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| Sujet: Anaïel (et oui enfin ^^) [Pas terminé ] Ven 12 Mar 2010 - 23:36 | | | Description générale - Nom : n'en a pas - Prénom : Anaïel- Race : Pas totalement humaine. Pas totalement faêlle. Pas totalement quoi que se soit. Une entité indistincte, indéfinissable.- Age : environ 20 ans- Classe (primaire) : Marchombre greffée. - Classe secondaire : / - Enseignement dispensé : Marchombre.Description physique et mentale- Description physique : Parce que sans un soupir, ce sont ses mains qui effleurent le monde, un monde aux arpèges qu'elle seule est en droit d'apprécier de la sorte. Une mélodie, aride, acide, douce, ténébreuse, zinzinulant d'ombres et de lumières, de rudesse et de tendresse, d'éther et de granit. Ce qui explique en partie le caractère plutôt aérien de ses paumes, de ses mains qu'elle laisse virevolter par delà les mélopées que le monde retranscrit pour elle. Anaïel n'est pas humaine, elle est bien plus étrange que ça. Une entité façonnée par une Nature colérique et enjôleuse, à la mesure de sa beauté et de sa violence, un paradoxe confirmé, un oxymore au cœur de ses cellules, de son âme. Parce qu'un paysage est masculin, une nature féminin, le corps de la jeune femme en porte les stigmates plus que ses vêtements cachant ses formes ne peuvent le présumer. Un visage félin, des zygomatiques prononcées en lame de couteau, les joues creuses, mais saine, s'étirant le long d'une gorge subtilement fine, un menton dressé, droit. Fier. Une cascade de cheveux or passé, parsemés de mèches bronzes, blondes patinées par le vent et le ciel qui s'y reflète, dégringole le long de ses fines clavicules à la peau cuivrée, dorée par on ne sait qu'elle métissage d'origine, se finissant abruptement contre ses omoplates, comme un nuage aux arêtes brisées, mordues par le vent. Une mince tresse, vestige de ses années ombrées de connaissances avortées, coure le long de sa tempe pour camoufler sa chute derrière une oreille fine, droite, et d'une longueur bien trop importante pour être celle d'un humain. Une allure effilée, adoucie par la félinité de sa démarche, en fait une silhouette étonnante, aux membres fins, déliés, aux articulations fuselées et aux muscles composant la majeur partie de son corps, outre ses os. Pas une once de graisse ne peut apparaître dans ce bistouri d'être vivant, son corps est élancé, presque frêle, sans une rondeur pour en atténuer les arrêtes pointant de ses vêtement, ou presque, si l'on peut appeler rondeur l'ébauche de poitrine qui se dessine furtivement sous ses vêtements de peau et de cuir. C'est un corps androgyne, taillé pour le mouvement et la fluidité, que possède Anaïel, un corps façonné par le manque de nourriture, le mouvement constant et les rêves qui la poussent inconditionnellement en avant, brûlant sans la moindre pitié la moindre miette de ce qui ne peux permettre d'atteindre ses rêves. Un corps tout de nerfs et de muscles, un corps qui, malgré son allure arachnéenne, dégage cette aura intense et mouvante de fluidité, de précision, de contrôle absolu sur la moindre de ses capacités. Un corps de marchombre. Un corps recouvert d'une peau dorée, d'un or patiné de cuivre et de bronze, sur laquelle un étrange soleil a du se refléter alors qu'elle était plus jeune, à moins que cela ne soit le résultat de quelques mixages originels. Pour ajouter encore à l'incongruité de la marchombre, l'on peut également noter le ton de sa voix. N'ayant appris à parler que très tardivement, son timbre porte d'étranges stigmates auditifs, rendant sifflante la moindre parole de sa détentrice. Anaïel ne parle pas, elle sifflote. Plus encore que ses membres grêles, plus encore que son allure de tigre-araignée, plus encore que le teint cuivré de sa peau ou les traces bronzes de ses cheveux, plus encore que son timbre-sifflotement, le plus étonnant chez Anaïel reste la couleur de ses iris. Pareil à un lourd rideau de velours, lorsque ses paupières frangées d'obscurité s'élance vers le front, c'est un monde incandescent, qui se dévoile au ciel, semble-t-il, pour l'y noyer. Flamboyant, le brasier qui illumine ses prunelles semble manger le visage comme les flammes un être vivant, fiévreusement, avec l'avidité de la toute puissance, se gorgeant de la vie alentour pour paraître encore plus immense sur ce visage de chat. De puissantes circonvolutions ignées s'embrasent au contact étincelant de la pupille abyssale, s'épanchant vers l'extérieur en une valse magmatique aussi intense que les flammes se pourléchant d'une forêt. Flamboyantes, braisées, incandescentes, ses prunelles fascinent de la même hypnose qu'une flamme dansante, leur intensité pareille à celle d'un incendie au cœur de l'enfer. Les myriades de pourpre dansent inlassablement contre le nacarat sanguin, suivant les traces d'ambres flavescentes et autres tourbillons andrinople, et perdus dans ce vortex embrasé, quelques étincelles céruléennes peuvent rappeler la naissance de la flamme et le ciel dont elle a tant besoin pour se développer. Les yeux sont les reflets de l'âme. Dans le cas d'Anaïel, rien ne saurait être plus juste et plus paradoxal. Anaïel est une enfant sauvage. Une marchombre indigo. Et ses prunelles de feu sont la signature de sa vie. Mais elles ne marquent pas le seul repère de son existence mouvante. Ainsi, un phoenix aux yeux d'argent flamboyants orne sa poitrine reliée à une mince chaine ambrée, cadeau de son maître et de ses années d'entrainement marchombre. Résultat également de son acharnement à suivre la Voie, sa greffe en est indubitablement le cadeau le plus important à ses yeux, l'aboutissement à son rêve le plus ancien et le plus puissant. Désormais elle ne marche plus sur la Voie. Elle y vole grâce aux deux ailes greffées sur ses omoplates, deux ailes immenses d'albâtre neigeuse, aux plumes magnifiques, tendres et solides comme de l'acier, aussi légères qu'un souffle de vent. Anaïel est l'Ange de feu. Un Ange de feu de 20 ans, qui n'en paraît cependant pas plus de 17, l'allure dilettante et passionnée, sa taille d'adolescente et sa silhouette menue contrarient la puissance de son aura, comme si les 20 années dont elle est affublée n'étaient qu'un point sur une droite d'éternité. - Description du caractère : une ombre illuminée par un savoir écrasant, la conscience d'Anaïel est un maelström d'émotions tourbillonnantes, vives, changeantes, instables. Bien que les années et le temps qu'elle passe à museler les plus meurtrières de ses impulsions aient améliorer son équilibre et ses rapports au monde des humanoïdes, ses sentiments se confrontent encore beaucoup trop aux origines implacables et à ses instincts primitifs. Anaïel est la fille d'une Nature vengeresse, une légende devenue réalité par la trame implacable d'une destinée ignorée. De ce passé trouble, de ses pulsions inconsciente, elle tire une haine démesurée vis à vis de la gente humaine, exécrant instinctivement ce qui les composent sans autre raison que ce qu'ils sont et qu'ils représentent. Son enfance passée dans les montagnes, les causes improbables de sa survie alliée à un apprentissage uniquement destiné à ses besoins primordiaux ont fait de cette jeune fille une enfant sauvage aux incroyables capacités à se débrouillée seule, mais aussi aboutis à la forge d'un esprit labyrinthique aux innombrables recoins changeants, brisées, mouvants, où sa conscience elle-même s'est souvent perdue. Elle tire de ses origine la couleur de ses yeux, mais aussi paradoxalement une peur panique du feu qui se traduit par une violence meurtrière et une douleur insupportable, reflet de la détresse et de la souffrance de la Nature sous le joug de la peur du Feu destructeur. Tout préjudice à la trame du monde se répercute en elle avec une force implacable, comme si l'univers qui l'entourait se déchargeait de sa douleur en elle. Ces particularité lui confèrent une hypersensibilité intense aux agissement des Autres, ainsi qu'à des malaises aussi récurrents qu'impressionnant lorsqu'un dessin la frappe de trop près. Le dessin est pour elle une abomination, une déchirure de la réalité, une force dominatrice que son corps hait plus encore que son esprit. Plus instinctive que raisonnée, Anaïel possède un esprit bestial axé sur la survie associé à une conscience humaine dont l'intuition lui confère souvent le pouvoir de comprendre dans une certaine mesure les agissements et les paroles d'une personne. Menée depuis son plus jeune âge par des instincts qu'elle ne comprenait pas, elle se forgea très jeune une passion et une obstination tenace à réaliser tout ce qui pouvait ne pas avoir de relation avec ce qui la hantait. Elle savait que ses émotions n'était la plupart du temps dictée que par un instinct qu'elle ne connaissait pas et qui lui valait bien des souffrance. Ses rêves furent les premières pierre de la construction d'une personnalité dont elle pouvait enfin contrôler une partie, et d'autant plus importants pour elle qu'ils lui donnaient un but, une ombre à suivre même si l'obscurité pouvait parfois la noyer. Anaïel est une créature amoureuse. Amoureuse de la beauté, de la Nature qui, si elle est la source de ses plus grandes détresses, est aussi le recoins dans lequel elle puise la plupart de ses forces. Amoureuse du vent, de l'aube écarlate, des montagnes de granit, de la terre, de l'odeur de la pluie, du bruit des nuages déchiquetés par l'altitude, du ciel qui s'ouvre pour elle lorsqu'elle étire ses ailes, des animaux, de leur simplicité dans leur importance, de la découverte à l'aventure, des passions exaltées par la liberté qui coule dans ses veines. Anaïel est amoureuse de la vie. Elle comprend. La Nature, la vie, l'entrelacs des possibles, de l'avenir, la trame si complexe qui lie le monde dans sa majesté, elle comprend la lumière comme elle comprend l'obscurité. Et cette compréhension lui fait mal lorsqu'elle est confrontée à l'exubérant pouvoir de destruction des humains. Elle comprend pourquoi. Et ça la déchire un peu plus à chaque fois. Cette compréhension passe étrangement par une surprenante de ses caractéristique, celle du don étonnant qu'ont ses mains de retranscrire pour elle la mélodie de l'univers. Arpèges et musiques, les sons pour elles sont les ramifications qui lui permettent de tisser sa compréhension du monde, de sentir l'allure de ce qui peut animer une matière. Le granit, le ciel, le bois, tel cumulus ou tel pierre métallique, chaque chose possède sa mélodie, des symphonie entrelacées de passé et de présent, lui permettant d'œuvrer en cadence perpétuelle avec ce qui l'entoure. Inconditionnellement émerveillée, ce furent sa curiosité insatiable et la foi en son rêve qui la poussèrent à devenir marchombre. Outre ses ailes, son enseignement lui apporta la touche qui lui avait tant manquer dans son passé : la découverte du potentiel de certains humains à voir le monde tel qu'il se présente à eux. Elle comprenait le monde, à présent, avec le prisme de la conscience humaine qui lui manquait. La force et la vivacité développée par son entrainement lui permirent d'atteindre cette liberté d'être curieuse, ayant les armes pour se défendre dans la plupart des situations.Principale(s) qualité(s) : Intuitive et amoureuse de la vie, Anaïel sait s'émerveiller comme un enfant, ce qui la dote d'une curiosité insatiable. Libre et vive, d'esprit comme de mouvements, elle se love dans ce qui l'entoure avec une assurance et une facilité déconcertante, comme si la nature elle-même se formait autours d'elle. Sensible, elle ressent plus qu'elle ne voit les choses, usant de chacun de ses sens pour comprendre ce qui l'entoure, ce qui lui confère une estimation des attitudes et une capacité d'observation très développées. Agile, rapide, fluide et discrètes, autant d'attributs marchombres que son entrainement n'a fait que modeler un peu plus, son enfance passée en pleine nature lui ayant procurer une aisance particulière dans le domaine de la fuite et de la survie. Elle sait en outre remarquablement bien se servir de ses mains, ce qui lui confère une puissance étonnant de nombreuses personnes dans le domaine de la fronde et du lancé en général. Elle bénéficie également d'une volonté de fer à force de s'entrainer à museler ses pulsions, ainsi qu'une loyauté sans borne pour deux personnes seulement à ce jour dont une seule encore vivante. - Principal(s) défaut(s) : Irraisonnée, possédant une peur du danger plus que relative, Anaïel est en outre possédée par une force qui entrave fortement ses relations. Haineuse des humanoïdes, elle est instable psychologiquement lorsqu'elle se retrouve près d'eux, et divers degrés de malaises, de violence ou de crise peuvent se manifester, ce qui est plus ou moins dangereux pour la personne. Solitaire et instinctive, notablement lunatique, elle agit en fonction d'elle-même seulement, ce qui l'amène à renier la plupart des règles de bienséances et de vie en communauté. Elle ne connait pas toutes les coutumes, mœurs, légendes et autres rituels de collectivité, ne sait également pas lire ni écrire. Asociale et habituée aux grands espaces, elle ne supporte que très peu l'enfermement et possède en outre une peur panique du feu, des dessins, malgré de sérieux efforts pour améliorer son contrôle. En outre, malgré son statut de marchombre, elle ne maitrise que très relativement le combat, et n'a jamais réussis à se servir d'une épée ou de toute autre arme plus lourde qu'une simple dague.
- Particularité(s) : Outre ses yeux aux prunelles incandescentes et son timbre-sifflotement, Anaïel possède l'étrange pouvoir de ressentir et d'entendre la musique de la matière grâce au toucher de ses mains. Elle peut également, dans certains cas exceptionnels, faire entendre cette musique à un tiers. Récemment, elle a également pu relativement soigner une personne. Elle possède des centaines de cicatrices plutôt fines réparties sur toute la surface du corps, dues à son passé solitaire dans la nature, avec ses fauves et ses innombrables dangers. La plus récente marque de haut en bas son œil droit partant de l'arcade pour déchirer le haut de la joue (un peu comme Scar quoi ^^) due à Varsgorn.- Capacités:Bien que son don « musical » soit localisé dans ses paumes, son corps est entrainé depuis toujours à ressentir ce qui l'entoure, la matière résonnant dans ses cellules même si elle ne peut en entendre la teneur qu'avec ses paumes, ce qui lui confère un instinct particulièrement développé, et de puissantes capacités à se fondre dans son environnement, ainsi qu'une aisance particulière dans le domaine de la fuite. Anaïel sait chasser et survivre seule dans la nature, et manie de ce fait la fronde comme peu de personnes. Elle est d'ailleurs relativement douée dans tout ce qui s'approche du lancé et des travaux manuels en général. Anaïel est en outre capable de voler grâce à sa greffe.
Vécu et histoire sociale - Situation familiale : Inconnue. - Situation sociale : Changeante, au gré des voyages- Histoire : Autres- Comment avez-vous connu ce site ?
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