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| Découverte d'une fleur rare [Inachevé] | |
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Messages : 8 Inscription le : 17/08/2009
| Sujet: Découverte d'une fleur rare [Inachevé] Lun 2 Aoû 2010 - 16:12 | | | Avait il bien fait de la laisser seul dans leur chambre commune? bien qu'elle dorme profondément Miaëlle ne risquait elle pas de se lever à tout moment et de paniquer en voyant que son père était absent ? c'est l'esprit torturé par l'angoisse qu'Aëhl se dirigeait vers les jardins dans l'optique de gouter à la saveur rafraichissante de la nuit pour chasser d'anciens rêves revêches. Et puis les fleurs ont aussi un certain charme quasi surnaturel, quand le soleil s'en va pour laisser place à l'obscurité du soir, bercé par les rayons de la lune, et il serait plaisant de les admirer.
Pas un bruit...Aëhl était content qu'aucune âme logeant cette académie n'ai eu la même idée que lui de se promener dans les jardins à cette heure du soir. il aurait été fâcheux de briser ce si beau silence avec de viles paroles aussi fausses qu'inutiles. les jardins de l'académie faisaient partis des plus beaux qu'il ai jamais admiré en ce monde et chaque nouvelle ballade en ce lieu étais un ravissement pour l'âme et l'esprit.
Aëhl commença son inspection des lieux. bien qu'il n'eut jamais demandé l'autorisation il s'était approprié le droit de tailler ou même de planter ce que bon lui semblait dans les jardins de l'académie. Rien d'extravagant ou de choquant naturellement, juste quelque plantes ou arbustes pour enjoliver ce décors aux mille couleurs.
- Ho mais que vois je ? tu t' épanouis de jours en jours mon petit.
Aëhl, qui s'était dirigé vers un coin du jardin isolé, se pencha et commença à caresser du bout des doigts les petites branches frêle et biscornues du jeune Toumalin. Puis il prit dans sa sacoche un petit couteau qu'il utilisa pour tailler le jeune arbre et favoriser sa croissance. une fois sa tache finit, il commença à entreprendre la cueillette de feuilles d'achillées pour en faire des tisanes plus tard. * Une fois mélangé avec de l'écorce de saule cela fera un remède idéal contre les maux de tête et les nausées * pensa t'il.
- Bien il ne faut pas trop trainer...Miaëlle est toujours seule.Dit t' il tout bas.
Un pressentiment, une impression furtive, une ombre de trop... Aëhl se retourna et scruta l'environnement qui se trouvait sous ses yeux. rien... *suis je devenu à se point marginal qu'au moindre bruit je crains de rencontré quelqu'un...* une question, une certitude? même Aëhl n'était pas sure de le savoir. L'homme savoura les derniers instant de tranquillité et respira les subtiles senteurs parfumées que dégageaient les nombreuses plantes des jardins; mais il le savait cet instant propice à la méditation serai bientôt rompu bien qu'il ignorait comment.
* Attendons de voir comment le destin veut se jouer de moi * pensa l'herboriste.
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| | Messages : 462 Inscription le : 09/12/2006 Age IRL : 33
| Sujet: Re: Découverte d'une fleur rare [Inachevé] Lun 2 Aoû 2010 - 17:53 | | | Une fois de plus, alors que le sommeil s'entortillait partout sauf au coin de ses yeux, la jeune marchombre profitait de l'obscurité pour se détendre et laisser vagabonder ses pensées. Ses pas, également, caressaient le sol au gré des souffles, alors que l'esprit déconnecté se contentait d'imaginer de subtiles musiques, nées de son écoute du monde et des mélodies qu'il transformait pour elle. Pianotant pensivement sur tout objet passant à portée de ses doigts, elle remarqua les lourds nuages sombres et cuivrés qui s'amoncelaient juste au dessus de la ligne d'horizon. L'air se brouillait sous leurs lourds méandres, et une odeur définissable entre milles vint titiller ses narines. L'odeur de l'orage, et de l'air compact qui semblait peser sur ses omoplates comme une chape de plomb. L'odeur de l'électricité, du combat de l'air contre l'eau, du feu contre l'espace. Un instant subjuguée par la beauté de la valse aérienne, par la grâce de ses seigneurs messagers de violence et de sublime, elle sentit sa curiosité croitre en elle, allumant une feu inextinguible tout près de ses mains. Jamais encore elle n'avait écouter la musique de l'orage, l'arpège particulier de la foudre en pleine explosion.
Constatant qu'elle s'était arrêtée, elle se remit en marche et se rendit compte qu'elle se trouvait déjà loin de l'Académie dont l'imposant bâtiment n'était plus qu'une silhouette obscure parmi tant d'autre, au loin. Bien trop loin. Si l'idée d'écouter le chant de l'électricité ne l'avait jamais titillé avant, elle avait connu les orages, les tempêtes, et toute la violence que le ciel pouvait contenir. Et son instinct considérait l'ébauche nuageuse comme dangereuse. Incertaine, elle pesa le pour et le contre, puis décida de faire demi tour, sans se presser mais d'un bon pas. Il serait bien temps de se laisser aller à ses petites expériences lorsque de puissants murs protecteurs ainsi que le couvert des arbres bordant une partie de l'édifice seraient à proximité pour lui offrir un abris si le temps devenait trop dangereux.
Savourant cependant la douceur de l'obscurité et des ombres qui dansaient, elle se prit à chantonner un petit air aux sifflements saccadés et rauques, non dénués de douceur et d'un charme grave qui confinait au feulement. Y mêlant quelques trilles plus aiguës, elle améliora la trame en chantonant quelques mots aux syllabes tout à fait énigmatiques, jouant avec les sons qu'elle appréciaient parmi d'autres. Alors qu'elle se concentrait sur la prochaine note, le vent vrilla sa course pour éclabousser sa conscience. Le silence revint immédiatement tandis que ses pas se faisaient plus feutrés et que ses muscles jouaient en silence le mouvement de la furtivité. Passant d'un état serein et calme à une assiduité et une vigilance lucide en quelques secondes, Anaïel tendit une oreille acérée. La brise soufflait dans son dos, poussant les lourds cumulonimbus vers elle et éloignant les sons qui pouvaient provenir du jardin qu'elle s'apprêtait à traverser. Son ouïe ne lui était donc d'aucune utilité. Un instant agacée d'être dérangée dans son moment privilégié de solitude, elle mordilla une mèche de ses cheveux en fronçant les sourcils. Mais lorsqu'elle assista à la scène qui se déroulait devant ses yeux, son irritation se transforma en curiosité. Puis en un déroutant sentiment de sérénité.
Un homme se déplaçait parmi les fleurs.
Si fondu dans son univers de plante qu'Anaïel en resta abasourdie. Les étoiles virides semblaient danser à sa suite, chaque fleur tendant une corole avide vers la présence douce et subtile qui, un couteau à la main, taillait par ci par la quelques tiges et quelques feuilles. Avec une douceur ineffable, un amour d'une tendresse qui fit bondir le cœur de l'enfant indigo, la présence de l'autre éveilla dans toute son âme un désir de s'approprier ou tout du moins de comprendre la lumière qui s'en dégageait. Il semblait si serein au milieu de l'entrelact végétal que la jeune femme en vint à se demander ce qu'il faisait ici. Le tracé de son pas ne le distinguait pas comme un marchombre, son allure le clamait. Hors, un combattant ou pire, un dessinateur, aurait éveillé en elle des pulsions meurtrière qu'elle n'aurait pu ignorer. Scrutant avidement chaque détail, chaque mouvement, elle se laissait bercer par la délicatesse ombrée d'une étrange inquiétude qui tapissait ses gestes précis. Quelque chose le tourmentait, et les spéculations bariolées qui se tissaient dans son esprit étaient très loin de la vérité, elle le savait, mais elle ne pouvait s'empêcher d'inventer un passé coloré à cet homme étrange et fascinant. Ses cheveux, sa silhouette, la couleur de sa peau, tout était d'un sombre mouvant, voilant la couleur pour mieux encore en sublimer les trais, c'était quelque peu paradoxal. Mais elle remarquait à son allure qu'il était jeune, et que son pas dessinait une silhouette musclée au bistouri, témoin, probablement, d'un entrainement particulier.
Soudain, le vent tourna. Aussi furtivement qu'un battement de cil mais, un instant déroutée, Anaïel tourna vivement la tête vers l'obscurité sournoise qui se mouvait beaucoup plus près qu'elle ne l'avait imaginé. Sans un heurt, elle se leva, encore incertaine de la conduite à tenir. Elle voulait s'approcher de l'autre, ce qui suscitait en elle un douloureux sentiment de yaquelquechosequivapaschezmoi, mais sentait le danger approcher à grand coup de vent. Lorsqu'elle regarda à nouveau l'autre, un frisson glacial parcouru le long de son échine alors que son estomac faisait un bon, amenant le gout doucereux de la surprise dans sa gorge serrée. L'autre, le regard vrillé sur elle, la fixait de ses yeux mauves incandescents dans la faible lueur de la nuit. L'esprit de la marchombre s'envola avec les nuages, alors que ses pieds mirent en marche ses jambes pour faire un pas, puis un autre, la grâce charriant dans ses gestes chaque éclat de ce qu'elle était. Mais les masques brisés n'étaient plus que de tranchantes arrêtes à leur pieds. Il fallait faire attention à ne pas se couper.
En transe, Anaïel s'arrêta, face à l'autre. Lorsqu'elle voulu faire un autre pas, sa silhouette la retint. Tout près maintenant, elle pouvait voir la tension qui nichait ses muscles, son regard chargé d'un indéfinissable sentiment, et la pointe du couteau légèrement remontée. Pointée sur son cœur. Mue par une vive impulsion et par le désir tout aussi ardent de le découvrir, elle faillit se laisser aller à le toucher, à lui montrer qu'elle n'était pas celle qu'il croyait qu'elle était. Mais les masques, doucements se reformaient après cet instant hors du temps. Impregnée dans son élément, se fondant avec ce qu'il entourait au point que ses sensation lui faisaient presque mal, Anaïel ouvrit la bouche, puis la referma, incertaine. Une pensée pris alors forme, qu'elle lui offrit sous forme d'un sifflotement légèrement rauque après les chants dont elle avait abreuvé la nuit.
- J'aimerais connaître ton secret pour rendre les plantes aussi heureuses de ta présence...
Phrase légèrement énigmatique qui lui fit écarquiller un peu plus les yeux. Juste avant que son allure ne transpèrce le coeur de la marchombre. Soudain, il baissa les yeux, ferma la bouche qu'il avait entrouverte, et ses épaules s'affaissèrent imperceptiblement. Rompue à la description du langage corporel, Anaïel fut déroutée par le contrôle de lui même qui drapait chacun de ses geste comme un vetement parfaitement taillé sur mesure. Il fuyait. Il la fuyait. Anaïel baissa les yeux à son tour, le souffle coupé par la deception et par l'envie qui la tiraillait de ne serait-ce que l'entendre. Mais une détermination féroce s'empara progressivement d'elle à mesure que sa curiosité naturelle ateignait des sommets rarement atteint. C'était compulsif. Il était humain et elle désirait le toucher. Cette affirmation brûlait ses cellules alors qu'elle lutait contre elle même pour préserver ce qu'elle était, mais surtout pour essayer de comprendre. Alors elle releva le menton. Le vrillant d'un regard qu'il ne lui rendit pas. Elle découvrirait. L'air se chargea d'une tension légerement violente, alors qu'elle prenait la pleine mesure de la situation. Elle avait envie de le connaitre et mettrait tous les moyens en oeuvre pour y parvenir. Parce qu'elle en avait envie. Déraisonnablement envie.
- Je m'appelle Anaïel.
Etait-ce une fissure qu'elle venait d'apercevoir ?
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| Sujet: Re: Découverte d'une fleur rare [Inachevé] Mar 17 Aoû 2010 - 15:56 | | | Une fleur qui s’ouvre chaque matin pour chanter la symphonie de la vie et toujours d’une beauté sans pareil. Délicat mais irradié d’épines voilà comment Aëhl qualifierai cette étrange personne au premier abords. Il ne l’avait pas vue ni entendue approché. Et tel le manteau de la nuit recouvrant le monde elle était apparue.
La surprise passée l’homme n’en baissa pas moins sa garde, sans lui Miaëlle serai en danger constant dans se monde chaotique gouverné par les hommes. Il ne pouvait donc prendre aucun risque. Curieusement cette visiteuse du soir s’ intéressé a lui et lâcha une phrase qui brisa le silence de la nuit. Etonnant elle s’intéresse aussi aux plantes…mais je n’ai que trop tardé. Il devait quitter ce lieu et retrouver au plus vite sa fille mais la femme se présenta a lui avec une urgence désespéré dans la voie comme si elle devait a tout prix recevoir une réponse de sa personne, Rien dans l’immédiat ne le menacé directement, il se permit donc de donné à cette étrangère une réponse.
Je n’aurai pas l’audace de prétendre connaître se que ressente les plantes ni que ma présence les rendent heureuse ou pas Anaïel, je me contente juste de leur donné un tant soit peu d’amour. Et elle me le rendent en retour par divers procédé : la santé , la performance ,l’esthétique de leur beauté et d’autre secret encore…
Donner son nom à la légère est un risque périlleux, c’est un peu comme donné une partit de soit même… cette situation me semble irréelle. Vous même semblez nager entre deux monde. A votre avis somme nous entrain de rêver ? dit il d’un ton espiègle.
Aëhl regarda cette mystérieuse Anaïel et lui lança un sourire encourageant.
Je sens le destin me pousser dans votre direction, mais malheureusement il se fait tard et je dois veiller sur mon trésor… que diriez vous de rêver ensemble une autre fois ?
Aëhl recula de quelque pas et lui accorda un présent.
Je me nomme Aëhl Campbelle, l’herboriste du coin si je puis dire.
Cela faisais longtemps qu’il n’avait pas parlé si longuement avec quelqu’un autre que Miaëlle et curieusement cette expérience le rendu plus…léger.
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| | Messages : 462 Inscription le : 09/12/2006 Age IRL : 33
| Sujet: Re: Découverte d'une fleur rare [Inachevé] Mar 31 Aoû 2010 - 22:44 | | | L'homme avait un trésor ? La jeune femme fronça les sourcils. Les propos étaient énigmatiques, l'ambiance secrète et inavouée, propice, il semblait, aux confidences et aux rencontres. Mais à l'instant, les prunelles de l'autre avaient lui d'un éclat qu'elle discerna parmis l'inquiétude qui les vrillait. C'était l'éclat qui avait soufflé le cœur du garde lorsqu'il avait admiré une petite fleur au lieu de déchiqueter le visage d'Elera. De l'émerveillement, les pupilles écarquillées, une fascination éblouie par un cadeau inespéré de la vie. C'était ainsi que devrait penser les gens chaque jour en se réveillant. Hors, elle avait forcé le garde à ouvrir les portes, et c'était bien la première fois qu'elle voyait un homme afficher un tel mélange d'adoration teinté d'inquiétude. Instinctivement, elle pensa que ce devait être une richesse quelconque, de l'or ou du sang, une babiole ou un matériaux. Mais de vivre dans les miasmes des esprits tortueux l'avaient rendue peu encline à s'appesantir sur de tels sentiments, toujours est-il qu'au dela de ce qu'elle ne savait pas de lui, elle su que quelque chose de bien plus profond se cachait dans ses yeux plissés. Les portes s'étaient refermées. Tandis que celles du ciel s'ouvraient. Une pluie aussi torrentielle qu'imprévue déversa sa fureur sur les deux protagonistes qui avaient osé empiéter sur le territoire de la nuit et, cherchant probablement à les noyer, elle se fit un devoir de les tremper jusqu'aux os avant qu'ils n'aient eu ne serait-ce que le temps de réagir.
Voyant là une occasion pour retenir encore un peu le jeune homme, Anaïel s'élança et lui fit signe de la suivre. Le jardin était truffé de bancs et d'endroits confortables pour flâner, mais seule un petit kiosque permettait de s'abriter de la pluie lorsque celle-ci survenait, dont le toit était à moitié écroulé. les quelques pas qui les portèrent dans sa direction ne furent pas assez brefs pour les voir échapper à l'orage et, les vêtements collés par le vent et l'eau, les deux inconnus étaient complètements trempés. Aëhl semblait etonné par la fureur du ciel. Sans marquer la moindre gène par ce qui avait tranché leur discussion, Anaïel repris comme si de rien n'était :
- Oui, un nom c'est précieux. Pour ma part je me suis attribué le mien, ce qui après tout revêt autant d'importance que le choix d'un parent.
Mais ses paroles ne brisèrent pas le mur d'inquiétude qui semblait hanter le regard de l'herboriste. Aussi tendit-elle la main, avec une hésitation, puis, poussée en avant par un naturel qui tranchait les liens, elle lui effleura le bras, pour retirer aussitôt la flamme de sa main.
- L'Académie est tranquille ce soir. Fais moi confiance.
Fais moi confiance ? Avait-elle vraiment osé prononcé ces mots ? Elle secoua la tête, amusée par ce que le temps pouvait faire naître chez elle, l'orage était débridé, libre, furieux, et les sensations d'Anaïel, ses réactions l'étaient tout autant. Mais savait se fier à ses sentiments.
- Tu sais, avec ce vent ce serait dangereux de rentrer tout seul, alors reste encore un peu avec moi, d'ici quelques dizaines de minutes tu pourra retourner auprès de ton "trésor".
Dévorée par la curiosité, elle finit par demander :
- quel est-il donc, d'ailleurs ce fameux trésor ?
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