En état de choc.... ( suite de la salle de loisirs )

Yaemgo avait couru depuis la salle des loisirs, aussi vite qu'il avait pu, sans regarder autour de lui.
Il savait où il devait se rendre.
Le bureau de Vivyan.
Hors d'haleine, il y arriva enfin, et s'autorisa une demi-seconde pour reprendre son souffle. Puis il toqua à la porte, qu'il ouvrit timidement, mais cependant on pouvait lire une profonde détermination dans ses yeux d'habitude si vides.

-Dame Ril' Lake, Marlyn... Je me permets de vous interrompre. J'estimais que mon témoignage pouvait être utile, car on ne pourrait reprocher à Marlyn de ne pas vouloir, ou pouvoir parler.

Il avait révisé sa petite tirade pendant le temps où il courait jusqu'ici.
Il avait à nouveau un but.
Cet homme, il fallait le punir.

Vivyan revint avec ce qu'il fallait pour soigné les plaie externe qui bien que superficiel étaient douloureuse. Mais pas autant que le reste... Elle savait... Elle pensa avec délicatesse la jeune fille qui tremblait comme une feuille en plein vent.

- Je vais faire tout mon possible pour punir celui qui a fait ça...

- Mais non, je ne m'enfuyais pas, il faut qu'une rêveuse me soigne, je pisse le sang de partout! Ce petit saligaud m'a poignardé et assommé alors que j'allais m'occuper de cette jeune fille qu'il avait violée! Il a surgi dans mon dos, s'est emparé de ma propre dague, et m'a planté avec avant de m'assommer! Evidemment, lorsque ces deux jeunes filles sont arrivée, tout m'accusait puisque j'avais un peu bu et qu'il m'avait ligoté! Tout ce que je raconte est la plus pure vérité, j'en fais le serment! Et vous savez que je n'ai jamais parjuré mes serments, Dame Ril' Lake! Que cette jeune fille témoigne, je n'ai rien à me reprocher!

Le mensonge était parfait. Nul ne pouvait deviner qu'Ivan mentait. L'intonation, les arguments, son serment, tout était ajusté à la perfection. Qu'Ivan était un menteur, un fourbe ou un voleur, tous le savaient, mais le pirate traînait malgré tout dans son sillage la réputation d'un homme qui ne s'est jamais parjuré lorsqu'il donnait sa parole ou prêtait serment, et il jouait là-dessus. Il jouait également sur le fait que Marlyn ne pouvait pas témoigner : il ne le savait que trop bien, elle n'était pas capable de témoigner, pas maintenant alors qu'elle était toujours sous le choc du viol. L'accusation avait été montée avec une intelligence et une ruse remarquable et paraissait bien plus crédible que les accusations que pourrait formuler Yaemgo, et ce tant que Marlyn ne rétablirait pas la vérité.

Le forban avait toujours su prêter l'oreille à des choses qui s'avèreraient utiles par la suite, il savait que les professeurs et les membres de la direction conservaient une certaine méfiance envers Yaemgo pour les actes passés, malgré le fait qu'il avait été réhabilité au sein de l'Académie. Cette petit once de méfiance, il l'avait utilisée à merveille. Tous les yeux se tournèrent alors vers Yaemgo alors qu'Ivan s'affalait à nouveau sur le sol... il devait vraiment être soigné.

-Sortez moi Ivan de là il faut qu'il se fasse soigner... Et il sent l'alcool à plein nez. Ce n'est en aucun cas ce qu'il faut a Marlyn je te laisse ten charger discrètement Zethid ça ne doit pas être ébruitée.

*Tu est chargé de le garder à l'oeil jusqu'à ce que je te dise d'arrêter.*

Vivyan se tourna vers Yaemgo sujet de l'accusation, bien que fausse de Ivan. Ce qui l'étonnait c'était l'absence de mouvement de recul de Marlyn quand Yaemgo était entré. Cependant le doute planait en permanence sur le jeune Corbac. La sous directrice était folle de rage mais garda sa prudence et s'interrogeait toujours sur l'ombre qu'elle avait apperçut s'éloigner. Elle se retourna vers l'innoncent élève.

- Quand à toi Yaemgo, on se retrouve dans le bureau de Merwyn... Maintenant tu sort... Que tu sois ou non coupable il lui faut du calme.

*Paut être se trompe t'ils tout les deux de personne... Mais dans ce cas qui est l'agresseur?*

Yaemgo observa longuement Marlyn, en profond état de choc.
Elle semblait ne pouvoir ni parler, ni bouger, ni penser.
Il sursauta quand son propre nom sortit des lèvres de la Felixia.
Peu après, Zethid Zac, le professeur de Potions, arriva, avec le violeur paralisé. Sûrement par une de ces potions... Yaemgo n'avait jamais vraiment aimé ses cours.
Puis, le Maître des Potions s'en alla, laissant Vivyan s'occuper de Marlyn. Il ne savait trop que faire.
Il s'approcha de Marlyn et esquissa un geste pour lui prendre l'épaule en signe de compatissance, mais il se retint. Mieux valait ne pas la toucher, qui sait comment son corps réagirait ?
Il était normal d'être dans son état après une... attaque de ce genre, surtout par un marrin ivre mort.
Justement, ce dernier se réveillait et lança quelques mots en souriant.

- Mais non, je ne m'enfuyais pas, il faut qu'une rêveuse me soigne, je pisse le sang de partout! Ce petit saligaud m'a poignardé et assommé alors que j'allais m'occuper de cette jeune fille qu'il avait violée!

Une rage sans pareille s'empara de l'esprit du jeune homme.
Cet... abruti, violeur, tueur, menteur...
Il ne trouvait rien d'autre à faire que de l'accuser pour sauver sa peau.
Il aurait parfaitement pu démentir, et Vivyan aurait sondé leurs esprits et la vérité aurait ressurgie, mais il devait réfléchir...
Il n'en eut pas le temps.

-Yaemgo, on se retrouve dans le bureau de Merwyn... Maintenant tu sort... Que tu sois ou non coupable il lui faut du calme.

Le jeune Corbac réfléchit à toute vitesse.
Quelle était la priorité présente ?
Bien sûr, Marlyn, mais là, on ne pouvait rien faire dans l'immédiat.
La deuxième priorité était...
Lindörm.
Qui serait le plus utile en cas d'attaque ?
Ivan, ou lui-même ?
La solution allait de soi, et il fallait bien qu'un d'eux deux soit puni.
Il prit une grande inspiration et se lança.

-C'est inutile, dame Ril' Lake. C'est moi.

Voir l'homme coupable s'en tirer le répugnait, mais...
Il serait bien plus utile que lui si Lindörm attaquait.
Priorités aux priorités...
Il baissa la tête, retenant sa rage.

Un viol dans l'Académie... Vivyan venait de le faire savoir par le biais du Dessin à Valen qui avait quitté précipitamment son cours pour régler cette affaire. Lorsqu'il arriva en trombe, il entendit les paroles de Yaemgo.

- L'utilité et la pertinence de nos décisions, c'est à nous qu'il revient d'en juger! Yaemgo, va rejoindre la salle commune des Corbac! Tant que je n'aurai pas entendu le témoignage de Marlyn, personne ne sera puni! A présent sortez!

L'ordre de Valen était sans appel et bientôt il ne resta plus que lui, Vivyan, et Marlyn dans le bureau de la sous-directrice. Physiquement, Marlyn n'avait rien qui nécessite une intervention immédiate, mais psychologiquement il en était bien autre...
Dans un murmure, il s'adressa à Vivyan :

- Marlyn ne peut pas retourner auprès des autres élèves dans les jours qui vont suivre, c'est certain... Cela te dérangerait si elle restait dans tes appartements avec la rêveuse Aridna à son chevet?

- Je voi cher collègue que nos raisonnements sont identiques... J'avais déjà prévu de la laisser dormir ici avec une femme qui veillerait sur elle. Avrai dire j'aurais préféré le faire mais je n'ai hélas pas le temps. Et il ne faut en aucun cas qu'elle soit seule. J'attend Aridna, je l'ai appelé tout a l'heure, elle ne devrait plus tardé.

La sous directrice regardait par la fenêtre d'un air morose. Décidément les mauvaises nouvelles s'enchaînaient... Aridna entra a ce moment dans les appartements de Vivyan.

- Je vais vous laissez, si il y a besoin je suis joignable en permanence. Valen vien s'il te plais...

Ils sortirent tout les deux des appartements et se retrouvèrent seuls dans le couloir.

- Honnêtement je doute que cela soit Yaemgo, mais pourtant Ivan a prété serment... Seulement il était ivre... J'aimerais qu'ils aient tord tout les deux... Si tu pouvait placé Yaemgo sous surveillance si c'est pas déjà fait... Il y a quelque chose qui me tracasse... Au final il y a trois suspects... Je venais d'être prévenue d'une intrusion dans l'Académie ... Enfin on ne pourra rien faire a part surveiller tant que Marlyn a pas parler... Je vais contacter Merwyn pour le metre au courant de la situation. Enfin... Non rien je vais aller me promener pour me rafraîchir les idées.

Vivyan était attristée par ce qu'il venait de se passer mais pas seulement, la situation de l'Académie n'était pas bonnes... Elle voulut s'éloigner mais son corps se fesait lourd. Le dessin... Elle fut soudain prise de panique.

- Je doit voir Slynn... Quelqu'un de confiance qui sache dessiner pour m'aider... Je... Je... Mon Dessin... Je ne veux pas!

La sous directrice s'éforça a regagner son calme. Mais cela était compliqué quand on savait qu'elle était entrain de mourrir. Elle tenta de bougé ses jambes mais elle n'y parvenait toujours pas.

- Je doit trouver quelqu'un... Occupe toi de l'affaire de Marlyn...

Vivyan desina pour faire en sorte de pouvoir aler où elle l'entendait puis commença a s'éloigner avec lenteur.

==>Bureau de Slynn.

Aridna était encore à l'infirmerie dans son bureau. La nuit était tombé et tout était calme, trop calme peut-être. La rêveuse avait les yeux posé sur des document quand, par un Dessin, Vivyan lui avait expliquer ce qui c'était passé et qu'elle l'a demander à ces appartement pour veiller sur Marlyn. La femme laissa tomber ce qu'elle faisait et descendit vers les appartements de la sous-directrice. Comme les couloirs n'était pas bondé d'élèves, Aridna arriva quelques minutes plus tard, le souffle court. Elle se permis de reprendre son souffle avant de toquer et d'enter. Elle se retrouva face à Vivyan et Valen qui semblaient l'attendre.

-J'ai eux votre message, je suis arrivée des que possible. Je veillerai sur Marlyn comme vous me l'avez demander, et ce pendant le temps qu'il faudra.

- Je vais vous laissez, si il y a besoin je suis joignable en permanence. Valen vient s'il te plais...

Valen et Vivyan avaient alors quitter la pièce, la laissant seule avec la pauvre fille. Aridna s'approcha en douceur de Marlyn, ne voulant pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était déjà. Elle devait d'abord soigner les blessures que la jeune félixia avait. Aucunes d'entre elles ne semblaient bien grave, mais elle préférait les soigner. Si Marlyn voulait bien la laisser s'approcher d'elle.

Aridna voyait bien que Marlyn avait peur. Elle aurait pu avoir les yeux fermer et elle le ressentirait encore. Mais elle devait l'aider, et pour cella, elle devait la toucher. Tranquillement et sans un mot, elle soigna Marlyn du mieux qu'elle pu, même si elle savait que ce n'était que si peu. Quand elle eu fini, la femme se dirigea vers le sac qu'elle avait apporter avant d'arriver dans les appartements de Vivyan. Elle y prit un chandail de laine simple, des pantalons et plusieurs couvertures. La rêveuse retourna près de Marlyn. La jeune fille avait toujours une simple couverture qui couvrait à peine son corps sur ces épaules. Elle pensa d'abord habiller Marlyn. La fille ne semblait pas se soucier de ce qui l'entourait, sans trop de mal, la rêveuse réussit à l'habilier du chandail et des pantalon. Elle coucha alors Marlyn sur le dos. Quand ce fut fait, elle recouvrit la jeune Félixia des couvertures qu'elle avait.

*Voilà qui est mieux.*

Aridna alla alors s'assir sur un fauteil pas très loin et pour détendre l'atmosphère, joua de son ocarina. Une douce mélodia envaï la pièce.

- Je devine ce qui se passe, Vivyan... Je ne suis pas dessinateur, mais j'ai compris. Va voir Slynn, j'espère qu'elle pourra t'aider.

Valen avait tourné son impressionnant regard bleu vers Vivyan, un regard qui exprimait une compassion et une compréhension infinies. Il ne pouvait rien faire pour elle, seulement lui offrir son soutien, ce qu'il venait de faire. Alors que les autres professeurs n'avaient pas compris ce qu'il arrivait à Vivyan, Valen, lui, avait compris... et il déplorait de ne pouvoir rien y faire.

Aridna regardait, impusante, Marlyn tourner dans tout les sens le bracelet qu'elle même lui avait demandé de prendre soin. La rêveuse ne savait pas ce qu'il vallait pour la jeune fille, n'y même où elle l'avait eu, mais elle c'était fait un devoir de le protèger. Marlyn semblait perdue, elle ne semblait pas reconnaitre ce bijoux. Des larmes coulèrent bientôt sur ces joues. Aridna était désarmée, elle avait cru qu'en voyant le bijoux, Marlyn ce serait sentie mieux, mais ce n'avait fait qu'empirer les choses. La rêveuse regarda alors la jeune fille.

-Ceci est un bracelet que tu m'avais demander de conserver précieusement. Je ne sais pas ce qu'il vallait pour toi. Aujourd'hui je te le rend.

Le bracelet tomba lourdement sr le sol de pierre en faisait un bruit métalique. Aridna le ramassa et le mit dans la main de Marlyn.



(désolé, niveau d'insp pas très haut^^)