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 Aziel Ril' Krysant

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Aziel Ril' Krysant
Aziel Ril' Krysant

Intendant de l'Académie
Messages : 62
Inscription le : 14/09/2012
Age IRL : 53


MessageSujet: Aziel Ril' Krysant   Aziel Ril' Krysant Icon_minitimeVen 14 Sep 2012 - 20:16

Description générale

- Nom –
Ril’Krysant

- Prénom -
Aziel.

- Race -
Humain

- Age -
55 ans

- Classe (primaire) -
Intendant


Description physique et mentale

- Description physique -
Un bel homme que cet Aziel. Tout du moins, c’est ce qui se murmurait sur son passage dans les grandes cours d’Al-Jeil pendant sa jeunesse. Cependant, avec les années, son visage fin et long s’était aminci et avait semblé s’allonger encore lorsqu’il commençât à porter la barbe taillée en pointe, tandis que sa fine moustache renforçait son air strict au lieu d’adoucir ses traits. Ajoutez à cela un air hautain constant et vous comprendrez pourquoi les murmures laudatifs avaient finalement laissés place aux chuchotements persifleurs. Mais notre homme n’y prêtait plus attention, survolant d’un œil perçant cette noblesse dépravée. Particulièrement dévot, il ne ressemble pourtant pas à une baleine mais a la taille fine de ceux qui suivent à la lettre la vie ascétique et stoïque conseillée par les plus grands philosophes de l’Histoire de l’Empire, comme Anneus Til’ Seneca. Les seules entorses qu’il se permet sur ces préceptes concernent l’habillement, car il considère que l’élégance est une vertu et se vêtit avec la classe des plus grands nobles, portant une armure d'acier noire, parfaitement entretenue et huilée, une calotte écarlate, qui s'assortit à ses manches, à la doublure de ses chausses couleur argile, rehaussant sa taille de colosse, et à sa très longue cape, artistiquement repliée pour en optimiser la propreté. Il porte également une chemise au col très haut, amidonné au point d'en tenir parfaitement oblique, et une cravate de col bleue, délicate allusion à la Dame complétant à merveille sa tenue. Enfin, la touche finale de cette élégante mise est bien sûr sa belle épée, entretenue comme pour l'apparat, mais d’une finesse meurtrière, et dont seul le pommeau traduisait l’usage.

- Description du caractère -
D’éducation stricte et sévère, Aziel est un homme de peu de fastes. Il peine à supporter les orgueilleuses et ostentatoires manifestations de la noblesse, qui se gave en festins grandioses pour clamer sa puissance. C’est un homme d’une droiture exemplaire, qui s’implique corps et âme dans les missions qu’on lui confie. Ambitieux, il sait profiter de chaque faille pour doubler ses concurrents, et se fait remarquer pour sa rigueur et sa sobriété. Il réprouve férocement l’exubérance, l’excentricité et l’expansivité, arguant que ce sont les marques d’un peuple décadent et corrompu, et que seule la sobriété et l’austérité la plus totale peuvent encore sauver cet Empire déliquescent. Aziel possède également une intuition à toute épreuve qu’il utilisa longuement dans sa quête de pouvoir et qui lui permet d’identifier avec précision les menteurs, qui se trahissent invariablement devant son regard scrutateur. Ayant travaillé dur toute sa vie pour parvenir à ses fins, Aziel cultive le dégoût de l'échec, de la paresse et de la facilité. Chaque erreur est dûe pour lui à un manque de travail, de foi ou de tenue de la part de la personne qui la commet, et ne peut en aucun cas être mise sur le dos d'une quelconque destinée, déficience originelle ou malchance. Puritain à l'extrême, il blâme la luxure et les vices de la chair, auxquels succombent par faiblesse trop de jeunes générations aux mœurs déviants.

- Principale(s) qualité(s) -
Rigueur, discipline, justesse, ponctualité, sens de l'équité, sens de l'observation, sens de l'égalité, grande culture, assiduité, intelligence, droiture… Il porte également la cape avec brio.

- Principal(s) défaut(s) -
Son seul défaut et de ne pas en avoir, vous dira-t-il, car il a toujours mené la vie la plus droite et la plus juste.

- Particularité(s) -
Aziel possède une tâche de vin sur le visage, marque de naissance qu’il a toujours tenté de dissimuler car elle gâche la sobriété parfaite de ses traits. Il a également une phobie handicapante et maintenue particulièrement secrète qui est celle des portes ouvertes, qu’il considère comme le plus grave des manques de discipline et de rigueur, ainsi que comme la pire des marques de désordre et de déviance. Ainsi, face à une porte ouverte, son sourcil gauche commence par tressauter puis son visage se tord dans un rictus douloureux s’il n’a pas eu le temps de bondir jusqu’à ladite porte pour la fermer. Cependant, personne ne s’est jamais douté de rien jusqu’à présent.

- Capacité(s) -
De part son éducation, Aziel sait bien sûr lire et compter à la perfection, mais également se battre à l’épée, même s’il est loin d’être le plus fin des bretteurs. Il a également un talent caché pour la poésie, mais ruiné par le fait qu'il n'est capable de faire que des alexandrins parfaits à rimes académiques et césure arithmétique.



Vécu et situation sociale

- Situation familiale -
Ainé de trois enfants, Aziel Ril’ Krysant a été éduqué par ses deux parents, comme cela se passe dans toute famille correctement structurée. Venu le temps d’enterrer ses deux parents, qui avaient atteint un âge vénérable, Aziel s’en est acquitté avec l’honneur et la retenue de l’homme ambitieux qu’il était devenu, et n’a cessé de s’occuper, par devoir, de son petit frère et de sa sœur, jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes à leur tour.

- Situation sociale –
La famille Ril’Krysant fait partie de la noblesse moyenne de Gwendalavir, pétrie de bons principes et de bonne morale. Aziel a gravi les échelons graduellement au cours de sa vie, faisant preuve d’un rigorisme et d’une droiture d’esprit qui lui ont valu d’acquérir de nombreux amis haut placés.

- Histoire -
La vie d’Aziel Ril’ Krysant est à l’image de sa personnalité et de sa conception du monde : droite, rigoureuse, sans écarts, d’une régularité arithmétique.
Né à Al-Jeit, il a été élevé à Al-Jeit, a construit sa carrière dans les institutions impériales d’Al-Jeit. De ses parents, il a reçu une première éducation extrêmement stricte. Tous deux dévôts, ses parents lui ont inculqué très tôt les principes de la sobriété, de la droiture d’esprit comme de corps, de justice et d’égalité charitable. Chez tout autre qu’Aziel, cette éducation aurait pu aboutir à un jeune homme plein d’esprit et de bonté, destiné à accomplir de grandes œuvres pour l’Empire, et que l’Histoire aurait retenue pour un de ces héros de l’ombre qui construisent des siècles d’or.
Mais l’ascétisme d’Aziel Ril’ Krysant était doublé d’un orgueil et d’une ambition démesurée, et d’une conviction profonde que l’humanité , et donc Gwendalavir était un être sauvage et tordu. Et lui, par devoir, contribuerait à améliorer l’Empire en diffusant ses préceptes de droiture et de sobriété.

A dix-huit ans, pas un jour de moins ou de plus, Aziel découvrit sa maigre aptitude au dessin, qui lui valut une place à l’Académie d’Al-Jeit. Inlassablement, il décortiqua toutes les parties des Spires qui lui étaient accessibles, et gagnait en contrôle ce qu’il perdait irrémédiablement en pouvoir. Au final, Aziel manie un don batard, rodé par des années de discipline aux mêmes exercices, mais totalement dépourvu de la moindre originalité ou de la moindre créativité.
Dès lors qu’il sortit de l’Académie d’Al-Jeit, Aziel Ril’ Krysant occupa divers postes de confiance au sein de l’administration impériale, qui lui valurent plusieurs distinctions auprès de la noblesse. A quarante ans, Aziel reçut enfin le poste qu’il convoitait depuis qu’il était jeune : celui d’Intendant de l’Académie d’Al-Jeit. Il exerça sa tâche avec zèle et assiduité sans jamais exprimer une seule fois la volonté d’avoir une vie personnelle et privée à côté de son travail. On ne lui connait en effet pas d’amis intimes ou d’enfants, seulement des relations strictement sociales, nombreuses et loyales.

Après quinze ans de règne à l’Académie d’Al-Jeit, Aziel posa brusquement sa démission pour partir dans le Nord de l’Empire, alors qu’il n’avait jamais quitté les environs d’Al-Jeit de sa vie. D’après les rumeurs, le poste d’Intendant de l’Académie de Merwyn venait de lui être offert, un poste qu’il détestait autant qu’il convoitait en secret. Pourquoi aller si loin dans le Nord pour aller à l’Académie du glorieux Merwyn ? Aziel Ril’ Krysant ne pouvait pas refuser cet honneur suprême qui lui a été donné de redresser ce lieu de perdition, de débauche et de décadence qu’est devenue cette école sous le règne du douteux Jehan Hil’ Jildwin. Mais maintenant qu’Aziel est là pour redresser la situation, l’Académie de Merwyn redeviendra l’œuvre glorieuse qu’elle aurait dû être depuis le départ : un lieu où discipline, honneur, morale et vertu seront les piliers. Un lieu où lui, Aziel Ril’ Krysant, éduquera l’élite de Gwendalavir selon les préceptes du Grand et Regretté Merwyn..

Partie RP :

Aziel ouvrit la porte du bureau de l’Intendant dans un sourire triomphal. Trois membres de son escorte l’encadraient tandis que les deux autres étaient restés garder les chevaux aux écuries.

- Vous savez pourquoi je suis là, Sire Hil’ Jildwin ? Vous avez reçu l’invitation de notre estimé Empereur, cela me semble.

L’intendant tenait en effet entre ses mains une lettre parcheminée maintes fois froissée et plissée, repliée, rangée, tâchée de café. Il avait le teint de la même couleur jaunâtre que le parchemin entre ses doigts. « Oui, je suis au courant, sire Ril’ Krysant » répliqua-t-il simplement, le visage neutre, esquissant même un fin sourire en évoquant le nom de son collègue et rival.

- C’est un grand honneur, accordé à peu d’entre les hommes, j’espère que vous ferez l’honneur à la Dame et au Dragon de partir sans tarder pour vous y rendre, reprit l’homme de peu de faste, droit dans ses drapés.

- Maintenant ? demanda Jehan en plissant les yeux. Me permettrez-vous tout de même de prévenir certains de mes collègues et de prendre certaines dispositions pour ma… succession ?

Le silence contempteur d’Aziel Ril’ Krysant lui tint lieu de toute réponse. Aziel, intérieurement, jubilait. Il avait enfin devant les yeux sa victoire, cette victoire portée sur cet homme déviant, vicié, aux mœurs si abominables qu’il osait à peine s’approcher de lui de peur d’être souillé. Quand il avait appris qu’il était nommé à la place de ce saltimbanque, il avait démissionné immédiatement de l’Académie d’Al-Jeit, fier et consciencieux. Une grande mission se préparait : celle de redresser l’Académie dans les plus pures traditions merwyniennes et dans les mœurs les plus droits de l’Empire. Il y était !

- Je vois… Mes affaires sont prêtes, l’un de ces messieurs aurait-il l’obligeance de les porter à mon cheval ?
- Un carosse affrété sur ordre de l’Empereur vous attend à l’entrée du domaine, répliqua sèchement le sire Ril’ Krysant, les lèvres pincées. Puis, en s'adressant à un de ses hommes : Vous, portez les affaires du Sire Hil’ Jildwin et veillez à ce que rien ne leur arrive.

Un des membres de l’escorte prit sous le bras le coffre que Jehan avait préparé près de la porte. Son bureau paraissait désormais vide ; les étagères, exemptes de toutes les babioles hétéroclites venues des quatre coins de l’Empire, les papiers et les parchemins triés dans des dossiers organisés dans les armoires, pas une seule tâche de thé restante sur le bureau ciré, pas un seul livre ouvert trainant sur le parquet luisant. Plus rien de l’esprit de son vil et dévoyé prédécesseur ne restait en ces lieux. Aziel était satisfait. Il s’était attendu à devoir passer à quelques mauvais jours à nettoyer cet endroit souillé, cet antre du vice.

- Permettez au moins que je dise au revoir à mon journal ? Vous pourrez le garder si vous le voulez, mais permettez-moi au moins de consigner mes hommages à ce compagnon, demanda Jehan avec sa voix la plus candide.

Aziel fronça les sourcils. Un journal intime ? Quelle sorte d’excentrique était donc cet homme ? Un homme droit et sérieux n’avait aucun besoin de consigner ses actes par écrit, encore moins de les garder secrets au monde. Ce Jehan était, décidément, un bien piètre être humain.

- Faites. Mais vite.

Penché par-dessus l’épaule de son interlocuteur, Aziel surveilla de près ce qu’écrivait le sire Hil’ Jildwin, au cas où celui-ci aurait l’idée brillante d’y inscrire quelque chose qui puisse laisser à croire qu’il s’en allait contre son gré. Ce qui n’était aucunement le cas, puisqu’il était l’invité de l’Empereur, qui allait lui attribuer une position de choix dans son gouvernement. L’ancien Intendant d’Al-Jeit lui enviait cet honneur autant qu’il méprisait sa carrière tumultueuse et non conventionnelle.
Mais ce qu’il lut, au fur et à mesure que Jehan écrivait, n’était qu’un ramassis d’âneries niaises et infantiles, et il fut rassuré.


- Nous y allons ? Je ne voudrais pas faire attendre Sa Majesté, s’enquit Jehan d’un ton guilleret qui contrastait avec son attitude maussade initiale.

Aziel Ril’ Krysant claqua des talons impatiemment et recula d’un pas pour laisser la place à Jehan, qui se dirigeait vers la porte. L’escorte se mit derrière lui en attitude protectrice, Aziel songea qu’ils étaient formatés par le protocole et une longue, très longue vie à obéir aux ordres. L’ancien Intendant de l’Académie de Merwyn, puisque désormais, Aziel Ril’ Krysant était Intendant de l’Académie de Merwyn, se tourna vers lui une dernière fois :

- Vous trouverez que les élèves de l’Académie sont de jeunes esprits vifs et agiles, et je sais à quel point vous aimez ces attitudes, Sire.

Aziel congédia cet insolent d’un geste énervé et referma la lourde porte en bois derrière lui avec humeur – elle n’était restée ouverte que trop longtemps. Avec un soupir de satisfaction, qui disparut aussitôt pour laisser place à son sérieux et son implacabilité habituelle, Aziel s’assit sur le siège qui était désormais le sien, songeur.
Il avait une journée pour s’installer, une journée au terme de laquelle il se présenterait publiquement au personnel de l’Académie, lors de cette cérémonie ridicule et outrecuidante qu’ils appelaient avec la fatuité démesurée des hommes du nord « La Coupe des Trois Maisons ».


 
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