Description générale- Nom :Tinean, mais on ne la connaît que sous son prénom
- Prénom :Tia
- Race :Humaine
- Age :25 ans
- Alignement :Chaotique bon
- Classe (primaire) :Marchande itinérante
Description physique et mentale- Description physique :Tia est une jeune fille de 25 ans, à l’allure droite et à la démarche assurée. Dès qu’on l’aperçoit, on ne peut douter que c’est une personne sûre d’elle, tant son comportement est volontaire et déterminé. Mesurant environ 1m70, elle se tient bien droite, toujours le sourire aux lèvres, et dégage une vraie assurance d’elle-même. Mais ce n’est pas le seul trait qui la caractérise. En effet, son accoutrement est pour le moins singulier, ce qui ne manque pas d’étonner les gens qu’elle croise sur sa route. Tia a toujours aimé les vêtements colorés, et s’est longtemps cherché une sorte de ‘style’ propre à ce qu’elle voulait qu’on remarque d’elle au premier abord. Et elle a fini par trouver ce qu’elle cherchait, avec ces vêtements bien différents de ce que les gens de son époque ont l’habitude de voir. La jeune fille porte une courte jupe noire, avec des replis qui volent dans le vent d’autant plus facilement que le tissu qui la compose n’est pas lourd. En-dessous de cela, elle porte de grands collants noir et rose pâle, qui remontent jusqu’en haut de ses cuisses. Ses chaussures font bien sûr partie de l’accoutrement, puisqu’elle porte de grosses bottines d’un rouge vif. Son haut est de la même couleur criante que ses chausses, ainsi que ses gants fins qu’elle porte en permanence. Pour compléter sa tenue, une sorte de longue écharpe semblable à ses collants est enroulée autour de son cou, flirtant avec ses épaules dénudées. Des rubans rouges sont attachés dans ses cheveux qu’elle a courts et d’un noir de jais. Son visage fin est caractérisé par un petit nez légèrement retroussé, de fines lèvres habituées à sourire, et des yeux tout aussi noirs que sa chevelure. Sa peau a une teinte rosée qui se brunit légèrement pendant la période estivale pour reprendre ses couleurs plus claires pendant l’hiver.
- Description du caractère :Si on devait désigner quelqu’un avec un grain de folie dans les yeux et dans la tête, ce serait bien Tia. La jeune fille a toujours eu des idées un peu farfelues et vit la vie comme une aventure dont il faut profiter tant qu’il est encore temps. Souriante, sympathique et joviale, elle a tout de l’amie qu’on voudrait avoir pour nous faire passer de bons moments. Incarnation de la joie de vivre au féminin, Tia apporte de la bonne humeur aux endroits où elle passe, racontant des blagues et offrant ses sourires à chaque être qui croise son chemin. Pour ces raisons, le métier de marchande ne pouvait que lui réussir, car les bonnes gens aiment son comportement toujours positif et optimiste, et n’attendent qu’une seule chose : la revoir. Mais comme tout le monde, Tia a des défauts, car que serait le bien sans le mal, le rêve sans le cauchemar ? La demoiselle est avare, rancunière, égoïste et individualiste. Ainsi, n’essayez pas de lui dérober sa marchandise, car derrière ses sourires se cache aussi quelqu’un qui a le sens des affaires et qui vous fera payer cher votre imprudence. Elle sait se défendre, mais aussi se venger de quelqu’un qui lui causera du tord. A bon entendeur, gardez vos mains dans vos poches pour ne garder d’elle qu’une image souriante et bon enfant. Toute autre décision pourrait se retourner contre vous, Tia ne pardonne pas et n’hésitera pas à appliquer ses propres lois.
- Principale(s) qualité(s) :Joie de vivre, sociabilité et sympathie sont les atouts principaux de Tia.
- Principal(s) défaut(s) :Les défauts de Tia sont égoïsme, individualisme et avarice. Elle est également très rancunière.
- Particularité(s) :De ce point de vue, Tia est une jeune fille relativement normale puisqu’elle n’a ni don particulier, ni cicatrice, ni tatouage, ni aucune autre chose de ce genre. Si elle n’avait pas son style de vêtements particulier et son caractère quelque peu excentrique, on finirait même par croire qu’elle est banale, ce qui n’est évidemment pas le cas.
Vécu et histoire sociale- Situation familiale :La famille de Tia peut-être considérée comme une relativement grande famille. Ses parents, Oria et Selan Tinean, ont donné naissance à quatre enfants, deux garçons et deux filles. Les garçons, Jihan et Kelan, sont des jumeaux, premiers enfants de la famille. Ensuite a suivi Tia, et enfin la plus jeune, Naya. En plus de ses parents et de sa fratrie, Tia côtoie souvent des oncles et tantes, ainsi que des cousins plus ou moins proches.
- Situation sociale : Tia n’a aucun titre de noblesse et estime que c’est mieux ainsi. Ses parents se sont toujours débrouillés pour subvenir à leurs besoins grâce à la ferme qu’ils possèdent, et c’était amplement suffisant. Toute sa famille vient du peuple, seul un de ses oncles possède un petit titre dont elle ignore les avantages exacts, toutefois nullement suffisants pour faire parler de lui dans l’Empire.
- Histoire :C’est au cours d’un été très chaud que Tia vit le jour, en plein cœur de la ferme familiale. Ce jour-là, la sècheresse menaçait, plus une goutte n’était tombée depuis des semaines, les céréales et les plantes réclamaient de l’eau pour pouvoir continuer leur croissance. Le silence semblait gouverner le monde, dans cette atmosphère pesante, même le bétail semblait respirer plus lentement, comme s’il avait été douloureux de respirer. Lorsque Tia poussa son premier cri, il emplit l’air, traversant telle une flèche les alentours, brisant le silence. Aussitôt, on s’occupa d’elle, ses frères attendris par la venue d’une petite sœur firent mille et une choses pour elle, prenant le plus grand soin de ce petit être aux joues roses. Sa mère n’avait jamais été aussi heureuse depuis la venue au monde de Jihan et Kelan. Le ciel lui accordait enfin une petite fille, elle était aux anges. Son père quant à lui, ne cessait de regarder avec des yeux émus sa première petite fille, retenant à grand peine ses larmes. Des années merveilleuses attendaient Tia, les années de sa jeunesse.
L’innocence gouvernait son monde, joyeuse et naïve petite fille qui grandissait entre les bottes de paille et les fleurs. Le domaine familial était son terrain de jeu, les barrières qui l’entouraient étaient sa seule limite. Ses premiers pas eurent lieu dans les champs de blé, et dès lors elle ne cessa de parcourir en long et en large la terre familiale. Ses frères étaient toujours présents pour elle, et la venue d’une autre petite sœur ne fit qu’ajouter à leur bonheur. Ils étaient heureux, leur parents les aimaient, ils avaient de quoi vivre et toujours quelque chose dans leur assiette. Le bonheur semblait pour eux ne pas avoir de limites que le moment où il fallait aller se coucher, les yeux pleins d’étoiles et le seul souhait de voir le jour suivant se lever.
Mais bien vite, les limites de son petit monde semblèrent trop étroites à Tia. Plus elle grandissait, plus les barrières entourant son terrain de jeu semblaient grossir, l’enfermant dans un espace trop confiné pour elle. L’adolescente avait quelquefois l’impression d’étouffer, prisonnière d’un monde dans lequel elle ne se reconnaissait pas. Elle passait des heures accoudée à la barrière de la ferme, fixant l’horizon, plissant les yeux pour essayer de découvrir ce qui pouvait bien se cacher derrière ces collines et ces monts. Elle rêvait d’aventure, de liberté, de découvertes. Ses parents s’en rendaient bien compte, mais que pouvaient-ils faire ? Elle n’avait pas l’âge de partir, et ils n’avaient pas envie de la perdre, de la voir disparaître au loin sans savoir si elle reviendrait. Elle semblait être la seule à éprouver ce besoin de liberté, ces frères et sa sœur aidaient déjà à la ferme, faisant des menus travaux que leurs parents leur donnaient. Un sentiment morose la prenait de plus en plus souvent sans qu’elle puisse s’en défaire.
Les seuls moments où la joie la reprenait, c’était lorsque un de ses oncles venait leur rendre visite avec sa femme. Ils possédaient une carriole plus grande que toutes celles que Tia avait jamais vues, remplie d’objets divers et merveilleux. Ils étaient marchands itinérants, et parcouraient l’Empire pour vendre leurs bricoles, tissus, bijoux et même armes. Ils habitaient sur les routes, le ciel était leur seule limite, et leur caravane ressemblait à une caverne aux trésors. Dès qu’elle les voyait approcher, Tia se mettait à courir à leur rencontre, se ruant sur eux comme un enfant se rue un gâteau trop longtemps attendu. Elle les adorait, et aurait voulu pouvoir les suivre sur les routes sinueuses, avide de rencontres et de liberté. Et dès qu’ils repartaient, ses yeux s’assombrissaient et elle retombait dans le morne train-train quotidien de la ferme. Elle aurait voulu être plus reconnaissante envers ses parents qui lui avaient tout donné, mais quelque chose lui manquait, quelque chose d’essentiel pour qu’elle se sente pleine et entière. Et ce quelque chose ne se trouvait pas à la ferme, elle l’avait trop cherché en vain.
C’est alors qu’un jour, ses parents vinrent la trouver, adossée à la barrière de la ferme comme à son habitude. Elle avait perdu tout espoir de quitter cet endroit et se résignait à aider ses parents du mieux qu’elle pouvait, ne souhaitant pas leur faire avoir honte d’elle. Elle les regarda s’avancer vers elle, ils souriaient, et Tia se demandait qu’elle était la raison de ces sourires. Arrivés à sa hauteur, son père prit la parole.
- Tia, ma chérie, nous savons que tu n’es pas heureuse ici…non ne dit rien, cela se voit beaucoup plus que tu ne pourrais le croire. Ta mère et moi sommes malades de te voir ainsi, et c’est plus qu’on ne pourrait le supporter. Nous avons attendus que tu sois assez âgée et responsable, et nous avons une proposition à te faire.
Tia ouvrit des yeux étonnés en entendant cela, à quoi avaient-ils pensé ? Elle n’aurait jamais cru que cela se remarquait tant qu’elle dépérissait, elle croyait que son aspect physique n’en était pas affecté. Mais de toute évidence, ce n’était pas le cas, son père avait presque les larmes aux yeux en lui disant qu’il savait qu’elle n’était pas heureuse. Tia regarda sa mère, qui prit la parole à son tour.
- Ton oncle et sa femme deviennent trop vieux pour parcourir les routes sans arrêt comme ils le font depuis tant d’années. Ils souhaitent venir vivre ici avec nous, la ferme est assez grande pour accueillir deux personnes en plus et nous serons ravis de les avoir chez nous. Aussi…ton oncle souhaite te léguer son entreprise, et te laisser le soin de sa carriole et de son contenu. Tu sais qu’ils n’ont pas d’enfants, alors c’est toi qu’il a choisi.
La jeune fille ouvrit des yeux ronds et sa mâchoire s’affaissa sans qu’elle s’en rende compte. Avait-elle bien entendu ce qu’elle venait d’entendre ? Elle resta sans voix, et ses parents attendris lui sourirent gentiment.
- Bien entendu, reprit son père, ton oncle te formera pendant quelques mois, le temps que tu sois prête à assurer la relève, nous tenons à ce que tu sois sure de ton choix. Et après cela, il ne tiendra qu’à toi de vivre la vie dont tu rêves.
Il n’en fallut pas plus pour Tia qui bondit au cou de ses parents, les remerciant mille fois, ne pouvant empêcher les larmes de couler sans qu’elle les essuie. Elle n’en revenait pas de l’opportunité qui s’offrait à elle, de la confiance que ses parents avaient en elle pour la laisser partir, certes après quelques mois de formation, mais de la laisser partir tout de même. Tous trois se mirent à rire de joie, se serrant fort l’un contre l’autre. Jamais ils n’avaient été aussi proches depuis longtemps, et Tia se sentit renaître.
Quelques jours plus tard, son oncle et sa femme arrivèrent à la ferme, souriant dès qu’ils aperçurent Tia qui accourait vers eux. Elle les remercia de nombreuses fois, sautillante de joie à l’idée de partir avec eux. Ce qu’ils firent sans tarder, Tia étant beaucoup trop impatiente pour qu’ils restent longtemps à la ferme. Un voyage de plus de six mois commença, au cours duquel Tia apprit tout ce qu’elle devait savoir sur le commerce, les itinéraires, les gens. D’innombrables nouvelles odeurs, langages, coutumes, modes de vie l’assaillaient de toutes parts, elle s’en enivrait du mieux qu’elle pouvait, ayant attendu ça toute sa vie. Tout ce qu’elle avait toujours voulu s’ouvrait à elle. Elle rayonnait de bonheur, ayant enfin trouvé sa voie. Son oncle riait de la voir si joyeuse, et il ne douta pas un seul instant d’avoir fait le bon choix. Tia savait comment s’y prendre avec les gens, et ils l’adoraient. Au bout de leur voyage, ils rentrèrent à la ferme, et son oncle laissa officiellement son entreprise à Tia qui ne cessait de sourire comme une petite fille. Ses parents plus qu’émus la regardèrent s’éloigner vers l’horizon après qu’elle ait promis qu’elle reviendrait les voir aussi souvent qu’elle le pourrait.
C’était il y a six ans de cela, depuis, Tia a 25 ans, et parcourt toujours les routes avec le même désir d’aventure qu’au premier jour. Nul doute que ce sentiment ne s’effacera jamais...
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Sujet: Tia Tinean (Marchande itinérante) 
Jeu 3 Sep 2009 - 14:39
