Cours n°1 de philosophie marchombre (2ème année) (RP inachevé)

La marchombre ne quitta pas complètement sa transe, juste assez pour voir les nouveaux arrivants. Quand ils furent installés, elle les fixa et revint doucement à la réalité. Elle se laissa glisser dans la salle comme sortit d'un long sommeil, et se concentra sur ce qu'elle devait faire. Après un long silence, elle se mit à parler:

-Bonjour...

Un instant, reprise des esprits.

-Aujourd'hui, je vais vous présenter la philosophie marchombre...Certe, cela semble bien ennuyeux pour la marchombre, mais il est la base de cet être...Un homme à beau connaitre toutes les techniques marchombres, s'il n'adopte pas sa philosophie, s'il ne la comprends pas...

Un silence, un regard appuyé.

-...Il restera à jamais un homme...

Elle pensa, en un éclair, à la personne qui illustrait parfaitement ses propos, mais s'empressa de le balayer de son esprit. Elle reprit:

-Je vais vous poser une question. J'aimerai que vous me répondiez ce que vous pensez vraiment, au fond de vous...

De nouveau un regard appuyé, puis quelques mots, froids:

-Ou est la vie?

Yaemgo observa Ena Nel' Atan alors qu'elle faisait son discours, expliquant à l'auditoire à quoi servait son cours, et quel était l'importance de la philosophie marchombre.
Sa voix était envoûtante, douce, comme un serpent qui hypnotiserait un de ses ennemis...
Mais, transparaissait dans sa voix qu'elle ne leur voulait aucun mal.
Soudain, elle lança une phrase étrange.

- Je vais vous poser une question. J'aimerai que vous me répondiez ce que vous pensez vraiment, au fond de vous...

Yaemgo haussa un sourcil, et ferma les yeux. Le regard de la Maître Marchombre était très appuyé, et un petit silence pesait.

- Ou est la vie ?

Les mots atteignirent Yaemgo en plein coeur, et il ouvrit d'un coup les yeux, ses iris violets étincelants à la lumière du soir.

- La liberté du coeur et de l'esprit. La liberté d'aimer, la liberté de vivre ou de mourir. La liberté de penser.

Les mots avaient glissés entre ses lèvres sans qu'il puisse les stopper, comme de l'eau qu'on essaierait de garder entre ses mains.
Il ne tiqua pas.

Lirys marchait. Loin d'être affolée pour toutes ces personnes qui se bousculaient et déambulaient dans les couloirs, elle avançait tout simplement vers sa salle de cours. Un tantinet énervée de devoir encore participer à ces cours idiots de pauvre liberaliste qui ne croit qu'en la bonté des gens. Ironie... Sornettes surtout.
Elle continuait malgré le fait qu'elle n'avait aucune envie de participer à ce "regroupement joyeux de petits marchombres intrépides et bla, bla, bla...". Elle n'était même pas entrée, se tenant devant la porte et écoutant la prof donner ses... leçons, si l'on pouvait appeler cela comme ça. Ce qui était loin d'être certain. Elle écoutait, dans un autre monde où le chaos règnerait. Se serait bientot celui la...

- Je vais vous poser une question. J'aimerai que vous me répondiez ce que vous pensez vraiment, au fond de vous...

Lirys offrit un regard hautain à la femme qui, apparemment, ne l'avait pas encore apperçu. Un petit sourire en coin, sarcastique, tandis qu'elle continuait sa rengaine désespérée pour tenter d'instruire ces esprits si torturés par l'envie de réussir.

- Où est la vie ?

Quelle question, la vie, elle va bientot disparaitre de toute façon, alors pourquoi demander ? Tandis qu'elle coupait un élève en pleine réponse, elle salua la populace d'un geste rapide et essaya de masquer le sourire sadique qui perçait aux coins de ses lèvres. Elle s'assit, attendant quand même que Yaemgo ait terminé sa réponse avant de lever la main. La professeur l'interrogea.

- Pour moi, la vie est là où l'on veut qu'elle soit. Si, quelque part, on ne veut pas de la vie, on la retire...

Sur ces mots, comment dire... étranges, elle s'allongea à moitié sur sa chaise restant quand même dans les limites de la bienséance et attendit la suite du cours qui s'avérait paaaaaaaaaassionant.
A cette pensée, elle poussa un soupir lourd, mais discret, sa couverture ne tenait plus qu'à un fil...

La marchombre regarda les élèves, puis se laissa impregner de chaque réponse...

- La liberté du coeur et de l'esprit. La liberté d'aimer, la liberté de vivre ou de mourir. La liberté de penser.

Les paroles du jeune homme, pas loin d'un ouragan pour son esprit, déchut au fond de son âme, mort. Elle secoua la tête, pas le temps.

- Pour moi, la vie est là où l'on veut qu'elle soit. Si, quelque part, on ne veut pas de la vie, on la retire...

-Personnellement, je pense que la vie n'existe que si on a une raison de croire en elle... Mais d'un côté, d'autre personnes n'y croient pas et elles vivent quand même alors...Je pense que Lirys à un peu raison...La vie est là où on veut qu'elle soit. Et elle est ce qu'on veut...

- Pour moi la vie est la chose la plus précieuse que l'on a, mais elle est si facilement prenable et destructible qu'il faut la conserver avec attention et jouir d'être encore vivant.

La première réplique fut pour Easlya. Ses yeux la fixaient, soudain vidé de toute chaleur, perçants. Les mots étaient glacés:

-Easlya, tu es seule...de quel froit reprends-tu, ne serait-ce que le nom de Renn?

Elle n'attendit aucune réponse, et se tourna vers Yaemgo et, après un silence, des mots moins froids, mais plus fins, et plus proches d'une lame legère, souffle:

-Si tu vois ça, c'est à ton honneur...

Puis, très très bas, elle murmura:

-Liberté de vivre ou de mourrir...Si on avait cette liberté...

Elle leva la tête, fixa Renn. Puis murmura:

-Bien. Sache seulement que la vie ne s'en va pas si facilement...

Elle passa sur Easlya sans s'aretter, puis stoppa sur Arro. Un masque déçu, presque désolé se déssina sur son visage clair. Elle le regarda, puis lui dit:

-Alors il n'ya rien de plus important que la vie? J'aimerai voir ça...

Même un humain non-marchombre savait qu'il existait des choses bien plus précieuse que la vie...Elle leva les yeux, puis s'adressa à tout le monde:

-Non, la vie n'est pas la chose la plus précieuse que l'on a. Non, la vie ne s'enlève pas si facilement...La vie ce n'est qu'un mot. Un mot de trois lettre, rien de plus...Mais ça, c'était la réponse du poête. La savant pense ce qu'il veut, et c'est à chacun de vous de voir cette deuxième réponse comme bon vous semble...

Elle se tut, s'approcha de la fenêtre. Le silence s'était installé dans la pièce. Elle se retourna, et sassit par terre. Son visage était plus serein, et ses yeux avaient retrouvé un peu de chaleur humaine. Elle prit sa respiration, puis, sur le ton de la confidence, demanda:

-J'aimerai que chacun de vous me dise ce qu'il a au fond de lui...Pas ce qu'il est, juste ce qui fait sa vie, ce qui fait son chemin...

Elle s'aretta, sembla réfléchir, puis termina:

-Vous ne pouvez vous trompez sur cette question...

Yaemgo écouta distraitement les paroles du professeur, sans y prêter grande intention. Mais quand elle ajouta à son égard, d'un ton un peu plus bas, une phrase étrange, il haussa un sourcil.

-Liberté de vivre ou de mourrir...Si on avait cette liberté...

Boah...
Si elle pensait l'impressionner avec de belles paroles.
Elle reprit une nouvelle question, qui interloqua le jeune apprenti marchombre.

-J'aimerai que chacun de vous me dise ce qu'il a au fond de lui...Pas ce qu'il est, juste ce qui fait sa vie, ce qui fait son chemin...

Peuh.
Quelle question.
Arro prit la parole avant lui.

- Préférez vous la réponse du poéte ou celle du savant?

Passablemment décevant. Cette phrase apparaissait dans tout les livres de contes pour jeunes, leur donnant l'impression d'être philosophique en lisant ce genre de choses...

"Si tout ce que tu sais faire, c'est débiter des belles phrases... Tu me deçois, mec."

Ensuite, il lâcha une belle tirade bien ficelé, sur les tas de choses qu'il avait dans son coeur.
D'une voix calme, mesurée, Yaemgo prit la parole.

- Je crois qu'au fond de moi, il y a...

Il fit semblant de réfléchir un peu, et haussa un sourcil vers le professeur.

- Rien.

- Préférez vous la réponse du poéte ou celle du savant?

La marchombre écouta Arro. Elle hocha la tête. Facile de reprendre des mots...

-Ce qu'il y a au fond de moi, un tas de chose, toutes différente. Un être est composée ainsi de chose qui sont différentes, la haine, la joie, l'amour et bien d'autre, voila ce qu'il y a au fond de moi, c'est une immense mer composée de tous les sentiments, certains plus important que d'autre. Mais je peux vous assurez qu'ils sont tous la. Même si vous n'appreciez pas ma réponse, moi je vois comme ça tous ce qui se passe a cette endroit. Maintenant a vous de voir si j'ai raison ou tord, si c'est celle du savant ou du poéte. Votre avis ne sera qu'un complement a ce que je pense.

Elle était en train de réfléchir, quand yamego parla. D'abord à Arro. Elle ne releva pas. Puis il répondit. Après avoir fait mine de réfléchir:

-Rien...

La jeune femme haussa les épaules, mais hocha la tête. Si c'était ce qu'il voyait...Puis elle se tourna vers Arro, et mlui dit, un peu cinglante:

-Rien à voir avec Savant ou Poete...Un telle question n'as pas 69 [] réponses...la réponse est la réponse, c'est tout.

Puis elle se tourna vers Easlya et Renn. Leur faisant signe qu'elle attendait une réponse.