- Nom : Mil’Sipate
- Prénom : Imki
- Race : Alavirien
- Age : 18 ans
- Alignement : Neutre bon
- Classe : Dessinateur
- Enseignement suivi : L'enseignement académique traditionnel
Description physique et mentale
- Description physique :
Grand et svelte, sa peau à la douceur des gens qui ne connaissent pas la dureté du travail manuel, mais à la couleur de ceux qui passent leurs journées sous le soleil de Gwendalavir. Sa manière tout en douceur et en grâce de se déplacer et ses gestes lents et calmes révèlent sa nature pacifique et attirent de manière naturelle la confiance des autres. Son visage fin est très peu expressif, mais plutôt que d’être froid et neutre, il est empreint de sérénité et de chaleur. Ses cheveux noir corbeau tombent un peu sur ses yeux noisette, lui donnant un air mystérieux. Les nouant en une queue-de-cheval, il laisse dépasser deux franges, coiffure qui, en plus de son allure, le fait parfois passer pour une femme quand il est de dos. Il s’habille toujours avec un ample habit blanc qu’il réussi miraculeusement à ne pas tacher, une sorte de yukata retenu par une ceinture noire, et termine sa tenue avec des sandales en cuir, auxquelles il rajoute des tabis.
- Description du caractère :
Calme, confiant, patient, Imki est l’image de la maîtrise de soie. Particulièrement intelligent, il doit son savoir aux longues heures plongées dans ses livres. Par ses origines simples, il est tout simplement incapable de faire preuve de tout mépris ou de se sentir supérieur. La méfiance, voir même la haine que certains gens du peuple portent aux nobles, l’affectent beaucoup. Incapable de prendre un parti mais voyant bien l’injustice qui creusent un profond ravin entre les riches et les pauvres, il fait son possible pour aider les plus démunis. Il est particulièrement sensible aux émotions et aux opinions des autres, et bien qu’il ne le montre pas, chaque critique vient le frapper directement au cœur. C’est un jeune homme qui a beaucoup d’amour à donner, même s’il ne s’attend pas à en recevoir, et qui profite de chaque moment que lui offre la vie. Imki est quelqu’un de très humble qui ne cherche jamais à se montrer supérieur en étalant ses pouvoirs, quoi que puissants, ni à se tailler une place de chef, se répugnant à priver autrui de ses décisions et de sa liberté. C’est un jeune homme lunatique et silencieux, qui passe de longs moments dehors à méditer et à regarder les nuages, d’où son teint plus foncé que ces nobles qui passent leurs journées à l’intérieur.
- Principales qualités :
Calme, patient, généreux, humble
- Principaux défauts :
Solitaire, lunatique, silencieux, sensible
- Particularités :
Imki à un don pour lire dans l’esprit des gens, même les pensées les plus secrètes, et bien qu’il soit assez discret et respectueux pour ne pas tout dévoiler aux autres, ce qu’il apprend dans la simple gestuel où les paroles d’une personne peut lui révéler bien des choses. Par cette même capacité, il est aussi capable de comprendre mieux que quiconque les animaux et leurs comportements.
Vécu et histoire sociale
- Situation familiale :
La famille biologique d’Imki est encore vivante. Du moins, c’est ce qu’il en sait, car la dernière fois qu’il les a vu, c’était à l’âge de douze ans. Il garde d’eux des souvenirs espacés, n’ayant pas eu la chance de les voir à son gré. Mais il garde de sa mère, Vomji, et de son père, Hermher, l’image d’un couple serin et aimant, malgré les duretés de leurs conditions, ainsi que leur fierté d’avoir un fils ayant la chance d’avoir une place privilégiée dans la hiérarchie, même si pour cela ils ont du faire le sacrifice de le voir partir. Imki a aussi un grand frère et une grande sœur. Le premier, Vof, aîné des trois, ne lui a toujours accordé que méfiance depuis qu’il a été adopté par les Mil’Sipate, et Imki en est beaucoup affecté. Quant à sa douce sœur, Zlinf, elle l’a toujours considéré comme son petit frère. Imki a cependant appris il y a peu qu’elle s’est mariée et qu’elle a déménagée dans un village voisin, et regrette profondément de ne pas avoir pu assister au mariage.
Ses parents adoptifs, Mamida et Irvog Mil’Sipate, l’ont toujours traité comme leur propre fils, mais Imki se sent toujours déplacé parmi eux, légèrement mal à l’aise, et bien que cela se soit atténué avec les ans, il le reste encore. Il entretient cependant de forts liens amicaux, voir fraternels, avec leur fils, Guxsimo. Mais depuis un incident que seuls les deux garçons connaissent, celui-ci s’est soudain mit à haïr sans vraisemblables raisons le jeune homme, se butant à ne pas vouloir expliquer à ses parents sa conduite qui, à leurs yeux, est fort puérile. Irvog est mort il y a peu d’une grave pneumonie, laissant sa femme veuve et son fils héritier Guxsimo prendre sa place.
- Situation sociale :
Fils d’une famille de modeste condition, Imki c’est fait adopté par une noble famille à la tête d’un village en périphérie d’Al-Chen. Il avait alors neuf ans. Son père biologique est fermier et sa mère était autrefois la servante des Mil’Sipate, alors que ses parents adoptifs sont de la famille la plus riche et ayant le plus d’influence du village.
- Histoire :
Mamida avait l’âge avancée de quarante ans quand elle mis au monde son fils Guximo, assurant ainsi, et enfin, l’espoir d’un héritier pour son mari. Aussi, quand elle s’aperçut qu’elle ne pu donner d’autres enfants, la femme, bien que peinée, se rassura à l’idée qu’elle en avait au moins un. Mais bien vite, un problème survint. Guxsimo se révéla un enfant survolté, hyperactif et difficilement tenable, peu importe les corrections qu’on lui donnait. Irvog Mil’Sipate décourageait de plus en plus, se demandant ce qu’il avait bien pu faire à la Dame pour mériter pareil châtiment. Car comment le jeune Guxsimo allait-il bien pouvoir prendre sa place une fois adulte, avec un tel caractère? Mais voilà qu’un jour, sa servante, dame Vomji Fonxgral, emmena son plus jeune fils avec elle pour son travail : le petit Imki. Les deux garçons avaient le même âge, huit ans à l’époque. Par miracle, en la présence du gamin, le jeune héritier devenait doux comme un agneaux. La bienfaitrice influence de son compagnon réjouit aussitôt les nobles parents, qui demandèrent rapidement à leur servante d’apporter son rejeton aussi souvent que possible.
Un an plus tard, le jour même de la fête de neuf ans à Imki, il fut décidé que le jeune serait adopté par la famille Mil’Sipate. Cette pratique peu courante n’en était tout de même pas inhabituelle, et en échange de terres plus grandes ainsi que l’assurance d’un toit meilleur pour le jeune Imki, ce dernier changea de nom pour celui de sa noble famille. Commença alors son apprentissage et sa nouvelle vie. La séparation fut difficile, malgré la bienveillance de ses parents adoptifs et l’appui de son meilleur ami et nouveau frère, aussi la présence de sa mère en tant que servante était fort utile. Mais vint le temps où il fallut faire comprendre à l’enfant qu’il était temps de tourner la page. Peu après ses dix ans, sa mère fut destituée de ses fonctions.
Le chagrin le submergea, mais il passa au travers grâce à Guxsimo, et la plaie fut vite refermée. De plus, il pouvait aller voir sa famille deux jours à chaque mois. Mais au fils des ans, les visites s’espacèrent. Pas par le désir d’Imki, au contraire, mais car ses parents tenaient à en faire un Mil’Sipate, même s’ils comprenaient la tristesse de l’arrachement qu’éprouvait le jeune. Aussi faisaient-ils cela petit à petit. Puis, à sa fête de douze ans, on décida qu’il n’avait plus rien à faire permit les Fonxgral. Cette fois-là, Imki ne pleura pas contrairement à ce qu’il avait fait au congédiement de sa mère. Mais il devint silencieux, renfermé, lunatique, et se mit à prendre l’étrange habitude de s’isoler dans le font du jardin pour regarder en silence les nuages, les yeux dans le vague. Il n’y avait que Guxsimo pour réussir à le sortir de sa torpeur, les deux jeunes partageant une solide complicité, étrange du fait qu’ils ont deux caractères totalement opposés. Peut-être parce qu’ils sont justement complémentaires.
Imki et Guxsimo avaient 17 ans quand le drame c’est produit. Personne ne sait ce qui c’est passé, outre les deux intéressés. Toujours est-il qu’on retrouva Gux en train de battre sauvagement à coups de poings son frère, avec qui il s’entendait pourtant si bien. Quand on réussi, de peine et de misère, à l’éloigner de sa victime, celle-ci courut s’enfermer dans sa chambre et n’en ressortit que deux jours plus tard, des hématomes recouvrant son visage. Depuis, Guxsimo refuse de lui adresser la parole et se montre même haineux, voir parfois violent à son égard. Quant à Imki, il ne mange presque plus et s’isole plus que jamais. Puis vint le jour où, incapables de supporter d’avantage cet air lourd, leurs parents décidèrent d’un commun accord d’envoyer Imki à l’Académie de Merwyn. Des deux, il était le plus brillant, et même s’il ne montrait aucun don particulier pour le moment, il allait sûrement en développer là. De plus, Irvog se faisant malade, il était plus prudent de garder le fils héritier proche au cas où il y aurait décès. Guxsimo ayant gagné en maturité, il avait été convenu que ce serait évidement lui qui suivrait les traces du père.
C’est ainsi qu’Imki partit pour Al-Poll, laissant derrière lui le village qu’il avait toujours connu. Emmenant avec lui des regrets sans fonts et insoupçonnés, cachant sa tristesse derrière son visage doux et semblant si paisible. Il en était à la moitié de son voyage quand un messager arriva en trombe pour lui apporter la triste nouvelle : Irvog Mil’Sipate était mort. Encore plus déchiré, surtout par le fait qu’il ne pouvait assister aux funérailles, c’est le cœur lourd qu’il poursuivit sa route vers l’Académie
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- Comment avez-vous connu ce site ?
Et bien Geïsgan n’ayant pas été un personnage avec qui j’ai pu m’adapter à ce forum, j’ai décidé d’en faire un autre et de me débarrasser du premier. C’est plutôt triste, parce que j’aimais bien Geïsgan, mais qui sait, peut-être va-t-il réapparaître un jour… Personnellement, je n’en ai aucune idée! Mais il reviendra sûrement au printemps Gwendalavirien!
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Sujet: Imki Mil' Sipate (Lotra) 
Mar 15 Juil 2008 - 18:37
Évidement, pour la relecture, il y a toujours des fautes qui nous glissent entre les doigts, mais je vais faire plus attention. Évidement, vous avez déjà eu un exemple de ce que je suis capable avec Geïsgan, bien qu'il n'ait pas duré très longtemps. Déjà là, je trouve son message d'au revoir assez pitoyable, mais disons que je ne dors pas beaucoup ces derniers temps, et l'inspiration s'en fait sentir… Mais bon, pour en revenir à Imki, je vais faire en sorte que l’histoire reste la plus plausible possible au fur et à mesure que je vais la raffiner.