La nuit, les rues sont vides... (RP terminé)

-Passons par là, autant en journée les rues sont bondées, autant la nuit les rues sont vides...

Terrence reajusta sa capuche, puis continua :

-Bon, venons en au fait. Connais-tu une bande de voleur qui sévit dans la cité d'Al-Poll et ses environs?

*J'espère qu'il ne la connait pas, sinon ça va être beaucoup plus dur de le convaincre de continuer...*

Terrence regarda la capuche de Liraï, attendant une réponse quand il sentit que quelque n'allait pas. Tout de suite, il mit le bras sous sa cape, la main sur son précieus coutelas, qu'il porte bien caché à sa ceinture. Il vit que Liraï était lui aussi près à ce que quelque chose se passe.

*Je crois que j'ai bien fait de m'adresser à lui.

Liraï se méfiait, dans quelles combines son ami allait t'il l'envoyer ? Quoi qu'il en soit, il n'en savait pas plus. Et, se préparait à répondre, quand un groupe sortit des rues adjacentes. Ôtant en un éclair sa cape, il sortit sa dague, en voyant les intentions des adversaires. Ils étaient une dizaine, et Liraï et Terrence semblaient encerclés.
Une personne du groupe, qui semblait plus téméraire que les autres, sortit du groupe, et se planta devant eux, il dit alors :

-On parle de nous ? Je suis touché par l'attention, mais, c'est dommage que des admirateurs comme vous ne puissent vivre plus longtemps. Vous êtes notre cible du soir, cher amis.

Puis sortant, une épée bâtarde, il dit :

- Soldat, emparez vous d'eux !

Il aimait visiblement l'ordre martial. De plus, en voyant le mouvements communs des sbires, Liraï en déduit qu'il était respecte et craint. Il décida alors, de s'attaquer au chef de cette bande, d'un commun accord avec Terrence qui le suivit. Il se mirent à courir, et se retrouvèrent avec deux malandrins leur bloquant le passage. Liraï accéléra brusquement, et en un bond, rejoint sa cible. Avant qu'il ne puisse dire ouf, sa carotide avait été sectionnée. Liraï fit de même ensuite pour la fémorale, voyant son adversaire s'effondrer sans avoir pu esquisser un mouvement de défense. Il se retrouva alors en face du chef, para le coup de dague. Liraï entreprit alors un balayage, qui échoua. Il était agile. Il s'éloigna en évitant de justesse la riposte du chef, et vit Terrence arriver à ses cotés.

*Comment m'ont-ils retrouvés?*

Terrence ne prit pas plus le temps de réfléchir et s'occupa du malandrin qui lui barré le passage. Il esquiva plusieurs coups d'épée, attendant une ouverture et, quand elle se présenta, lui trancha la gorge d'un coup sec et précis. Pendant ce temps Liraï était au prise avec le chef de la bande.

-Fait gaffe, celui là n'est pas comme les autres.

Liraï esquiva un coup d'épée bâtarde de justesse et recula jusqu'au niveau de Terrence.

-Qu'est ce que vous attendez pour me les tuer.

-Ils font qu'on s'occupe du chef d'abord, dit Liraï

Terrence et Liraï esquivèrent tant bien que mal l'assaut pour revenir à la charge, en face du chef.

-Mécréant, cria le chef en esquivant les deux attaques.

-Je l'attaque de front, tache de l'avoir par derrière. Et fais gaffe aux autres.

Terrence bloqua un coup de hache et tua son possesseur en un coup, puis tenta de trancher la gorge du chef qui bloqua l'attaque avec son épée.

-Bon et bien maintenant, tu es mélé à cette affaire, que tu le veuilles ou non. Celui que tu viens de tuer est l'un des dix chefs du groupe de bandits le plus craint de la cité et ses environs. Mon maitre devait les éliminer et il m'a emmené avec lui. Malheuresement toute la bande nous est tombés dessus un soir et mon maitre est mort. J'ai décidé de me venger. C'est pour ça que je te demande ton aide. Franchement ça ne devrait pas trop nous poser de problème si on les prends un par un et seul. Mais apparemment ils savent que je suis à leur recherche donc ils vont être sur leur garde. Heureusement avant de revenir à l'académie, j'ai découvert leur planque. Donc, ça peu être l'histoire d'une nuit.
Je propose qu'on y aille demain.

*J'espère qu'il en faut plus pour l'impressioner...*

Liraï ecouta la tirade de son ami. Il voulait se venger de cette bande de voluer, et c'etait son droit. Il devait bien ça pour alleger la peine de son ami, qui de plus, lui demandai une faveur qui ne deragneai pas Liraï; Il dit finalement :

- Sa me derange pas qu'on aille s'en occuper tous deux. On pourra profiter du butin qu'il cachent surement en plus.

Il commencerent alors à se diriger vers l'academie, en marchnt tranquillement dans les rues calmes. Liraï, apres quelques instants de silence reprit :

- Demain rendez vous dans le parc pour notre escapade. Amene tout ce qui pourrais nous etre utile, j'en ferai autant.

Il se separerent sur la pas de la porte, chacun commençant à escalader les murs qui se situaient sous les fenetres de leur dortoirs respectifs.