rencontre...à en tomber par terre ! [Inachevé]

Messages : 510 Inscription le : 20/07/2010 Age IRL : 29

Gwell était contente, le soleil brillait, les oiseaux chantaient et pas la moindre petite brise n’agitait l’air, bref, il faisait beau.
Mais que vaut une belle journée si on doit la passer enfermée ? Et bien, la réponse est simple, rien ! C’était aussi pour cette raison que la jeune fille était joyeuse, les cours n’avaient pas encore commencé, elle avait donc sa journée devant elle pour faire ce qui lui plaisait.
Et ce jour là, ce qui lui aurait plu, aurait été de sortir dehors, de profiter du soleil et de se faire des amis. C’était ce qu’elle s’était préparée à faire.

Elle s’était habillée, avait brossé ses cheveux et pris un copieux petit déjeuner. Sur ce, elle était sortie de son dortoir et s’était dirigée vers ce qui lui semblait une sortie.
Bien entendu, elle avait retenu le conseil ironique que le jeune homme bleu lui avait donné, et elle avait emprunté les escaliers plutôt que les fenêtres. C’était moins rapide, mais nettement plus sur et puis elle avait pris la résolution -difficile pour la jeune fille instable sur ses jambes qu’elle était- de ne plus tomber, et elle était déterminée à la suivre.

Elle était donc en train de descendre les escaliers, très concentrée sur le soleil qui filtrait par les carreaux qui surplombaient la porte ouest, ce qui, pour quelqu’un qui ne voulait pas tomber était tout de même assez risqué. Elle ne s’en sortit pas trop mal, ce qui, pour Gwell, était un exploit, et fière de sa réussite, elle continua à fixer l’extérieur.
Mais on ne se refait pas sur une simple résolution, et la dessinatrice, rattrapée par son destin s’étala de tout son long.
Chassez le naturel, il revient au galop. Gwell ignorait qui avait dit une chose pareille, mais elle approuvait totalement ces dires bien qu’elle aurait aimé qu’il se trompe.

Enfin, revenons donc à nos siffleurs, la jeune fille s’était donc cassée la figure, bien qu’elle ait pris la résolution d'arrêter, mais cette fois ci, elle n’était pas la seule concernée.
En effet, pour une fois, si elle était tombée, ce n’était pas de sa faute, mais plutôt de celle de la paire de jambes qui, au moment même de sa chute, ornaient (très joliment, il fallait l’avouer) le sol, et, plus généralement, la faute de leur propriétaire.

Mais Gwell n’en voulut pas à celui-ci, ou plutôt à celle-ci, de toute manière, elle aurait bien fini par rejoindre le sol car, manifestement, celui ci l’attirait comme un aimant attire un réfrigérateur... ou le contraire, peut être... Enfin, ce n’est pas grave, car tout le monde le sait, les réfrigérateurs n’existent pas en Gwendalavir, et donc, là bas, personne n’a de question à se poser sur qui attire quoi...

Soudainement, Gwell se souvint qu’elle était toujours par terre, et que donc, ce serait préférable qu’elle se relève et qu’elle s’excuse auprès de la jeune fille sur qui elle avait trébuché.

*En espérant qu'elle soit pas trop fachée...*

La jeune dessinatrice avait en effet conscience que quand on tombe sur quelqu'un, il a des raisons de nous en vouloir !

Messages : 86 Inscription le : 09/08/2009

La journée s'annonçait plutôt bien. Le temps était au beau fixe et, visiblement, avait décidé de rester ainsi. Les rayons du soleil chauffaient doucement, agréablement la peau d'Ereïne, et une légère brise caressait son visage. La Lupus adorait ce genre de temps - quoi que la pluie ne la dérangeât pas plus que ça - c'est pourquoi elle prit la décision de s'octroyer une petite balade. Ayant toujours vécu à l'extérieur, en compagnie d'une Meute de Loups - ceux-ci étant de retour depuis peu - elle préférait le grand air plutôt que l'intérieur d'un bâtiment. Tout à fait compréhensible lorsqu'on connaissait notre Ereïne.

Elle était toutefois juste arrivé dans le portique ouest qu'une jeune fille provenant des escaliers trébucha dans ses propres jambes et s'étala sur le sol. Allons bon, c'était la première personne aussi maladroite que croisait Ereïne. Tandis que l'inconnue gisait au sol, Ereïne commença à la détailler. Elle était pourvue d'une abondante chevelure châtain claire, ornée de mèches blondes. De plus, elle était grande et mince - presque trop mince et trop grande, d'ailleurs.

Soudain elle se releva et fit face à Ereïne. Celle-ci remarqua alors qu'elle avait les yeux noisette, une peau plutôt claire et enfin qu'elle appartenait aux Lotras vue sa chevalière. La meneuse de loups hoqueta. Puis un frémissement la parcourut et elle finit par éclater de rire. Elle finit par se reprendre.

"Désolée, c'était nerveux. Je suis Ereïne Louvil, de la maison Lupus. Enchantée."

Et elle lui tendit la main. Cette jeune fille semblait tout à fait sympathique et puis elle avait fait rire Ereïne, ce qui n'était pas chose courante. Cela méritait qu'on s'y intéresse et à vrai dire Ereïne avait tout son temps, elle avait pour ainsi dire peu de choses à faire.

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Gwëll était toujours étendue par terre, dans la poussière du portique ouest, quand la jeune fille sur laquelle elle avait trébuché, la propriétaire des deux jambes qui trainaient sur le sol quand elle s'était effondrée, avait éclaté de rire.
C'était un rire franc, sympathique, bien différent des rires moqueurs qui accompagnaient généralement Gwell partout où elle allait, et plus précisément, partout où elle tombait.
Cela rassura la jeune dessinatrice, l'autre demoiselle ne lui en voulait donc pas ! C'était déjà un bon point.

"Désolée, c'était nerveux. Je suis Ereïne Louvil, de la maison Lupus. Enchantée."

Comme Ereïne s'était présentée, Gwëll entreprit de faire de même.

"Moi, c'est Gwëll, et c'est moi qui doit m'excuser, après tout, c'est moi qui te suis tombée dessus ! Mais, ça ne m'empèche pas d'être enchantée aussi !"

Le tout, accompagné d'un des plus beaux sourires que Gwell avait en reserve, parut plaire à Ereïne car elle tendit, à la dessinatrice, une main que celle-ci accepta avec joie.

"Au fait, tu suis quel enseignement ?"

Gwell avait vraiment envie d'en savoir plus sur cette jeune fille qui avait l'air de quelqu'un de sympathique, mais surtout, d'une fille simple et sans prétention, et ça, c'était pour Gwell quelque chose d'essentiel !

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"Moi, c'est Gwëll, et c'est moi qui doit m'excuser, après tout, c'est moi qui te suis tombée dessus ! Mais, ça ne m'empêche pas d'être enchantée aussi !"

Gwëll. Un assez beau prénom à vrai dire. Plaisant à l'oreille. La demoiselle semblait aimer sourire, car avant de se saisir de la main qu'Ereïne lui tendait elle lui en adressa un, très joli il faut l'avouer. Très chaleureux.

"Au fait, tu suis quel enseignement ?"

La spontanéité de la question surprit la Lupus, étonnement trahi par le haussement d'un de ses sourcils. L'enseignement qu'elle recevait ? La jeune fille semblait d'une nature curieuse et franche. Des qualités, en tout cas aux yeux d'Ereïne, c'est pour ça qu'elle répondit sans hésiter.

"Je suis élève-combattante. A vrai dire j'ai des capacités qui correspondent à ce type de voie. Et toi... Dessinatrice, c'est cela ?"

Eh oui. Un des principaux talents d'Ereïne était l'observation. La manière de se mouvoir de Gwëll, ses réflexes, sa façon de parler, et enfin son physique en général - une apparence assez soignée, un manque de masse musculaire - l'informaient suffisamment pour que la Lupus sache, par déduction, quel type de cours suivait Gwëll. Ce talent, qu'elle entretenait et développait de jour en jour, allié à sa très bonne capacité de mémorisation et à sa logique, l'avait déjà sortie plusieurs fois de situations des plus fâcheuses, notamment lorsqu'elle avait commencé à fréquenter la Meute. Pour s'en sortir avec des loups, il faut dans un premier temps éviter le dominant. Cela, Ereïne l'avait toujours su, mais c'était son sens de l'observation et de déduction qui lui avait permis de savoir précisément quel était le loup à éviter. Amauros. Cela ne l'avait pas empêché, quelques années plus tard, de se battre contre l'imposant mâle pour la place d'Alpha. Et de gagner, soit dit en passant.

"Qu'est-tu venue faire à l'extérieur ?"

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"Je suis élève-combattante. A vrai dire j'ai des capacités qui correspondent à ce type de voie. Et toi... Dessinatrice, c'est cela ?"

Alors comme ça, elle était combattante ? Et observatrice d'après ce que Gwell pouvait en déduire. Après tout, elle avait réussi à deviner aisément quelle était sa voie.

Sa voie... Celle ci n'était pas évidente à ce point quand meme ? Bien que... Une combattante ou une marchombre se serait elle étalée de la sorte ?
Gwëll en doutait, mais elle préférait penser que c'était la combattante qui avait su lire en elle et non pas elle qui était transparente à ce point, c'était plus valorisant tout de même !

"Oui, je suis bien apprentie dessinatrice, mais seulement depuis peu !"

Gwëll prit un instant pour observer sa camarade et remarqua qu'elle était plutôt svelte pour une combattante - bien qu'elle soit au moins trois fois plus musclée qu'elle - et qu'elle avait l'air proche de la nature - n'était elle pas quelques minutes auparavent assise dans l'herbe, à l'écoute du vent dans les feuilles ? Et puis son teint basané traissait de longues heures passée dehors...

"Qu'est-tu venue faire à l'extérieur ?"

La question desarçonna la dessinatrice en herbe quelques secondes, puis elle pensa que rien n'indiquait ses intentions, elle n'avait pris aucun livre, n'était pas particulièrement vétue... Il n'y avait aucun moyen de deviner ce qu'elle était partie faire. A moins d'être devin, il s'entend, et elle ne pensait pas une seule seconde que son interlocutrice pratique ce genre d'activités.

"En fait, j'étais partie pour ~~me casser la figure~~ me promener, rencontrer des gens, parce que je connais pas grand monde ici, à part un ou deux élèves... Ou au pire, faire une balade à cheval ! Mais je pense que ma balade sera reportée ! Et toi, que comptais tu faire ?"

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"En fait, j'étais partie pour me promener, rencontrer des gens, parce que je connais pas grand monde ici, à part un ou deux élèves... Ou au pire, faire une balade à cheval ! Mais je pense que ma balade sera reportée ! Et toi, que comptais tu faire ?"

Après avoir confirmé l'hypothèse d'Ereïne sur son apprentissage, Gwëll lui avais posée cette question. Ereïne soupira. Qu'était-elle venue faire ici, au juste ? Ce qui l'avait poussée ici était probablement juste une envie, une pulsion pour ainsi dire animale qui la poussait à se trouver le plus possible en extérieur, avec le soleil et le vent caressant sa peau.

"Je voulais profiter du beau temps. Je suis souvent dehors, je préfère ça que d'être enfermée. C'est plus agréable. Et puis, le chant des oiseaux est bien plus joli depuis l'extérieur que depuis l'intérieur !"

La Lupus leva les yeux sur le visage de Gwëll, croisant les bras derrière sa tête. Une attitude très décontractée. Après tout, elle n'avait rien à craindre de la Lotra, ça se sentait qu'elle n'était ni très dangereuse, ni très agressive. Normal, visiblement elle n'avait commencé son apprentissage que depuis peu et semblait avoir un bon caractère général.

"Donc, tu es ici depuis peu de temps ? Qu'est-ce qui t'amènes à l'Académie ? Tu a des raisons particulières d'être ici ou bien c'est juste tes parents qui ont les moyens de t'offrir une éducation dans cette Académie ?"

Ce qui l'amenait à une autre interrogation. Une question qu'Ereïne trouvait toujours très intéressante de poser aux personnes qu'elle rencontrait pour la première fois.

"D'ailleurs, tes parents, ta famille... Tu es fille unique, ou bien tu a des frères et soeur ?"

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Ereine lui vait expliqué les raisons de son excursion. Alors, comme ça, elle non plus ne supportait pas d'être cloitrée entre quatre murs ? C'était un point commun de plus aux deux jeunes filles... L'extérieur... Gwëll aurait pu y passer sa vie ! Elle remarqua soudain que son interlocutrice s'était mise à l'aise, les mains passées derrière ses courts cheveux bruns et décida d'en faire autant -si ce n'est plus. Elle s'assit donc par terre, à l'endroit meme où ses coudes avaient heurté le dallage du portique. Ainsi assise, elle écouta la salve de questions de l'apprentie combattante.

"Donc, tu es ici depuis peu de temps ? Qu'est-ce qui t'amènes à l'Académie ? Tu a des raisons particulières d'être ici ou bien c'est juste tes parents qui ont les moyens de t'offrir une éducation dans cette Académie ?"

Oui, en effet, les parents de la jeune dessinatrice avaient de quoi lui payer de telles études, mais elle était ici surtout par sa propre volonté, pour apprendre et se développer. C'est ce qu'elle expliqua à Ereïne, avec plus ou moins de brio. Moins plutôt...
Puis, juste après la réponse approximative de Gwëll, vint une autre question. Mais celle ci, bien que senciblement proche des autres sortait du lot... Ce devait être par le regard qui l'accompagnait. Un regard intense. La lotra sentait sa camarade vivement intéressée par le point qu'elle venait de soulever. La dessinatrice en fut d'abord étonnée, puis elle se dit qu'il devait bien y avoir une raison à cela et qu'elle la connaitrait en temps voulu.

Non, je ne suis pas fille unique, au contraire, j'ai tout un bataillon de frères et soeurs !

Voyant Ereïne ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes, elle se sentit obligée d'ajouter quelques détails qui ne manquaient pas de surprendre tout son entourage, et meme elle parfois...

En fait, mes parents aiment tellement les enfants qu'ils ont crut bon d'en repeupler Gwendalavir ! Les ages sont variés, ça va d'une trentaine d'années à un an !

Le tout accompagné d'un sourire était digne de la présentation d'un musée. Elle éspérait cependant que la réponse qu'elle avait fournie conviendrait à ce sujet qui apparemment était un terrain miné pour quiconque parlait à Ereïne. Et curieuse plus qu'il ne l'aurait fallu, elle s'empressa de lui retourner son interrogation.

Et toi ? As tu des frères et soeurs ?

Ce qui était apparemment une mauvaise idée... Sa mère l'avait bien prévenue quand elle était petite, sa curiosité la perdrait !

[mille fois désolée du retard !]

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