Loria Sil' Obyal

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La troupe venait d’être attaquée par une troupe d’Orcs mais Loria avait réussies par chance à se cacher derrière un buisson. De là, elle avait assistée au massacre et avait longuement pleurée. La jeune fille avait décidée de se laisser marcher quelques jours, l’empereur lui ayant donnée de quoi se nourrir pendant le long voyage qu’elle entreprenait, elle ne s’inquiétait pas de ses réserves. Son voyage avait été rude et bien difficile. Tout d’abord, il avait fallu qu’elle passe une barrière de montagnes qui ressemblaient en de nombreux points à des murailles escarpées au sommet pointus tel une aiguille.

La jeune fille s’était posée beaucoup de questions sur ce qui l’attendait à Al-Poll si étrange que cela puisse paraître mais tentait tant bien que mal de les refoulée. Elle ne devait pas s’épuiser à chercher des réponses à ses questions qu’elle savait hors de portée.

Pour cela, elle devait se rendre a destination… C’est là bas qu’elle saurait trouvée la vérité. Elle en était certaine …seulement, méritait-elle vraiment de savoir la vérité ou bien la vérité elle même n’était-elle que mensonge …Les questions de la jeune fille la laissait sur sa faim … Aucune théorie ou pratique qu’elle avait appris de ses parents ne lui permettaient pas de se sortir de ce mauvais pas …

Au bout de quelques heures, le sentier qu’elle arpentait devint plus clair. Les plateaux environnants se changeaient peu à peu en collines et la verdure se faisait de plus en plus abondante. Elle traversa même une petite rivière à l’eau limpide où grouillaient une multitude de petits poissons aux milles et unes couleurs. La jeune fille entreprit de gravir la montée qui lui faisait face. Il faisait très chaud, et cela ne facilitait pas la tache qui s’avérait être déjà ardue …

Après quelques efforts, elle arriva enfin au sommet de la colline et s’étala dans l’herbe. Elle ferma les yeux et essaya de ressentir les multitudes d’êtres vivants qui l’entouraient, l’herbe qui se plissait sous les formes de son corps et au gré du vent était un délice. Après s’être accordée cette petite pause, elle finit enfin par ouvrir les yeux et le spectacle qui s’offrit à ses prunelles ne lui déplut pas.

Devant elle, se tenait une longue forteresse aux sombres pierres qui semblaient avoir été noircies par le temps. Un lourd pont-levis de bois d’ébène était ouvert et à l’intérieur, on pouvait distingué plusieurs personnes qui déambulaient. Dans ses yeux brillaient une ardente envie de connaissance.

Elle se remit en route et au bout d’un long moment entra dans la cour principale. Elle était presque vide à l’exception de quelques tonneaux de bois ainsi que d’une porte menant vers l’écurie. En levant les yeux, elle aperçus deux étendards aux belles couleurs émeraudes et dès qu’elle les vit, elle fut certaine d’être arriver à bonne destination. Elle s’approchait présentement des personnes qui lui faisaient face et regardait de
quoi elle était vêtue avec étonnement. En effet, la jeune fille était crassouillard de par le fait que son voyage solitaire avait été épuisant et fatiguant.
« -
S’il vous plait … je … boire …Je …Répartition »

La chaleur lui avait asséchée la gorge et elle eu du mal à articuler le peu de mots qu’elle venait de prononcer.

Messages : 1102 Inscription le : 23/02/2007

La jeune femme parcourait la cour à grand pas, le visage impassible mais les yeux brillants de colère. Elle fixait le vide devant elle, implacable. Les élèves sur son chemin s'écartaient brusquement, la regardant, étonnés, marcher si vite. Elle regarda la porte du batiment principal, quand elle entendit une voix sèche, dure, et difficilement audible.

« -S’il vous plait … je … boire …Je …Répartition »

Elle se radoucit, et se tourna vers l'endroit d'ou venait la voix. une jeune fille aux habits usés, débraillée, se tenait là, essouflée. La jeune femme envoya un regard furieux à ceux qui la regardaient, surpris et moqueurs, et aussitôt, les regards se détournèrent. Elle s'approcha de la jeune fille et murmura:

-Viens, suis-moi, je vais t'aider...

Instinctivement, elle attendit de la voir marcher avant de se mettre en route. Puis elle traversèrent la cour et parvinrent à la porte. La marchombre la poussa, entra et parcourut le couloir vers la droite, écoutant les pas derrière elle. Elles arrivèrent enfin devant la porte du bureau, et Ena fit rentrer la nouvelle venue. Elle la fit asseoir, se froçant à oublier sa colère. Elle lui tendit une coupe, remplie d'eau, et la laissa boire. Un temps s'écoula, silencieux. Puis la jeune femme se pencha sur le bureau et demanda:

-Dis moi, déja, qui est-tu?

[Désolée, Qualité horrible longueur aberrante, alors que tu avais fait un beau post, mais les répart', y'en a beaucoup, alors je peux pas m'appliquer à cahque fois^^Et désolée du retard!]

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Elle ne se souciait guère des bruits moqueurs qu l’entouraient et avait du faire un énorme effort pour prononcer les mots qu’elle venait de dire à la femme qui lui faisait face. Cette dernière était plutôt jolie, possédant une taille ni trop grande ni trop petite ainsi qu’un visage aux traits doux et posés et sa peau était presque aussi immaculée que la neige de la cité d’Al-Poll. Il était encadré par une jolie chevelure sombre rappelant à la jeune filles le bois d’ébène. C’était une femme à la carrure souple mais qui paraissait toutefois très musclée et elle se douta qu’il ne fallait pas le fâchée sous peine de culpabilité … Lorsqu’elle s’approcha de Loria, cette dernière eu l’impression qu’elle allait être l’épouvantail sur lequel elle déverserait sa colère, mais elle en fit tout autrement et lui asséna un jolie sourire pétillant de malice et d’amour.
«
- Viens, suis-moi, je vais t'aider … »

Toutes deux se mirent alors à parcourir les longs couloirs de l’académie du célèbre Merwyn qu’elle ne vis à aucun moment de la ballade (si on pouvait appelé cela une ballade …) Elle avait un peu honte de ce qu’elle offrait comme point de vus aux personnes qu’elles croisaient dans les longs et sinueux passages de l’école. En effet, avant que le malheur ne se jète sur sa troupe, elle possédait de beaux vêtements de velours couleur paon qui avait coûté une fortune à ses parents. Maintenant, sa tenue était à moitié déchirée et on apercevait ses épaules, ses jambes et le bas de ses fines cuisses. Lorsqu’elles arrivèrent dans ce qui semblait être un bureau, la femme qui lui avait fait face émit un faible sourire et lui montra du doigt le siège qui était en face de la table. Elle s’y installa sans ménagement et attendis. Sa gorge était en feu et elle fut ravie de voir son interlocutrice lui tendre une coupe remplie d’eau pur et fraîche. Lentement, elle se désaltéra et attendit de recouvrer un peu la voix et de la salive.
«
- Dis moi, déjà, qui est-tu ? »

Loria observa les yeux de la jeune femme et un sourire se peignit sur ses lèvres.
«
- Je me nomme Loria Sil’Obyal, fille de Licinia et Clodius Sil’Obyal, émissaires de l’empereur et loyaux amis de celui-ci. »

Messages : 1102 Inscription le : 23/02/2007

La jeune fille avala l'eau avec lenteur malgré sa soif apparente. Elle laissa le liquide frais hydrater sa gorge sèche, puis respira. Doucement, d'abord d'un souffle court, saccadé, puis plus profond et plus lent. La marchombre la regardait, imperturbable, la colère oubliée. Elle Attendit, patiente, que la jeune fille lui réponde. Quand elle ouvrit la bouche, elle laissa échapper une voix un peu rauque, mais dans laquelle on devinait une voix douce.

-Je me nomme Loria Sil’Obyal, fille de Licinia et Clodius Sil’Obyal, émissaires de l’empereur et loyaux amis de celui-ci.

Ena ne bougea d'abord pas, éttonée. Elle n'avais pas d'habits de la fille d'amis de l'empereur...Et pourtant, derrière fatigue et salissures, il y avait un visage pâle et doux. La marchombre se tourna sur la chaise, attrapa un papier, remarqua une petite boule de plume à sa droite. Le colibri releva sa minuscule tête, sautilla joyeusement sur le bureau. Avec un sourire, Ena le caressa, et le colibri noir de jai se mit à chanter. Une voix douce, fluette, aigue et agréable. Ena avait compris le message...Elle se mordit les lèvres, puis se tourna vers Loria. Elle lui sourit, et s'excusa:

-Pardonne-moi, je me laissa distraire...Loria donc...Dis moi, que fais donc la fille d'amis de l'empereur ici, et dans cet état?

Elle entendit le colibri voleter dans les feuilles, et elle le calma d'un sifflement.

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Elle avait converser avec la grande jeune femme qui se trouvait devant elle d’une voix quelque peu enraillée, mais ses salissures et ses habits rapiécés ne cachait pas l’aspect éloquent et majestueux de ses yeux. Ella avait tout l’air d’une noble, peu importait les costumes dont elle était vêtue. Ena était sous le choc. Mais les traits de la jeune fille restèrent impassible, dénudé de toute sensations, immobile, son regard gris perle plongé dans celui de la femme.
Un petit oiseau ressemblant fortement ) un colibri de couleur ébène, tout comme les cheveux de sa maîtresse était installé sur un perchoir aux couleurs mordorées. L’effet de contraste était très saisissant et Loria ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux, telle une enfant de douze ans. Ena reprit contenance et reporta son attention sur Loria. Ellese résigna à prendre la parole d’une voix douce et peu hésitante.
«
- Pardonne-moi, je me laissa distraire ... Loria donc ... Dis moi, que fais donc la fille d'amis de l'empereur ici, et dans cet état ? »

Le regard de Loria se s’imbiba d’une tristesse presque mélancolique. Son voyage ne s’était passé tel qu’il devait l’être …beaucoup de choses affreuses étaient survenues, des choses qu’elle avait espérée ne jamais voir … Le destin en avait fait autrement. La voix cassée par l’émotion, elle prit la parole.
«
- Je vais essayer de faire simple et rapide, pour éviter d’importuner votre tache au sein de l’établissement. Nous sommes partis d’Al-Jeit il y a de cela quelques semaines. Trois plus précisément. L’empereur avait mis à disposition quatre membres de sa garde personnelle, des soldats de la légion noire ainsi qu’un rêveur de cinquième cercle. Le début du voyage s’annonçait propice. Le malheur en à fait bien autrement. Il ne nous restait plus que deux jours à traversées des plaines d’Astariul, nous avons longuement priez pour qu’il ne nous arrive rien de grave. Mais un soir, nous sommes tombés sur un brûleur. Toute la troupe à été persécutée. Par chance, j’ai été envoyer dans un buisson et j’y suis restée pendant deux jours. Par la suite, j’ai ramassée ce qu’il restait des provisions, en outre, pas grade chose mais assez pour tenir quelques jours et je suis partie en direction d’Al-Poll. Vous connaissez la suite de l’histoire …Comprenez maintenant pourquoi je suis vêtus de tuniques rapiécée. »

Messages : 1102 Inscription le : 23/02/2007

Alors que le colibri émattait un son perçant, un couinement comme une plainte, déçue de devoir arreter sa jérémiade, la jeune fille se mit à parler. Sa voix était déja plus déliée, moin enrayée.

- Je vais essayer de
faire simple et rapide, pour éviter d’importuner votre tache au sein de
l’établissement. Nous sommes partis d’Al-Jeit il y a de cela quelques
semaines. Trois plus précisément. L’empereur avait mis à disposition
quatre membres de sa garde personnelle, des soldats de la légion noire
ainsi qu’un rêveur de cinquième cercle. Le début du voyage s’annonçait
propice. Le malheur en à fait bien autrement. Il ne nous restait plus
que deux jours à traversées des plaines d’Astariul, nous avons
longuement priez pour qu’il ne nous arrive rien de grave. Mais un soir,
nous sommes tombés sur un brûleur. Toute la troupe à été persécutée.
Par chance, j’ai été envoyer dans un buisson et j’y suis restée pendant
deux jours. Par la suite, j’ai ramassée ce qu’il restait des
provisions, en outre, pas grade chose mais assez pour tenir quelques
jours et je suis partie en direction d’Al-Poll. Vous connaissez la
suite de l’histoire …Comprenez maintenant pourquoi je suis vêtus de
tuniques rapiécée.

La jeune femme, impassible, regardait Loria. Elle était...Etrange...Comme si la mort de sa famille n'était qu'un détail qui ne la touchait pas...Comme si...La marchombre chassa ses pensées et se contenta de hocher la tête. Elle se mordi les lèvres, et se voir faire deux fois ce même gestes en quelques minutes l'ennerva. Elle regarda Loria et parla d'une voix douce.

-Je suis désolée qu'Astariul t'ai reservé tant de malheur...

La phrase était totalement absurde, et, sans comprendre, Ena s'en félicita. Elle respira puis continua:

-Veux-tu que nous informions l'empereur de ce qui s'est passé?

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