Le rituel de l'Ahn-Ju (RP terminé)

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L'heure était venue... Un moment que Valen attendait depuis qu'Ena l'avait pris comme apprenti. L'apprentissage de Valen avait été... en marge des traditions car le demi-Faël n'avait pas été présenté au Conseil marchombre, en dépit du fait qu'Ena avait fait connaître au Conseil les raisons de cet apprentissage particulier. Aujourd'hui, le Maître Chantelame allait être présenté au Conseil et passer l'Ahn-Ju, nul doute que Valen serait un marchombre assez particulier... puisque le demi-Faël n'avait pas vraiment l'esprit marchombre.

Valen effectuerait évidemment le voyage pour Al-Jeit en compagnie d'Ena, vu qu'elle était son maître, mais également en compagnie de Liraï Caldin. L'élève de 3eme année à Corbac avait été jugé fin prêt pour passer le rituel, ce qui expliquait sa présence. Par ailleurs, Liraï avait été assez étonné d'apprendre que Valen ferait partie du voyage : peu savaient que le demi-Faël était l'apprenti d'Ena et sa participation à l'Ahn-Ju était restée secrète.

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Les trois voyageurs se déplaçaient à cheval, et le plus rapidement possible...L'academie ne se passerit pas longtemps des deux sous-directeurs...Tout au long du voyage, Ena ne laissa aucun répis à ses deux apprentis. Elle semblait avoir laissé le peu de douceur qu'elle possedait en ureté dans la chateaux. Sa voix était tranchante, dure et chaque rfemarqua cinglait. Chaque erreur paraissait menacer le monde à la disparition. Et plus ils approchaient d'Al-Jeit, plus Ena demandait, comme si elle pouvait encore demander plus...Elle ne criait jamais mais ces remarques avaient le même effet gifflant. Ils arrivèrent extenués à Al-Jeit, mais les deux apprentis se gardait bien de le montrer. Ils s'arrettèrent dans une auberge et se restaurèrent en silence. Puis l'aubergiste leur fournit 3 chambres. Ena hésita un instant puis indiqua à ses apprentis:

-Cette nuit, je vais dormir...je ne l'ai pas fait depuis le début du voyage...je compte sur vous pour surveiller l'auberge et, s'il le faut, la proteger...

Elle se tut , les regarda avec insistance, puis monta les escaliers et gagna sa chambre. Elle s'assit sur le lit mais ne s'endormit pas...Elle attendit...

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Valen était parfaitement capable de surveiller seul l'auberge, mais il respecta les directives d'Ena et laissa à Liraï le soin de surveiller le rez-de-chaussée pendant que Valen allait contrôler l'étage et sa disposition afin de savoir par où des intrus pouvaient éventuellement entrer ou simplement pour avoir une voie de sortie rapide.

Le demi-Faël avait emporté son sabre avec lui. Il était certes parfaitement capable de se battre à mains nues et de terrasser rapidement la plupart des adversaires, mais il savait que la présence de son sabre en ferait réfléchir plus d'un. On hésite souvent à s'attaquer à un homme armé d'un sabre qui paraît savoir s'en servir. Durant ce voyage, il ne pouvait pas considérer Ena comme sa compagne, mais bien comme un maître à qui il faut obéir. La jeune femme ne s'était pas départie de cette apparence et Valen savait qu'il ne fallait pas briser cette image.

Aussi, lorsqu'il passa devant la porte d'Ena en vérifiant l'étage, il ne s'arrêta pas pour pénétrer dans sa chambre. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui ne manquait, mais il savait jouer le jeu quand l'heure était venue.

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Liraï descendit dans la salle commune du rez de chaussé. Il l'observa longuement. Il y avait deux portes, et quelques fenêtres du cote de l'entrée. Une des portes formait l'entrée principale,, elle était au milieu des fenêtres. Tandis que la seconde, elle, menait à la cuisine. Le plancher paraissait résistant, et, il pensait que la nuit serai tranquille. Le jeune apprenti s'assit donc, dos au mur, les escaliers montant au premier étage à sa gauche, et la porte principale en face de lu. Il avait pris au préalable soin de placer une chaise contre chaque porte, ce qui garantissait qu'il y ait du bruit lors qu'on les ouvrait. Il commença alors à attendre que le jour se lève, patiemment.

Si un adversaire entrais, il le verrais forcement. De plus, placé ou il était, le contraire était très difficile. Il suffirait ensuite de lui faire comprendre qu'il n'était pas le bienvenue. Sa seule crainte était l'arrivée impromptue d'Ena, du coté de l'escalier. IL serait alors totalement pris au dépourvu. Mais Valen veillait en haut, et cela suffisait à le rassurer. S'il y avait un intrus en haut, il y aurait probablement le bruit des coups.

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Bientôt, Valen redescendit et s'assit à une table aux côtés de Liraï. Il avait vérifié les issues à l'étage et les volets avaient été barricadés, ce qui interdisait un accès par les fenêtres de manière efficace. Ce type de volets était pratiquement impossible à crocheter, mais le demi-Faël s'était promis d'aller faire une ronde de temps à autre.

Quand il vit le travail de Liraï, Valen approuva intérieurement. Les clients de l'auberge paraissaient du genre honnêtes et probes, il n'y avait donc pas à s'attendre à une bagarre de taverne. La nuit promettait d'être calme, mais le demi-Faël n'en était pas moins vigilant pour autant, bien qu'il ne le montrait pas.

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Liraï etait assis en compagnie de Valen. Il n'echangeaint pas, pour plus de discretion. Mais ce qu'ils partageaient en se regardant etait bien plus qu'un simple dialogue. Leur destin etaient proche, et Liraï en etait plutot content. Il examinait son interlocuteur silencieux. Valen ne correspondait pas du tout au type marchombre. Mais Liraï jugeait les gens sur leur actes, et non sur leur apparence. Et il savait que dans ces yeux bleus se refletaient une incroyable force mentale. De plus, et ayant vu Valen au combat, Liraï savait qu'il aurait toutes les capacités pour devenir un marchombre honorable.

Les heures s'egrenaientdans cette sorte de symbiose nocturne. Demain, c'etait le grand jour. LiraÏ etait pres à tout et pour tout, il savait en lui même qu'il reussirait.

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La marchombre mit plusieures heures à s'endormir, pour gagner 1 petite heure et demi à se reposer. Il était presque 4 heures du matin quand elle comprit qu'elle ne reussirait pas à dormir plus. Elle se leva et, ne voyant pas Valen dans le couloir, elle descendit les escaliers en silence. Rien, stictement rien n'aurait pu trahir sa présence dans ses gestes. Elle jeta un oeil, aperçut les deux apprentis assis, la vigilance à peine descendue. Elle remonta les marches. Aucun des deux ne l'avaient remarqué. Elle enleva les barres qui baricadaient la fenêtre du bout du couloir, toujours sans aucun bruits. Personne ne l'avait entendu. Elle sortit, descendit le mur à vive allure, puis fila dans une ruelles, invisible. Elle erra un moment, laissant ses pensées divaguer sur des sujet qu'elle avait jurer d'éviter lors de ce voyage. Elle s'aretta dans une tavernes presque morte, et joua. Elle gagna sans peine treizes pièces...L'homme était ivre mort. Elle "emprunta" sa dague, taillée étrangement, qu'elle se promit d'analyser plus tard. Elle se dirigea vers l'auberge. Elle arriva vers la porte et frappa. Trois petit coups doux, impossible à rapprocher de ses 5 coups franc habituels. A la rumeur à l'intérieur, elle comprit qu'elle n'avait pas été démasquée...

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Liraï entendit les coups, et il resonnerent dans ses oreilles, peu habituées au bruit. Il regarda Valen, lui aussi semblait etonnée que quelqu'un frappe à la porte, les coups se reiterant, La seule reaction qu'eut LiraÏ fut celle d'ouvrir le fourreau de sa dague, pour l'en extraire.

D'un commun accord avec Valen, il s'approcherent silencieusement de la porte; Valen, se posta contre l'encadrure de la porte, pendant que Liraï se postait pour l'ouvrir en evitant de s'exposer au coups. De que Liraï l'ouvrit, un bras surgit, ouvrant en grand la porte du meme coup. Liraï evita de justesse le coup de dague en se penchant en arrierre. Il fond un bond, et se retrouva quelques pas plus loins. Son opposonta, qu'il n'avait pas reconnu dans le contrejour des lanternes de la rue, semblait experimentée. Il examina attentivement la posture de cette derniere. Il lui semblait que c'etait Ena, mais, il ne pouvait s'apesantir sur la question. Il fit un bond à droite, puis tentat d'exposer le dos de son opposante à Valen, qui, il esperait, saurai saisr l'occasion au vol.

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Valen n'avait pas dégainé son sabre. Il savait qu'il n'avait pas la place pour le manier efficacement et il aurait pu blesser Liraï. Alors que l'inconnu se fendait et que Liraï esquivait l'attaque, Valen avait bondit et s'était emparé du poignet de son adversaire. D'un mouvement ample, il prolongea l'élan de l'assaillant et le projeta à terre, mais ce dernier fit une culbute et se releva dans la foulée. L'inconnu fit alors volte-face en effectuant un balayage avec sa jambe droite.

Liraï qui s'était trop avancé fut aussitôt fauché et tomba au sol avant de rouler sur lui-même pour éviter un coup de talon fougueux. Valen s'élança alors, mais l'inconnu était rapide... le demi-Faël ne dut qu'à ses prodigieux réflexes de ne pas être blessé en bloquant le bras de son adversaire qui répliqua aussitôt par un coup de la paume de la main. Valen esquiva en pivotant sur ses jambes et vint brutalement bousculer son adversaire d'un violent coup d'épaule. Le temps se figea alors et les trois adversaires se toisèrent avec intensité...

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Liraï, encore à genoux à cause du coup qu'il avait essuyé, se releva prestement. Son opposant avait été rapidement immobilisé par Valen, mais il avait oublié de bloquer le poignet de l'inconnu, qui plantât ses doigts sous les cote se Valen, qui fut repoussé, et libéra son étreinte.

Mais Liraï eut le temps de bondir, tentant d'intercepter le bras de son adversaire. Conformément à son idée, il avait esquivé l'assaut, et se préparait à riposter. Il esquiva en se baissant le coup de tranchant de la main qui était destiné à sa nuque, et envoya son coude dans les cotes de son adversaire, qui recula. Il attrapa ensuite le bras, qu'il tordit, avant d'être éjecté par le pied du combattant. Il fut projeté contre le mur, tandis que Valen reprenait l'attaque contre l'inconnue. il le cueillit au creux des genoux, et se préparait a bondir sur lui.

Mais ce dernier esquiva prestement avant de frapper Valen du tranchant de la main. LiraÏ, qui avait repris ses esprits, vint aider Valen. mais sa garde avait changée. Il s'était mis dans la garde du Wu-teung. Mais, il ne pouvait attaquer dans cette garde. Son opposant compris cela, et s'éloigna tout en portant un coup contre Valen, qui venait de se relever, et esquiva sans problèmes. Bien qu'il avait choisi cette garde en son âme et conscience, Valen devait adopter la même stratégie que lui, et obliger son attaquant à attaquer. Prenant malgré tout les devants, Il avança. Il tendit son bras, mimant une attaque, son opposant en profita pour s'en saisir. Mais, Liraï attrapa lui aussi le bras de son opposant, l'attirant, et lui faisant une attaque du tranchant de la main sur le front, avant de l'attraper par le cou, et de lui faire un balayage pour que son opposant se retrouve à terre, étourdit. Valen, qui était derrière lui, en profita pour attaquer.

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Ena, même dans le vif de l'action, devait bien avouer qu'elle s'amusait...Les deux apprentis ignirait qui elle était, et c'était interessant de voir les diferrences par rapports aux attaques ouvertes. Mais elle devait dire aussi qu'elle était fière. Ses deux élèves se débrouillait vraiment bien...Elle nota préciueusement les erreurs, et enregidtra parfaitement la superbe attaque de Liraï. Il commit juste l'erreur de ne pas continuer l'assaut afin de l'immobiliser...si bien que losque Valen s'élança, a peine trop tard, étant donné qu'il pensait que Liraï allait continuer, la marchombre glissa en arrière et se releva juste derrière le Maitre d'Arme. Mais au lieu de profiter de sa position pour le faucher, elle fit un saut vers la droite, jeta sa jambe à gauche et heurta une jambe de Liraï. Il perdit un isntant l'équilibre et Ena en profita pour se jeter sur lui, le faisant tomber. C'était tout à fait malhonette face à quelqu'un qui avait appris les arts martiaux à très haut niveau. Mais le marchombre prends ce qui vient...Le plat de la main de Valen vint cueillir Ena entre deux cotes, quelquechose craqua. Presque à terre, elle pivota sur elle même, roulant à même le sol. Dégaine une dague qui alla se ficher dans la tunique de Valen. jolie coups. Il échangèrent quelques passes, puis Liraï voulut intervenir, mais tout en s'écartant d'un bond, elle fit glisser son capuchon, laissant s'échapper ses longs cheveux lisses et soyeux. Elle lacha complètement sa garde, en apparence en tous cas, afin de bien leur montrer qu'elle cessait l'attaque. L'attaque qui avait été éttonement silencieuse dailleur...Ena se tourna vers eux et fit:

-Alors, que pensez-vous de vos prestations?

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Liraï se réceptionna, et se releva prestement. Il masse son poignet endolori, qu'il avait utilisé pour se protéger de la chute. Il dit alors à Ena :
- Peut être un peu lent pour moi, j'ai du mal à être suffisamment rapide pour esquiver ce qu'il faudrait. Je crois que le Wu-teung me motive plus à parer, alors il faudrait que je travaille la frontière entre l'art de combat marchombre et cet autre art, pour savoir quelles choses il faut faire.

Il sourit, le combat avait été intéressant, et mémé si ce combat avait révélé ses défauts, cela prouvait quand même que il était devenu très fort. Cela le rendait heureux. Mais loin d'être orgueilleux, il se dit que ce serai mieux s'il améliorait sa rapidité. et peut êtres son aptitude au pugilat et au combat très rapproché.

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Avec son habituel humour et sa conscience de sa valeur que beaucoup prenaient pour de la présomption, Valen répondit sur le ton ironique qui lui était coutumier :

- Je devrais peut-être adopter une tunique un peu moins ample! Autrement, sur le plan technique, j'ai combattu de manière irréprochable sans commettre la moindre erreur. En revanche, il y a eu des problèmes au niveau de la coordination entre Liraï et moi qui se sont marqués par des flottements dans les attaques, ce qui te donnait un avantage. Etant habitué à me battre en groupe avec le sabre, il faudrait peut-être que je m'entraîne également à combattre en groupe à mains nues.

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Ena écouta ses deux élèves puis leur répondit, d'une voix claquante et cinglante, comme un fouet en plein visage:

-Liraï! Trop lebnt, oui, mais pas seulement...Que faisait-tu si près de moi au début? Rasé et si j'avais été méchante tu te serais a moitié assomé avant même que je ne continue l'attaque et te finissent! Il fallait reculer...d'abord pour ne pas te faire avoir puis pour gagner un quart de seconde de reflexion! Esnuite n'attaque pas mon bras seul, coordone avec une de mes jambes! et soit plus rapide!

Elle continua sa tirade, presque méchante, s'arettant sur des détails qu'aucun n'avait pu percevoir, t'el que le bras de Liraï qui avait glissé jusqu'a son coude, lui premettant de se tourner...et ainsi de se liberer, ce qu'elle n'avait pas fait, laissant l'avantage au jeune homme. Elle laissa une quinzaine de minutes au silence puis reprit, regardant Valen:

-D'abord monsieur le présomptueux, vous attaquez effectivement ample...bien remarqué...mais même si vos attaques sont très bien ajencées...ENTRE ELLE, insista t'elle, elles sont précises par rapports à vos mouvement et ceux de son adversaire, mais pas assez sur la partie que vous souhaitez toucher...

De nouveau elle enchaina erreures sr erreures, bien que legèrement moins nombreuses que celle de Liraï, Allant jusqu'au coup dans ses cotes qui, pour la blesser vraiment aurait du être décalé d'une dizaine de milimètre sur la droite...ces paroles lui firent sentir la douleur qui vrillait sa cote cassée. Elle reprit en les regardant à tour de role, la voix prise de rage:

-Et puis vous combattez ensemble! Caque mouvement doit être coordonés! voius vous êtes battue bien assez de fois ensemble pour bien vous connaitre sur ce point de vue...Un marchombre met 1 minutes maximum à enregsitré comment se bat son cohéquipier et s'y adapter! Alors Coordonez!

Elle se tut soudaiement. les paroles étaient presques blessante, du ton qu'elle leur avait donné, mais elle ne s'en inquiétait pas...Elle finit en baissant la voix:

-Vous avez quelquechose à ajouter?

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Valen s'inclina de manière très ironique comme à son habitude avant de reprendre Ena avec le ton qui lui était coutumier :

- En fait, j'ai quelque chose à ajouter! Quand je parlais d'ampleur, je parlais de ma tunique que tu as épinglé, non pas de mes attaques qui sont précises et correctes. Si mon coup avait légèrement dévié, je t'aurais effectivement blessée plus sérieusement, mais ce n'est pas ce que je cherchais à faire. Je voulais te blesser le moins gravement possible pour avoir l'occasion de t'interroger après. Si j'avais désiré te blesser de manière sérieuse, ou voire même te tuer, je connais des techniques bien plus efficaces et je les aurais employées.

Le demi-Faël sourit alors avant de s'incliner à nouveau de manière ironique et un peu insolente, mais il savait qu'il avait raison sur ce point et il était prêt à le démontrer si nécessaire.

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Liraï était plutôt satisfait de la description qu'avait donnée son maître. Non pas par masochisme, mais par satisfaction qu'il restait encore a s'améliorer, et devenir plus fort. En effet, il voulait évoluer le mieux possible, et c'est en restant auprès d'un maître tel que Ena qu'il y parviendrai sûrement. Sont expérience ne faisait aucun doute, et, il serai vraiment heureux s'il pouvait, une fois devenu marchombre, bénéficier encore de ses cours, si précieux. Effectivement, en y repensant, il voyait ses erreurs. Et, c'était peut être les moins visibles à ses yeux qui étaient les plus grosses. Il s'en voulait de n'avoir su écouter Valen, ou le contraire, c'est à dire se faire écouter de Valen. LIraï avait compris qu'analyser n'était pas seulement pour les adversaires, mais aussi pour les coéquipiers, pour qu'il puissent s'adapter. Regardant son maître dans les yeux, en lui témoignent un profond respect, il dit :

- Je pense qu'on fera mieux la prochaine fois.

Valen semblait lui aussi affirmer silencieusement cette idée.

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Ena ne releva pas la courbette ironique du demi-faël. Les circonstance aurait été autre, elle l'aurait giflé tant elle detestait cette habitude. Mais là, elle était parfaitement glaciale et calme. Elle laissa le silence s'installer, étrangement profond et velouté. Elle posa sa main sur l'épaule de Liraï et lui adressa un quart de sourire. Elle esperait qu'il comprenait bien qu'Ena lui faisait confiance...Totalement. Elle lui dit:

-Bien Liraï. Pour finir, peux-tu aller fermer la fenêtre la haut? Tu descendra par le chemin que j'ai utilisé...retrouves nous devant la porte...

Sa voix avait perdu son ton cinglant, mais était toujours neutre.Liraï s'executa et monta les marches jusqu'a disparaitre derrière le coin du mur. Ena remarqua soudainement le regard insistant de Valen. Elle ne bougea d'abord pas, puis, lentement, s'approcha. Elle posa la main sur son bras et lui murmura:

-Nous allons y aller...

Presque instantanément, le demi-faël se raidit, son sang s'agitant sous l'exitation. Il palpitait sous les doigts de la marchombres et celle-ci se rapela son propre passage de l'Ahn-Ju. Elle sourit. Pour la première fois un vrai sourire. Elle regarda les yeux de Valen qui pétillait...Il attendait tant ce moment. La porte d'entrée s'ouvrit sur Liraï, et précipitement, Ena ramena sa main à elle et fit un pas en arrière. Elle inclina la tête quand Liraï la regarda puis se dirigea vers la porte. Elle leur fit signe de la suivre et demanda:

-Pouvez-vous me dire le mot qui vous guide?

Sa voix était veloutée, douce...

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Liraï monta les escaliers sans précipitation. Puis, arrivé sur le couloir, il bifurqua pour rentrer dans la modeste chambre de l'auberge ou Ena, aurai du dormir. Il sortit sur le rebord, referma la fenêtre partiellement, et tira les battants, qui se fermèrent dans un ensemble parfait. Il sauta alors en bas, et atterri souplement.

En entendant la question d'Ena, il dit :

- Le mot qui me guide serait sûrement indépendance.

En effet, c'est ce qu'il voulait depuis le début, être libre, et au dessus de toute attache gênante. Il voulait vivre par plaisir, et non pas par contrainte.

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La liberté, l'indépendance. Ces deux concepts, Valen les trouvait surfaits, pour la simple et bonne raison qu'ils ne peuvent être applicables en toutes occasions. Parfois, on est dans une situation où l'on ne peut choisir... où l'on est contraint de sacrifier son indépendance contre son gré. Le mot qui conduisait dans son cheminement extraordinaire était tout autre. Sur un ton fier, il clama sans hésiter :

- L'harmonie! L'harmonie avec soi-même, l'harmonie avec ses actes, l'harmonie avec ce qui nous entoure. L'harmonie est le seul mot qui me guide et devrait être le mot qui guide l'humanité toute entière.

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Ena écouta attentivement les deux phrases:

- Le mot qui me guide serait sûrement indépendance.

- L'harmonie! L'harmonie avec soi-même, l'harmonie avec ses actes, l'harmonie avec ce qui nous entoure. L'harmonie est le seul mot qui me guide et devrait être le mot qui guide l'humanité toute entière.

Elle secoua la tête en éméttant un petit rire. Elle devait bien s'avoure plus d'accord avec Liraï qu'avec Valen...Mais chacun a ce qu'il pense...
Elle accelerra le pas...

Ils avançaient dans le jours se levant, au mileux des personnes qui commençaient à pointer leur nez, prenant garde à ne pas se faire voir. En traversant la ville, ils eurent le temps de tout réviser...Et enfin il arrivèrent devant une porte ni neuve ni délabrée, sans vraiment d'importance, d'une couleur brun foncé, presque noir. Ena se retourna, regarda attentivement ses deux élèves, puis poussa la porte et s'infiltra dans un couloir sombre. Elle marcha, guettant les pas qui la suivait. Ils marchaient depuis un peu plus de dix minutes quand elle entendit les deux autres personnes qui marchaient derrière. Ena identifia aisément les pas marchombres suivit de ceux éxités d'un apprenti. Elle ne se retourna pas et continua à marcher. Brusquement, elle stoppa, et elle sentit les deux autres corps piler. Elle désigna le mur d'une main qu'ils ne pouvaient pas voir et murmura:

-Ici...

Elle sentit les deux apprentis passer devant elle et longer le couloir. Elle se mit en marche quand elle entendit le bruit de la porte qui s'ouvrait.

Ils débouchèrent dans une salle immense, taillée dans la roche, ou se trouvaient une cinquantaine de personnes. éclairée de boule lumineuses. Elle entra d'un pas leger, et indiqua à ses élèves d'aller s'asseoir. Quant à elle, elle monta sur l'estrade, en tant que membre du conseil marchombre, et s'installa sur une chaise libre, à coté d'un marchombre d'un certain âge et d'un autre, plus jeune. Un moment passa.

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Le vieux marchombre fixait avec intensité la foule réunie. Les membres du conseils, ainsi que les maitres et leurs apprentis...Il patientait. A sa droite, Jakan. 30 ans, et l'un des meilleurs marchombres de la guilde. A sa gauche, un siège vide. Il attendait que la personne arrive avec patience. La jeune femme s'assit enfin. Grande marchombre, elle avait accedé à la place, àlors qu'elle aurait du revenir à une autre marchombre: Elhya Il'Dune. Mais Ena avait toute les qualités pour remplir son rôle, et après avoir laissé un long silence s'installer, Emrys se leva, et se mit à parler d'une voix grave, suave aux reflets tranchants:

-Bonsoir...Je suis Emrys Serhgin...En tant que plus vieux membre du conseil, je suis sa voix...Aujourd'hui est un jour bien particulier...Aujourd'hui 7 apprentis vont tenter de passer l'Ahn-Ju...
Ceux qui réussiront pourront prétendre à la greffe...

Il laissa ses paroles faire leurs effets, puis insista:

-Prétendre à la greffe...

Plus personne ne bougeait. Il se rassit. La fraicheur de la salle créait un égréable contraste avec le brasier extérieur. Jakan se leva, et, d'une voix legèrement plus aigue et froide poursuivit:

-7 Apprentis doivent se présenter devant nous...

Un silence.

-Donnez nous votre prénom et celui de votre Maitre...

[HJ: Oui, j'ai répondu, Oui!!
>Insinuez qu'il a d'autres apprentis avant vous^^]

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Liraï observa l'assemblée. Comme à l'accoutumée, il ne se fiait pas au faciès, mais aux mots, et comme à l'accoutumée, il comprit que le rituel ne serait pas facile. La salle, illuminée par quelques torches, ne laissait voir aucun objet dessiné par les maîtres de l'imagination, celle ci était en pierre, et, on se croyait dans un mausolée aux hauts plafonds. Lorsque l'homme, plus vénérable que les autres, se rassit, Liraï s'avança d'un pas. Il ne laissait pas place à la timidité, et, il voulait affirmer sa volonté. Pourtant, cela aurait pu, même pour une réaction si anodine, apparaître comme de la précipitation, de l'empressement. Quoi qu'en analysaient les membres du conseil, il dit d'une voie posée :

- Liraï , Apprenti d'Ena.

Liraï avait laissé tomber ces mots, avant de refaire un pas en arrière. Sa réplique, avait été calme, et il voulait faire passer à travers ces quelques mots une grande maîtrise de soi même.

Il croisa les bras, et chacun à leur tours, les autres élèves passèrent. Certain semblaient sur, d'autre arrogants. Pourtant, chacun de leur maître, même s'ils laissaient émaner une grande maîtrise d'eux, paraissaient a la fois anxieux et fiers. Tous semblaient savoir qu'ils seraient jugés sur leur prestation. Quand vint le tour de Valen

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Si la Guilde marchombre était le repaire d'une meute, Valen était celui qui venait défier les loups. Majestueux et digne, il s'avança de manière provocatrice et fière en franchissant le cercle des marchombres, des maîtres, et des apprentis. Il était le premier marchombre de sang faël... et il ouvrait une nouvelle voie.

Ses exploit étaient connus dans tout Gwendalavir et le regard envieux et méprisant que lui lançaient certains marchombres le confortaient dans sa décision. Il n'avait aucunement l'esprit marchombre, il avait l'esprit des Faëls... et, en ce moment-là, il était un Faël qui venait provoquer des humains lourdauds et maladroits. Bien évidemment, il était conscient que tous les marchombres présents pouvaient accomplir de formidables exploits, mais le Faël en lui se riait des humains. Arrivé devant le vieux marchombre qui représentait le conseil, Valen s'inclina avec un grand respect et une grande humilité avant d'exécuter une courbette outrancière envers les marchombres qui l'avaient regardé en coin.

D'un ton clair et fier, il s'exclama :

- Je suis Valen Til' Lleldoryn, l'apprenti d'Ena Nel' Atan!

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La Maitre marchombre fixa Liraï avec attention. Il avait l'air sujet à un certain stress, mais se contenait très bien. Dans sa tête, elle aqcuiesca. Plusieurs apprentis se présentèrent avnt que Valen arrive. Pour un peu, elle l'aurait giflé. Fier, il s'avança et exécuta une courbette – laquelle, ena devait bien l'avouer, était dépourvue de son ironie habituelle-avant de se venger à sa façon des marchombres qu'il l'avait regarder avec un « mauvais air ». Puis il se présenta. La marchombre lui envoya un regard chargé de colère, mais il n'en tint pas vraiment compte. Certains marchombre aperçurent son regard et la scrutèrent avec surprise. Mais elle n'en tint pas compte. Elle se leva alors, évitant Valen, et se mit à parler, doucement:

-Bien, ici commence l'Ahn-Ju...Je demanderai à trois marchombres de se présenter pour chaques élèves...Puis les apprentis devront obeir jusqu'à la fin de l'examen.

Au début, rien ne bougea. Puis des marchombres se déplaçèrent. Valen se retrouva encadrée d'une marchombre au regard d'acier, d'un taille égal à la sienne, ainsi que d'un marchombre de petite taille éméttant fréquement des ricaments sardoniques. Liraï hérita d'un jeune marchombre vif et sérieux, qui n'était autre qu'un ami d'Ena, et deux deux marchombres, l'une assez agéé, et ayant passé la trentaine.
Liraï quitta la pièce et Ena le suivit du regard. Il y arriverait. Il restait trois apprentis, tout trois déjà dotés de deux marchombres. Sur l'estrades ne restait que deux marchombres, qui rejoignirent chacun un jeune apprenti, regardant le demi faël de travers. Ena fixa Emrys, se demandant qui serait le dernier marchombre. Mais la porte s'ouvrit et une jeune femme entra. Ena sentit une bouffée de joie l'envahir, mais en regardant Valen, la nouvelle venue sembla hésiter à faire demi-tour. Pourtant, elle s'avança et Valen dcouvrit avec surprise Elhya. D'un air blasée, la jeune marchombre s'approcha, lança un regard à Ena puis se tourna vers Valen. Ils quittèrent tout quatres la pièce. Ena resta avec Emrys et Nunga, immobile.

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Plutôt surpris que Elhya Il' Dune cherche à le tester, Valen s'avança pourtant d'un air serein et suivit celle qui lui ferait passer son épreuve. Pour un homme de la trempe de Valen, réaliser les premières épreuves fut d'une facilité presque déconcertante. Il fallait bien reconnaître aussi que Valen était d'un niveau autrement plus élevé que celui des autres apprentis et que Elhya ne faisait présentement que des petites épreuves pour le chauffer.

Très rapidement, les choses devinrent beaucou plus intéressantes... Nager longuement sous l'eau pour récupérer un objet, grimper dans un conduit fort étroit, affronter une série de pièges sournois et extrèmement bien conçus. Rien ne lui fut épargné. Pourtant, il réussit à s'en tirer, parfois de justesse car le crochetage ou le désamorçage de pièges n'étaient pas, et de loin, les domaines dans lesquels il brillait le plus. Bientôt, Elhya en vint à lui proposer une dernière épreuve : " Attrape-moi si tu le peux! " lui lança-t-ele, et elle disparut.

Instinctivement, Valen sut la direction qu'elle emprunta dans les égouts et il la poursuivit, mais il faillit bien échouer...

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