Mauvaise rencontre... (Suite) [terminé]

Pourquoi avait-t-il fallut que cette stupide larme sorte, et encore plus, pourquoi il l'avait vu. Ichel se demandait se qu'elle devait faire, lui dire toute la vérité sur sa famille, lui dire un mensonge aussi gros que l'Académie elle-même ou encore l'envoyer balader en lui disant que se ne sont pas ses affaires. Franchement, elle n'en savait rien, et Einar qui attendait une réponse en fasse d'elle. Pour faire passer le temps, elle décida de monter la tour, mais par la porte, car elle n'était pas sûre que le Lupus sache bien grimper sur un batîment, quel qu'il soit. Ils entreprirent la montée de l'escalier. Elle ne pouvait tout de même pas raconter à une personne qu'elle venait de recontrer, tous les malheirs qui c'étaient abattus sur sa famille, non, mais elle trouvait très gentil qu'il s'intéresse à ses problèmes.Elle réfléchissait encore plus que d'habitude en montant les tonnes de marches qu'il y avait. *J'aurais dû y aller par la fenêtre, ça aurait été plus amusant et plus rapide, mais bon.* pensa-t-elle avec un peu de regret. Elle regarda Einar qui avait les yeux fixer sur les marches tout en réfléchissant, Ichel aurait voulu être télépathe à ce moment précis, pour pouvoir savoir il pensait. Il devait se demander pourquoi elle ne lui avait pas encore répondu, mais elle n'en était pas sûre, il pouvait tout aussi bien penser à un tigre des prairies. Elle devait trouver qu'est-ce qu'elle lui dirait une fois arriver en haut. Ils arrivèrent enfin dans la salle des marchombres. Elle était simple, il y avait des tapis sûrement pour les cours de gestuelle marchombre, mais n'avait pas tellement d'autres meubles ou choses dans la pièce. La pièce ne lui inspirait pas confience, Ichel n'aimait pas être confiner et sûrtout, elle se demandait si tous les cours allaient se passer llà, car à son avis, ce n'était pas le cas, mais peut-être qu'ils n'étaient pas très malins dans cette Académie. Elle se concentra plutôt sur la question d'Einar, elle n'avait aucune idée de comment elle allait répondre, mais elle ne voulait pas le laisser en plant comme ça, alors elle s'assit par terre devant lui, il fit mine de ne pas comprendre, puis il s'assit à son tour. Elle ne savait pas par quoi commencer, alors elle le regarda droit dans les yeux, mais une phrase qu'elle trouvait particulièrement stupide sortie de sa bouche :

- Pourquoi tu me demandes ça ?

Ichel trouvait la réponse évidente, mais elle ne savait pas pourquoi elle lui avait demander ça.

- J’tiens à toi.

La dernière phrase d'Einar trotait dans la tête d'Ichel, encore des souvenirs qui remontaient à la surfaces, encore et encore. Elle en avait plus que marre de tout le temps repensé au passé, pourquoi elle ne pouvait pas pensé aux gens qui l'entourait en ce moment, comme ce gentil Einar, qui n'avait pas pu s'empécher de remarquer cette larme qui avait coulé, vraiment elle aurait voulu se retourner et partir en courant, mais au lieu de ça, elle lui sauta au cou et elle commenca à pleurer, pleurer des centaines de larmes, elle avait l'impression de se vider de toute l'eau de son corps tellement il y en avaient qui coulaient, trop, il y en avait trop, elle se noyait dans un océan de larme et avec ça le jeune Lupus qui la tenait dans ses bras éberlué. Elle s'accrochait à son cou et elle se vidait.Tous sortait d'un seul coup, pourquoi avait-il fallut qu'elle craque, surtout en présence d'un garçon qu'elle connaissait à peine, certes ils avaient parler beaucoup et ils étaient devenu entre guille mets amis, elle était sûre que ça continuerait, mais franchement, elle venait de le rencontrer il y avait à peine trente minutes, mais ses larmes ne semblaient pas vouloir s'arrêter, pas tout de suite en tout cas. Pourquoi avait-il fallut qu'elle trouve un garçon qui ressemblait à son frère, pourquoi ? Elle leva son visage de l'épaule d'Einar, ses yeux étaient embués d'eau et quelques mèches rebelles lui barraient le visage, mais elle regardait celui du jeune homme, il avait les même. Les même yeux magnifiques que son frère. Il la regardait aussi, pendant un court instant, le temps semblait s'être figés, les deux adolescants se regardaient droit dans les yeux, puis se fut elle qui détourna son visage pour regarder à droite et voir son aigle assis par terre, entrain de les regarder avec, dans son oeil, un petit regard de compassion, mais encore plus de satisfaction, elle ne comprenait pas et ne voulait pas, elle voulait qu'il la serre dans ses bras pour la réconforter, elle se sentait bien dans les bras du garçon, vraiment bien. Il était mignon de vouloir savoir se qui la préocupait au point de la faire pleurer, il s'inquiètait pour elle et ça la rendait un peu plus heureuse. Elle s'arrêtait peu à peu de pleurer, mais quelques larmes subsistaient encore. *C'est que ces fichues larmes n'ont pas finies de couler sur lui, m'énerve* s'énerva-t-elle dans sa tête. Elle s'arrêta enfin, mais elle était toujours accrochée à lui et lui à elle. C'était une situation assez embarassante, surtout si quelqu'un entrait à ce moment précis. Elle réfléchissait à ce qui allait se passer maintenant qu'elle avait cesser son torrent de pleurs, allait-elle devoir quand même lui répondre, ou attendrait-il qu'elle le fasse d'elle même. Elle ne voulait pas tellement le lâcher, mais elle ne savait pas si c'était très concevable de faire cela, à son avis ça ne le dérangeait pas, mais elle aurait voulu en être sûre avant de se jeter à son cou. Elle releva la tête et le regarda encore une fois, *qu'est-ce qu'il peut être beau* pensa-t-elle, heureusement qu'elle ne l'avait pas dit à haute voix, son aigle aurait été jaloux.

S’il y a bien une chose que le jeune Lupus n’avait pas prévu, c’était cette réaction-là. Certes, il avait bien vu le désarroi d’Ichel et voulait l’aider de quelque manière que ce fut, mais quand il la vit dans ses bras, il ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait. Interdit, il ne pensa pas tout de suite à lui rendre son embrassade ; et ses bras restèrent ballants, le long de son corps, tandis qu’il cherchait les mots qui pourraient arrêter le torrent de larmes qu’il avait déclenché. La seule chose qu’il put bredouiller fut :

- Là, doucement.. je suis là, ça va passer.


Et enfin ses épaules et ses bras se débloquèrent, et il entoura la Félixia de toute la compassion qu’il pouvait, lui offrant son soutien pour qu’elle ne noie de larmes. Einar n’était pas très à l’aise, et sa crainte de voir un professeur arriva augmenta de seconde en seconde… tout comme son envie de protéger Ichel. Il n’aimait pas voir les gens tristes, ça le rendait misérable aussi et lui poignardait le cœur. En cet instant-même, il aurait parcouru tout Gwendalavir pour trouver la cause des larmes de la personne dont il sentait la chaleur.

Quand tout redevint silencieux et que plus rien ne fut ponctué par des sanglots, le Lupus déserra son étreinte, espérant n’avoir pas brisé la jeune fille tant il avait voulu lui témoigner son réconfort. Incapable de trouver une autre parole réconfortante, ou la moindre parole d’ailleurs, Einar soutint son regard brun, déstabilisé ; la situation avait vite évolué, et le jeune homme -que toute effusion sentimentale effrayait- avait perdu le contrôle de la situation.
Les yeux encore rouges et gonflés d’Ichel étaient aussi désarmants que la tristesse qu’ils reflétaient. Les bras du Lupus s’activèrent à nouveau sans autorisation céphalique et il se rapprocha à nouveau, passant sa main sur la joue de la Félixia pour essuyer les sillons tracés par les larmes. Avant qu’il ne sache pourquoi et par quel motif il agissait, sa tête suivit sa main, et il plaça dans son baiser toute la tendresse dont il était capable. Par un cliché pré-établi qui fait que les baisers semblent durer des heures entières, et pourtant à peine une seconde, les yeux d’Einar rencontrèrent à nouveau ceux de la jeune fille ;

Et se détournèrent. Comme le corps tout entier d’ailleurs, qui reprit le contrôle rationnel des évènements : il balbutia :

- Non.. Excuse-moi. Je suis désolé, j’aurais pas du.. profiter de la situation. Tu souffres.. et le seul truc qui me vient à l’esprit, c’est t’embrasser.

L’Einar bredouillant et penaud était de retour. Au grand damn de lecteurs potentiels avides de romances.

Le baiser qu'Einar donna à Ichel la surpris beaucoup. Elle ne savait pas quoi faire, il l'avait reprise dans ses bras, caressé la joue et le finale, il l'avait embrassé. La marchombre était surprise et ne savait pas quelle position adopter. Puis c'était venu tout seul : elle lui rendit son baiser, intense, il paru durer un millénaire, alors que ce fut qu'une poignée de seconde. Les lèvres du Lupus étaient douce, onctueuses. Ichel en avait presque oublié son chagrin. Sentir la chaleur d'Einar la consolait. Ils étaient là, à s'embrasser en plein millieu de la salle dans laquelle elle allait passé la plupart de ses journées. Mais ce doux rêve s'arrêta quand leurs yeux se croisèrent, le garçon se retira et s'excusa. Elle ne comprenait pas, leur baiser avait été si intense, ils l'avaient tous les deux aimé. Ichel s'approcha d'Einar, elle ne savait pas tellement quoi dire. Lui dire que ça lui avait vraiment plut ou accepter ses excuses comme si il ne c'était rien passé. Mais là était le problème, il c'était passé quelque chose, et ça n'avait rien d'anodin. Impossible à oublié. Elle s'approcha jusqu'à pouvoir le froler et lui murmura :

- Ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas du tout. Tu as même réussi à me faire oublié pendant le temps de notre baiser. Grace à toi je n'ai plus envie de pleurer.

Ichel hésita un instant, elle n'avait jamais parler de choses comme celle là auparavant, alors elle ne savait pas se qu'il fallait dire. La jeune marchombre était une fille qui disait tout le temps la vérité, en tout cas quand elle le trouvait nécessaire, alors elle continua encore plus bas :

- Et pour tout te dire, j'en avais moi même aussi envie.

Elle avait retrouvé sa joie de vivre habituelle grace à lui. Elle fit un saut en arrière, atterie sur les mains, redessendit en faisant un autre saut, pour enfin se retrouver à la position verticale, quatres mètres plus loin. Elle le regarda avec des yeux et un petit sourire angélique. Elle lui dit avec une voix la plus basse possible, c'était à peine si il pouvait entendre, mais elle lu sur son visage, après sa phrase, qu'il avait compris.

- Et de toute facon, tu le voulait aussi, moi je n'ai pas refusé, alors ce baiser n'était pas voler !

[Tu as le droit de me taper pour mon retard honteux ]

Pauvre Einar. Partagé entre la joie d’avoir réussi à rendre le sourire à la jeune Félixia, et la honte des moyens qu’il avait utilisés pour ce faire. Certes, il ne pouvait nier avoir apprécié ce moment, mais comme toujours, il dramatisait les conséquences au maximum. N’ayant jamais eu de petite amie, il ne savait absolument pas comment ce genre de créature étrange et bizarre fonctionnait, et ne voulait pas faire de mal à Ichel à cause d’un simple baiser.
Heureusement pour lui, les paroles rassurantes et la joie de vivre nouvellement retrouvées de son interlocutrice suffirent à chasser un temps ses doutes : un sourire rassuré se dessina sur ses lèvres, alors qu’il l’observait faire ses bonds et ses roulades à travers toute la pièce. Sa phrase espiègle et murmurée ramena le rouge à ses joues, pour ne pas changer. Elle avait deviné qu’il avait eu envie de l’embrasser.. ? Etait-ce si visible que cela ? Car il ne pouvait se mentir, il trouvait ses lèvres divinement belles et dignes d’être dévorées, même s’il n’était pas du genre à avoir ces pensées tous les jours. Elle ne le laissait pas indifférent, en somme.

- J’espère que ça ne met pas de distance entre nous, cette… envie.

Qu’il était stupide, grands Ts’liches ! Il ne voulait pas dire ça, il n’avait pas employé les bons mots, sa phrase pouvait être interprétée de mille manières différentes alors qu’il respirait l’innocence et la candeur. D’un pas mal assuré, il alla rejoindre Ichel à l’autre bout de la salle, alors qu’elle l’avait traversée en saltos et autres rondades. Il profitait de cette occasion unique pour découvrir la salle des Marchombres, salle qu’il ne reverrait probablement jamais.

- T’as l’air plutôt forte en acrobaties, non ?

Lui qui n’arrivait pas même à toucher ses orteils avec ses doits en se penchant, la moindre roulade l’impressionnait. Voir la personne qu’il appréciait se contorsionner avec une telle aisance le remplissait d’une jalousie et d’une admiration tendre.

- J’aimerais bien savoir faire tout ce que tu fais, c’est super beau à voir.

[ Non, je crois que c'est moi qu'il faut taper sur les doigts, désolé pour le retard, mais en se moment je suis en manque d'inspiration ]


- J’espère que ça ne met pas de distance entre nous, cette… envie.

La jeune fille n'avait jamais vraiment été doué pour parler de sentiments, mais elle se débrouillait comme elle pouvait. Alors elle décida de ne pas répondre pour le moment, tout était confu dans sa tête après se baiser. Elle se débrouillait mieux en acrobaties qu'avec les mots, elle avait commencé très jeune avec sa mère. A côté de chez elle il y avait des tonnes d'arbres où elle s'amusait à grimper et faire des figures plus dangereuses les unes que les autres. Elle y avait pris goût et en faisait régulièrement histoire de ne pas se rouiller. Dans les combats qu'elle avait eu rarement l'occasion de faire, elle comptait beaucoup sur ces figures qu'elle avait appris avec sa mère.
Eninar lui dit quelque chose et elle lui répondit :

- Oui, on peut dire que je suis forte, quand j'étais petite je faisait que ça. C'est ma mère qui m'a tout appris.

Il y eut un moment de silence pendant lequel Ichel se permit d'aller jusqu'à la fenêtre pour observer les alentours de la tour. C'était joli, les laines étaient lisses et légèrement ondulées. C'était assez joli. La jeune fille se retourna et Einar lui dit qu'il aimerais savoir faire cela. Il pourrait, si il pérseverait. Mais il pourrait très bien.

- Tout le monde est capable de réussir une simple pirouette, il faut le vouloir ! Regarde, c'est simple.

Ichel se recula, mit les mains en l'air en commençant à courir, et au dernier moment, elle sauta et resta en l'air en ayant l'impression qu'elle volait. Elle fit une pirouette en l'air et retomba sur les pieds. Elle se retourna pour faire face à son ami et lui dit :

- Bon, là quand tu regarde ça à l'air facile, mais dans le fond c'est comme un simple bonjour. Tu veux essayer ?

( Désolée, je vais devoir finir le Rp, il date de trop longtemps, l’intrigue est trop avancée :s )

Quand il voyait Ichel décoller du plancher des Siffleurs avec une facilité insolente, Einar se sentait jaloux. Pas très fort, certes ! Il aimait bien la jeune marchombre et ne souhaitait pas lui causer du tort ou penser du mal d’elle… Et puis ce n’était pas le genre du Lupus, même si on pouvait le croire. Quand elle lui proposa de s’essayer aux pirouettes et aux cacahuètes, il eut un mouvement de recul, palit comme un linge sans aucune raison. D’un, il était catastrophiquement peu habile avec son corps. De deux, il était souple comme une planche de bois cerclée de plomb. De trois, il avait terriblement honte à l’avance de tomber ou d’être ridicule devant sa nouvelle amie..
Enfin, amie. Le terme était devenu trop léger, Einar n’osait peut-être pas se l’avouer, mais en moins de quelques heures, Ichel était passée dans son cœur de « Inconnue anonyme » à « Amie plus qu’amie », jusqu’à « Être bizarre et indéfinissable qui fait paraître le monde dépeuplé quand il s’en va ». Comme on pouvait donc le voir, Einar n’était pas trop sûr de ses sentiments ou de ses envies, sachant qu’il avait déjà rencontré une fille bien seulement quelques jours auparavant, et que tout allait trop viiiiite.

- Oh, euh.. Je saurais jamais faire ça, on dirait peut-être pas mais je suis une véritable catastrophe acrobatique. Si je décolle les pieds du sol, je ne donne pas cher de ma peau ! … C’est pas drôle, enfin ! finit-il en voyant s’esquisser un sourire sur les lèvres de la Felixia.

Inutile de préciser qu’il avait de nouveau rougi, quoiqu’il était difficile de dire quand il n’était PAS rouge au niveau des joues. Alors qu’il allait répondre quelque chose pour cacher sa gêne ou rigoler un bon coup avec Ichel, une grosse cloche résonna dans toute l’Académie, faisant vibrer les murs et les nerfs du petit Lupus stressé. Son estomac lui en rappela soudain la signification, en émettant un bruit de protestation des plus gracieux. Comme s’il n’y avait pas assez d’éléments gênants dans la pièce ! Einar aurait voulu rester plus longtemps, mais quelque chose en lui sentait qu’il était temps pour lui de partir. De toute manière, s’il restait, il se trouverait dans tout un tas de situations embarrassantes qui le laisseraient rougissant et honteux..

-Je… je vais devoir te quitter, Jehan m’a convoqué au coucher du soleil dans son bureau, et j’ai bien trop peur de lui pour ne pas arriver à l’heure !

Il ne savait pas trop quoi inventer pour la quitter sans que cela fasse tout un drame, de son côté comme de celui de la Felixia. Tout de même, il s’approcha à nouveau d’elle, passa les bras autour de ses épaules et la pressa doucement contre lui en guise d’au-revoir. Comme s’il sentait qu’ils n’allaient pas se revoir avant longtemps, qu’une force inconnue les mettrait en danger. Il lui fallut au bout d’un temps s’éloigner, et il murmura un dernier :

- A bientôt j’espère..

Avant de disparaitre par la porte, à toutes jambes.