Description générale
_Nom : Corgey
_Prénom : Ziera
_Race : humaine
_Age : 18 ans
_Alignement : chaotique neutre
_Classe : dessinatrice
_Enseignement suivi : enseignement traditionnel
Description physique et mentale
_Description physique : alors : notre demoiselle n'est pas très très grande (aux environs des 1m55 / 1m60) et elle est assez fine, ce qui lui permet de se faufiler partout, ou presque. Néanmoins, elle a quand même du muscle : c'est une très bonne cavalière, elle savait tenir sur un cheval avant même de savoir marcher (selon la légende bien sûr), et toute sa musculature est en fait due à ses entraînements et jeux avec les équidés, plus mules ou ânes que chevaux mais ça donne de bonnes leçons niveau équilibre (avez-vous déjà essayé de trotter sur le dos d'un âne ? :-S ). Elle est rousse, d'un roux flamboyant qui attire souvent les regards, sa chevelure étant plutôt... volumineuse, elle en fait parfois une tresse pour ne pas être gênée, mais c'est plutôt rare : elle préfère la laisser libre au vent en fait. Elle possède des yeux marrons, mais quand un rayon de soleil vient les faire briller, ils prennent exactement la même couleur que celle de ses cheveux. Autres choses, elle sourit presque tout le temps... et elle est gauchère.
Elle porte un pantalon large en toile beige et une tunique de la même couleur qu'elle lie à la taille avec une ceinture rouge bordeaux. Sur cette ceinture est cousu un symbole ; ce symbole représente l'attachement qu'elle porte à Haven (qui c'est ? patience : on va en parler plus loin), ils ont procédé à une sorte de rituel se promettant l'un et l'autre une fidélité à toute épreuve, un pacte qui affirme qu'ils seraient capable de mourir l'un pour l'autre. Elle chausse des bottes de la même couleur que sa ceinture, en cuir, fines et moulantes, elles lui permettent un bon contact avec le cheval et sont très confortables s'il faut marcher longtemps (elle cache un de ses poignards dans sa botte gauche, mais je ne dévoilerai aucune autre de ses cachettes !).
_Description du caractère : comme dit précédemment, Ziera sourit tout le temps ; après un traumatisme quand elle était jeune (après une attaque de Raïs), elle s'est mise à entrer dans une espèce de dépression, Manu l'ayant fait revenir à la "vie", elle devint du genre à toujours chercher des côtés positifs à tout. Elle est aussi extrêmement curieuse. Elle cherche toujours à découvrir, comprendre et apprendre de nouvelles choses, tout l'intéresse. Son regard malicieux analyse tout, elle observe. Oui c'est ça, elle observe. Par plaisir bien sûr (ce qui nourrit la curiosité de "Madâme"), mais aussi parce qu'elle veille sans arrêt au grain. Ziera pétille d'énergie et se plait à
s'amuser et amuser la galerie avec les gens qu'elle apprécie, ceux
qu'elle ne connait pas la verront bien entendu avec une face illuminée
la plupart du temps, cependant, elle reste toujours sur ses gardes. Pourquoi ? Et bien parce que mademoiselle est du genre paranoïaque sur les bords, et en plus, elle est un peu naïve et en est consciente. C'est d'ailleurs un de ses complexes, sa naïveté. Notre miss a besoin du contact, du soutient de ses proches aussi, ça lui est essentiel. Elle est très "contact", aller avec les autres, faire des bisous... Bon, c'est vrai qu'après, elle aime bien aussi rester seule, face à la nature (enfin tout est relatif, puisque seule signifie pour Ziera : seule avec Plume). Je peux aussi ajouter que Ziera est très très très fidèle, elle est capable de tuer pour aider un ami, mais aussi de mourir pour ceux qui lui sont vraiment chers, et rien ne lui fera changer de camp, elle soutiendra toujours ceux qu'elle apprécie ; à moins qu'ils ne la trahissent : acte qu'elle ne peut pas tolérer et qui engendre des colères assez... sympathiques. Ziera possède aussi un esprit très créatif et artistique, ainsi que des connaissances en matière d'art relativement importantes, résultats de l'éducation de ses parents et de sa curiosité, évidemment...
_Principaux défauts et qualités : très curieuse, impatiente, fidèle, optimiste, naïve (pas des masses mai un peu quand même), enjouée, caline...
_Particularités : elle possède un lien des plus fusionnels avec son ânesse, Plume, et, même si elle ne parle pas "l'âne" couramment (-_-'), elles se comprennent complètement mutuellement, il suffit d'un tout petit signe, d'un souffle...
Seconde particularité, Ziera cache une cicatrice sous les longs gants sans doigt de cuir rouge qui lui cache les avants-bras, celle-ci parcourt son bras droit d'un peu en dessous du coude jusqu'au poignet, souvenir de l'attaque des Raïs quand elle avait 6 ans.
Vécu et histoire sociale
_Situation familiale : Amirhlia (sa mère) et Naussan (son père) ont eu cinq enfants. Ziera est l'aînée, elle est suivie par Edanna,16 ans, et Mounia, 14 ans, puis par les jumeaux Waty et Canès, petite fille et petit garçon de 11 ans. On peut aussi parler ici de Haven, son meilleur ami, qu'elle considère comme son grand frère.
_Situation sociale : Ziera est une itinérante dans l'âme. Même si elle a passé sa petite enfance dans une fermette au bord du Lac Chen, la vie de nomade à laquelle elle a pu aspirer ensuite est celle qui lui convient le mieux. Elle tient aussi un rôle d'artiste, avec ses parents, dans le groupe d'itinérants dont elle est issue.
_Histoire : remontons d’abord à l’histoire de ses parents. Amirhlia et Naussan étaient tous deux enfants d’itinérants. Amirhlia était fascinée par les arts, quelque ils fussent, mais surtout par la musique. Ses parents étant morts lorsqu’elle était très jeune, c’est un vieil itinérant qui la prit sous son aile ; artiste de talent qui resta pourtant à jamais inconnu du public, c’est lui qui lui enseigna la musique, la danse et le théâtre. Naussan, lui, était également un passionné des matières artistiques, pour la plus grande peine de ses parents qui auraient préféré le voir se consacrer un peu plus au commerce. A force de beaucoup d’observations, il apprit par ses propres moyens la musique, mais aussi la sculpture, la peinture, le dessin… Nos deux protagonistes tinrent également tous deux à devenir de parfaits cavaliers (Amirhlia et Naussan firent don, par la suite, de toutes leurs connaissances dans ces matières, à leurs enfants). Leurs clans se croisèrent un jour pour fusionner en un seul et unique groupe d’itinérants. Au bout de quelques années, nos deux artistes s’unirent et, étant tombés sous le charme des rives du Lac Chen, ils quittèrent les voyageurs pour y construire leur petite ferme, indépendants et solitaires.
C’est là que Ziera vit le jour. Puis Edanna, puis Mounia. Les souvenirs de cette petite enfance pour Ziera sont très vagues, exceptés la fois où son père lui apprit à nager et les mémorables heures de jeu en compagnie des mules. Deux ans après la naissance de Mounia, notre petite héroïne avait alors six ans, un groupe de Raïs attaqua la fermette. Malgré la violence de l’assaut, la famille Corgey ne déplora aucune blessure vraiment grave, tout du moins physique… Ziera n’en détint qu’une cicatrice sur le bras droit, et c’est sûrement pourquoi elle est gauchère d’ailleurs. Pour sauver leur vie, ils durent s’enfuir avec leurs mules et abandonner la ferme aux mains des guerriers cochons. La famille rejoignit alors le clan qu’ils avaient quitté dans le passé, retrouvant ou découvrant ainsi la vie d’itinérant.
Ziera, depuis l’attaque des Raïs, devint solitaire. Elle passait son temps avec ses mules, refusant tous contacts avec l’être humain exceptés les membres de sa famille. Un état proche de l’autisme. Elle croisa alors le chemin du petit Haven, d’un an son aîné. Au départ, il n’a pas trop apprécié l’idée que ces nouveaux arrivants se permettent d’entrer comme ça dans
sa famille,
son clan, et il décida de leur mener la vie dure. Alors qu’il comptait commencer par s’en prendre à Ziera, il tomba sous le charme de la gamine ; la croyant complètement folle à s’enfermer de la sorte dans sa bulle, il fut subjugué par sa grâce et l’impression de facilité qui émanait d’elle quand elle montait à dos de cheval, d’âne ou de mule, tout paraissait simple : à califourchon, tête en bas, debout… La petite rousse n’apprécia pas qu’on l’observe et lui jeta un regard des plus méprisants. Vexé, il partit, mais plus tard, Haven chercha à connaître son histoire et une fois qu’il eut appris tout, il se promit de la guérir de son étrange maladie. Il réussit et depuis, ils ne se quittèrent pas. Ziera ne craignait plus les Hommes, elle devint même une personnalité assez importante dans la caravane ; son caractère enjoué redonnait toujours le sourire à ceux qui l’avaient perdu. Des liens forts se tissèrent entre les itinérants et elle. Ils lui apprirent beaucoup, et comme elle voulait toujours tout savoir, elle comprenait en général assez rapidement, rendant ces leçons relativement courtes. Ainsi, elle se transforma par exemple en adepte du lancer de couteaux, s’amusant à toujours plus se perfectionner et toujours battre ses records… C’est aussi durant cette vie de voyage que ses deux frère et sœur, Canès et Waty, naquirent. Durant cette période, elle fit également une charmante rencontre...
C’était un jour d’automne, mais la neige était déjà arrivée. Notre petite rousse devait avoir dans les 13 ans. Les itinérants décidèrent de s’arrêter sur une plate-forme naturelle qui était protégée du vent par une barrière rocailleuse. Tout le monde s’agita à ses tâches habituelles, Ziera et Haven prirent le parti d’aller chercher du bois. Enfoncés dans la forêt, ils découvrirent une scène assez glauque, ils étaient face à un banquet sordide, ou plutôt un début de banquet, puisque la carcasse de la bête étendue devant eux semblait avoir été à peine toucher. Bien que très "ensanglantée", elle n’était pas morte (on peut très bien imaginer le charmant contraste ici présent du sang souillant la neige). C’était une ânesse, avec un ventre plutôt gros, qui était allongée sur le flanc, agonisant. Où pouvait bien être son propriétaire ? Haven n’attendit pas de réponse. Elle ne pouvait pas s’en tirer, il l’acheva pour abréger ses souffrances. Ziera avait vécu plus d’une attaque contre des Raïs, bêtes sauvages ou autres monstres depuis qu’elle suivait la route des itinérants, pourtant elle ne put supporter la vue de ce sang. Ils tournaient donc les talons pour quitter ce lieu morbide… quand ils entendirent des pas. Ils pivotèrent d’un coup, près à se défendre, mais les pas avaient cessés. Un temps. Puis un bruit étrange, un cri, enroué, faible… Ils se regardèrent, qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Et là, une petite boule de poil à longues oreilles et grandes pattes s’approcha du cadavre en boitillant. C’était son ânon ! Ziera en était sûre. Vu son apparence toute frêle et sa si petite taille, il ne devait pas avoir plus de deux ou trois semaines ; il était blessé et, sans sa mère, il était perdu. Sans compter les monstres qui s’en étaient pris à sa mère et qui allaient certainement revenir pour terminer les restes… Pourquoi l’avaient-ils laissé s’enfuir d’ailleurs ? Notre petite héroïne prit la décision qu’il fallait le ramener au camp et qu’elle aller l’apprivoiser, l’adopter. Haven eut beau lui affirmer que c’était de la folie, qu’elle n’y arriverait jamais, que cette bestiole avait de grandes chances de mourir incessamment sous peu, elle n’en démordit pas et ils furent trois sur le chemin du retour. Il s’avéra que l’ânon était en fait une femelle. Elle guérit et grandit parmi les autres équidés du groupe, sous l‘oeil vigilant de sa petite maîtresse. Naquit une complicité exceptionnelle entre la petite rousse et son ânesse. Elle ne prenait même pas de selle, Ziera faisait ce qu’elle voulait de son amie. Ziera oui, mais pas les autres. Plume - cette ânesse - ne se laissait approcher, toucher ou monter uniquement par SA maîtresse. Notre rouquine avait toujours su que les ânes semblent bêtes, mais qu’ils sont en fait beaucoup plus intelligents que nombres d’animaux, y compris des chevaux. Et elle ne s‘y trompait pas, Plume étaient d‘une malice et possédait une ruse dingue, et ce duo devint réputé pour ses bêtises et ses farces et ça commença à énerver tout le monde. Cependant, tout le monde le disait, et Haven le savait bien, il n’y avait pas tant de personnes que ça qui pouvaient être aussi gracieux avec leur cheval, que Ziera et son âne, et leur caractères enjoués leur faisaient se faire pardonner bien rapidement.
Et c’est ainsi qu’elle grandit, dans ce milieu, dans ces contextes, avec ces compagnons de route.
C’est lors de ses 17 ans qu’elle découvrit qu’elle pouvait Dessiner, et, curieuse d’apprendre de nouvelles choses, elle quitta les nomades avec son ânesse, choisissant d’essayer d’intégrer l’Académie de Merwyn, se promettant de leur revenir grandie et avec des connaissances neuves…
Autres
_Comment avez-vous connu ce site ?A l'origine, je me suis amusée à chercher des sites (ou fansites) parlant de l'univers d'Ewilan (parce que moi aussi je fais parti de ces fans de Pierre Bottero et de ses alaviriens), plus particulièrement sur les trois trilogies qui se déroulent dans les contrées "lointaines" de Gwendalavir. En cliquant sur le lien
https://ewilan.jeun.fr/, je ne pensais pas du tout tomber sur un RPG. Le design m'a plu, je suis rentrée un peu plus en profondeur dans ce forum, et l'idée de m'évader en rentrant dans le rôle d'une alavirienne m'a séduite, alors je me suis lancée... Mais c'est vraiment un pur hasard cette arrivée sur ce forum, en fait.