Description générale
- Nom : Mildron
- Prénom : Alice
- Race : Humain
- Age : 16 ans environ
- Alignement : Neutre
- Classe primaire : Embryon de Dessin ?
- Classe secondaire : /
- Enseignement dispensé : /
Description physique et mentale
- Description physique : Elle est mince et petite pour son âge : elle paraît bien plus jeune qu'elle ne l'est réellement, autant par la taille que par les courbes, son caractère confirmant à première vue cette impression.
Elle a le visage fin et blanc d'une poupée de porcelaine, des yeux noisettes ronds et écarquillés surmontés de sourcils fins et des cheveux lisses de couleur claire. Ses lèvres sont minces et blanchâtres, mais malgré tout au sourire facile et naïf.
Elle est à l'affut de tout ce qui se passe autour d'elle en permanence, sans avoir l'air d'un animal aux sens surdéveloppés.
Son cou d'albâtre tombe sur des épaules frêles mais droites. Sa poitrine et ses hanches sont peu développées, ses membres sont fins sans que des muscles s'y dessinent vraiment.
Elle s'habille le plus souvent à la manière des petites filles, ou à celle d'"Alice au pays des merveilles" : robes, dentelle, souliers...
Du tout ressort un ensemble étonnant mais plutôt harmonieux.
- Description du caractère : C'est maintenant que tout se gâte.
Alice a depuis sa naissance des défaillances mentales qui se sont accentuées lors de l'accident qui a provoqué la mort de sa mère (voire plus bas). Elle n'est pas mauvaise, mais elle n'a pas de conscience à proprement parler. Elle ne distingue ni bien ni mal, et ne voit qu'un monde plongé dans le sang et la violence, ce qu'elle adore de manière naïve et détachée. Par exemple, elle serait capable de sauter dans les bras de Dark Vador et d'égorger Winnie l'ourson, ou l'inverse, ça dépend juste de son humeur du moment.
Bien que totalement givrée, elle est intelligente et son seul vrai passe temps est de déchiffrer des énigmes intellectuelles et se pencher sur des questions sans réponse. Elle aime faire travailler ses méninges et elle peut passer de l'état de gamine de 5 ans à celui des grands philosophes grecs ! Elle est absolument imprévisible et étonnante.
- Principale(s) qualité(s) : Alice est compréhensive dans les limites de sa folie, souriante selon son humeur et attachante.
- Principal(s) défaut(s) : Outre qu'elle est folle à lier, elle est naïve et voit le monde comme une fillette (quand elle n'est pas Aristote : le retour. )
Vécu et histoire sociale
- Situation familiale : Fille unique. Une mère morte et un père désespéré par l'échec qu'est sa fille.
- Histoire :
Monde réel.
"Je ne me souviens pas de tout. La seule chose dont je me rappelle, c'est de cette forte odeur de sang qui montait à mon cerveau. Je me sentais écrasée sous le poids de quelque chose, quelque chose de très lourd.... A coté de moi me parvenaient les gémissement d'une autre forme de vie humaine. Elle me parlait, elle s'inquiètait pour moi, me suppliait de me réveiller.
J'était éveillée. Mais mes yeux refusaient de s'ouvrir. Ma tête tournait. L'odeur de ce snag continuaient à envahir mon nez et ma jambe était broyée, comprimée par je ne sais pas trop quoi.
J'ai ouvert les yeux... la première chose que je me souviens avoir vue, ce fut une plaque de verre brisée devant moi. Quelques débris étaient répendus sur mon corps allongé, des débris translucides et écarlates.
Je voulais tourner la tête, mais elle me faisait affreusement mal. Me rendant soudain compte que ces débris étaient enfoncés dans mon front, je sus d'ou me parvenaient l'deur d'hémoglobine. J'en étais couverte. Mon sang, mais aussi celui de cette voix qui gémissait à coté de moi. La voix finit par s'arrêter complètement et je tentais à nouveau de bouger. Ma jambe était si douloureuse que malgré l'engourdissement de mon corps et la leuteur de mes battements cardiaque, je poussai un hurlement de douleur. En-dessous de ma tête, le cuir glissait, recouvert de mon sang, mélangeant son odeur à la rouille provoquée par la surabondance de fluide vital.
La dernière chose dont je me souvins, ce fut des lumières rouges et bleues qui dançaient sous mes yeux et une voix d'homme qui parvenaient à mes tympans engourdis. Une voix d'homme.
*Ne vous inquiètez pas, on va vous sortir de là."... Vous?".
Un grave accident eut lieu cette nuit. Une jeune femme trouva la mort et sa fillette de 8 ans fut emmenée par des paysans à la ville la plus proche pour recevoir des soins intensifs. Les médecins parvinrent à sauver ses jours.
Alice passa de nombreuses années dans le couvent où son père l'avait abandonnée, par honte de sa descendance. Mais après qu'un jour une bonne soeur l'eût frappée car elle refusait de finir son repas du soir, elle courut se cacher dans un coin du couvent, goûtant le sang dans sa bouche.
Elle fut alors en proie à une colère sans borne. De quelle droit cette madame l'obligeait-elle à manger des légumes ? Elle, elle aurait voulu une sucette, plutôt ! C'était évident : il fallait qu'elle aille étriper la madame.
Alors qu'elle était presque décidée, elle vit une étrange lumière à quelques mètres d'elle. Elle s'approcha doucement, aveuglée : était-ce un subterfuge pour l'obliger à manger des carottes ?
La lumière augmenta en puissance, et engloba Alice qui disparut. Juste avant de partir vers le néant, elle eut juste le temps d'apercevoir une silhouette sombre à quelques mètres.
Quand elle ouvrit les yeux, elle se trouvait à l'orée du forêt, face contre terre. Pas de chance : pas de blessure.
Elle leva les yeux : plus loin se dressait un gigantesque bâtiment rigolo qui ressemblait un peu au couvent, tout en étant étrangement plus attirant : elle ne savait pas encore qu'il s'agissait de l'Académie de Merwyn. Il lui sembla revoir la silhouette étrange qui disparaissait entre les arbres.
Son ventre gargouilla. Elle était seule, affamée, livrée à elle-même dans un monde différent du sien sans aucun moyen de retour.
...
Alice fit un grand sourire et courut vers le grand bâtiment rigolo, bras écartés.