- Histoire : Une fillette, des parents pleins d’amour une famille tout ce qu’il ya de plus normal. Ils vivaient tous ensemble dans une petite forêt juste un peu à l’écart d’un village. Ils vivaient d’ailleurs une vie tout ce qu’il peut y avoir de plus heureuse. Seulement le bonheur a souvent une fin. La rumeur se rependit parmi les Mercenaire du Chaos qu’une certaine Keyreïa Aïldan’ était en possession de pouvoir exceptionnel. Ceux ci ne prenant pas tout a fait au sérieux cette rumeur décidèrent de payer des brigands pour qu’ils la tue. Il n’avaient pas prévu en effet qu’une fillette de cet âge aurait pu être plus coriace qu’elle n’y paraissait.
Keyreïa avait quatre ans tout juste depuis quelques jours. Ses parents étaient au jardin à leurs activités habituelles. C’était une journée tout à fait comme les autres, les oiseaux chantaient, le soleil brillait et Keyreïa était tranquillement entrain de s’amuser dans la chaumière avec les nouveaux jouets qu’elle avait reçu pour son anniversaire. Il n’aurait fallu la déranger pour rien au monde sinon elle se serait mis dans une colère noire, elle avait pourtant prévenu ses parents qui étaient sortit en riant dans le Jardin. Ah ses parents, les personnes les plus normales et respectable qui soient. Deux petit paysans très charitables qui ne demandaient rien d’autre qu’un peu de bonheur pour eux et leur fille. Cependant, ce jour là, on la dérangea, oui on dérangea Keyreïa. Dans le jardin elle avait entendu un peu d’agitation puis des éclat de voix, elle s’était alors énervé très sérieusement comme un petite capricieuse qui joue à la grande parce qu’elle à 4ans et que quoi qu’on dise maintenant elle est grande -_-« : les grands comprennent rien à la vie. -Papa, Maman, jvous avez bien dit que je voulais être tranquille et vous vous criez comme des fous dehors, je trouve vraiment pas ça drôle, avait-elle crier sans même prendre la peine de s’approcher de la fenêtre. Mais après les éclats de voix, ce fut cris et hurlements, mais la jeune Keyreïa ne cilla pas persuadée qu’on voulait l’embêter Le silence revint, comme quoi pas la peine de s’énerver, on obtient toujours tout avec un peu de patience. Alors le drame survint : les brigands entrèrent sans bruits dans la pièces ou se trouvait l’enfant, l’un d’eux se posta derrière elle, poignard à la main prêt à frapper. Nul n’est la pour témoigné du drame qui suivit. Par un geste inconscient de défense de la jeune, tout fut calciné autour d’elle, et les mécanismes psychiques de la jeune fille furent eux aussi ravagés par un pouvoir trop puissant pour une petite fille si fragile.
A partir de la commencèrent les souvenir de la petite Keyreïa :
Douleur fulgurante dans le front, elle ouvrit ses yeux dans le noir absolu. C’est une sensation bizarre de ne pas savoir ce qu’il ya eu avant, c’est comme si il n’y avait rien, c’est comme si on venait de naitre. Et pourtant elle sentait bien qu’il y avait eu quelque chose auparavant, d’où elle le sentait, elle n’aurait pas pu le dire, mais il y avait quelque chose en elle qui lui disait qu’il y avait eu quelque chose avant. Douleur lancinante dans le front, des pensées confuses, les tempes qui tambourinent de coup de poings illusions. Elle ferma les yeux pour atténuer la douleur, il faisait noir, elle ouvrit les yeux cherchant inconsciemment autre chose dont elle tenait quelque par en elle la certitude de l’existence. Il faisait noir. Il n’y avait plus de certitudes, que des certitudes erronées. Elle avait en elle la profonde certitude d’exister, la profonde certitude d’être quelqu’un. Il n’y avait plus que des certitudes illusoires, et plus de démonstrations, il n’y avait en elle plus que l’instinct et l’inconscient qui était certain des certitudes. Mais si seulement il lui avait dit pourquoi. Elle sentait son cœur s’accélérer avec les angoisses malsaines du néant, elle sentait les idées circuler et voler de façon malsaines. Elle avait la certitude en elle que quelque chose était étrange, elle en frissonnait, elle avait la certitude que quelque chose en elle… et ainsi ses idées, ses pensées et tout ce que sa conscience était capable de lui donner étaient entrain de se cogner les une contre les autres, de fusionner de façon étrange, de voler disparaître, apparaître, soudainement sans raisons, sans certitudes, sans qu’on les ai appelé, qu’elles existent ou n’existent pas, qu’elles soient concrètes ou abstraites, concevables ou non. La seule certitude à propos d’elle et qu’elle n’avait pas c’est que son cerveau avait été ravagée par la folie. Elle eut l’impression de ressentir un violent coup de poing dans le front. Et plus rien. La jeune fille se réveilla, où ? elle ne sut pas, comment ? elle ne sut pas, pourquoi ? elle ne sut pas non plus. Elle entendait des voix autour d’elle, un langage, quel langage ? Elle sentait des choses la toucher, la nourrir, lui donner a boire. Elle ne voyait pas ses choses, elle ne voyait que du noir, depuis le début c’était du noir ou du rien plutôt. Au fur et à mesure, elle réussit à appréhender quand les choses arriveraient, à entendre des bruits infimes ou sentir l’odeur d’une personne. Elle arrivait à bouger ses mains, ses pieds, ses jambes, son corps.
Un jour les angoisse et les questions se firent plus forte, le néant, le chaos, le tout qui remue douloureusement. Quelque chose qu’on veut fuir, une douleur insoutenable. Pour la première fois par un geste de défense contre quelque chose qu’il attaquait quelque chose sortit de sa bouche. Plus précisément un hurlement empli de douleur à en tordre les boyaux. La jeune fille se leva et tenta de courir, alors on tenta de la retenir mais elle se débattait avec la force d’une démente, qui effraya les villageois qui la laissèrent s’enfuir.
Pendant un temps assez indéterminé, mais un temps de vie qui paraissait interminable, la jeune fille passa tout les moments de son existence à chercher des certitudes et des certitudes elle finit par en trouver et par là reconstituer au fur et à mesure une certaine logique autour d’elle. Reconstruire autour d’elle le monde et les certitudes, apprendre, réapprendre.
Depuis quand sentait-elle cette odeur, elle ne savait pas, plusieurs jour surement, elle la suivait inlassablement, mais la elle sentait que l’odeur était proche. Elle recherchait à tâtons autour d’elle, et enfin… elle la tenait l’odeur, dans sa main. C’est alors que l’odeur poussa un couinement de douleur. La jeune fille la lâcha effrayée, mais elle continua de la suivre toujours. Ainsi la jeune fille devint très proche de l’odeur qui en fait était une petite ratte que la jeune fille baptisa Kourenaï. Elles ne se séparèrent plus jamais, la petite ratte permettait grâce à son odeur à la jeune fille aveugle de se repérer, elle était devenue ses yeux. Elle lui permit de voler de la nourriture ou village, et même de voler un arc et des flèche. La jeune fille tenta peu à peu de pouvoir subvenir à ses besoin en nourriture seule, elle tenta de s’initier à la chasse grâce à Kurenaï, celle ci en effet se plaçait toujours à une distance fixe de la cible, et elle lançait un petit couinement au moment ou la jeune fille devait tirer. La jeune fille se repérait grâce à l’odeur, et ainsi calculait la distance par rapport à l’odeur. Au début ce fut un fiasco total mais il arriva qu’au bout d’un moment la jeune fille parvienne à tirer sur une proie. Et ceci de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que ses sens se développaient. La jeune fille ayant donné une identité, un prénom à sa ratte se demandait de plus en plus qui elle était elle ? La petite ratte s’était Kurenaï et elle l’aimait beaucoup, mais elle qui était-elle ? qui l’aimait ? Un jour alors quel tripotait le pendentif d’un collier qu’elle avait autour du cou et qui était une certitude de sa vie passé, elle ressentit une marque dessus. Avec beaucoup d’efforts, en passant et repassant son doigt, elle finit par réussir à déchiffrer… Elle était Keyreïa.
Ainsi Keyreïa était devenu un petit être sauvage, tout à fait capable de survivre seule, presque un petit animal. Ayant perdu toute ses certitudes sur tout, la jeune filles avait trouvé plus facile de réapprendre à un endroit ou tout était plus simple. La société des homme provoquait chez elle un amas d’angoisses, des angoisses de ne pas savoir, de ne pas comprendre. Mais à la fois sa curiosité la poussait à observer (ou plutôt a écouter) ses voisins les hommes en se cachant à l’orée de la forêt. Elle trouvait qu’il était intéressant d’apprendre sur eux, elle y passait des heures, des jours mais pour rien au monde elle ne les aurait approchés. Elle s’était maintenant familarisée avec le langage humain et le comprenait parfaitement. Elle l’avait appris très facilement. Elle savait qu’elle était comme eux et qu’avant elle parlait le même langage qu’eux, il lui paraissait si familier ce langage qu’elle ne pouvait s’y trompé. Parfois les mots lui venaient même naturellement au bord des lèvres comme si elle avait voulu communiquer avec eux. Non Keyreïa se demandait bien ce qu’elle aurait pu leur dire, elle ne savait rien sur elle pas plus qu’eux n’en savait, que rajouter, que leur dire. Non Keyreïa ne souhaitait pas leur parler, elle parlait juste à Kourenaï, a elle au moins elle n’avait pas besoin du lui dire des choses difficiles, elle savait qu’elle ne les comprendrait pas de toute façon, tout était plus simple ici.
Keyreïa avait prit l’habitude de compter les jours et de les graver su un arbre, elle savait maintenant que ça faisait huit ans qu’elle vivait ici, ou plutôt huit ans de sa vie dont elle avait gardé le souvenir. En écoutant les villageois parler d’elle, elle avait appris qu’ils l’avait trouvé quand elle était environ une fillette de 4ans. Keyreïa en avait donc déduit qu’elle avait une douzaine d’années. Et ainsi encore au fur et à mesure de sa vie, au fil de ce contact distant avec ses semblable, elle apprenait sur elle, elle regagnait les certitudes.
Un jour la jeune fille sentit qu’il y avait un petit animal blessé, c’était un petit rouge gorge, que la jeune fille recueillit et soigna. Elle en devint aussi proche que de Kurenaï et grâce à lui qui était plus rapide que la petite ratte, elle réussi à augmenter sa rapidité dans la forêt, il pouvait lui servir d’éclaireur. A eux d’eux ils augmentaient leur efficacité pour guidé la jeune fille. Elle le baptisa Azatchi. Au fur et à mesure que la jeune fille prenait des années, elle murissait et acceptait qu’elle puisse avoir un contact même léger avec la société des hommes. Un jour elle sortit de la forêt et se planta près d’un arbre sans bouger, les villageois l’avaient d’abord défigurée, intrigués, puis ils avaient finalement décidés que le mieux à faire serait certainement de l’ignorer, ou de la considérer comme chacun d’eux afin de ne pas l’effrayer plus. Au fur et à mesure la jeune fille avait réussit à prendre un peu sur elle jusqu’à réussir a traverser le village en prononçant des petit mots aux habitants, mais jamais des conversations, juste quelques formules de civilité
La jeune fille avait bien grandit, elle devait maintenant avoir 16ans, elle avait plus ou moins accepté le fait qu’elle faisait partie de la société et acceptait d’avoir un contact avec celle ci, mais elle continuait tout de même de passer le plus gros de son temps dans la forêt. Un jour elle fut prise d’une fièvre très violente qui l’affaiblit très grandement, elle fut clouée au sol pendant plusieurs jours, sans pouvoir chasser ou se nourrir d’une tout autre façon. Elle commençait à avoir très faim, très très faim, si seulement elle avait pu aller au village pour voler une pomme, une bonne pomme bien sucrée, elle sentirait le jus couler dans sa gorge qui la brulait. Elle sentit comme un violent cou de poing sur sa tempes, une douleur lancinante à la tête, puis plus rien. La jeune fille se réveilla, elle bougea sa main qui heurta quelque chose. Elle prit le quelque chose dans sa main… c’était rond, c’était lisse… c’etait… une pomme… mais oui c’était ça c’était bien une pomme !!! (ou plutôt ça en avait la texture, la forme, le gout, mais pas la couleurs. Ca avait la couleurs du rien, comme Keyreïa avait toujours vu les pommes, c’était une pomme rien, une pomme invisible, que personne ne pouvait voir, elle était pourtant bien la cette pomme) D’ailleurs Keyreïa s’empressa de la dévorer, petit à petit, elle sentit ses forces la rejoindre. Elle réussit à s’adosser au tronc d’un arbre. Non mais attendez, d’où était sortit cette pomme au fait ?! Keyreïa connaissait la forêt comme sa poche et elle savait bien qu’il n’y avait pas de pommier à l’endroit de la forêt où elle se trouvait. C’était étrange très très étrange. Se pourrait-il qu’un villageois lui ai apporté une pomme. Non impossible ! Il lui était en effet arrivé de rencontrer des villageois dans la forêt, mais elle savait très bien qu’il ne venaient jamais à cet endroit qui se situait très loin du village. En pensant au villageois, elle se souvint qu’un des villageois de son âge partait pour une école : Merwyn ou je sais pas quoi, c’était pour ceux qui arrivaient à dessiner avec leur esprit ou quelque chose comme ça. Se pouvait-il qu’il en soit de même pour elle ? Plus elle y pensait, plus elle voyait ça comme la seule possibilité, en effet, il aurait été tout à fait étrange que la pomme vienne d’elle même avec ses petites jambes tout ça parce que Keyreïa la désirait. Elle se souvenait l’avoir désirer ardemment, avoir sentit la saveur, la peau lisse, se l’être décrit mentalement… c’était bien ça, elle l’avait dessiné ! Se pouvait-il qu’elle aussi doive se rendre à l’académie de Merwyn-truc-chouette ? Elle voulait en avoir le cœur net. Elle se leva pleine d’une volonté nouvelle, elle avait complètement oublié la fièvre. - Au village, vite ! avait-elle crié à Kurenaï et Azatchi. Elle les avait alors suivit en courant après toute l’après midi. Elle était arrivé au village à bout de souffle et toute dégoulinante. Elle avait traversé le village comme une flèche, les habitants la dévisageant avec un drôle d’air. Elle était arrivé à l’une des dernière chaumière, celle du jeune homme en question et de sa grand mère. Elle se mit à tambouriner violemment à la porte. -Mme May ouvrez moi, Mme May s’il vous plait je voudrais vous parler. C’est Keyreïa ! Les vieille femme ouvrit la porte à la jeune fille et la fit entrer. Elle la fit prendre place sur une chaise en paille et s’assit face à elle. - Vas-y je t’écoute Keyreïa, lui dit elle d’un air grave. Elle avait tout de suite comprit que le jeune fille n’était pas venu pour lui dire Bonjour ou quelque chose comme ça dans un état pareil. - Je veux aller a Merwyn avec Stan ! Je veux que vous me montriez comment on va à Merwyn, pour leur dire que je vais aller a Merwyn avec Stan !!! elle avait dit ça à une vitesse étonnante Mme May la dévisageait, étonnée. - Je ne comprend pas pourquoi tu veux aller là bas toi aussi, je… - J’ai fait comme Stan ! J’ai fait un dessin avec mon esprit, j’ai dessiné une pomme ! Je mérite qu’on m’apprenne à dessiner, comme Stan ! la coupa-t-elle - Très bien alors rejoins-nous ici demain tôt le matin, et nous irons ensemble à Merwyn pour leur dire que tu ira toi aussi pour apprendre le dessin !
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