Installation... (RP terminé)

Daith s'était longuement promenée dans les jardins de l'Académie avant d'arriver dans la forêt. Elle avait respiré toutes les fleurs, admiré toutes les compositions florales réalisées par des jardiniers virtuoses.
Mais maintenant, elle arrivait dans la Forêt. Son Âme. Son Coeur. Ou, plus simplement, sa raison d'être...
On lui avait attribué une cabane pour se loger. Elle la chercha un instant du regard, avant de finalement lever les yeux pour l'apercevoir dans un magnifique vieux chêne, juste en lisière de forêt, presque à l'extérieur de celle-ci. Le nid de bois s'intégrait parfaitement au décors... et elle remarqua qu'il était stratégiquement bien placé, car ses arrières étaient protégées par l'enceinte de l'Académie, qui se refermait presque sur l'entrée de la Forêt...
Elle grimpa à l'arbre, ne remarquant même pas l'absence d'échelle.
Bon. Il faudrait tout de même qu'elle ajoute sa touche personnelle ; deux ou trois tentures, d'énormes coussins, une ambiance tamisée...
Elle se plaisait à s'aménager un coin de luxe au milieux de la beauté sauvage de la Forêt.
Elle s'était obligé à attendre, à aller voir les fleurs, visiter la cabane, traîner dans l'Académie, pour mieux savourer ce moment.
Mais elle ne tenait plus.
Elle redescendit, puis fit trois pas, pour la première fois à l'intérieur de la Forêt.
Un courant la foudroya sur place, mais ce n'était pas douloureux, et cela provoquait une telle sensation de puissance, de bonheur sauvage...
Elle chancela un instant sur place, encore surprise de toute l'énergie qui s'était infiltré en elle...
L'Energie Verte...
La Forêt l'avait adoptée.
Elle murmura :
- Merveilleuse...
Autant pour la Forêt que pour elle même, pour la vitalité qui venait de la traverser, pour l'Académie, pour la terre, et pour la Terre...
Elle venait de renaître. Jamais elle n'avait ressentit une telle chose dans aucune autre forêt. Mais maintenant, sa quête était finie, elle savait qu'elle L'avait trouvée, et qu'elle ne La quitterait plus jamais. Son unique but maintenant était de veiller sur elle.
Ca tombait bien, c'était ce que l'on lui demandait...
Elle mit de longues minutes à se remettre de ses émotions et de sa découverte.
Lorsqu'enfin elle fut rétablie, elle retourna près de la cabane.
C'est alors qu'elle vit une silhouette s'avancer...

(j'espère que je peux ?)

Sha avait quitté les appartements de Valen, et l'académie, telle une ombre de sang, un fantome. Son oiseau blessé toujours sur sa main gantée, tandis que l'autre saignait toujours de facon mesurée, mais cela n'empechait pas la vie de s'échapper doucement de ses veines. Mais la jeune fille n'en avait pas conscience. Depuis qu'elle était arrivée, quelques heures auparavant, elle avait déja failli perdre ses précieux compagnons des airs. Comme si le sort s'acharnait à lui faire passer un message. Sa place n'était pas ici.

Elle continuait d'errer comme une âme en peine.

Ses pas la menèrent, au bord de l'enceinte de l'académie. Elle apercut un très vieil arbre, dans ses frondaisons se trouvait une cabane. Sha eut un sourire de dérision, avant de s'adosser le long du tronc puis de déposer doucement le rapace sur le sol. Elle sortit de son sac, des bandages. Son regard las se posa sur l'oiseau.

Il attendait, observant de ses yeux d'or la jeune humaine.

Quelques larmes coulèrent sur sa joue, quand elle commença à s'occuper de sa propre blessure. Puisque le brechet du rapace avait été coupé, au moins il ne repousserait jamais. Mais au moins Teraka survivrait, même si il ne revolerait peut-être jamais un jour comme avant.

Daith, fraîchement sortie de son état second et de la forêt par ailleurs, vit une jeune fille s'avancer. elle l'observa un instant, puis remarqua que quelque chose n'allait pas. Sa main saignait, et le rapace qu'elle portait sur une main gantée semblait mal en point lui aussi.
Elle n'alla pas à la rencontre de la jeune fille, mais se dirigea à grands pas à l'interieur de la Forêt.
Quelque secondes plus tard, elle était de retour, mâchonnant une boule d'herbes, et prennant dans son sac un petit bol en bois et un pillon, ainsi que quelques ingrédients médicinaux.

*Sitôt arrivée, voilà déjà du travail... moi qui pensait n'avoir besoin que de soigner les animaux et la Forêt... J'espère qu'elle est calme, je n'ai pas envie d'une hystérique qui me hurle qu'elle se vide de son sang...
Enfin, à la voir, ça n'a pas l'air d'être le cas...*

Elle s'approcha donc vivement de la demoiselle, et, sans lui demander son avis, lui prit la main, qui était blessée.
Elle dit seulement :

- Attention, ça va te brûler très fort, il faudra résister à la douleur, mais ta blessure à l'air sérieuse.

Elle n'aimait pas mentir...
Elle appliqua d'abord un mélange d'herbe et d'épices, qui purifieraient la plaie, mais lui brûleraient la peau.
Puis, elle appliqua le baume de plante qu'elle mâchait depuis tout à l'heure, et qui allait calmer la douleur, et faire coaguler le sang.

- J'espère que tu as bien regardé ce que j'ai fait, car je te laisse le refaire sur ton faucon. Non pas que je ne me débrouille pas avec les rapaces, mais je n'ai pas de gants, et de plus celui-ci semble avoir particulièrement confiance en toi...

Elle lui tendit la boulette d'herbes et la poudre, en la regardant longuement, mais sans rien lui dire de plus que :

- Il faudra que tu ailles à l'infirmerie, j'ai juste désinfecté et arrêté les saignements...

Sha leva la tête vers l'inconnue, avant de remettre une de ses mèches en place, puis de cesser de faire son bandage, quand la femme commença à la soigner. Elle ne dit rien quand le baume la brûla, et laissa l'inconnue la toucher. Puis celle-ci lui dit de s'occuper de l'oiseau. Cette phrase qui sonnait comme un rappel à l'ordre, sembla ramener la jeune fille à la réalité.

Elle s'approcha de l'oiseau, à quatre pattes, s'assit près de lui, commencant à soigner son aile blessé par les carreaux de verre de la fenetres qu'il avait cassé en voulant atterir. Sha évitait soigneusement de regarder le brechet coupé net, sur la tete de l'oiseau.

Quand elle eut terminé, l'inconnue lui dit qu'elle ferait mieux d'aller à l'infirmerie.

"Pas la peine, ca guérira seul ou ca me laissera une cicatrice, peu importe, ce sera juste un souvenir de plus. Une chose que je ne dois pas oublier"

Elle soupira, puis se mit à trembler de facon légère puis plus fortement, en revivant la scène. Un animal ou quelquechose avec des crocs s'en était pris à Liraka et l'oiseau se trouvait quelques part en train de mourir. Oui, elle semblait déja emprisonné ici. L'un de ses rapaces ne revolerait sans doute plus jamais comme avant, et un autre se trouvait mourrant quelques part. Il lui en restait d'autre, mais elle craignait pour eux, plus que pour sa propre vie.

La jeune fille tourna la tete pour examiner l'inconnue de plus près. Grande et musclée, les cheveux long et les yeux couleur d'opale, en tenue de foret. Puis elle regarda son poignet blessé, avant de remettre rapidement le bandage qu'elle serra, et masqua le tout sous son gant.

"Merci, pour..."

Elle ne savait pas trop de quoi la remercier. Tout était si étrange depuis qu'elle était arrivé à l'académie. Donc elle ajouta simplement a mi-voix.

"pour tout..."

Avant de se relever, regardant quelques instants l'oiseaux.

Daith vit que la jeune fille était toute déboussolée. Elle lui fit donc un grand sourire, et lui dit :

- Oh, mais de rien ! C'est mon boulot, tu sais...

Elle lui fit un clin d'oeil, et ajouta :

- Daith Belanton, garde forestière, pour te servir !

Puis, retrouvant un air plus sérieux, elle s'assit dans l'herbe à côté de la jeune fille, et lui demanda :

- Maintenant, veux-tu bien me dire ce qui t'es arrivé ? Ou as-tu quelque chose de plus important à faire ? On dirait que tu as perdu quelque chose...

Elle voyait bien la lueur de détresse et de désespoir qui brillait dans ces yeux, mais pourtant elle et son oiseau étaient hors de danger...

Sha se rassit près de la jeune femme qui s'était présenté comme étant la garde chasse de l'école. Evidemment, elle devait être lié à la nature.

"Je suis Sha Kestal, élève et fauconnière de l'école"

Puis Daith lui demanda de lui raconter ce qui s'était passé, si elle avait le temps. Le temps pas vraiment, l'envie encore moins. Mais elle ressentait le besoin de se confier à quelqu'un qui comprendrait. Enfin peut-être.

"Teraka..."

Elle se tut, comme cherchant ses mots, il y avait des informations qu'elle ne voulait pas révéler à une inconnue, et dont elle n'était même pas vraiment sur.

"Disons que j'avais envoyé Teraka apporter un message à quelqu'un, mais que je n'attendais pas son retour si vite, ni dans un tel état de fatigue. Il a du me voir, mais n'a pas pu éviter la fenetre de la salle d'arme. Ensuite je l'ai rejoint. Et j'ai compris pourquoi il volait si mal"

Encore un silence qui s'éternisa mais le regard de l'enfant, car en cet instant, on aurait juste dit qu'elle était une enfant, une enfant qui avait mal, non pas pour elle, mais pour un être qui lui tenait à coeur. Elle observait la plume coupé nette sur la tete de l'oiseau.

"Quelqu'un lui a coupé net la plume qui lui sert à garder son équilibre en vol. Dans la salle d'arme, il se trouvait aussi Hisae, une jeune femme qui apprends les armes aux autres, et une autre élève, je crois est arrivé par la suite. Elles ont voulu m'aider. Donc nous avons posé l'oiseau sur une planche, j'avais retiré mon gant pour que je puisse le toucher et qu'il ne s'affole pas. Et il a planté ses serres sur mon poignet. Puis le maitre d'arme est apparu et a voulu toucher l'oiseau qui l'a mordu a la main. Ensuite Valen m'a dit d'aller soigner l'oiseau dans sa chambre qui était plus proche que la vieille cabane ou voulait m'emmener Hisae"

Son récit n'était pas très cohérent, mais elle s'inquiétait pour son oiseau et pour l'autre disparu. Dont elle se demandait si elle devait parler.

"Dans les appartements de Valen, j'ai essayer de soigner l'oiseau, et Valen a encore voulu le toucher, mais cette fois, il l'a endormi. Ensuite je ne me souviens plus de rien, juste que je me suis réveillé dans le lit de Valen et que celui-ci tremblait et réclamait une fiole. Je la lui ai donné, et je suis parti."

Voila, elle avait mentie, mais la garde chasse ne pouvait pas le savoir. Mis à part son omission, la jeune femme connaissait désormais une partie de l'histoire. Elle attendit, plus apaisé qu'auparavant.

Daith garda le silence quelques instants après que Sha eut finit son récit.

*Hmm... la fauconnière...*

Elle sentait que vers la fin, la jeune fille ne lui avait pas tout dit, car elle était plutôt incohérente, mais n'ajouta rien, car après tout elles venaient juste de se rencontrer, et elle sentait que ces simples mots lui avaient fait mal...

Elle réflechit un instant, ne sachant pas trop que faire... Elle éprouvait déjà une forme d'affection pur cette jeune fauconnière, car elle était comme elle liée à la nature, mais si elle quittait sa Forêt dès son arrivée !...
Elle dit malgrès tout, sentant la détresse de Sha et voulant l'aider, bien qu'elle ne connaissait pas toute l'histoire :

- Veux-tu que nous allions voir Valen ? Ou préfère tu te reposer dans ma cabane ?
J'ai une très bonne tisane apaisante, et du miel pour l'accompagner...

Ajouta-t-elle dans un sourire.

"Non, je ne veux pas retourner voir Valen"

Sa voix était sèche. Elle semblait en vouloir au maître d'arme pour une partie de ce qui était arrivé à son oiseau.

"Mais pour la tisane, je serais bien partante"

Elle eut un léger sourire.

"Connaissez-vous les rapaces ?"

Elle aimait toujours discuter de ses oiseaux avec ceux qui étaient interessé. Et cela leur permettait de découvrir le noble art de la fauconnerie. Que beaucoup considérait souvent comme réservé à l'élite.

(désolé pas trop d'inspi, bonne année ^^)

(ya pas de mal ! bonne année à toi aussi...)

Lorsque Sha lui répondit "Non, je ne veux pas retourner voir Valen", Daith sentit une légère tension s'installer, certainement due à la colère que la fauconnière semblait entretenir à l"encontre du demi-faël.
Mais l'ambiance redevint vite normal, quand la jeune fille eut accepté son "invitation à la tisane"...

Elles montèrent toutes les deux dans la cabane, et après que Daith eut dit :

- Excuse-moi pour la cabane, mais je viens tout juste d'arriver !

Elle sourit gentiment, tout en faisant chauffer sa vieille bouilloir de cuivre dans le foyer un pierre, et en ajoutant avec un air mystérieux des herbes et des poudres.
Sha lui dit alors :

- Connaissez-vous les rapaces ?

Elle répondit, avec ce même grand sourire qu'elle affichait souvent :

- Tu sais, tu peux me tutoyer ! Cela me ferait plaisir...

De plus, bien qu'elle ne le dit pas, le "vous" lui donnait l'impression d'être vieille... C'est vrai que les étudiants d'ici étaient des ados, pour certain à peine sortis de l'enfance, mais tout de même !

- Pour ce qui est des rapaces, j'en connais certains pour avoir vécu avec eux, et les avoir étudiés dans la forêt...

Elle se perdit un instant dans ses pensées, de même que son regard vert s'égarait dans le vide.
Elle versa sa boisson dans deux bols, qu'elle avit acquérit dans un de ses voyages.
L'un était d'un noir mat à l'extérieur, et l'intérieur brillait d'une laque rouge, tandis qu'au fond luisait un signe doré, en relief. Elle seule savait ce qu'il voulait dire, et elle l'avait acheté une fortune à un étrange marchand. L'autre était moins mytérieux, un simple bol en fonte, mais d'un beau vert joyeux, avec une minuscule grenouille en jade au fond, qui ne se voyait que lorsqu'un avait finit de boire.

Elle le remplit, et le tendit à Sha. Elle lui dit alors :

- Je dois dire que ton faucon est sublime, malgrés sa blessure. J'en ai rarement vu qui ait l'air aussi heureux avec son maître...

Sha tendit le bras près de l'oiseau blessé pour qu'il saute sur son gant, elle alla le déposer sur une racine, après l'avoir récompensé d'un morceau de viande fraiche qu'elle gardait en permanence dans un petit sac à sa taille.

La jeune adolescente suivit sa nouvelle amie dans la cabane, celle-ci s'excusa pour le désordre, mais elle venait d'arriver. Sha eut un geste apaisant signifiant que ce n'était rien. La fauconnière prit le bol qu'on lui tendait.

"Merci"

Avant de le laisser refroidir quelques minutes, en en respirant l'odeur, puis de le gouter. Un savant mélange d'herbe.

"Délicieux votr... ton thé"

Se corrigea-t-elle, rapidement.

"Les rapaces aiment à leur manière tout en restant libre. Car un chien ou un cheval peuvent aimer, un oiseau ne fera que tenir à celui qui s'occupe de lui, mais peut aussi très bien décider un jour de regagner la nature. Sans se préoccuper aucunement, de celui qui l'a autrefois nourri"

Encore un léger sourire, oui, ainsi étaient ses oiseaux. Elle leur ressemblait sur ce point, elle offrait sa compagnie mais pouvait la retirer tout aussi brutalement. C'était un style de vie. Nomade. Libre. Ne jamais se poser vraiment longtemps quelques part. Juste profiter des instants qui s'offraient à soi.

Daith sourit à la petite hésitation que marqua Sha avant de la tutoyer.

- Les rapaces aiment à leur manière tout en restant libre. Car un chien ou un cheval peuvent aimer, un oiseau ne fera que tenir à celui qui s'occupe de lui, mais peut aussi très bien décider un jour de regagner la nature. Sans se préoccuper aucunement, de celui qui l'a autrefois nourri

Elle perdit son sourire quelques instants... Elle ne connaissait cela que trop bien, s'étant occupée de longues années d'animaux de la forêt. Mais la nature était sauvage, impitoyable, et libre. C'était pour cela qu'elle l'aimait, et que ça la rendait triste.

- Oui... Je sais cela...

Elle marqua une pause. Puis dit soudain :

- Cette cabane me désole !! Je ne compte pas vivre longtemps dans une telle... saleté ! Je tiens à avoir mon îlot de douceur et de luxe dans la forêt...

Elle jeta un regard mauvais aux murs de bois qui tombaient en miette, au foyer délabré, et au plancher plein d'humidité et de moississure.
Non pas que Daith fut particulièrement délicate, loin de là, mais elle savait que le travail dans la forêt était rude, et ne voulait pas, si elle avait à tomber de fatigue dans son lit, que celui-ci soit plein de poussière...

Elle l'écouta parler de sa cabane avec un léger sourire d'ironie. Pas vraiment méchant, juste amusée. Oui c'était vrai qu'un peu de luxe de temps en temps ne faisait pas de mal.

"Je pourrais vous aider, je connais l'art de construire des cabanes dans les arbres, comme de vastes nids d'oiseaux."

La comparaison était bonne.

"On pourrait peut-être même vous améliorer l'endroit."

Enfin, ce n'était qu'une proposition en l'air, que la garde chasse était libre ou non d'accepter.

"Enfin si vou... tu le souhaites bien sur"

Elle haussa les épaules, signe qu'un refus ne brouillerait pas leur relation.

Le visage de Daith s'éclaira. Elle était ravie de la proposition de Sha.

- Oh oui ! Ce serait super ! Je me débrouille en décoration, mais pour ce qui est de la réparation... Autant j'ai la main verte avec les arbres vivants, autant je ne sais que faire d'un bout de bois mort !

Elle rit, et son rire emplit la pièce de bonne humeur. Elle venait seulement d'arriver, et déjà elle rencontrait une personne sympathique... C'était un bon présage...
Mais son regard tomba sur son poignet, qu'elle agitait en tout sens sous l'effet de l'excitation, et poussa un soupir de mécontentement. Le temps. Cette satanée chose qui gâchait toujours tout. Et l'heure, sur la montre qu'elle portait, était bien avancée.

- Sha... Je suis désolée, vraiment, sincèrement, mais je suis garde forestière, et je doute que l'on puisse dire que je remplit bien mes fonctions pour l'instant... Je reste là à bavarder avec toi, sans m'occuper de la Forêt !
Alors je vais malheureusement devoir repousser ton offre. Je me débrouillerais seule, au fur et à mesure, bien que j'aurais aimé... Enfin, tant pis.
Elle eut un pauvre sourire désolé. Mais elle savait qu'il fallait qu'elle s'occupe de la Forêt, sa Forêt, et de tous ses habitants. Et Sha n'en faisait pas partie. Daith l'avait soignée, réconfortée, mais c'était finit pour aujourd'hui.

- Mais ne t'inquiète pa, nous nous reverrons ! J'y compte bien, d'ailleurs !

Elle sourit à la jeune fille.

(désolée de couper le sujet comme ça, mis sinon ça va traîner en longueur et ça va devenir chiant ! :p mais on se reverra ! ^_^)

Sha haussa les épaules, sans parler. Brusquement elle eut envie de quitter cet endroit pour être seule. La solitude était l'amie qu'elle s'était faite durant toute ces années. Hormis ses oiseaux, mais c'était différent. Beaucoup.
Comment survivre ici ? Cette question revenait souvent dans son esprit. En serait-elle capable ?

La garde-chasse lui dit qu'elle avait des choses à faire, ce qui arrangea bien la jeune fille. Celle-ci la salua avant de prendre congé. En partant, elle reprit son oiseau, resté sur la racine et se dirigea vers l'académie, cherchant toujours un endroit où vivre pour le temps qu'elle passerait ici.

Quand soudain un éclair blanc dans un arbre attira son attention. Elle sourit, tout en se dirigeant vers ce qui serait l'arbre des faucons.