Les journées printanières ne sont pas toujours les plus agréables... [Terminé]

Ciléa frissona. L’air s’était rafraichi au fur à mesure qu’elle montait vers la citadelle même si le soleil pointait le bout de son nez. Alors qu’à Al-Poll les premières fleurs avaient éclos depuis longtemps, la neige était encore présente auprès du domaine des frontaliers. Mais il n’y avait pas que le froid ambiant. C’était la peur aussi, ou du moins l’excitation à l’idée des risques qu’elle venait de prendre qui la faisait frémir. Dans le tremblement des ses mains, cette façon de mordiller sa levre inférieur, il lui semblait se retrouver quelques années avant, au moment de rentrer à l ‘académie. Elle n’aimait pas cette image. Elle détestait se rendre compte de la gamine plaintive et geignarde qu’elle avait était. Elle haïssait reconnaitre ses faiblesses passés. Aussi raidit-elle ses bras, et ordonna-elle à ses dents de rester à leur place pour continuer leur chemin. Pourtant inutile de nier son incapacité de réaction si jamais les choses se passaient mal. Ici, elle était privée de son seul moyen de défense. Le Dessin. La citadelle était sous l’influence de hiatus permanents. Et alors qu’elle avait voulu dessiner un simple flamme pour se réchauffer,elle s’était trouvé completement démunie. Mise à nue. Faible. Elle comprenait maintenant l’importance des armes, mais ça ne l’empéchait pas de se sentir mal, comme amputait d’un membre, complement vulnérable.

Entrer dans la citadelle n’avait pas était le plus difficile contrairement à ce qu’elle avait cru . Elle avait simplement payé un marchand pour rentrer en même temps que lui dans la forteresse. Au moment ou les gardes avait arreter le chargement il s’était arreté un long moment devant elle comme s’il la soupçonnait. Emmitouflé dans une cape qu’elle avait choisi roturière pour passer inaperçu, les yeux baissé, le dos rond et soumis. Son déguisement avait semblé faire effet puisqu’on l’avait laissé passé. Actuelement son plus gros problème était de savoir dans quelle parti de la citadelle se logeait la personne qu’on lui avait demandé de contacter…

*Alatariel. Le nom a un air de déjà vu. * Pensa-t-elle en attachant la longe de son cheval à une pierre

Un bruit dans la ruelle qu’elle avait cru déserte, Ciléa se tourna contre le mur, faisant mine de caresser la bête, attendant que la personne passe. Elle reconnu des babillement d’enfant. Et pu sans crainte, regarder l’étrange scène d’un petit garçon qui fendait l’air à l’aide d’une épée imaginaire et en poussant des grognement de rai en colère. ed]]

« Hé, petit » fit elle en attrapant son épaule. « Sais tu ou je peux trouver la dame Alatariel? »

[i]L’enfant se retourna, prêt à répliquer quelque chose mais le regard perçant de la jeune fille lui fit oublier son insolence.

« La maman D’Emrys?Continuez plus loin M’dame, y un jardin avec des roses , c‘est là.»

Et le gamin déguerpit sans demander son reste .

Le jardin au roses en boutons se trouvait bien en vu du chemin et Ciléa n’eu aucun mal à le trouver.Une femme dos à elle semblait s’occuper de deux enfants d’environ 4 ans qui jouait dans l’herbe. La Felixia traversa le jardin pour rejoindre le petit groupe.

« Alatariel? » appela-t-elle

La femme se retourna et avant qu’elle ne lui pose des questions, qu’elle ne lui demande si s ‘introduire chez elle sans permission était dans ses habitude, Ciléa ouvrit sa main et dit quelques mots

« Je dois vous parler. C’est important. Je viens de la part d’un ami…à vous. «  murmura la dessinatrices
Dans sa main reposait l’anneau du magister, mais prenoncer son nom, même dans cette endroit fortifier était tout sauf prudent. Le regard perçant de Ciléa soutint celui de la sentinelle essayant de deviner ce qu’elle pensait. Il fallait qu’elle la croit. Ou son voyage ici n’aurait servit à rien.

Le visage de la Sentinelle ce décomposa et ciléa su qu’elle avait comprit. La Felixia hocha la tête et s’assit sur le banc de pierre. Ses yeux firent le tour des bâtiments, passants par les buissons et les bosquet de fleurstcomme si elle cherchait une cachette pour un espion provable. Ciléa était méfiante, ce petit séjour térrée dans la grotte au chantelame l’avait rendu paranoïaque. S’exprimer de vive voix devant la Sentinelle dans un endroit ouvert, à la portée de n’importe qu’elle oreille lui coutait. Même les enfants, petites bêtes de nature curieuse sous des airs naïfs et innocents lui semblait représenter un danger. Cependant, sachant qu’elle n’avait pas beaucoup de temps, qu’elle devait s’en aller au plus vite pour ne pas se faire repérer, la dessinatrice finit par parler.

« Vous avez surement eu vent de l’attaque de l’académie par les mercenaires et les rais, au début de l’hiver? » murmura-t-elle en jonglant du regard entre la Sentinelle et le chemin ou aurait pu se trouvait n’importe quel passant.

Elle n’attendit pas de réponses affirmative pour continuer.

« Les mercenaires ont en fait prit le contrôle de l’académie, plaçant les leurs dans des postes de professeurs ou de gardes. Je penses qu’il avait l’intention d’endoctriner de nouvelles recrues…Apparement , ils auraient prit des otages pour empécher les professeurs d’agir. »

Ciléa laissa le temps à son interlocutrice d ‘avaler ce qu’elle venait de lui dire, surveilant du coin de l’œil ses traits de visages. Elle aimait sentir ce que les autres pensaient, comprendre les émotions. Elle se sentait tellement forte avec ce préssentiment , tellement rassurée quand elle entrapercevait l’émotion attendue. Elle n’était plus la fillette qui tremblait à chaque fois qu’elle adressait la parole à quelqu’un. Elle se refusait à l’être. Ça semblait suffir pour lui donner une sorte de légère assurance.

« Le magister s’est enfuit de l’académie le soir de l‘attaque. Nous l’avons suivis. Il a crée une sorte de petit groupes pour récolter des informations sur l’invasion de l’école. Il y a quelques jours nous avons étaient en lien avec un groupuscule qui s’est dévelloppé dans l’académie. Cette resistance interne recrute chaque jour de nouveaux membres mais menace de se faire découvrir par les mercenaires. Nous avons donc décider d’une date pour repprendre ensemble l’académie . »

Un moment décisif de ses paroles cette dernière phrases. Pour qu’elle accepte …Enfin.

« Nous avons besoins d’alliés. Ou l’académie risque de sombrer définitivement dans le chaos. »

Les enfants jouaient toujours, sans se soucier des deux femmes. Le chemin était vide de passants. Il faisait frais.

On pouvait sans trop de mal deviner les sentiments contradictoires qui enflammaient le visage de la Sentinnelle. Ciléa préssentit un mélange de devoir moral contre un atachement fort à l’endroit, au deux bambins qui jouaient devant elles. Elle se prépara à ajouter quelque chose comme « L’académie a été votre famille, aujourd’hui elle vous rappelle pour la protéger » mais elle n’eu pas besoin de cette sentence patriotique, déjà, Alatariel avait pris sa décision. Elle viendrait. Victoire intérieure pour la jeune fille blonde trahit juste par un sourire et hochement de tête. Regard autour d’elle au dessus de la haie, du coté de la maison, puis lent revirement vers la sentinelle.

« La discrétion doit restée notre principale préocupation..Cependant…Si vous connaissiez quelques personnes qui ont votre intime confiance…Nous ne serons pas de trop devant le nombre inconnu de mercenaires qui ont envahit l’académie »

Un silence, rejet de son enfance. Une sentinelle aux cheveux noirs. Bruns comme ceux d’Alatariel. Ses souvenirs la transportèrent dans cette démarche dégoutée de la boue roturière, les yeux scandant le mépris et l‘insolence, l‘envie de jeux et le courroux facile. Iléa était Sentinelle, comme la femme qui était devant elle. Elles se connaissait même surement, en supposant que les Sentinnelles étaient sensés collaborer. La Félixia pouvait-elle vraiment faire confiance à une collaboratrice de sa cousine? Pouvait on vraiment accorder sa confiance à une sentinelle? Mais il n’y avait pas dans les iris d’Alatariel le mépris humain ou l’orgueil aristocrate de la parente Ril’Morienval. Et puis…qu’importe. Qu’elle oublie ses rancunes familiales un instant. L’avenir de l’académie qu’il soit en faveur ou contre l’Harmonie, quelle différence pour l’Eclipse? Sa mission, validée par le bon sens, se bornait à contacter Alatariel, dans l’espoir d’obtenir la confiance des résistants externe. Et même si cette tache de sous-fifre ne lui convenait pas. Elle devrait s’en accomoder pour l’instant.

« Je rentrerais seule, étant sentinelle, le royaume entier vous connez. Nous ne devons pas attirer l’attention »

Elle se pencha sur la sentinelle pour lui murmurer à l’oreille la date et l’heure de l’attaque. Ces informations devaient à tout pris rester secrètes. La discrétion était de mise et parler devant les enfants, même, lui semblait imprudent.

« Puis-je me permettre une question Fit-elle après un moment de silence. Pourquoi avoir choisi un endroit comme celui-ci? Les hiatus font d’étranges retraites pour une fille des Spires. »

Ses yeux dérivèrent une fois encore sur les gamins, lui dévoilant une partie de réponse.

Alatariel, dernière Sentinelle en poste promue, la première sortie de l'Académie de Merwyn ... Il s'était passé tellement de choses depuis que, bien des années plus tôt elle eut passé la grande porte de l'Académie, perdue sans trop savoir ce qui allait bien pouvoir lui arriver. Et pourtant elle finit par choisir sa voix qui la faisait se trouver là, parmi les personnes les plus influentes de Gwendalavir. Mais la femme ne pouvait passer outre les personnes qu'elle avait rencontré y compris Valen ... Elle l'imaginait mal avoir pris la fuite ... Comment les choses avaient elles pu dégénérer de la sorte ? Alatariel posa de nouveau son regard sur les deux bambins, le cœur serrer . S'engager dans une bataille voulait aussi dire conceptualisé le fait de ne pas pouvoir les revoir .

"Je préviendrais mon mari afin qu'il fasse passer mon absence inaperçue ... et si je ne reviens pas il trouvera bien une explication ... j'espère ...Être discrète fait aussi partie de ma profession, on n'est pas là uniquement pour faire la décorations dans des lieux plus ou moins fastueux. Nous sommes amener à enquêter sur divers sujet pour le compte de l'Empereur, mais c'est une fonction plus officieuse.Mais ilest vrai que peu d'entre nous savent être modeste ou encore respecter les autres ..."

La Sentinelle remarqua que la demoiselle semblait la détailler, comme si elle cherchait à trouver une réponse dans ses mouvements ou ses expressions, ou bien à reconnaitre quelque chose. Elle ne s'en formalisa pas mais se demandait bien pourquoi sa jeune interlocutrice l'observait de la sorte, s'en était presque gênant.

« Je rentrerais seule, étant sentinelle, le royaume entier vous connaît. Nous ne devons pas attirer l’attention »

Leurs chemins se séparaient donc temporairement jusqu'au moment de la bataille ... Qui marquerait surement une nouvelle ère. Le Chaos avait assez bien mener son affaire pour que l'Empire ne se rende compte absolument de rien et prenne possession d'une des académies, pouvant ainsi former aux yeux de tous de parfait petits pantins et les intégrer sans aucune difficulté dans les postes important sans que personne ne se préoccupe d'où leur venaient leurs compétences. C'était loin d'être idiot, mais difficile a mettre en place, d'autant qu'il fallait réussir a faire taire les primats et le magister, mais pour cela il y avait bien des moyens de pressions pour se mettre à l'abri de leur rébellion ...

"Bien, je suppose que nous nous retrouverons là bas bonne route ."

« Puis-je me permettre une question Fit-elle après un moment de silence. Pourquoi avoir choisi un endroit comme celui-ci? Les hiatus font d’étranges retraites pour une fille des Spires. »

La Sentinelle sourit.

" Pourquoi ? Etant Sentinelle je n'ai pas choisi mon affectation, mais il y a beaucoup de points positifs qui font que vivre ici est loins de me déplaire. Pour commencer, la cour est loin d'être le meilleur endroit pour élever des enfants, encore moins lorsqu'on désir qu'ils acquièrent des notions non surfaite de la vie, des gens, des objets. D'autant qu'être le sujet de ragots à cet âge n'est pas des plus bénéfique et que mon mari est en poste ici ... Même si leur père est absent ... Et ici je suis au plus proche de l'action ; ces derniers temps les Raïs sont plutôt actifs, ils avaient sans doute pour but de détourner notre attention de ce dont vous m'avez parlé ... Cela reste encore à confirmer. J'ai du mal a supporter certain bureaucrate qui ne pense qu'à faire des belles étiquettes pendants que de valeureuses personnes perdent leurs vies ... J'espère avoir répondu.

Il restait encore a voir comment allait se dérouler la suite des choses.

« Je ne doute pas de vos capacités, Dame, je suis dessinatrice et j’ai le plus grand respect pour les sentinelles. Je suis heureuse d’avoir pu en rencontrer une, méprisante envers la corruption courtisane »

Était-ce réellement un mensonge? Elle abohrait une sentinelle en particulier, et en avait retiré une haine sans limite pour le nom même de « sentinelle ». Pourtant, elle savait que cette fonction coïncidait trop avec le monde adulé du dessin pour qu’elle en retire un véritable mépris.

Ciléa avait été élevé à proximité de la cour même si assez coupé de ce monde pendant sa petite enfance, inconsciente des faux semblants et des courbettes dont devait probablement survivre sa famille. En fouillant dans des souvenirs plus récents, Cameron Ril’Morienval ne semblait pas agir comme un véritable courtisan. Elle se souvenait de son père comme de quelqu’un de plutôt droit et franc. Obligé de se confronté à la cour, de part ses fonctions de grand trésorier, il ne se mélait pourtant pas aux courtisans, préférant de loin dédier son attention exclusive à l’empereur. C’était sa mère plutôt, qui se préoccupait de la réputation auprès des courtisans , se souciait de fréquenter les bals et d’y emmener ses filles, participait à des salons ou se tenait au courant des dernières modes. Son père avait fait l’erreur de croire que la confiance du suzerain suffirait face aux piques acerbes et aux rumeurs sifflantes. Quand un scandale gonflait à la cour même l’empereur n’avait pas la possibilité de défaire un homme de l’humiliation. L’homme le plus puissant de Gwendalavir devenait un jouet empétré dans la toile de séduction. Sa cousine, avait jeté une rumeur en pature à des loups affamé de distractions. Iléa connaissait trop le jeu de la cour pour mal anticiper les conséquences. L’affaire du vol des trésors avait été un coup rude pour la famille, première attaque de l’infame parente.

Alatariel ne ressemblait pas à Iléa. Elle se méfiait du monde courtisan, alors qu’Iléa s’y jetait pour le comprendre, appuyant sur les nerfs sensibles, tentant de manipuler l’immense corps de la noblesse. Alatariel ne devait pas appartenir à la noblesse . Il devait être trop difficile pour une noble véritable de s’éloigner aussi longtemps de la cour sans avoir le projet d’y revenir. Elle-même savait qu’elle reviendrait indubitablement sur les lieux de son adolescence, assoiffée de comprendre, un peu comme Iléa finalement, les mécanisme de l’aristocratie. Al-Pol ne devait être qu’une escale, un jour, elle reviendrait vers Al-Jeit, elle avait des souvenirs à dépoussiérer, une place à récupérer, des connaissances à renouer. Mais tout cela était pour après…

« Je comprend votre choix, Dame, et j’espère pour vos enfants qu’ils ne connaitront jamais les affaires de cour. Le dessin doit vous manquer cruellement cependant… »

Elle-même étouffait et son plus grand désir,malgré la fatigue du voyage était de retourner vers Al-Pol, reprendre contact avec les Spires, se sentir baignée dans leurs puissance, comme une prisonnière en possession d’une arme redoutable. Elle salua la Sentinelle, et recouvrit sa chevelure d’or de la capuche qu’elle avait précédemment enlevée.

« Je vous remercie de la part de tous Dame Alatariel, nous nous reverons bientôt et, je l’espère,dans une académie libre. »

Autrement que sous la forme de cadavres, espérons le…
[fin du rp? Désolée du temps de réponse -- ]