Fuite... (RP terminé)

Dolohov scrutait les alentours, tous ses sens en éveils. Il savait, par ses observations et les informateurs qu'enfin, la situation allait se débloquer. Il avait remarqué cette jeune dessinatrice farouche, fière et orgueilleuse quelques mois plutôt. Et il avait vu en elle la première d'une longue lignée de mercenaires...
Le Mentaï avait appris que la jeune fille avait fait des vagues, et que la rancoeur prenait petit à petit possession de son être... Bientôt, comme tout jeune qui se sent incompri, elle fuierait... Elle viendrait ici, parce que les autres éviteraient cet endroit pour la trouver.
Effectivement, il ne dut pas attendre longtemps.. Une journée et une nuit tapi dans les herbes, et elle apparu, sur son fier destrier...
Il encocha une flèche et tira, plus pour l'effrayer que pour la blesser... Aucune réaction.
Il déclencha ensuite le piège, qui effraya le cheval de la jeune fille, qui tomba... Il s'aproch ensuite, dissimulé par sa cagoule de mercenaire.

-Je suis ravi de te rencontrer enfin, Marlyn. Je t'attendais...

MArlyn resta le souffle coupé sur le sol un moment. Son dos la lançait. elle avait mal.
Quelqu'un, encagoulé, s'approcha, et la regarda, sur le sol.

Je suis ravi de te rencontrer enfin, Marlyn. Je t'attendais...

MArlyn fut effondrée. Que lui voulait cet homme, qui avait voulu la tuer ?
Elle resta au sol, le dos encore douloureux. La peur la gagnait. L'inconnu était beacoup plus fort qu'elle. Il la ratrapperait facilement si elle tentait de fuir.
Se relevant péniblement, elle tourna des yeux inquiets vers l'homme, et recula.
Butant contre une pierre, elle s'étala de tout son long sur le chemin, et se retrouva à nouveau en position de dangereuse faiblesse. Elle bégaya, la peur dans la voix :

Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? POurquoi vous m'attendiez ?

Dolohov sourit savourant l'éclat de terreur des yeux de la jeune fille... Qu'il était grisant de faire naître la peur, d'avoir un pouvoir de vie ou de mort sur son interlocuteur... Qu'il serait simple de l'achever... Certes, mais ce n'était pas le but recherché. Le mentaï ne fit pas un geste lorsqu'elle tomba, et savoura le ton anxieux de la jeune fille.

-Je pensais, commena t'il, de sa voix doucereuse et tintée d'ironie, qu'à l'Académie on t'aurait parlé de personnes comme moi... Mais qui je suis, ce n'est pas le plus important. Ce qui est essentiel, aujourd'hui, c'est toi. Je ne te veux aucun mal, bien au contraire, Marlyn... Je suis là pour t'aider. Je ne t'attendais que dans ce but,avoir une conversation avec toi.

Il s'interrompit. Sa voix était basse et charmeuse, et il la regardait dans les yeux.

-Serais-tu disposée à entendre ce que j'ai à te dire, jeune fille?

Je pensais, commena t'il, de sa voix doucereuse et tintée d'ironie, qu'à l'Académie on t'aurait parlé de personnes comme moi... Mais qui je suis, ce n'est pas le plus important. Ce qui est essentiel, aujourd'hui, c'est toi. Je ne te veux aucun mal, bien au contraire, Marlyn... Je suis là pour t'aider. Je ne t'attendais que dans ce but,avoir une conversation avec toi.


Marlyn fut apeurée. Elle demanda :

Co...comment connaissez-vous mon nom ?!

Il ne lui répondit pas, et planta son regard dans les yeux de Marlyn. Cela acheva de la désarçonner. LA voix charmeuse de l'individu l'effrayait, et l'attirait.

Serais-tu disposée à entendre ce que j'ai à te dire, jeune fille?

Elle répondit :

Euh..oui, oui..Je...je vous écoute....

Elle fixait à présent le sabre qui pendait le long de la ceinture de l'homme, effilé, tranchant et mortel, qui se balançait au rythme du vent...

La jeune fille semblait toujours anxieuse, elle accepta néanmoins de parler à l'homme en noir dont le sourire s'accentua légèrement. Ses yeux clairs, illuminés par une petite étincelle de machiavélisme se rétrécirent, et il décida de répondre, toujours avec calme, en bon orateur qu'il était.

-Un prénom s'apprend facilement lorsqu'on est déterminé à le connaître... Mais pourquoi t'embarrasser de questions futiles, jeune fille?

Il remarqua qu'elle était comme hypnotisée par son long sabre de mercenaire et comme à chaque fois qu'il impressionnait et était admir, une sorte de joie l'envahissait..

-Je sais que tu es en colère, que tu portes sur les dos des marques douloureuses, que tu te sens humiliée... Que tu aimerais maudire tous ces prétencieux qui servent de professeurs à l'Académie...
Je sais que tu vaux bien plus que ce qu'ils ont à t'apporter... Moi je pourrais t'être à la hauteur de la personne que tu es. Je te respecte, contrairement à ces professeurs menteurs et plein de sarcasmes à ton égard. Et toi... Tu commences à comprendre que je suis et ce que je te veux, non?

Un prénom s'apprend facilement lorsqu'on est déterminé à le connaître... Mais pourquoi t'embarrasser de questions futiles, jeune fille?


MArlyn voulut répliquer, mais les mots se bousculèrent dans sa tête, sans franchir ses lèvres. Elle était inquiète, de savoir que des gens comme lui connaissaient son nom.
Bien que la frayeur l'envahissait toujours, elle se releva, lentement, de peur de faire un mouvement bruque, sans détacher les yeux du sabre, qui pouvait à tout moment lui trancher la gorge.
L'homme reprit :

Je sais que tu es en colère, que tu portes sur les dos des marques douloureuses, que tu te sens humiliée... Que tu aimerais maudire tous ces prétencieux qui servent de professeurs à l'Académie...
Je sais que tu vaux bien plus que ce qu'ils ont à t'apporter... Moi je pourrais t'être à la hauteur de la personne que tu es. Je te respecte, contrairement à ces professeurs menteurs et plein de sarcasmes à ton égard. Et toi... Tu commences à comprendre que je suis et ce que je te veux, non?

Marlyn crut retomber, quand il prononça ces mots. Elle n'avait que trop compris qui il était. Un mercenaire, ou pire, un Mentaï. Elle vouait s'enfuir, mais ses jambes ne la portaient plus.
Une voix dans sa tête ressassait les mots qui l'avaient le plus frappée. " respect", " tu vaux plus...". Des mots qui pénétraient son coeur, faisant des ravages dans ses convictions. MAlgrès la haine qu'elle vouait aux Mercenaires, une partie d'elle même tombait dans le miège de cette voix doucereuse, de ces mots perfides.
Essayant de remettre son esprit en place, elle fixa l'homme, ou plutôt le Mercenaire, avec des yeux apeurés. Elle avait toujours le dégoût en elle, mais quelque chose d'autre prenait sa place, lentement, insidieusement. L'envie de pouvoir.
Elle détourna les yeux, honteuse des mots qu'elle allait prononcer :

Je..vous êtes un Mercenaire. Je...ne sais pas...

Ses deux convictions se battaient dans sa tête, aucune des deux ne parvenant à s'imposer. Elle était perdue. Reprenant d'une voix tremblante, elle dit :

Vous...vous voulez devenir...mon...mon...

Elle n'y arrivait pas. ce mot ne parvenait pas à franchir ses lèvres. Et pourtant, il faisait luire un elle une étincelle de puissance, de pouvoir.

...Maître ?

Enfin, la jeune fille se redressa et lui fit face. Le sourire de Dolohov s'accentua. Chacun des mots qu' avait choisi semblaient avoir atteint leur but... Le doute s'insunait chez la petite élève, brouillait ses grands yeux clairs. Il préféra garder le silence, laissant son discours s'imprimer dans la mémoire de la dessinatrice...

Il lui sembla qu'après quelques secondes, le regard qu'elle lui lançait avait s'était nuancé, une ointe de peur, une pointe de dégout... Mais surtout, une pointe d'envie. Elle détourna les yeux, hésitante et les mots franchir ses lèvres.

La sourire dissimulé du mercenaire s'acentua, et il redressa les épaules de fierté en l'entendant évoquer son titre. Mais plus que cela, elle avait prononcé quelques mots, qui semblaient clore leur accord. "je ne sais pas". Ne pas savoir, ça signifiait que toute certitudes l'avait quitté et une personne sans certitude était plus manipulable que n'importe qui. Ses yeux clairs luirent. Bientôt, la jeune fille verbalisa ses pensées et le mercenaire s'aprocha, en savourant l'intonation particulière qu'elle avait mis dans le mot "Maître" Il reprit le parole, en tachant de rester humble face à elle. Il la gagnerait ainsi, par les flatteries et la douceur, ce dont elle manquait simplement, dans sa petite école bien pensante.

-Je savais que j'avais raison à ton propos... Tu es intelligente et perspicace. Je suis plus qu'un simple mercenaire, jeune fille. Je suis un Metaï...

Il se tut un instant, savourant les sonorités du titre. avant de reprendre, en posant une main sur son épaule.

-Je t'apprendrai mieux que personne à utiliser ton don... A exploiter au mieux tout ce potentiel ui est en toi. Je t'apprendrai à maîtriser ta colère, à l'employer pour détruire ceux qui s'opposeront encore à toi, je te donnerai les moyens de laver ces affronts qu'ils t'ont fait... Mais seulement si tu acceptes. Je t'offre la vengeance et le pouvoir. Rejoins-moi, Marlyn, si tu m'estimes digne de toi.


Il tendit sa main, si elle la serrait, ils sceleraient leur accord dans le sang, et elle deviendrait parjure aux yeux de ses anciens amis... Il ferait d'elle sa première élève. Si elle refusait... Il l'assomerait proprement et laisserait les autres professeurs la récupérer. Le doute était en elle, elle finirait par accepter son ofre. Le tout était de savoir quand.

La peur semblait à présent s'être dissipée, et la jeune fil hésitait. Elle regardait sa main comme on regardait un fruit interdit... Quelques secondes, avant de détourner le regard, et revenir ensuite. Lui restait calme, avait rendu son regard aussi doux que sa voix. Il s'agissait d'agir en Mentaï, en icieux, en calculateur... C'était ainsi qu'on avait procédé avec lui. C'est ainsi que les autre procèderaient après avoir reçu son enseignement. Il suffisait d'être bon comédien, de dorer un peu la réalité, de faire miroiter... Le mal pouvait être tellement attirant, présenté par un bon orateur... Sa main se souleva gracieusement, s'arrêta avant de serrer la sienne. Il resta imobile, au moindre geste, elle pourrait se sentir brusquée. Or, maintenant, il s'agissait d'agir tout en finesse, de laiser venir, d'attendre sagement que sa proie tombe entre ses griffes...
La dessinatrice recula sa paume, et chercha à établir un contact visuel.
Son âme était perdue, bientôt, elle lui apartiendrait... Le Mentaï tenta de rendre son regard aussi doux que possible, pour la mettre en confiance.
Enfin, l'accord fut scellé.

-C'est un choix douloureux que tu as fait là... Mais crois-moi, tu as fait le bon. Bienvenue dans le monde des adultes, Marlyn Til' Asnil.
Maintenant, je vais effectuer le rituel...

Il ôta sa cagoule de mercenaire, offrant à son élève son plus grand secret: son identité. Il lui sourit et se passa la main dans les cheveux. Il sortit alors un poignard de sa manche. Il s'amusa de l'ai anxieux qu'affichait Marlyn, et son sourire s'accentua. Il s'infligea une coupure légère sur le dos de la main, avant de tendre l'arme à la jeune fille.

-Mêle ton sang au mien, disciple, comme nous mêlons aujourd'hui nos destins. Offre-moi ton âme, comme je t'ai offert mon identité. Apprend à vivre cachée, sers tes intérêts et ceux de ton camp... Que le pouvoir soit nôtre, Marlyn til' Asnil et qu'il guide tes pas dans notre direction.

C'est un choix douloureux que tu as fait là... Mais crois-moi, tu as fait le bon. Bienvenue dans le monde des adultes, Marlyn Til' Asnil.
Maintenant, je vais effectuer le rituel...

Marlyn fut à nouveau anxieuse. En quoi consistait le rituel ? Elle aurait voulu s-e trouver très loin d'ici. Etre quelqu'un d'autre. Le mentaï l'avait piégée dans son filet venimeux. Elle n'avait plus le choix.


Le visage du Mentaï lui apparut enfin. Leur pacte était scellé. Elle n'avait plus le choix.
Se saississant de la dague du Mentaï, elle hésita, la fixant. Depuis si longtemps, elle n'avait pas tenu ses dagues, depuis si longtemps elle n'avait eu le plaisir d'en avoir une en main, de sentir la puissance de la lame dans sa paume. En revoir une aujourd'hui, à cet instant, lui apparaissait comme un signe. sa destinée.
Elle tourna des yeux horrifiés, vers le Mentaï. Qui la regardait toujours calmement. Et qui parla.

Mêle ton sang au mien, disciple, comme nous mêlons nos aujourd'hui nos destins. Offre-moi ton âme, comme je t'ai offert mon identité. Apprend vivre cachée, sers tes intérêts et ceux de ton camp... Quel le pouvoir soit nôtre, Marlyn til' Asnil et qu'il guide tes pas dans notre direction.

Ces mots résonnèrent dans la tête de la jeune fille, faisant des ravages. Elle n'avait plus le choix. Elle devait le faire, ou être tuée.
Se saississant faiblement du manche de la dague, elle traça une mince ligne sur le dos de sa main, qu'elle remit dans le creux de celle du Mentaï.
Leur sang était mélé. Le pacte était scellé. Il serait son Maître, à présent....

Le rituel s'acheva, et le sourire du Mentaï s'étira davantage donnant à son visage une expression satisfaite et farouche. Le sang se mêla, les yeux de la petite dessinatrice se baissèrent.

-Bien... Je suis fier de toi, Marlyn... J'étais convaincu d'avoir raison en mettant mes espoirs en toi. Maintenant écoute... Bientôt, les professeurs de l'Académie te retrouveront.. Retourne avec eux. Ta première leçon sera de les tromper. Ta couverture est essentielle, jeune fille, pour vivre vieux, il faut vivre dans l'ombre. Je te rejoindrai là-bas, une fois par semaine et t'enseignerai ce que je sais. Bien sûr, je te fournirai également des armes dignes de ton rang...
Sois fière de tes choix, ma disciple, ils te mèneront loin...

Il lâcha enfin sa main et remit sa cagoule en place. Il hésita un moment, en regardant son poignard et finit par lui tendre.

-Cette arme n'a aucun nom -il n'y a bien que les marchombre pour les considérer comme vivante...- Mais elle est fiable, et très résistance. Elle est à toi. Prend-en soin, surtout...

Il s'inclina légèrement devant elle, et finit par la saluer.

-A très bientôt....

Bien... Je suis fier de toi, Marlyn... J'étais convaincu d'avoir raison en mettant mes espoirs en toi. Maintenant écoute... Bientôt, les professeurs de l'Académie te retrouveront.. Retourne avec eux. Ta première leçon sera de les tromper. Ta couverture est essentielle, jeune fille, pour vivre vieux, il faut vivre dans l'ombre. Je te rejoindrai là-bas, une fois par semaine et t'enseignerai ce que je sais. Bien sûr, je te fournirai également des armes dignes de ton rang...
Sois fière de tes choix, ma disciple, ils te mèneront loin...

Marlyn baissa les yeux. Ses rêves se réalisaient, mais il lui semblait perdre beaucoup. Toutes ces amitiés qu'elle venait de tromper, sa soeur...

Cette arme n'a aucun nom -il n'y a bien que les marchombre pour les considérer comme vivante...- Mais elle est fiable, et très résistance. Elle est à toi. Prend-en soin, surtout...

Marlyn Prit le poignard, et le soupesa. Un très bon poignard. Il lui convenait. Mais quelques chose lui trottait dans la tête. Elle voulait l'oublier, le remettre à sa place. Mais elle n'y arriverait pas. Elle devait le dire.

A très bientôt....

Maître..

Le simple fait de prononcer ce mot lui porta le rouge aux joues. Elle continua :

Maître, j'ai une soeur. Dois-elle être mise au courant ? J'ai peur de la perdre. dans les deux cas. Dites-moi ce que je dois faire...

Alors qu'il s'éloignait calmement, la voix de Marlyn retentit. Dolohov tourna vers elle son visage masqué, légèrement intrigué? La rebelion n'était pas quelque chose d'admi, chez les serviteurs de l'ombre..

Il remarqua ses joues rougies, et comprit que ce qui allait suivre n'avait aucun rapport avec une critique ou de l'insubordination, aussi, il attendit. Ce qu'elle lui dit le surprit tellement qu'il ne put pas le cacher. Ainsi, sa disciple n'était pas fille unique...? Ce n'était pas prévu au programme, ça, pas du tout, même... Damnation, comment quelque chose d'aussi important avait pu lui échapper?! Il hésita longuement en considérant la jeune fille.

Ah les liens affectifs... Ridicules détails qui faisaient de n'importe quel être potentiellement puissant une larve hésitante. Que Marlyn ait une soeur signifiait que son coeur pencherait toujours entre le côté de celle-ci et sa nouvelle voie...

-Je... Cette information m'avait échappé. Dans un premier temps, je te demande de lui cacher cette... information. Donne-moi son nom, je réfléchirai à la question après l'avoir vue.

L'avoir vue signifiait en fait observée pendant de longues heures, voir si elle était potentiellement convertissable... Et surtout, jusqu'où Marlyn dépendait de leur lien affectif. Ensuite, il aviserait... Si elle n'était pas coruptible, il fairait taire sa disciple.. Et si elle parlait malgré tout, il tuerait la soeur, ou la rendrait muette, d'une façon ou d'une autre.

-Sois sans craintes, acheva t'il. Je m'ocuuperai de tout. Je t'aiderai à faire le bon choix, après tout, je suis là pour ça...

Quelle ironie...

Son Maître parut surpris par son lien de famille. Tellement qu'il ne parvenait pas le cacher. MArlyn hésita, se demandant si elle avait fait le bon choix en informant le Mentaï de son lien de famille.
Elle écouta sa réponse, avec attention, car elle même était perdue :

Marlyn fut soudain inquiéte par les paroles de son Maître. MAis elle ne pouvait pas répliquer. Il était son Maître. Elle n'avait pas à donner son avis. La disciple répondit :

Ma soeur..se nomme Easlya Cil'Vilian. Mais Son vrai nom est Sayuri. Tout comme moi, elle a un nom d'adoption...

Marlyn le regarda, cherchant une réponse dans ces yeux calmes, et doux. Que devait-elle penser ?
Ses pensées allaient à une vitesse folle dans sa tête. Elle demanda à nouveau :

Vous...vous ne lui ferez pas de mal ? Maître ?

Ce mot lui cuisait. Le rouge reprit à nouveau place sur ses joues. Elle avait peur. Peur pour sa soeur. Peur pour elle. Peur...

La jeune fille obéit, et Dolohov se prit à penser qu'il était vraiment tombé sur quelqu'un d'intéressant... Elle deviendrait vite, sous sa tutelle, une mercenaire habile. Il acérerait son ambition son sens de l'ironie...
Il se servirait d'elle pour atteindre son but suprême.
Il nota le nom de la fameuse soeur bien précieusement et se jura de tenir l'intéressée à l'oeil... Quant à Marlyn, il la considérait avec une certaine douceur, et calme, savourant ce doute si profondément ancré en elle.. Elle lui posa une autre question, en baissant les yeux et le Mentaï ne tiqua pas. Pour être sincère -et le jeune homme l'était rarement- il s'attendait à ce genre d'interrogation, et trouva les mots les plus apropriés le temps d'un battement de cil.

-Ma chère disciple... JE t'ai promis, avant de sceller notre accord que je te respecterais et te guiderais vers le pouvoir, c'est mon devoir e Maître.Il serait mal venu pourmoi de faire du mal à ta famille, tu as accepté notre accord de plein gré, et je ne souhaite en aucun cas blesser ou injurier un membre de ta famille. Je te toucherai pas un cheveu de Sayuri, sauf, bien sûr, si elle se met en travers de ton chemin ou qu'elle menace ta vie. Cela te satisfait-il, comme réponse?

Certes, ce n'était pas tout à fait un mensonge. Il ne désirait pas tuer la jeune fille ni "lui faire de mal"... Mais il savait pertinnement qu'il pourrait lui arriver un accident si elle tentait de moraliser son élève ou pire, de révéler leur secret.

Marlyn avait un peu moins peur. Son Maître parlait d'une voix douce, la regardait avec un regard, que jamais elle n'avait reçu à l'académie. Il semblait la respecter, contrairement à tous ceux de l'académie. La promesse de grandes choses retaient gravées dans sa tête. Peu de mots avaient suffi, pour planter en elle de l'espoir. D'une vie meilleure. PLus belle, plus grandiose.
Elle regarda une dernière fois son Maître, amsi redétourna les yeux.Tant de choses en si peu de temps...

Cette réponse me satisfait, Maître. Merci...

Bien que les mots étaient moins tremblants que précédémment, une étincelle de doute persistait en elle, telle une flamme persistante.
Elle n'était pas sûre à cent pour cen d'avoir fait le bon choix..

Son Maître la salua ànouveau, et elle s'inclina elle aussi. Alors qu'il tournait les talons, elle contemplait sa destinée, qui s'en allait.

Bientôt, elle se retrouva seule. Seule, au milieu des collines. Aelita paissait un peu plus loin. Elle tenait toujours le poignard dans ses mains. Ce poignard, qui représentait son serment. Une arme sans nom, ni âme, mais qui était sa seule vraie arme désormais.
Marlyn la rangea soigneusement, cachée dans une poche intérieure de ses vêtements. Si on la reprenait, il ne fallait pas que l'on trouve cette arme. Surtout pas.
D'un geste souple, elle enfourcha Aelita, et repartit au trot, en direction de la forêt de Baraïl. Elle serait surement interceptée par un professur d'ici-là.
Le voyage vers son avenir s'annoncait long et périlleux...

Cela faisait un moment que Slynn était à la poursuite de Marlyn. La Sentinelle avait aperçu le Mentaï, mais elle ignorait qui il était... Qui était donc cet homme avec qui Marlyn s'entretenait? La réponse viendrait plus tard. Pour l'heure, Slynn comptait l'intercepter en la prenant par surprise et sans ménagement. Aussi, fit-elle un pas sur le côté pour surgir juste devant Marlyn.

Sous la surprise, la jument de la jeune dessinatrice se cabra et Marlyn tomba de selle, trop prise au dépourvu pour avoir le temps de maîtriser sa monture ou rectifier son assise. Alors qu'elle chutait lourdement au sol, Slynn contourna la jument sans aucune difficulté et désarma Marlyn d'un coup de pied dans son poignet au moment où se saisissait de sa dague, ce qui projeta l'arme à près d'une bonne dizaine de mètres. Dans un même mouvement, la Sentinelle asséna un second avec la même jambe qui vint violemment frapper Marlyn à la tête qui s'écroula une seconde fois au sol, le nez brisé...

- Marlyn Til' Asnil... j'étais impatiente de te retrouver!

Aelita se cabra violemment, pour une raison inconnue de la Mercenaire.
Marlyn vida les étriers, et se retrouva violement projetée au sol, pour la deuxiéme fois de la journée; Alors qu'elle se saisissait du poignard pour en vérifier les raisons, une forme apparut, contournant le cheval.
Slynn Ar'Kriss.
Marlyn s'attendait à êter poursuivie, mais pas par la Sentinelle. Elle n'eut pas le temps de cacher son poignard, que Slynn lui balanca un coup de pied.
Son arme vola au loin. Mais un second coup de pied dans le même mouvement prit MArlyn totalement au dépourvu.
Le coup fut si fort que sa tête percuta la route, et que son nez émit un craquement très inquiétant. Il était cassé.
Restant sonnée une minute, Marlyn jura dans sa tête. Elle ne pensait pas être reprise aussi vite, et encore moins par Slynn. Elle aurait sûrement vu son Maître..

Marlyn Til' Asnil... j'étais impatiente de te retrouver!

Marlyn releva la tête, le nez en feu, et cracha au sol, aux pieds de Slynn.
Puis parla, aussi bien que son nez lui permettait :

Et moi donc ! Vous imaginez pas ma joie de vous voir, "Dame Slynn".
Que me vaut l'honneur de votre si gracieuse présence ?

UN autre coup de pied la cueilla au creux de l'estomac, lui coupant le soufle,et l'empêchant de poursuivre...

- Silence! Comme tu ne l'as sans doute pas compris, tu n'es pas en position de te permettre la moindre insolence!

Dégainant son épée bâtarde de sa main gauche, Slynn la saisit à deux mains et la pointa droit en direction du coeur.

- Donne-moi une seule raison de te tuer et je le ferai sans le moindre regret! Ai-je été claire?!?

Sans laisser à Marlyn le temps de répondre, elle se lança dans l'Imagination et créa une une paire de fers éternels qui vinrent se fixer aux poignets de l'élève. Habituellement, les dessinateurs réfléchissaient à deux fois avant de créer un Dessin éternel car cela revenait à perturber la nature des choses, mais la Sentinelle n'eut pas cette pensée sur l'instant. D'une voix autoritaire, elle poursuivit :

- Qui était cet homme avec qui tu parlais il y a cinq minutes? N'essaie même pas de me mentir, c'était évident que ce n'était pas une rencontre fortuite!

Silence! Comme tu ne l'as sans doute pas compris, tu n'es pas en position de te permettre la moindre insolence!

Donne-moi une seule raison de te tuer et je le ferai sans le moindre regret! Ai-je été claire?!?


En voyant le sabre pointé sur son coeur, Marlun sourit. Slynn n'avait pas le droit de la tuer, car elle était une élève. Le sang coulait de son nez brisé, l'aveuglant presque.
Des fers, qui semblaient éternels, furent dessinés par Slynn, et lui ensérrèrent les poignets. Elle était prise. Il ne lui restait plus qu'à retourner à l'académie.
Slynn poursuivit d'une voix autoritaire :

Qui était cet homme avec qui tu parlais il y a cinq minutes? N'essaie même pas de me mentir, c'était évident que ce n'était pas une rencontre fortuite!

Marlyn ne tiqua pas, malgrés l'inquiétude. Slynn les avait vus..
L'apprentie Mercenaire ne pouvait pas dire la vérité. Elle devait mentir ou ne rien dire. Son esprit réfléchit à toute vitesse. Que dire ? Slynn ne la croirait pas, de toute façon.
Une seule solution restait plausible.
Marlyn se redressa un peu, aussi bien que lui permettait les fers qui entravaient ses poignets. Elle rétorqua aussi clairement que son nez lui permettait :

Je peux me permettre d'être insolente, "Dame". Je suis en mauvaise posture, que je reste polie et courtoise envers votre gracieuse personne, ou que je sois insolente. A tout prendre, je préfère me montrer telle que je vous aime, "Dame Ar'Kriss".
D'autre part, je vous rapelle, votre grande mémoire semblant défectueuse, que vous n'avez pas le droit de me tuer, tant que je suis élève dans cette "magnifique académie".
Aussi doutais-je grandement que vous ayez été claire en me menacant de la sorte...

Marlyn fixait toujours l'épée batârde de la sentinelle, sur son coeur, mais savait que Slynn ne la tuerait pas. Par contre, Slynn semblait irritée, ce qui ne causerait que plus de plaisir à Marlyn à être insolente.
La question délicate, Marlynn'y avait pas répondu. Slynnne l'aurait certainement pas oubliée, mais elle devait se taire, au péril de sa vie, et de celle de sa soeur.
Marlyn, bien que ne montrant aucun signe d'anxiété, était nerveuse. Slynn pontait son épée directement sur son coeur, et des fers éternels lui enserraient les poignets, l'empéchant de se relever, ou de riposter. Le sang coulait toujours de son nez brisé...

Dans une geste vif et implacable, Slynn leva son épée pour l'enfoncer dans l'épaule gauche de Marlyn en un coup d'estoc précis. Le coup ne la mutilerait pas, mais il était suffisamment douloureux pour ce que Slynn avait prévu de faire :

- Ne crois pas que j'hésiterais une seule seconde à te tuer, jeune insolente! Tu restes uniquement en vie parce que je n'ai pas encore choisi de te tuer! A présent, je ne me répèterai pas, qui était cet homme?

La Sentinelle ne reculerait devant rien pour connaître l'identité de cet homme. Sa présence en ce lieu n'était pas fortuite, loin de là, c'était certain. La déférence que lui avait montré Marlyn et les manières de l'inconnu ne laissaient aucun doute en la matière : l'homme exerçait une certaine autorité et influence sur la jeune fille... Sa silhouette et sa gestuelle rappelaient à Slynn une personne qu'elle avait connu, sans qu'elle sache qui était cette personne. Comme si l'homme s'était fait oublié sans l'être vraiment. Il ne manquait que son nom pour que le souvenir refasse surface... un nom tellement insaisissable.

Slynn, dans un geste vif, leva son épée, et la panta jusqu'à la garde dans l'épaule gauche de Marlyn. Une onde de douleur, puissante, et horriblement douloureuse... ( oui je sais répétition mais bon )
La lame traversait la chair, pour se planter dans le sable de la route. Elle était piégée. Les fers qui lui entravaient les poignets lui tailladèrent la peau, tant la torsion produit par la plaie de Slynn était importante.
Au contact du métal tranchant, Marlyn poussa un cri de douleur.
La Sentinelle reprit, d'une vois perfide :

Ne crois pas que j'hésiterais une seule seconde à te tuer, jeune insolente! Tu restes uniquement en vie parce que je n'ai pas encore choisi de te tuer! A présent, je ne me répèterai pas, qui était cet homme?


Marlyn grimaça, à cause du sang qui coulait de sa plaie, mais ne répondit pas.
Elle réfléchit. Il lui fallait trouver un mensonge plausible... et véridique.
Elle avait mal, au point que réfléchir était difficile. Elle reprit, essayant d'ignorer l'épée fichée dans son épaule, et du regard mauvais de Slynn.

Dame, je n'ai pas à vous détailler ma vie en seize parchemins. Mes faits et gestes ne vous regardent nullement. Cet homme était un marchand, qui se rendait dans la forêt de Baraïl. Il m'a demandé de lui montrer le chemin.
Perdue pour perdue, elle rajouta :

Je crains que votre flair nauséabond ne vous ai encore une fois trompée, chère Dame Ar'kriss...

- Mais, bien-sûr! Ton mensonge est aussi évident que la médiocrité qui se dégage de toi, jeune et pathétique insolente!

Sans crier gare, Slynn s'appliqua en un geste sec et précis à faire tourner la lame dans la plaie, arrachant au passage un joli cri de douleur de la jeune fille qui semblait de suite moins... arrogante. En vérité, Marlyn avait fort intérêt à ne plus abuser de la patience de la Sentinelle si elle tenait un tant soit peu à converser l'usage de son bras gauche... ou tout simplement de rester en vie.

- Qui est cet homme? Il est dans ton intérêt de répondre, je ne me répèterai pas!

Mais, bien-sûr! Ton mensonge est aussi évident que la médiocrité qui se dégage de toi, jeune et pathétique insolente!

Sans crier gare, alors que Marlyn s'apprêtait à se défendren et à répliquer, la sentinelle empoigna la poignée de son épée batârde, et fit tourner la lame dans la plaie.
La jeune fille poussa un cri de douleur, qui résonna longtemps dans les collines.
La douleur était atroce, si forte que des larmes commencèrent à poindre aux coins de ses yeux...
Marlyn releva la tête, tremblante de douleur, et observa la plaie.
La lame avait sectionné les muscles, et réduits en bouillie l'articulation de son épaule. Si elle continuait, plus jamais elle ne retrouverait l'usage de son bras gauche.
UNe perspective peu alléchante...Mais elle ne pouvait cependant pas lui dire la vérité...C'était son bras, ou la vie...Dur choix..
Clouée au sol, par l'épée batârde...les fers aux poings...la fuite n'était pas envisageable...
Il lui fallait parler...

D'un ton moins arrogant, mais tout de même narquois, elle répondit, grimaçant de douleur :

Dame Slynn, il n'est pas dans votre intêret de continuer à me torturer, car je ne serais que plus réticente encore à bien vouloir accéder à votre requête...

Sachant que cela ne suffirait pas, et qu'il fallait s'attendre à une autre blessure encore, la jeune fille serra les dents, et se prépara à la douleur...