Acardion Vil'Polla

Nom - Vil'Polla

Prénom - Acardion

Race - Frontalier

Age - 20

Classe - Elève à l'Académie de Merwyn et Frontalier

Acardion a la peau pâle, une peau quasiment blanche, du fait des longs hivers des marches du nord qui ne procurent quasiment pas de soleil. Il a des cheveux noirs qu'il laisse plaqués contre sa tête, mais quelques mèches rebelles n'en font qu'à leur tête. Des yeux bleus qui ne laissent jamais trop apparaître la pupille car le soleil dans les contrées où il est actuellement est vraiment présent. Son corps est taillé tout en finesse comme pour la plupart des frontaliers : mince, doigts longs et fins, jambes taillées pour la course et bras assez musclés pour ne pas paraître comme un thül ; un gros tas de muscles sans cervelle. Il a l'habitude de porter une armure en acier au marches du nord et de l'emporter n'importe où il va, au cas ou. Il porte des vêtements normaux tant que les couleurs de ces vêtements ne sont pas des couleurs que l'on repère trop facilement.
Il porte des gants qui lui permettent de ne pas laisser son sabre glisser entre ses mains pendant certains de ses mouvements trop brusques. Il aime porter d'autres armes que son sabre sur lui, c'est pour cela qu'il a deux poignards et 4 couteaux de lancer toujours à portée de main. Son sabre lui a été offert par son maître lors de ses 16 ans. Le fourreau de son sabre est orné de quelques pierres précieuses. Il porte son fourreau derrière son dos car il n'aime pas avoir d'arme à coté de sa hache, il pense que c'est plus efficace de le garder derrière son dos.


Arcadion Vil'Polla préfère rester seul la plupart du temps, il est extrêmement solitaire et déteste qu'on lui pose des questions à tort et à travers, il ne parle presque jamais et quand c'est le cas, il réfléchis à ce qu'il dira, les conséquences que ça aura.
Il a le tic de tortiller une mèche de ses cheveux quand il réfléchit, c'est d'ailleurs à cause de ce tic que certaines personnes peuvent trouver à quoi il pense, parfois. Il a un code d'honneur extrêmement strict, il a fait la liste de ce code d'honneur dans sa tête et n'enfreint jamais ce code d'honneur. Il est cependant bien loin d'être parfait, son caractère vengeur peut s'avérer mortel et son ton strict a failli le tuer et lui a amené bien des représailles. Il est extrêmement attentif aux moindres mouvements de ses ennemis et également à ceux de ses alliés, la prudence peut parfois jouer un rôle majeur dans une guerre. Si il se sépare de son armure, il ne se sépare jamais de son sabre ni d'aucune arme en sa possession. Il lui arrive parfois de quitter la citadelle pendant une durée qui ne dépasse pas un jour pour trouver la solitude ainsi que pour se calmer. Il ne laisse pas d'expressions barrer son visage quand il est en présence d'une autre personne. Il voue une haine éternelle au rais, autant pour des choses personnelles que non-personnelles.


Intelligent, prudent, loyal et discret.


Strict, très peu confiant et vengeur.


Acardion a une cicatrice sur le bras gauche, il l'a obtenue en combattant un rai. Il a un cheval donné par ses parents à ses 16 ans, il seait bien se repérer et a une mémoire plus auditive que visuelle. Il n'aime pas beaucoup les thüls mais s'y allie si ils sont entrain de combattre les rais. Il adore chanter des chansons de frontaliers.


Plus sprinteur qu'endurant, il est doué à l'arc, au lancé de couteau et au sabre, il n'est en revanche pas très doué avec les poignards, l'arbalète et à la hache. Il est de nature polie mais peut être extrêmement désagréable quand il parle à une personne qu'il méprise. Il sait écrire mais fait des fautes de conjugaison. Il sait très bien escalader et pour cause, il l'a fait toute son enfance, il n'a cependant pas des mains de grimpeur, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle il a des gants.

Benjamin de la famille, son grand frère est mort lors d'un duel et il s'occupe donc de son petit frère. Sa famille vit à la citadelle, ses parents ne sont quasiment jamais là pour s'occuper d'eux.


Fils d'une famille de nobles, il n'a participé qu'à des quêtes de repérage.


Eau, neige, quelle différence ? C'était beau et ça suffisait à Acardion, il passait sa vie avec cette couleur de blanc dans la tête, cette couleur qu'il aimait bien mixer avec du noir pour obtenir du gris très clair, couleur qu'il adore. Ses parents lui avaient donné le moyen de prendre des cours de frontaliers à partir du moment où il avait le droit. Il apprenait vite et préférait que la théorie soit annoncée avant la pratique, simple préférence. Son grand frère était un véritable modèle à suivre pour ses premières années, puis, il se délaissa de son modèle et préféra trouver lui même ses points faibles et les renforcer pour ne laisser aucune chance à la personne qui l'attaquerait. Son petit frère avait 2 ans de moins que lui mais avait les mêmes atouts que lui, en dehors du fait que son petit frère adorait la compagnie qu'autre personnes, ils étaient quasiment les mêmes. La complicité entre eux deux était sans égale, l'un donnait un coup de pouce à l'autre, l'autre lui rendait ce coup de pouce. Puis, il arriva au début d'un entraînement plus sérieux et commença sa véritable formation de frontalier, à l'aide de son maître d'armes, qu'il considérait comme un père, il apprit à se battre en sous effectif, à soigner certaines blessures et tout ce qui va avec.






A ses 16 ans, son maître lui offrit un sabre extrêmement tranchant qui lui allait parfaitement, puis, il continua son entraînement, ne se focalisant que sur cela, il ne faisait attention à rien d'autre que son entraînement, il travaillait dur pour obtenir les félicitations de son maître. Pendant ce temps, il ne parlait qu'avec sa famille et avec son maître, c'est ainsi que l'on le surnomma « Le muet », il faillit éclater de rire la première fois qu'il entendu ce surnom, mais, la répétition lui a enlevé tout goût d'humour.






Puis, à ses 18 ans, il passa ses épreuves de frontalier, avec difficulté, certes, mais une discipline de fer, comme récompense pour avoir réussi les épreuves, il eut un magnifique cheval. Puis, un jour, l'aîné de la famille provoqua en duel plus fort que lui, il se fit tuer malgré son entraînement intensif. Cet homme se nommait Jeela, il avait insulté le frère d'Arcadion, origine de ce duel. Acardion pleura toutes les larmes de son corps et ne pardonna jamais à Jeela d'avoir tué son frère aîné. Le contact qu'il avait avec son petit frère se brisa peu à peu, ils ne réussirent pas à faire leur deuil aussi rapidement qu'ils le voulaient, et par conséquent, ils partirent chacun de leur coté, préférant être seuls. Puis, son maître mourut, emporté par une des nombreuses maladie de cette époque. En une année, il avait perdu la moitié de ce qu'il considérait comme sa famille. La haine qu'il portait aux rais n'avait fait que d'augmenter depuis ces dernières années. Il commença les missions de repérage et de discrétion, « Le muet » était devenu «  Le discret », il aimait bien ce surnom, le discret. Il continua sa petite vie, faisant des missions de repérages, jamais très complexes, mais lui permettant de ne pas installer une routine. Il finit par vouloir intégrer les rangs des frontaliers, et pas dans la partie espionnage, cette fois ci. Les frontaliers l'acceptèrent avec une petite hésitation, mais dans les rangs des frontaliers, on lui attribua des tâches aisées, des tâches qui, justement, ne l'intéressaient pas.






Il finit par quitter l'armée des frontaliers pour arriver à se concentrer seul, à être son propre chef et à s'entraîner seul car il n'apprenait plus grand-chose, là bas. Il commença à perfectionner sa méthode de tir à l'arc, puis à apprendre à manier les poignards, et, malgré qu'il ne soit pas habitué à ce genre d'armes, il progressait. Il construit un carquois où ranger ses flèches et des petits fourreaux où ranger ses poignards. Il continua ainsi en passant par l'étape des couteaux de lancer et apprit à manier le cimeterre, bonne arme selon lui. Il chercha les endroits où le cimeterre ne pouvait pas se défendre, de un pour se défendre lui même et de deux pour pouvoir vaincre les rais plus facilement.
Au final, il devint assez fort avec assez d'armes pour être sûr d'en avoir une sur lui n'importe où il est.


Puis, il entendit parler de l'Académie de Merwyn, un endroit où toutes les personnes trouvent leur place, un endroit où on perfectionne tout ce qu'on a apprit mais aussi un endroit où on a un apprentissage différent, une nouvelle expérience. C'est avec l'idée en tête que l'académie pouvait perfectionner son apprentissage qu'il partit de la citadelle.

Clap...Clap...Clap...
Bercé par le bruit de nos pas, je fermai les yeux et profitai d'un de mes rares moments de silence. Je commençais à vaciller, de toute évidence, la fatigue me rattrapait ; je décidai d'ouvrir les yeux pour éviter de m'endormir. Je souris un instant puis me réprimandai, je n'aimais pas montrer mes pensées en public, et de toute évidence, le fait de sourire montrait que j'étais heureux, et dans ce cas, je dévoilais en quelque sorte mes pensées. Je commençais alors à chanter une chanson de frontaliers dans ma tête le temps d'arriver à la demeure de Sire Hil'Jildwin.
Je m'arrêtai un instant de chantonner pour tourner les yeux vers la frontalière qui était à coté de moi, son nom m'avait été dévoilé ce matin-même, elle aussi, elle connaissait mon nom, je savais également qu'elle avait les mêmes ambitions que moi pour entrer à l'Académie de Merwyn : perfectionner son art du combat.
Elle avait une conduite quasiment parfaite, elle ne parlait pas beaucoup, elle avait une marche simple et régulière, mais malgré tous ces éléments, on voyait qu'elle était frontalière, un simple coup d’œil permettait de le voir.




D'un coup, une brèche s'ouvrit dans ses yeux, j'avais vu la même brèche dans les yeux de ma mère quand elle avait compris que mon frère était mort. Elle avait abandonné quelque chose qui lui était cher... Abandonné... ou... Elle tourna la tête, j'eus un bref sourire, je ne saurais expliquer pourquoi. Puis après ce sourire, je me sentis coupable, si quelqu'un était mort dans sa famille, je venais de lui rappeler sa mort, si elle avait abandonné quelque chose ou quelqu'un, je venais de lui rappeler cet abandon. Je refermai un œil, mon œil droit, car mon œil gauche est mon œil dominant, celui qui se rapproche le plus de la réalité. J'espérais qu'elle ne me demande rien sur ma vie, du moins, pas pour l'instant, j'avais déjà matière à réfléchir, je ne voulais pas être une machine à énigmes.
Je réponds souvent aux interpellations par de simples indices, dire la vérité simple et pure sans que personne ne réfléchisse à deux fois avant de reposer une question n'a jamais été mon fort. J'eus un bref sourire en repensant aux mines ébahies des personnes qui me posaient des questions trop personnelles. Je voulais me reprendre, arrêter de montrer mes pensées en public.
Je repensai aux raïs, méthode infaillible pour enlever toute expression de mon visage... Méthode infaillible qui faillit, étrange que cela faillisse alors que ça n'avait encore jamais failli. Nous nous assîmes face à face, je penchai ma tête en arrière pour me reposer contre le mur, fermai les yeux et recommençai à chanter une chanson de frontaliers que j'aimais tant, cette chanson, je l'avais entendue de la bouche de mon maître d'armes et la plupart des berceuses que je connais viennent de ma mère qui les chantait à mon petit frère. J'esquissai une mine de dégoût à la revue de mon grand frère, mort en duel, gisant sur le sol et ma mère pleurant toutes les larmes de son corps.
Je restai plaqué contre le mur à attendre l'intervention de ce fameux intendant, Jehan Hil'Jildwin, j'éprouve énormément de respect pour lui, être intendant de l'Académie de Merwyn, ce n'est pas rien... Jehan entra dans dans la salle et je m'inclinai :
-Jehan Jil'Hildwin, fis-je un petit sourire aux lèvres...

- Comment avez-vous connu le forum ? Marchombre et Frontalière
- Un petit commentaire sur le forum ? Très joli
- Autre chose à nous dire ? Ichel, tu m'en veux pas de t'avoir volé tes famuses paillettes comestibles ?
- Code de validation :