Il ne convient pas dire dire qu'Arro arrêta là sa lecture, du moins, techniquement, je suis trop humble pour que cela se fasse, je n'ai pas de pouvoir sur lui, il n'est pas ma chose... Enfin, pas encore mais. Dans ce cas de figure précis, nous pouvons bien dire qu'Arro arrêta net sa lecture.
Il venait de se manger dans le front le canard en rougeoyeur sus-cité, aussi.
Nous ne parlerons pas de son cris du coeur, mais de la course effrenée de l'itinérante, qui comptait l'achever par tous les moyens mis à sa disposition (4 attaques: Damoclès Furie Vive Attaque et Eclairs) MAIS! Rappelons au lecteur, peut-être distrait par nos multiples ... Nous sommes bel et bien dans une salle de bain. Dans une salle de bains... il n'y a pas de bananes. Potentiellement des singes dégénérés et quasi imberbes, mais pas de banane. Il y a en revanche des savons.
Parfums framboise des bois, d'ailleurs. Pas mal, qualité appréciable, genre, qui fait sentir le bonbon à des kilomètres. En véritable graisse de Demoiselle... OH MON DIEU je n'ai pas dit ça. En Thon. En graisse de thon, excusez-moi. Et ZBAFF
Barre de PV légèrement descendue.

Ambre Naëelios est paralysé (de surprise), il ne peut plus attaquer.

-Wow.

(Et le geek en vous, et bé, il se tait. )
Mais loin de se laisser abattre par sa plongée involontaire, Ambre se débrouilla pour envoyer un premier coup à son adversaire récent.

*Petit monstreuh, tu es le chammmmpion :lala: Daaaaaaaans ton espace virtuel, tu aaaaaapparais tellement réel ... :lala: *

Maismaismaismais... Damned.
Je pro-teste. Je proteste. J'ai des amis hauts placés, v'savez, et ça, ça vraiment, j'trouve que c'est terrib' et très arbitraire. C'est Mal. C'est Vil. ... Où est mon super cahier de conversion marchombres-en-pokémon, hein?!
De quel droit ce malotru ooooose-t-il, non seulement faire dérouler le super combat ofthedead SANS les multiples projecteurs, sans interventions de la team rocket, sans la flamme de Sulfura, sans.... et où ils sont, ses badges, d'ailleurs, hein? T'as trouvé ton diplôme de narrateur dans un paquet d'céréales, c'est ça?! Naméoh.
D'abord, mon syndicat me soutiendra si je dis que les barèmes de puissances et les attaques ont été attribués de manière arbitraire. Et puis, il manquait justement le célébrissime arbitre pour déterminer si tous les points ont bien été décomptés! Comment voulez-vous que je fasse faire un post correct si j'ai le moindre doute?! ... Quoi, compter? Moi...? ...
C'est à dire que non, enfin, il y a des spécialistes dans ce genre de sport, et puis des petits malins, toussa, et nul homme n'est à l'abri d'une erreur, hein... Nonmaisj'vousassure. ... Humhumhumkofkoftous. Oh, la musique vient de passer à Personnal Jesus, changeons de sujet, voulez-vous?

On en était à Arro qui mate et Ambre qui hurle. Ah, non, pardon. * Relis le script * Nous en étions à Arro pourfendu par le narrateur. Ah... Encore plus loin?! Damned. Mais mais mais et les réactions? Et la confusion, le ramassage de serviette, les développement sur la lingerie en Gwendalavir, la page de pub pour la marque Sifflezlademoiselle, notre sponsor-steack préféré? Et pour emotrauma, la crème anti bleu? Moi j'vous dis qu'à cette allure là, on va s'faire virer. Nos carrières sont fichues, hein, merci bien. Qu'est-ce que je vais raconter à Berta...?
Ellipsons et revenons plus tard.

Ambre, en tenue minimaliste, est donc retenue par le dessus de la cabessa par Arro-qui-parle-seul-et-qui-a-les-oreilles-qui-fument. Honhon. Pas contente, hein. Pas contente duuuu tout. Fâchée. Fort fort. *voix de Deborah: ON * mais que percevons-nous sous les sourcils touffus? Serait-ce un éclat de bonheur dans les petites prunelles, quelque chose qui rappelle ... l'enfance, les culottes courtes, les... * SBAFF: merci pour votre intervention, Deb* Donc.

Malgré une rage évidente, et très immature, l'itinérante ne pouvait s'empêcher de ressentir une sensation de confort. Jusqu'au bout des bleus. Des bleus donnés par quelqu'un comme elle, qui n'était plus enfant mais avait besoin, comme eux, de famille et de contacts simples. Quelqu'un de franc, qui ne retenait ni ses coups ni ses yeux- foutu regard bleu qui cavalait sur les pages et qu'à l'instant où je vous parle, elle aurait donné cher pour crever: en toute amitié, bien sûr!

-C'est toi, l'fantasme!, fut la première réponse à s'imposer dans l'esprit malade de la demoiselle, ou du narrateur, allez savoir, on a vite fait de choper le tic de language de l'un ou l'autre, de faire des transpositions foireuses, toussa.

Mais fort heureusement pour toi, public, elle fut retenue, remplacée par une charge foirée -la future descendance remerciera la maladresse de l'itinérante, vous pouvez me croire. Et foireuse, ce fut la phrase d'Arro qui le fut le plus!

Elle eut un petit ricanement, rassurée quand même d'avoir récupéré son carnet. Elle haussa un sourcil, prête à médire comme une vraie langue de Vip.

-... Laule.

Le narrateur s'excuse, c'est sorti tout seul. Et certainement pas digne de mytiquerie. On s'excuse et on recommence:

-... Si on considère Til' Llendoryn comme seul et unique référent féminin pour affirmer la chose, j'imagine? , minauda-t-elle, sans rougir, même. Comme une grande, sisi.

[J'aurais voulu être prête pour ton anniversaire, histoire de perpétuer le post-à-annif mais.. pour ça comme pour le reste, en retaaaaaaaaaaaard] :albino: Mais sinon, bisous coeurs. ]

On dira peut-être de cette fin qu'elle est méprisable. Je ne sais pas si le début valait guère plus, mais... Comme on dit, la boucle est bouclée; et Ionesco: prenez un cercle, caressez-le, et il deviendra vicieux.Je ne parle absolument pas de contacts physiques entre Ambre et Arro Ils ne se connaissent même pas assez pour connaître leurs noms de famille respectif, et cela est fort heureux, car si c'était le cas, il y a fort à parier qu'ils ne se connaîtraient plus le moins du monde. Les répliques et le comportement de l'homme au régime de banane suffisent sans doute amplement à justifier pourquoi les deux individus ne sont fait que pour se croiser et se décroiser de manière purement sporadique, et hiératique. Et agitaient leurs visages et lexiques de tics. Ou alors faut-il se référer au regard rétif de mon charmant personnage. Ou l'ensemble. Rassurez-vous néanmoins. Il y aura des suites, des séquelles, des meurtres, des rencontres, des communistes, et des dents de castors. Mais Comprenez qu'Ambre ne pouvait souffrir qu'un individu comme son adversaire sans pokéballs parviennent à lui couper le sifflet. Alors, elle lui tira la langue, et attrapa son oreille, d'une main libre apparue comme par enchantement.
-Libre à toi d'apprécier les vieilles femmes attribuées de semblables familles et d'oreilles aussi riddicule, rétorqua-t-elle en entrainant son confrère marchombre vêtu jusqu'à l'extérieur de la salle de bain, avant de lui fermer purement et simplement la porte au nez. Pfiou.
Où en était-elle, déjà...? Ah, oui. Du Jehan, et du Duncan.

[Et sinon, tu m'as owned. MERCIIII et RP terminé -à moins que? ]