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| Sujet: Encyclopédie : les 7 styles majeurs à l'escrime Lun 7 Mai 2007 - 16:27 | | | Introduction
Pendant une longue partie de son histoire, l'escrime à Gwendalavir n'était pas codifiée et c'étaient des vétérans qui formaient leurs apprentis avec les mouvements et les bottes qu'ils avaient expérimentés sur le champ de bataille.
Progressivement, les Frontaliers commencèrent à codifier les mouvements et techniques qui allaient former le style de base, le style Shien, afin de pouvoir former des épéistes à plus grande échelle en leur enseignant un style équilibré et efficace. Le style Shien connut alors un grand succès et l'idée de codifier de nouveaux mouvement, d'inventer de nouvelles parades, et d'imaginer de nouveaux styles fit son chemin dans les esprits pour finalement aboutir à 7 styles majeurs en escrime: le Shien, le Makashi, le Soresu, l'Ataru, le Djem-So, le Jar'kai, et le Juyo.
Le style Shien
Avec l'utilisation de l'épée longue, les épéistes codifièrent inconsciemment les mouvements qui allaient composer le Shien. Avant toutes autres choses, le Shien est un style équilibré et simple qui permet de parer la plupart des attaques tout en contre-attaquant de manière assez efficace. Cependant, pour compenser son manque de technique, ce style requiert d'utiliser une grande énergie pour vaincre son adversaire, ce qui fait qu'il est délaissé au profit des autres styles.
Le fait que le Shien utilise uniquement des mouvements basiques fait qu'il est le style appris par tous les épéites avant d'apprendre l'un ou l'autres des styles majeurs.
Le style Makashi
Avec l'émergence progressive de l'utilisation du sabre au détriment de l'épée, apparut le style Makashi qui connut rapidement un grand succès en raison de son raffinement et de sa subtilité.
La grande spécificité du Makashi réside dans le fait de manier le sabre (ou l'épée longue) à une main et de porter des attaques gracieuses d'une grande précision et de parer en se servant de moulinets fluides. Beaucoup plus fin et élaboré que le Shien, le Makashi s'avère convenir tout particulièrement aux personnes peu musclées, mais il requiert de faire preuve d'une certaine dextérité pour pouvoir le maîtriser.
Cependant, ce style apparaît être vulnérable face aux styles utilisant la puissance comme le Djem-So.
Le style Sorensu
Avec l'apparition d'un style offensif comme le Makashi se développa le besoin de créer un style plus défensif créé dans une philosophie de non-agression. Ainsi fut créé le Sorensu qui est sans conteste le plus défensif des styles majeurs et dont on dit que les maîtres sont virtuelles invincibles.
Le grand principe de ce style était de créer des parades utilisant de brefs mouvements afin que le corps soit le moins exposé possible et de permettre ainsi des contre-attaques fulgurantes de faibles ampleurs qui font peu baisser la garde afin d'affaiblir progressivement son adversaire et le vaincre à l'usure.
Traditionnellement, le Soresu est, avec le Djem-So, le style le plus répandu dans tout Gwendalavir.
Le style Ataru
Si le Makashi est le style le plus élégant, l'Ataru est quant à lui le style le plus impresionnant. Inspiré par les techniques marchombres, des mercenaires du Chaos élaborèrent un style très offensif utilisant des mouvements complexes et des sauts acrobatiques pour triompher de leurs adversaires.
Seulement, il apparaît que ce style est relativement peu répandu pour la simple raison que ce style requiert de posséder les qualités physiques des marchombres afin de pouvoir le maîtriser et l'utiliser sans encourir de risques pour sa propre personne. Enfin, malgré sa nature offensive, le style Ataru ne peut être utilisé pour combattre plusieurs adversaires car les acrobaties exposent son pratiquant aux coups des adversaires.
Le style Djem-So
Avec l'apparition du Soresu, émergea également un autre style qui se voulait son complément. Mélangeant le Makashi et le Soresu, le Djem-So privilégie les brèves parades pour une protection maximale avant de contre-attaquer de manière beaucoup plus offensive en se servant, soit d'attaques précises, soit d'attaques puissantes destinées à submerger l'adversaire en employant la force brute pour briser ses défenses. Ainsi, le Soresu permet aussi bien à son pratiquant de se tenir sur la défensive et de contre-attaquer à la moindre ouverture que d'attaquer et de presser l'adversaire de manière efficace.
Ses appréciables qualités ont fait que le Djem-So est le style traditionnellement utilisé par les Frontaliers et les Légionnaires noirs.
Le style Jar'kai
De tous les styles majeurs, le Jar'kai est sans conteste le style le plus offensif et illustre parfaitement l'adage bien connu : " La meilleure défense, c'est l'attaque ".
Codifié par les mercenaires du Chaos afin de pouvoir affronter les Légionnaires noirs, le Jar'kai fut étudié pour que chaque mouvement, chaque enchaînement, chaque parade soient mortels. Les mouvements sont donc variablement amples ou courts et ont autant recourt à la précision du Makashi qu'à la puissance du Djem-So, ce qui fait qu'un pratiquant du Jar'kai peut aisément affronter plusieurs adversaires malgré le fait qu'il soit fort peu défensif.
Cependant, utiliser un style aussi meurtrier requiert une concentration énorme, car le pratiquant du Jar'kai doit anticiper les mouvements de ses adversaires afin de mieux les frapper, et la moindre erreur ou la moindre baisse de concentration est souvent fatale pour le pratiquant.
Le style Juyo
Récemment codifié par Valen Til' Lleldoryn, le style Juyo, également appellé style Chantelame, est le style le plus complexe qui soit car il allie à la fois le Makashi, l'Ataru, le Djem-So pour former une série de mouvements aussi offensifs que défensifs qui font appel à une précision diabolique et à de bonnes capacités physiques.
Le principe du Juyo repose en fait sur la capacité de son pratiquant à savoir esquiver les attaques ou à les parer en un mouvement bref qui dévie suffisamment l'arme de l'adversaire pour pouvoir contre-attaquer en portant un coup précis qui va traverser la défense de l'adversaire. En outre, le Juyo permet également de développer des offensives de grandes ampleurs en servant de mouvements acrobatiques et de moulinets rapides pour acculer l'adversaire avant de porter un coup d'estoc redoutablement puissant et précis qui va faire vibrer la lame du sabre pour permettre de créer des dommages importants à son adversaire.
Son essence spécifique fait que le Juyo est un style très difficile à maîtriser qui requiert une grande agilité et une grande endurance en plus d'une concentration intense doublé d'une bonne acuité visuelle. Cependant, le Juyo est largement à la hauteur de ses exigences et est l'assurance de prouesses inimitables pour les rares élus qui le maîtrisent.
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