Le réveil d'une nouvelle arrivante (RP inachevé)

Sans trop savoir comment, la jeune fille s'était retrouvée de nouveaux transportée dans l'Académie. Mais dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. L'homme qui était avec elle lui désigna son lit et sans réfléchir à quoi que ce soit, car elle était juste à peine éméchée, elle enfila une tunique souple et ample en tissus et se glissa dans les draps doux et propres de ce lit qui pour elle était un véritable paradis. A peine eut elle fermée les yeux qu'elle s'était déjà endormie...
Le lendemain matin, alors que le Soleil filtrait entre les épais rideaux de la chambre, Kusanagi ouvrit les paupières et sa première réaction fut de se demander où elle se trouvait. Mais la mémoire lui revint vite et songeant que son hôte était déjà levé et entrain de préparer sa salle de cour, elle sorti de la chambre en tenue de nuit, le cheveux en bataille et l'air pas réveillé d'un lendemain de fête. Mais là, surprise ! Une chose informe sous une épaisse couverture produisait un son étrange semblable à des raclements de chaises sur un parquet.
Se rapprochant de la chose totalement recouverte, une dague à la main, sortie de nulle part ou plutôt de la ceinture cachée sous sa tunique, mais alors qu'elle allait lancer l'assaut, la chose bougea et la couverture glissa à terre dévoilant le visage d'un homme endormi et plus précisément celui de Zethid Zac, le maître alchimiste. Faisant un bon en arrière avec une sorte de petit cris de surprise, ses joues du blanc laiteux passa au rosé.

*Je crois que j'ai un peu trop abusée de la liqueur d'enjôleuse d'Hûlm moi...*

Evidemment Zethid n'avait pas perdu ses sens aiguisés et l'avait entendu. Gênée de sa tenue, la jeune fille se précipita dans la salle de bain avant qu'il n'ai eut le temps de la voir et se glissa entièrement dans l'eau chaude du bain.

Une fois douchée et habillée, car comme par miracle ses vêtements propres se trouvait dans la salle d'eau, Kusanagi sorti. Et le maître alchimiste se retrouva par terre. Retenant un petit rire, la jeune fille le regarda nettoyer la confiture tombée sur le sol a une vitesse presque inhumaine sans dire mot. A vrai dire, elle n'avait pas vraiment envie de parler ce matin là et elle murmura un petit "bonjour" de politesse à son hôte avant d'avaler son repas et d'empaqueter ses affaires pour les amener ensuite dans les appartements qui lui seraient attribués dans la journée en pensant aux cours qu'elle allait devoir donner. Jusqu'à cet instant elle n'avais jamais été qu'une élève...
Kusanagi ouvrit la fenêtre et s'appuya un peu sur le mur en contemplant le paysage. Perdue dans ses pensée et oubliant presque ses obligations. A cet endroit les Mercenaires pouvaient encore la surveillée ... Et il n'aurait pas fallut que l'un d'entre eux tombe sur elle ou du moins découvre qui elle était réellement, sinon elle ne ferait sûrement pas long feu après avoir retrouver Ayame... Quoi qu'ils pourraient très bien se passé d'elle, mais l'atout sentimental qu'elle se trouvait être était trop précieux.

- La neige est déjà bien loin ...

Une brise tiède passa dans la pièce faisant onduler sa chevelure qui découvrit l'espace d'un instant son visage sur lequel coulaient des larmes. La jeune fille entendant la porte s'ouvrir derrière elle, essuya vivement ses larmes et s'assit posément sur le rebord de la fenêtre. Sa longue tunique grise et rouge satiné fendue jusqu'à ses hanches laissa apercevoir le galbe de ses jambes tandis qu'elle les ramenaient contre elle.

Après s'être retrouvée dans une position pouvant porté à confusion Kusanagui laissa le maître alchimiste l'aider mais elle se détourna le regard dans le vague, le joues légèrements rosies. Mais que lui prenait il a cet imbécile heureux, qui avait pourtant de grande faculté de déplacement, de tombé littéralement sur elle ?!

La jeune fille défroissa ses vêtements essayant de ne rien laisser paraître de son malaise. Restant muette, elle sentait encore le froid des flocons de neige sur sa peau. Elle frissonna avant de se retourné vers son collègue.

- Je suis un peu fatiguée par mon voyage à vrai dire. Mais il faudrait quand même que j'aille m'occuper des chevaux sans quoi ils vont se retrouver en piteux état en moins de deux jours. Enfin mon collègue doit pouvoir s'en occuper au moins aujourd'hui tout seul.

La jeune palefrenière s'assit dans un fauteuil profond.