Isolement ou lumière... (RP inachevé)

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(èQuelque temps après, l’accident de la salle des eaux)

La voilà, seule à nouveau. Sur ce banc, dans un jardin immense. Des papillons volaient de ci delà. Un vent doux lui caressait le visage. Blanche était sous le banc, Lupus caché dans des feuillages essayait d’attraper un petit insecte volant, qui s’entêtait à vouloir se poser sur sa truffe. Ils étaient beaux tout les deux… Julia se demandait ce qu’ils deviendraient tout les deux après elle…

Blanche sentit sa mélancolie, comme tout le temps ces temps ci. Elle glissa son museau sous sa main, avant de le poser sur ses genoux. Elle lui murmura avec douceur.

_Je vais bien, ma belle… Mél elvinor, elmila… Mél elvinor…

Julia posa son dos contre le dossier du banc, en soupirant. C’était silencieux. Il faisait bon, comme en été à l’auberge… La jeune fille ferma les yeux…

Maintenant que son temps était compté ici… que déciderait-elle de vivre ?
Elle eu un haut le cœur en glissant ses doigts dans la fourrure de Blanche. Ces yeux bleues nuit la regardait elle le savait… elle l’a regarda à son tour, et lui offrit son plus beau sourire. Un vrai, le premier aussi bien dessiné sur ces lèvres. Celui qu’elle étayait de faire paraître depuis des années. Un comme ceux qu’Arro en faisait parfois, ou encore, Kuschumaï et Tifen, Eryn et bien d’autres… Mais plus personnel, un sourire marqué par ce qu’elle était. Un sourire de mourant résigné, de patient sur le banc du temps.

Blanche posa sa patte sur ses genoux. Elle était inquiète…

_Tout ira bien tu verra… nous allons voyager encore un peu, avant… nous avons encore du temps, tu sais ? Nous irons voir oncle Barris. Tante May m’a écrit qu’on l’avait enterré près de son arbre favori. Tu sais le grand chêne, où nous allions nous promener avant… ne t’en fait pas. Et n’oublie pas Lupus, il sera là lui…

La louve ferma les yeux. Elle aussi n’était pas très bien ces temps ci, comme si leur santé avait été liée par une quelconque magie, la louve avait aussi maigris, et s’était de même affaiblie. Elle ne marchait qu’avec hésitation et sans vraiment y croire, et pire encore, elle avait cessé de chasser. Blanche l’inquiétait énormément. Plus que son propre état. Heureusement que Lupus était présent.

Ces deux là ne s’entendaient toujours pas, mais le loup partageais toujours ses prises avec son amie. Il avait dû sentir son importance pour Julia, et ne voulait peut-être pas voir un de ses congénères se laisser mourir de faim. Surtout que la forêt regorgeait de gibiers appétissants.

Un couple d’élève, la sortit de ça pensée. Ils souriaient, et vinrent s’assoire au pied d’un arbre à une soixantaine de mètre. Ils ne la voyaient, pas, non… ils étaient, comment tante May avait-elle dit un jour ? « Amoureux » Oui, voilà… elle les observa. C’était ça être amoureux ? Rire sans pouvoir s’arrêter, avoir l’aire aussi idiote qu’un lièvre qui se faisait attraper ? Faire des gestes inutiles, avoir…

*Mais ! Que font-ils ? Qu’est-ce que… *

Julia posa doucement ses doigts sur ses lèvres, le regard dans le vide… Un jour Rodrigue avait fait la même chose. Elle avait pensait à un nouveau jeu et ils se sont mit à se bagarrer. Elle regarda de nouveau le couple. Ce n’était pas un jeu, pas du tout…

Refluant l’envie de s’insulter, Julia se promis de lui demander quelques explications la prochaine fois, qu’ils se verraient. Si cela se présentait, mais ce n’était pas pressé, au contraire… Il n’avait marqué qu’une année de sa vie, c’était il y avait déjà trois ans… ça a était une bonne chose qu’il s’en aille, ça lui a fait du bien, même si sa présence était agréable… elle n’aurait sût l’expliquer.

Blanche remua près d’elle.

_Tu crois que ça s’appel comment, hein ? Ça n’a pas l’aire très agréable, en tout cas…

Le couple rit encore, puis disparue hors de sa vision.

Julia huma l’air calmement. Il faisait si bon…

Ces temps ci, cela commençait à se compliquer. Jusque là, personne n’avait soupçonné un instant son état. Mais cela commençait à être dure. Elle avait encore maigris, ses douleurs au ventre étaient devenues atroces, à la limite du supportable. Le soir elle en pleurait. Elle avait du mal à garder le rythme en cours, et sa situation l’agaçait au plus haut point. Tout cela devenait difficile à cacher.

Bientôt elle demanderait la permission de se rendre chez elle. En espérant qu’elle ne soit pas obligée d’être accompagnée. Elle devait absolument revoir tante May. La connaissant, elle devait certainement être malade depuis la mort d’oncle Barris. Ils était si liés tout les deux…

Une larme glissa sur sa joue, alors qu’un vol d’oiseaux multicolores s’emparait du ciel. Elle l’essuya d’un revers de main. La fatigue la pesait. Que deviendrait-elle, dans le temps qui lui restait ?

Blanche monta sur le banc et se blottit contre elle. Qu’avait-elle encore à faire avant la fin ? La jeune fille installa confortablement sa tête dans la fourrure de son amie. Elle était si fatiguée. Elle avait tant de questions. La peur de la mort était à dix mille lieux de tout ce qu’elle était. Le plus dure et sa plus grande souffrance, c’était l’attente.

Doucement, la jeune fille ferma les yeux, calcant le rythme de son cœur sur celui de son amie.

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Une brise, un chant.
Une jeune femme marchait sur l'herbe d'un pas lourd. Voilà quelques nuits qu'elle n'arrivait pas à fermer l'oeil. Des cernes venaient souligner ses yeux, la faisant paraître des années plus âgé. Des cauchemars de meurtres horribles venaient hanter ses nuits sans lui laisser du répit. La rêveuse s'obstinait à essayer de dormir, mais des qu'elle haussait rabattre ses paupières, des bains de sang s'étendaient devant sa vu. Le vent frais la réveilla quelque peu. Aridna se dirigeait, traînant le pas, vers le seul endroit qui la réconfortait encore, les jardins. Elle avait prit l'habitude de venir s'y recueillir. Le chant des oiseaux et l'arome suave des fleurs avaient habituellement raison de ses engouasses. Quand elle poussa la porte de fer qui gardait jalousement l'entrée, l'ambiance qui y régnait la calma sur le champ. Les grands arbres de la place et le doux son qui s'élevait quand le vent parcourait les feuilles des feuillus lui ramenèrent la paix. En ces lieux, tout ne semblait que rêve et pourtant, elle était bel et bien dans cette réalité déchirante. Elle marcha longtemps, sans se soucier de l'endroit où ses pas la mèneraient. À chaque tournant elle se retrouvait devant un nouveau spectacle toujours plus magnifique. Les fleurs commençaient à toute éclore pour le printemps. Un air de nouveauté et de fraîcheur la saisissait, faisant naître un sourire sur son visage. Alors que le ciel lui semblait d'un bleu plus éclatant qu'il ne l'avait été depuis plusieurs jours, un groupement de fleurs écarlates s'étala devant ses pupilles. Ces petites merveilles se découpaient avec perfection sur le sol. À force de les contempler, celles-ci se brouillèrent. Les délicates pétales se transformèrent en gouttes, fondant comme si le soleil était devenu brûlant. Le sol se retrouva couvert de petites gouttes rouge.
Du sang
La rêveuse ferma les yeux. Elle n'avait pas peur du sang quand il s'agissait de soigner des personnes, mais voir le sang ainsi étalé, lui rappelait trop les massacres qui passaient en boucle dans sa tête. Elle voyait des têtes tranchées, des thorax fracassés et entendait les cris de ceux qui souffraient, sentant leur mort approcher. Aridna chassa ces pensées, essayant d'oublier tout ceci. sa tête la faisait souffrir, mais elle ne fit rien pour la soulager. Elle se contenta de poursuivre son chemin. La femme s'arrêta quand elle vit un couple passé près d'elle, un air joyeux peint sur leur visage. Elle sourit pour eux et s'aventura plus loin. Ce qu'elle vit stoppa sa marche. Une jeune fille était là, sur un banc. Mais elle n'était pas seule. Un loup lui tenait compagnie. Avec tout ce qu'elle avait vu, elle ne fut guère surprise. La rêveuse s'avança en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle avait pourtant peu de chance de ne pas se faire entendre, surtout s'il s'agissait d'une marchombre. Aridna se retrouva bientôt assez près de la jeune fille pour être capable de lui toucher le bras. Quand elle vit qu'elle avait les yeux clos, elle abandonna son idée da la réveiller, si elle dormait bien. La jeune fille semblait si calme et bien. La soucis de sa vie ne paraissaient pas se refléter dans ses rêves. Elle allait partir quand elle vit l'inconnue s'agiter.

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Julia ouvrit soudainement les yeux. Elle était encore plus fatiguée qu'elle ne l'était avant de s'endormir. Une femme était là et horeure, Blanche sur ses genoux aussi! Elle serra l'animal contre elle. Blanche était tranquil, seraine comme elle. La jeune fille espéra que Lupus reste caché derrière eux. Des larmes lui monta aux yeux. Elle ne voulait pas que l'on la sépare de Blanche. Elle n'était pas dangereuse! Elle serra l'annimal un peu plus. La tête lui tournait.

Pourquoi cette femme restait-elle là? Elle ne lui prendrais pas Blanche! Julia fut étonné de sa réaction quelque peu infantil. Elle attendis ce que voulait la femme, alors qu'elle sentait le museau de Lupus se poser sur ses pieds croisés sous le banc.
Elle était peut-être assise sur le banc favorie de cette personne. Tout ce qu'elle espérait c'est que son mauvais état ne parraissent pas, même si cela lui paraissait difficile à faire.

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Aridna observait avec une certaine curiosité la jeune fille. Elle ne l'avait encore jamais vu et pourtant, elle le voyait bien. Elle était souffrante. Ses années à apprendre à devenir ce qu'elle est maintenant, une rêveuse, lui avaient permis de détecter ce genre de chose. Il lui était assez évident qu'elle essayait de cacher sa douleur, mais devant elle il serait dur de la lui voiler. La jeune fille semblait réticente et inquiète.

*Ma présente la gène-t-elle?*

La rêveuse vit que la fille essayait de camoufler le loup, comme si elle avait peur qu'elle le lui retire des bras.

*Elle doit vraiment tenir à cet animal pour me regarder de la sorte.*

Aridna la comprenait d'une certaine manière. Elle aussi étant plus jeune c'était attaché à un petit oiseau d'un bleu éclatant. Elle l'avait recueilli alors qu'il s'était maladroitement blessé. Elle n'avait pas voulu le laisser s'envoler quand il en avait été capable. Mais c'était le coeur lourd qu'elle l'avait vu planer vers la liberté. Elle pouvait donc comprendre l'attachement qui pouvait lier le loup à la jeune fille. La jeune femme s'avança vers la fille qui ne la quittait pas des yeux.

-Il fait beau n'est-ce pas? La température idéale pour contempler ces jardins. Aridna Irel, je ne crois pas t'avoir déjà vu non?

La rêveuse lui laissa la temps de répondre, observant les alentours en attendant la réponse.

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Elle était vraiment mal, très mal. C’était un professeur en face d’elle. Son professeur ! Elle n’avait eu cour qu’une seul fois avec elle déjà. Botanique et herbologie.

Dès le premier, regard Julia sut qu’elle compris quelque chose… C’était une rêveuse… c’était sûr qu’elle avait compris. Blanche gémit faiblement contre elle, elle avait saisit le changement de rythme de son cœur. Plus retenus, plus lent.

Julia regarda ailleurs et répondit doucement et en soupirant de joie, oui ! De joie, elle ne pouvait s’en empêcher…

_Oui, il fait merveilleusement beau… vous voulez vous asseoir ? Blanche, n’est pas dangereuse, elle ne mort que ses proies…

Elle pansa au visage joyeux de tante May, son sourire chaleureux, à celui d’oncle Barris, ses yeux rieurs. Un légers vent ploya doucement les centaines de fleures constituant le magnifique jardin. Tout était si paisible…

Julia réfléchissait beaucoup à son avenir raccourci désormais, par sa maladie. Sa « maladie »… mais quel maladie, au juste ? Elle savait seulement, que cela lui faisait mal, qu’elle se sentait de plus en plus faible, et que rien ne pourrait la guérir, jamais… rien…elle en était certaine, elle le sentait en elle, ce poids dans son ventre… c’est comme si il lui parlait….

C’était une partie d’elle de toute façon…. Elle savait que ça ne partirait pas… pas sans elle.

Elle regarda la femme assise près d’elle, silencieuse… elle lui sourit, jubila intérieurement de ce second exploit de vie. Cela devenait une habitude ! Est-ce que se rapprocher de la mort, vous rendez autre, que ce que vous aviez l’habitude d’être ? Vous rendez, paisible, et sereins comme elle l’était?

Julia réfléchissait toujours. Beaucoup de choses se passait à l’académie, une guerre se préparait, ces temps calmes étaient en périls… elle ignorait encore si oui ou non elle offrirais ce qui restait de sa vie pour sauver ce lieu… si elle se jetterais tête la première dans un quelconque combat, qui peut-être abrègerais et l’épargnerais d’un temps interminable, à la veille de son ultime aventure…

Car avant tout c’était cela… une aventure, une dernière… elle caressa tendrement Blanche qui s’installa plus confortablement encore sur ses genoux. Elle paraissait vieillit, et fatiguée… le cœur de Julia se serra.

_Hein ? Qu’est-ce que tu penserais d’une dernière aventure ? - Esnt?
Weléltni duspèrimèss belévore ? -Chuchota t-elle doucement à son oreille. Ce serais magnifique… une dernière fois… rien à perdre, -kelni menolve- au
contraire… et à la fin tu t’enfuirais avec Lupus ! –Dubelviné gelbnt Lupus !-

La louve grogna, doucement, claquant discrètement des dents, elle n’était pas d’accord pour la dernière partie de sa proposition. Julia posa une joue sur le pelage doux de l’animal, amusée.

Puis s’adressant à la femme qui l’observait de temps en temps, demanda :

_Que feriez-vous si il ne vous restait plus que deux journées entières à vivre ? Vous venez souvent dans les jardins ?

Julia n’avait pas vraiment décidée à s’ouvrir sur ce sujet, mais si elle était amenée à en parler, ce professeur était la bonne personne… même si elle avait un rejet certain envers tout espèce de médecins ou rêveurs quelconques.

Tout cela était trop louche pour elle, se faire soigner lui avait toujours parut absurde, cela ne changerais pas maintenant…surtout pas maintenant… elle n’aimait pas qu’on s’approche trop d’elle, qu’on l’observe de trop près, que l’on s’occupe d’elle, simplement… elle n’avait jamais compris et cela irritait grandement ceux qui l’aimaient comme sa tante et son oncle. Avait-elle toujours était ainsi ?
Elle l’ignorait aussi.

Elle ignorait tant de choses…

)Absence de réponse, donc fermé^^)

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