Rencontre inattendue dans les cachots... (RP inachevé)

Yaemgo lança un regard circulaire autour de lui. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas erré dans les cachots. Quand il était arrivé pour la première fois à l'Académie, il s'était réfugié dans cette partie du château : en effet, l'atmosphère qui régnait dans les pièces trop fréquentées l'étouffait.

Quand, pour la première fois, il était venu ici, Lindörm l'accompagnait encore. Le Démon rongeait son corps et troublait son esprit, sa voix suave résonnant en chaque parcelle de son être.
Quand, pour la première fois, il était venu ici, il s'était retrouvé confronté, également pour la première fois, à Marlyn Til' Asnil. Ils avaient, dès leur première rencontre, manifesté une grande méfiance l'un vis-à-vis de l'autre et leurs relations n'avaient jamais été bonnes. Pour cause : la jeune fille avait basculé du côté des mercenaires.
Quand, pour la première fois, il était venu ici, cette rencontre avec Til' Asnil lui avait valu de mauvais regards de l'épéiste Valen, qui les avaient séparés alors qu'ils allaient s'étriper joyeusement.

Aujourd'hui comme au premier jour, l'apprenti marchombre avait besoin de ressourcement.
Il était sorti très faible de la captivité infligé par le Démon ces jours derniers, et il avait mis très longtemps à se rétablit. Mais aujourd'hui, il s'était juré de lui faire payer, de n'importe quelle manière. Il avait déjà son idée...


Dérivant au hasard des portes, il entrouvrit une porte de chêne, glacée, et déboucha sur un couloir. Il emprunta celui-ci, et, en arrivant au bout, découvrit une seconde porte. Derrière se trouvait une pièce circulaire. Au milieu, trônait un magnifique clavecin et un siège approprié à l'instrument.

Yaemgo s'assit, et frôla les touches de l'instrument. Une petite décharge lui vrilla l'index, mais cela ne dura pas, et la douleur disparut comme un mauvais rêve qu'un père attentionné jette par une fenêtre ouverte durant la nuit.
Il appuya sur une touche. Puis deux.
Le jeune homme ne savait pas jouer de clavecin.

Alors, comme une évidence, de la sacoche noire qui pendait à son côté et qui était heureusement restée à l'Académie pendant son emprisonnement, il tira un petit ocarina violet foncé, qui ne brillait plus autant qu'avant.
Son vieil ocarina.
L'instrument effleura ses lèves, et une mélodie douce et lente que Yaemgo connaissait depuis longtemps s'éleva dans les airs. Nette, apaisante. Comme d'habitude, la musique transformait le jeune homme introvesti et glacé en un être plus calme.
La Ballade de Dobrogea.

Puis tout s'enchaîna assez vite. Des bruits infimes, mais une cacophonie : la porte s'ouvrait. De surprise, le jeune homme tira une fausse note de l'instrument qu'il jeta dans sa sacoche et avança la main gauche vers sa ceinture où se trouvait ses deux dagues. La caparace se refermait.

- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? lança-t-il d'une voix qu'il voulait assurée, mais qui, du fait de son rétablissement qui n'était pas tout à fait terminé, ne l'était pas autant qu'il l'aurait souhaité.

Si c'était un mercenaire, il n'avait aucune chance. Un Mentaï encore moins. Un des élèves espions infiltrés dans l'Académie aurait eu un peu de mal, mais il était encore faible et nombre de gens aurait eu raison de lui en cet instant.

Une flamme,petite lueur qui rougeoie dans la nuit…une flamme à qui on peut donner tant de forme,Le chat des Félixia l'oeil rusé,un tigre au mâchoires acérés…une petites grenouille pleurant sur le cadavre de sa maîtresse…Une jeune fille menue aux grands yeux violets et aux cheveux noirs…Eryn…

Cela fait deux heures que ciléa est là,alongée sur le haut d'une armoire,à quelque centimètre seulement du plafond elle joue dans le noirs avec ses dessins ;beaux ou pas,à connotation banale comme tragique… elle essaie de reproduire avec minutie les traits du visage de la jeune fille dans les flammes,jeune fille qui a été autrefois son amie. Mais le souvenir est loin… le souvenir s'efface ,l'imitation en flamme est bien pale à coté du modèle.

Après la bataille,la première chose qu'était allé faire Ciléa s'était remettre la grenouille d'Eryn en liberté…Dans un coin bien tranquille de la foret…Puis Ciléa avait recommencé à vivre,tout doucement. Comme si rien ne s'était passé .A croire qu'on peut oublier la mort d'un ami .La félixia avait retrouvée le petit batracien ensuite…un petit cadavre en décomposition sur la tombe d'Eryn. Si fidèle à sa maîtresse,bien plus que les humains ,bien plus qu'elle-même l'avait été envers sa prétendue amie,la conduite d'un animal en disait long sur sa nature à elle. Lui faisait tellement honte. Ciléa avait entendu parlé du voyage qu'avait entrepris Ruril et Julia dans le royaume Rais. Elle ne s'était pas manifestée. Lâche comme elle était…La dessinatrice se condamné à resté terrer ,misérable…Le cachot était le meilleur endroit pour elle.

Une flamme…Le dessin le plus facile mais son préféré. Le feu n'est pas défini,il va ou bon lui semble,peu de chose peuvent entraver sa trajectoire.

Elle s'étend de tout son long sur la portion d'armoire et contemple les ligne sinueuses du plafond,fatiguée de tout…Du dessin,de son manque de sommeil,de la vie aussi
La musique...il y a une musique...reposante…elle la berce…elle couvre sa respiration…Ciléa s'endort…enfin
C'est le bruit de la porte qui la réveilla…le grincement la tira de son sommeil puis la voix,inquiète ,sur la défensive[/size]

Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

Deux inconnus étaient là, et c'était un des deux qui faisait de la musique…Impossible de rester à sa place plus longtemps,dans cet espace réduit,elle commençait à étouffer sérieusement et de toute façon on la trouverait làun jour ou l'aute .Ciléa se contorsionna,dessina un édredon de plume et sauta de son armoire. Le bruit mat qu'elle fit en retombant alerta les deux inconnus qui se retournèrent après que l'édredon est disparu.
Dans l'ombre,impossible de voir quoi que ce soit de leur visage,seul leurs deux silhouette se profilaient dans le noirs

-Et toi,qui es tu ? fit-t-elle agressive.





(je m'incruste,j'avais déjà commencé à écrire mon post quand yeamgo à répondu mais si je gène dites le)

Un souffle dans la pénombre des cachots. Souffle rauque, souffle...craintif. Puis, une voix.

- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

Jyliane se figea une fois de plus. A qui pouvait appartenir cette voix, à la fois faible et assurée ? Blessée mais pourtant tentant de s’affirmer ? Elle n’y voyait rien dans cette pénombre, en tout cas pas autant qu’il aurait été nécessaire. Elle distinguait toutefois une grande silhouette devant elle. Une silhouette avec des longs, de très longs cheveux qui semblaient blancs. La jeune fille se fit la réflexion que si tous les élèves avaient les cheveux blancs, ce qui était au départ une particularité, n’en était plus une au final. Passant sur cette pensée, elle regarda en direction de l’homme qui avait parlé, et s’apprêta à répondre quelque chose.

Soudain, un autre souffle dans les profondeurs. Un bruit, comme quelqu’un qui chute. Une autre silhouette entrant dans le champ de vision de la Lotra. Que faisaient toutes ces personnes dans cet endroit lugubre ? Pour être ici, il fallait forcément être blessé, meurtri, et avoir besoin de solitude et de calme...

Une voix, agressive :

-Et toi, qui es tu ?

La voix avait beau être agressive, c’était sans conteste une voix féminine. Jyliane commençait vraiment à se demander où elle était tombée. Qui étaient ces deux personnes ? Etaient-elles dangereuses ?

- Je suis Jyliane, énonça-t-elle simplement.

Une voix douce, qui se voulait calme. Elle avança la main doucement pour qu’ils puissent voir l’anneau de sa maison, il y faisait assez clair pour qu’ils puissent le distinguer, brillant légèrement.

- Je suis nouvelle...puis-je connaître vos noms ?, demanda-t-elle calmement.



(Tu ne déranges pas du tout Ciléa )

La porte s'ouvrait. Une silhouette apparaissait. Une silhouette d'allure débonnaire. A son doigt brillait un anneau bleu. Une Lotra. Quelle importance ?
La main de Yaemgo se rapprocha plus de sa ceinture, puis se crispa sur le manche de son arme quand une deuxième personne surgit de l'ombre, semblant tomber du plafond sur un édredon arrivé là comme par enchantement.

-Et toi, qui es tu ? clama la voix impérieuse de la première venue.
- Je suis Jyliane, répondit la première. Je suis nouvelle... puis-je connaître vos noms ?

Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Une autre jeune fille. Cheveux flamboyants. Comme sa bague. Une Felixia. Comme... non. Ne pas y penser. Elle n'existait plus et n'avait jamais existé. Se concentrer sur les apparitions. Une menace ? Peut-être. Au secours ? Non. Pourquoi tant de monde se retrouvait dans les cachots ?
Le jeune homme se décida à répondre.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Laissez-moi. Tout de suite.

Il fallait trouver autre chose. Tout le monde le fuyait, d'habitude. Avant, on s'écartait de lui, on changeait de direction quand on le croisait dans un couloir. La rumeur s'était répandue qu'un démon habitait en lui, qu'il était schizophrène. Le gens n'aiment pas les malades. Tous les élèves l'évitaient. Tous sauf... Non !

- Allez voir ailleurs. Dégagez.

Il s'était levé de son siège, et avait planté son regard violet dans celui des deux jeunes, filles, tour à tour.

Kusanagi était entrée dans les réserves de l'Académie plusieurs heures plus tôt pour aller à la recherche d'un onguent, non pas qu'il y ait eu un besoins urgent mais la fiole qui se trouvait dans les écuries était presque vide et la jeune professeur pensait qu'il valait mieux prévenir que guérir. De plus elle n'aimait pas vraiment a avoir à courir et faire les choses dans l'empressement. Qu'il s'agisse d'un trajet, d'un rapport ou ... d'une meurtre.

La Mercenaire qui ne l'était pas tout a fait avait eu la malchance de se retrouver soudainement inconsciente pour une raison qui lui était inconnue et s'était cognée la tête. Tant et si bien que lorsqu'elle avait reprit conscience, elle s'était trompée de chemin et s'était retrouvée dans une partie des plus lugubres de l'Académie. Un endroit où elle n'avait encore jamais mis les pieds aussi étrange que cela soit.
Si l'on avait chercher le comble pour un Mercenaire et bien la jeune fille le vivait ! Se perdre dans un endroit lugubre, et dans des cachots qui plus est !

La maîtresses des écuries déambulait donc en quête d'une sortie, lorsqu'elle ouvrit une porte sur une pièce qui étrangement n'était pas vide. Trois élèves se trouvaient là, et il ne lui semblait pas les avoirs déjà eu en cour mais elle les avait déjà croiser et comme elle se renseignait sur tout les élèves de l'Académie ...
Un Corbac, une Lotra et une Félixia. Kusanagi marqua un temps d'arrêt devant ces trois personnes qui semblaient s'entendre comme chien et chat. Enfin deux d'entre eux car la troisième possédait le calme évident des Lotra.
Elle soupira avant de prendre la parole avec une petite mimique amusée sur la figure qui n'était pas totalement feinte.

- Tiens, je ne savais pas qu'il y avait des conférences dans les anciens cachots de l'Académie. Une Dessinatrice, une nouvelle élève et un revenant.

La Lotra se présenta,une voix calme,posée,qui ne rassura pas Ciléa. Les gens comme cette fille arrivait à contrôler leur émotion,chose qu'elle avait toujours était incapable de faire. L'exemple parfait avait était la dame Ril'Lake…Par son calme presque inhumain… Ciléa considérait que ce genre de personne possédait un pouvoir de plus sur elle…Donc une menace.
Jyliane ne semblait pourtant pas lui vouloir du mal…Une nouvelle comme tants d'autres qui se perdait dans les cachots. La Félixia était comme ça au début…il n'arrivait pas une fois ou elle rentrait dans sa salle de cours à l'heure.
Les cheveux de l'autre,un garçon surement se détachait de la pénombre,mais c'est le seul trait que Ciléa arrivait à apercevoir.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Laissez-moi. Tout de suite.

Une voix inquiète et aggréssive. Pourquoi?que redoutait-t-il dans ses cachots,? qu'avaient-t-il craint de rencontrer à part des élèves ou des professeurs.Son ton déplut grandement à Ciléa qui se sentit immédiatement agressée.

- Allez voir ailleurs. Dégagez.

Il planta son regard dans le celui de Jyliane puis dans le sien qu'elle soutint, une expression ouvertement hostile sur le visage. Ciléa sentit son poing se crisper,pour qui se prenait-t-il?elle sentit la colère monter en elle et allait lui lancer une réplique cinglante quand une voix légère et féminine retentit dans la salle

Tiens, je ne savais pas qu'il y avait des conférences dans les anciens cachots de l'Académie. Une Dessinatrice, une nouvelle élève et un revenant.

Un professeur…Cheveux blancs…Ciléa l'avait déjà entraperçut dans la grande salle. Qu'est ce qu'elle venait faire dans les cachots? La félixia lui jeta un regard furtif mais reporta son regard haineux sur son interlocuteur

-Je vais ou bon me semble cracha-t-elle

. Elle sentit un dessin se former dans son esprit,mais se ravisa .Inutile de déclancher une bagarre devant un professeur .Elle ne connaissait pas les capacités de l'élève qui se trouvait en face d'elle mais ça ne l'aurait dissuader d'attaquer.

-Je m'appelle Ciléa lâcha-t-elle à l'adresse de Jélyane.

Elle créa une flamme ce qui lui permit de mieux distinguer son entourage.

-Et je suis dessinatrice compléta -t-elle.Au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué

Déjà une autre personne arrivait dans les cachots.
Dingue.
D'habitude, il n'y a absolument personne ici, et voilà que trois membres de l'Académie déboulent précisément dans la salle où se trouvait le jeune homme. De plus, la dernière arrivante semblait être un professeur. A moins que l'on engage des élèves de plus en plus tard.

Après que la Felixia ait précisé en allumant une flamme dans le creux de sa main qu'elle s'appelait Ciléa et qu'elle était dessinatrice -elle descendit à vitesse supérieure dans l'estime de Yaemgo- et que la Lotra ait dit qu'elle était apprentie combattante, le jeune homme recula un peu plus dans l'obscurité.
Un pas.
Juste un pas.
Pour protéger son visage de la lumière.
Il siffla entre ses dents.

- Je vous ai dit de partir... Maintenant...

Son esprit s'embrouillait... Etait-il encore faible après son emprisonnement dans l'antre de Lindörm...? Non, au contraire... Il se sentait autant, sinon plus éveillé que d'habitude. Ses sens étaient en alerte et aiguisés. Ses lèvres s'entrouvrirent. La présence d'autres personnes lui était insupportable.

- Partez... Maintenant ! cria-t-il.

Voyant que les visitrices des cachots ne se décidaient pas à bouger, il recula encore d'un pas. Puis d'un autre, de sorte qu'il était à présent complètement caché dans l'obscurité. Une brume blanche s'emparait de son esprit. Il voyait.
La Félixia était dans la partie droite du cercle que formait la pièce, près du clavecin, et la Lotra près du mur dans la partie gauche. La personne que Yaemgo soupçonnait être un professeur était légèrement à côté de la porte ouverte. La réflexion était facile : il ne pouvait pas rester plus longtemps avec ces gens, sinon il allait exploser.

Prenant son élan, il fonça à toute vitesse à travers la salle, percutant violemment de l'épaule la jeune Lotra qui alla se cogner contre le mur, puis il continua sa course sans ralentir, écarta du bras celle qui bloquait la porte et sortit par l'étroit couloir, se cognant contre les murs, une terrible migraine empiètant sur sa santé mentale.

"S'éloigner...
De ces gens..."

Kusanagi observait. Plus le temps passait plus la Mercenaire trouvait que tout ces élèves était décidément bien prétentieux. Trop sûr de leurs pouvoirs, trop sûrs de leurs capacités, alors que beaucoup d'entre eux était aussi faible que même un Raïs pouvait les éliminer. En cas d'attaque de l'Académie une bonne partie des élèves se feraient tuer. Une véritable écatombe. C'était dommage car beaucoup pouvait aussi devenir des symboles de lutte contre les Mercenaires avec le potentiel qu'ils ne voyaient pas eux même. Nouveau soupir.

Le garçon s'agitait de plus en plus et l'attitude de la Félixia n'était pas pour arranger les choses. Il s'éloigna tout d'abord de la lumière puis la poussa pour sans doute aller se cacher plus au fond des cachot mais se prit un mur de plein fouet sous le regard ahuri ou plutôt interloquer de Kusanagi. Qui était plus du au fait qu'il s'était pris un mur que le reste. Elle le regarda dans l'obscurité et fronça légèrement les sourcil avant de se tourner et de reprendre sur un ton léger.

- Hé bien demoiselles je vous propose de quitter ces lieux, pour l'instant, ou aller vous amusez dans une autre partie des cachots, j'ai pas envie d'avoir des blesser, voir pire sur la conscience.

Sur ces mots, la jeune femme se glissa à la suite du Corbac sans vérifier que les deux autres s'étaient exécutées et en espérant qu'elles avaient comprit ce qu'elle avait voulut leur dire. Aussi silencieuse qu'un chat la Mercenaire assassin suivit le jeune homme dans les couloirs sombre et glauques par endroit. Kusanagi ne tarda pas à le retrouver et se tint à l'écart. Elle savait qui il était. Enfin croyait deviner, car sa mère, Ayame, enfin Alatariel lui avait demander de veiller sur lui. Yaemgo ... Alatariel tenait beaucoup à lui. Kusanagi resta immobile quelques instant. Il ne fallait pas être devin pour voir qu'il avait souffert à tel point que cela avait engendrer des problèmes psychologiques ou du moins aggravé sa santé mentale.

- Yaemgo ... Je sais que tu ne me connais pas et que tu risque de ne pas me croire. Mais ... je suis quelqu'un très proche d' Ayame enfin Alatariel ... Et elle m'a parler de toi. Enfin je ne vois pas à quoi ça peut servir de te dire ça ... Je suis idiote ...

La flamme vacilla quand le garçon passa près d'elle…Il s'en alla,s'engouffrant par l'encadrement de la porte,comme poursuivit par un mal inconnu,s.
Soulagement…
La menace était écartée ,Ciléa se détendit un peu.
Pourquoi avait-t-il voulu qu'elles partent? Leur présence lui était-t-elle insupportable à se point? Il avait l'air d'avoir peur,peur d'elles trois,peur des autres…Si il avait eut peur c'était qu'il n'était pas un craindre. Raisonnement illogique…Elle-même avait bien peur de tout pourtant elle était tout aussi à craindre que les autres apprentis de l'académie.
Leila Tova,à peine plus grande que les 2 élèves leur ordonna poliment de dégagez des cachots. La Félixia allez répondre quelque chose quand le jeune professeur s'éloigna à la recherche,évidente de Yaemgo.
Pendant une fraction de seconde,la jeune félixia se trouva projetée dans l'imagination,dans l'immense spirale . sous la surprise,la flamme qu'elle avait dans la main s'éteignit. Et elle vit…
Il lui était déjà arrivait des expériences telles que celle-ci. La première fois,ça avait été pendant le bal de l'académie,après sa rencontre avec Eryn, son don qui commençait à devenir un peu plus mature lui avait donné la vue…
Elle avait vu les potentiels de chaque dessinateurs de la pièce,faiblement,pendant seulement une fraction de seconde,elle avait distingué plus clairement les êtres qui pouvaient accéder à l'imagination…Les être qui avait le don.
Par la suite,elle avait interrogé ses professeurs qui lui avait assuré qu'elle contrôlerait parfaitement son don après quelques années d'entraînement,et que cette manifestation singulière de l'Imagination ne devait être du qu'à son apprentissage non achevé et à son jeune age.
Tout ce qu'elle savait c'est que cette "apparition" avait lieu seulement quand des dessinateurs à fort potentiels se tenait près d'elle…
Pendant cette demi seconde sa vision était devenu presque trouble,L'image de Jyliane était devenu terne alors que celle de Leila Tova s'était illuminé .
Elle était donc une dessinatrice.
Etrange…Il n'y avait presque que les nobles qui possédait le don et même s'il y avait des exceptions comme Neela Selyan par exemple ,Leila Tova exerçait une profession qui n'avait rien à voir avec le potentiel qu'elle avait.
Ciléa frémit,qui était-t-elle vraiment? Sa méfiance était décuplée. Pourquoi était-t-elle ici? Que faisait-t-elle?
La Félixia essaya de se rassurer. Leila Tova avait peut être des raisons personnelle…Une passion pour les cheveux,tout simplement.
Elle redressa la tête ,sortit des spires et dirigea son regard vide sur Jyliane

-Méfie-toi,les dresseurs de chevaux ne sont pas toujours se qu'ils semblent être lacha-t-elle dans un souffle

Puis elle s'enfonça dans la noirceur des cachots,recherchant un peu de solitude.