Discutions dans un bureau presque hermétique (RP terminé)

Valen n'avait même pas pris le temps de se changer lorsqu'il se dirigea vers le bureau de Merwyn pour une réunion au sommet. Pour sa défense, il fallait bien reconnaître qu'il n'en avait pas eu le temps, il avait été soigné le dernier et sortait à peine de l'infirmerie. Son visage ensanglanté était terrifiant et son expression froide et haineuse n'avait pas quitté ses traits ordinairement gracieux et sereins. Son regard brillait encore d'une lueur inquiétante, lui conférant une aura sombre qui faisait reculer les élèves qui l'apercevaient. Aucun d'entre eux ne l'avaient jamais vu dans cet état-là.

Arrivé de la porte, il l'ouvrit sans prendre la peine de frapper, passa l'encadrement, et la referma aussitôt. Son regard foudroya brièvement Ena et il s'avança vivement en décrochant le fourreau de son sabre toujours engainé qu'il posa brutalement sur le bureau en s'asseyant. D'une voix pour le moins froide et bien inhumaine pour qui le connaissait, il lança :

- Pourquoi nous avoir convoqué?

Question sèche et à la limite de la discourtoisie, l'on était bien loin du Valen que l'on avait appris à connaître, à respecter, et à aimer...

-C'est vous qui allez me le dire. J'attend de vous deux des réponses claires et précises...

Ena et Valen... Elle avait assisté à la scène qui les avait éloigné... dans la même pièce. L'heure n'était pas aux souvenirs mais aux éxplications. Et elle était bien décidé à avoir ses réponses. Les bras croisés sous sa piotrine, son expréssion ne trompait pas, ils éteint désunis et s'ils commençaient à perdre leur calme elle avait la solution.

- Alors j'attend ! Je peux savoir pourrquoi vous avez eu l'inconcience de vous batte même si la mort était au bout ? Etes vous au moins concient que les mercenaires et autres personnes qui en veulent à l'Académie n'attendent que ce genre de choses pour nous attaquer ?!

Sous le coup de la colère, elle s'était mordue la langue. Ses yeux les fixaient elle ne cherchait même pas à masquer ses sentiments et ses yeux exprimait ce qu'elle pensait, le plus clairement du monde.

- J'ai combattu les Raïs aux côtés des Frontaliers durant ma jeunesse, ce qui me valut d'être reconnu comme l'un des leurs : un guerrier des Marches. En tant que tel, je suis tenu de respecter le code d'honneur des Frontaliers et je devais laver mon honneur dans un duel à outrance. L'ignoriez-vous, Vivyan? Vous qui m'aviez recueilli au sein de l'Académie...

Valen s'était sur ce ton glacial et inhumain dont il avait le secret. Son regard étincelait de plus en plus, pourtant il restait physiquement très calme... le calme avant la tempête comme diraient certains.

- Plus que nul autre en Gwendalavir, ma propre vie m'échappe et est régie par des principes auxquels j'ai juré fidélité et qui m'enferment dans un carcan! Les lois faëlles de par mon ascendance faëlle, la loi impériale parce que je dois fidélité à l'Empereur, le code des Frontaliers qui m'ont adopté, le code marchombre depuis que j'en suis un, et le propre code qui est le mien! Dès lors que je ne suis plus rien, plus qu'un être sans âme et sans coeur car Ena Nel' Atan m'a ravi les deux, plus qu'une enveloppe vide qui doit fidélité à ses codes, devrais-je en plus être un parjure?

A ces mots, Valen se leva brusquement en renversant sa chaise et s'empara de son sabre qu'il dégaina en jetant le fourreau d'un geste dédaigneux avant de le tendre à Vivyan, poignée en avant :

- Dans ce cas, ôtez-moi la vie car je n'aurai plus aucune raisons d'être!

Vivyan le regarda bien en face en saisissant le sabre. Il lui faisait presque pitié. Elle leva le sabre jusqu'à le pointer sous sa gorge. Ses yeux étaient planté dans ceux de Valen. Océan profond contre toument incessant. Il ne se rendait même pas compte...

- Tu n'as donc rien vu ? Tu n'as pas tout perdu... Mais le temps que tu t'en rende compte... Elle baissa le sabre jusqu'au niveau de son coeur. Jurrez que vous ne ferrez plus rien qui risque de nuire à l'Académie, jurrez allégeance à l'Académie... Vous n'en serrez libéré que quand vous aurez compris.

*Tu n'es pas le seul dont la vie fuit. Mais tu est le plus aveugle des deux... *

Elle déposat le sabre en face d'elle délicatement. Peut être aurait il l'occasion de se rendre compte que son coeur et son âme n'était pas encore perdu. Du moins elle l'espérait. Elle attendait sa réponse.
Son regard se portat sur Ena pendant quelques secondes avant de reporter son attention sur lui. Ce n'était plus en elle qu'il pouvait le découvrir. Vivyan était des plus sérieuses à vrais dire elle était généralement d'un tempérament effacé mais à ce moment là son autorité se sentait, aussi palpable que la lame de Daelos.

Vivyan lança un regard dépourvut de toute douceur à Ena. Et c'était elle qui disait ça! Soit elle était plus idiote qu'elle ne laissait paraitre soit elle cherchait à énervé encore plus Vivyan.

- Ena Nel' Atan je te suggèrais de te taire ! D'autant si c'est pour jouer les saintes nitouche ... Je te rapelle que tu est aussi en grande partie ressponsable de la situation actuel ! Et ce n'était pas à toi de parler... Même si pour toi les règles ne sont que celle du code Marchombre, il vaudrait mieux pour toi que tu aprenne la courtoisie et si tu la connais déjà donnes nous en la preuve en te taisant quand on ne t'invite pas à prendre la parole.

La sous directrice marquat une pause et soupira. Deux enfant en basage. C'est éxactement l'image qu'ils lui renvoyaient. Elle reportat son attention sur Valen.

- J'attend votre décision...

Valen se contenta alors de mettre un genoux à terre, tête baissée, position qui n'était pas sans rappeler le rituel lié au serment d'allégeance. Il se releva alors et répondit avec hauteur avec ce même ton glacial et inhumain :

- J'ai déjà juré allégeance à l'Académie... il semble que vous l'ayez oublié, Vivyan Ril' Lake.

A ces mots, Valen se détourna en reprenant son sabre en main, ramassa son fourreau, et rengaina Daelos en quittant la pièce sans même y avoir été invité. Son pas martial retentit dans le couloir alors qu'il raccrochait son sabre engainé à sa ceinture d'épée. C'était lui que Merwyn avait choisi pour diriger l'Académie en son absence. Le demi-Faël avait répondu à la convocation par respect pour Vivyan, mais, pour l'heure, il en resterait là...

La jeune femme regarda Vivyan, a peine effleurée par ses paroles. Puis
Valen s'agenouilla. Rengaina son sabre et sortit. Elle laissa son
esprit tournicoter. Non elle n'avait pas preté alégence, elle-même,
mais Merwyn l'avait compris. Lui. Elle avait l'impression d'éclater
intérieurement. Trop de choses et si peu de temps...L'Académie, qui
pouvait être assaillie à tout moment, les traitres, disséminés parmis
les élèves, Nathaël, Isaï, les tensions entre les professeurs, Yiewël,
Elhya, qui avait disparu...
Oui, Valen devait diriger l'Académie...Lourde responsabilité, quand
celle-ci se trouve en danger. Elle pouvait comprendre qu'il fut las,
agités, angoissés aussi...Sur ses gardes...Et pourtant...Ici personne
ne semblait se comprendre. Elle aurait pu, du même, le suivre et
s'excuser...Mais les mots semblaient déja écorcher ses lèvres...Elle regarda Vivyan dans les yeux.

-Bien, la convocation devrait prendre fin...Puisque ainsi en a décidé....Le Chef

Les derniers mots étaient un peu trop appuyés pour être ressenti. Elle attendit toutefois. Elle n'avait pas le temps de parlementer sur un départ précipité, un semblant de fuite. Vivyan allait sans doute en venir à elle.

Elle soupira et tapotat le ses doigts délicats le bureau.

- Evidemment je n'ai pas oublié... Je voulais seulement que de le dises... Dites moi Dame Nel'Atan pour quoi vous en êtes arrivez à vous battre ? Vous avez risquer votre vie pour une simple question d'honneur ?

*Merwyn où es tu ?*

Elle s'était un peu détandue et cette fois ci elle parla plus calmement elle semblait seulement las.

- Je connais cette peur... A vrai dire qu ne l'a jamais connue ? Vous savez ... Mais c'est moi que l'on perdra car j'ai le malheur d'être un dessin. Et Merwyn est le premier à savoir ce qui risque de se passer. C'est d'ailleur pour ça qu'il ne m'a pas confier l'Académie.

Vivyan sentit les prémices d'une crises et repira longuement pour essayer de retarder l'imaquable et dessina sr elle même aant de reprendre.

- Il ne vous a pas confier l'Académie pasque vous êtes marchombre, donc il l'a donné à Valen. Mais bien qu'il soit fort, lui aussi a des limites et par les temps qui courent ses nerfs sont mis à rude épreuve. C'est pour ça qu'il vaux mieux faire attention à nos moindres gestes, si tu veux discuter avec lui n'esquisse aucun geste vers tes armes. Quand à ceux que tu aime protège les mais tu ne doit en aucun cas oublier tes responsabilité envers l'Académie. Je sais que ça pourra te poser certains dilemme mais tes choix t'appartienne et à toi seule.

La sous directrice laissa un long silence s'installer.

- A vrai dire quand Nathanaël est arrivé avec une petite fille je n'ai eu besoins de beaucoup de temps pour comprendre que c'était ta fille. Pour tout te dire certains de nos élèves ont eut un passé douloureux avant d'arriver à l'Académie, d'autres ne s'en rapelle pas etd'autres ont eu une enfance normale. Ils est normal qu'ils ne se comprennent pas. Mais nous, nous ne devons en aucun cas laisser cette ignorance provoquer des tensions pour la bonne raison que nous sommes les pilliers de catte Académie, il est essentiel d'établir un dialogue. Je ne vous demande pas de vous raconter vos vie mais s'il y a un problème d'en parler de manière posée. Vivyan avait remarqué les gestes de la Marchombres. Tu ferais mieux de retourner voir les rêveuses pour ça. Je ne vais pas te retenir plus longtemps, on a tous des choses à faire.

Elle se leva elle même et tout en essayant de retarder la crise elle se dirigea vers la porte.

-Je dois voir quelqu'un excuses moi.

Sa voie était encore plus fatiguée. Elle devait voire deux personnes en fin de compte, mais d'abord Slynn.

- Merwyn ... revien je t'en prie...

Au fildes couloirs la sous directrice s'affaiblissait. Quand elle arriva au second étage de l'aile Est elle cru qu'elle allait disparaître. Elle voyait trouble, avait des sueurs froides et tremblait perceptiblement. Elle arriva péniblement devant la porte avant de s'engoufré dans l'appartement. Slynn allait encore l'aider. Elle ne savait pas à quel point Vivyan lui en était reconnaissante.