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 Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]

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Armaële Assyndra
Armaële Assyndra

Apprentie Marchombre
Messages : 77
Inscription le : 08/12/2011

MessageSujet: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitimeSam 10 Déc 2011 - 21:15

-Nom-
Assyndra

-Prénom-
Armaële

-Race-
Humaine

-Age-
18 ans

-Classe (primaire)-
Apprentie marchombre

Description mentale et physique

-Description physique-
De taille moyenne, Armaële est svelte et élancée, assez souple. Elle n’est pas particulièrement musclée mais est agile et légère. Elle a la peau légèrement tannée, des grands yeux gris-vert, un front haut. Ses cheveux sont auburn, aux reflets dorés, lâchés la plupart du temps sur ses épaules, lui tombant au milieu du dos, et décorés d’une plume rouge (qui est en fait un signe d’appartenance à un groupe de voleurs et dont elle ne se séparerait sous aucun prétexte). Elle est particulièrement fière de ses doigts, longs et fins, -idéals pour le vol, ''des mains de pianiste''. Sa démarche est chaloupée et légèrement glissée, ce qui peut être étonnant au premier abord. Elle n'est pas véritablement charismatique, sans passer inaperçue. Elle ne prend pas soin de son apparence et est habillée d’une vieille tunique anciennement bleue et d’un pantalon de toile beige, raccommodé aux genoux. Elle marche habituellement pieds-nus mais à toutefois réussi à se procurer une paire de bottes en cuir foncé  (nous ne préciserons pas comment. Moyen illégal, pour moyen illégal…). Elle se lave très rarement mais un fait un effort avant de se présenter aux portes de l'Académie.

-Description de caractère-
Armaële n’est pas bavarde et sa sociabilité laisse encore à désirer. Obligée de voler dès son plus jeune âge, ses pulsions sont parfois difficiles à contrôler provoquant des embrouilles dont elle se tire avec discrétion (la plupart du temps comme le prouve une cicatrice qui court le long de son abdomen, souvenir aigre d’une vieille bagarre qui a mal tournée). Elle est plutôt du genre taiseuse, mais à le sens de l’observation et sait juger les gens. Sans briller par sa joie de vivre et son enjouement, elle n'est pas réellement pessimiste (enfin, ça dépend les circonstances), sans être particulièrement positive non plus. Elle reste discrète et sait se faire oublier.  Elle a le sens du devoir et est capable de mener un groupe qui serait sous ses ordres. Elle s'attache particulièrement aux personnes qu'elle apprécie vraiment, se montrant assez distante avec les autres. Le sens de l’humour ?  Connaît pas, ou très peu. Elle est capable, par contre, d’être ironique quand une personne ne lui inspire pas confiance et de faire tourner en bourrique de pauvres gens qui auraient osé l’insulter. Elle est avide de connaissances et voudrait secrètement connaître sa mère. Contrairement aux apparences, elle adore les enfants, mais préfèrerait se faire arracher la langue plutôt que de l’avouer…

-Qualités-
Discrète, avide de connaissances, observatrice, plutôt serviable.

-Défauts-
Sombre, taiseuse, excessivement méfiante et sadique à ses heures perdues…

-Particularités-
Cicatrice qui court sur son ventre d’une dizaine de centimètre environ. Quand elle arrive à l’Académie, elle a la pommette gauche tuméfiée bien qu’elle essaie de le cacher (elle ne veut pas passer pour bagarreuse).  Plume rouge dans les cheveux. Tenue négligée. Ah, et elle déteste les choux fleurs…

-Capacités-
Armaële sait se battre avec un poignard et est extrêmement discrète quand il s’agit d’attraper malencontreusement une bourse pleine de pièces. Elle monte sur les toits et sur les murs depuis qu’elle est petite et a développé un bon sens de l’équilibre et de l’agilité. Elle ne sait par contre pas monter à cheval et engager une conversation ‘‘normale’’ est pour elle un véritable supplice. Elle lit et écrit de manière…originale, très lentement. Ah, et elle ne sait pas cuisiner…

Situation sociale et familiale

-Situation familiale-
Fille d’un marchand ruiné et totalement incompétent en matière d’affaires (mais en matière de jupons…) et d’une mère inconnue. Elle a un tas de demi-frères/demi-sœurs. Mais surtout, elle a une sœur jumelle (jouée par Attalys til’Ewin) qu’elle ne découvrira que plus tard.

-Situation sociale-
Voleuse ?

-Histoire-
Al-Far. La ville du Gwendalavir  sans doute la plus peuplée de voleurs, saltimbanques et mendiants en tous genres… Armaële, dès son plus jeune âge, est de ceux-là. Son père, un abominable coureur de jupons dont le charme n’est plus à prouver, a bien plus d’enfants qu’il ne lui en faut et les laisse courir les rues (à défaut des jupons…). Sa mère, elle ne l’a jamais connue. A sept ans, par hasard, alors qu’elle erre dans les rues à la recherche d’un morceau de pain, elle est engagée dans une bande de voleurs menée par l’un de ses demi-frères. Elle apprend très vite le métier –feindre une nonchalance exacerbée, peindre l’innocence sur son visage, tout en observant d’un œil expert les passants, repérer les plus riches, se glisser sans un bruit jusqu’à eux, dénouer la bourse d’une main aussi légère que l’air, et s’évanouir dans les ruelles- et, part sa petite taille, devient vite un membre solide de cette organisation. Elle n’a d’ami qu’un vieux mendiant échoué dans les rues d’Al-Far après avoir fait faillite. Chaque soir, il lui apprend à lire et à écrire en traçant les lettres dans la poussière des chemins, en lui racontant des histoires merveilleuses dans lesquelles des chevaliers combattent des personnes aux pouvoirs mystérieux. Mais surtout, sous ces yeux attentifs et avides d’apprendre, il lui conte les horizons lointains, les montagnes plus hautes que le ciel, les plaines émeraude frémissantes sous le soleil, les couchers de soleil sur les lacs d’azur. Elle ne se demande pas qui il est, lui le vieux mendiant cultivé et dont la voix la transporte loin de chez elle. Elle s’en fiche.
Une fois, alors qu’elle a 8 ans, il inscrit dans la terre grise du chemin. Deux syllabes aux sonorités mystérieuses, aux arabesques courbes. Elle a juste le temps de le déchiffrer avant qu’elles ne s’effacent, emportées par le vent. Le lendemain, le mendiant disparaît sans laisser de traces, à croire qu’il s’est transformé en une des innombrables poussières des chemins.  Ne reste de lui qu’un seul mot. Qu’elle n’a jamais oublié depuis.
Marchombre.

Un jour, longtemps après la disparition de son seul ami, alors qu’elle est embusquée dans une ruelle peu recommandable en compagnie de l’un de ses compagnons, elle est surprise par une bande adverse. Tout se passe très vite. Les cris, la lutte, les hurlements, les coups de poings, les poignards, le sang. Et la voilà étendue dans un coin, les mains pressées contre son abdomen blessé, sans doute laissée pour morte. Dans un coin, adossé contre le mur, son compagnon est immobile. On pourrait croire qu’il dort. Elle se relève en tressaillant, tremblant de tout son corps. De fièvre ? De peur ? De rage ? Elle s’approche. Une plaie hideuse barre le front du garçon. Elle se penche au-dessus de lui. Il est mort.
Elle garde de ce jour une haine féroce envers les traîtres et les infidèles. Pendant plusieurs semaines après sa guérison elle chercha ceux qui l’avaient agressé. En vain. A croire qu’ils avaient disparu.

Sa vie est plate et ne tient qu’entre les murs d’une cité sordide. Sa vie est malheureuse. Elle ne compte plus les compagnons emportés par la maladie, les règlements de compte ou les gardes.
Alors chaque soir, elle rêve. Pour oublier sa misère et sa faim. Perchée sur les toits, elle contemple les étoiles. La voix du vieux conteur résonne en elle et l’entraîne sur les voies des sentiers merveilleux. Elle voyage les yeux grands ouverts, s’imprégnant de sensations, d’odeurs, guidée par les histoires extraordinaires. Elle rêve qu’elle est devenue marchombre…

Elle a 15 ans et elle a faim. La nuit jette déjà ses ombres sur les murs de la cité. Le soir déroule son habit de brume tandis que sortent les vautours en tout genre, du proxénète à l’assassin. Calfeutrée dans un coin d’ombre elle attend sa prochaine victime. Tant pis si elle doit tuer pour lui voler sa bourse. Elle a faim.
Soudain, une ombre s’étire sur les murs de la ruelle. C’est une jeune fille, une cape de laine jetée sur son dos, les épaules tremblantes. Elle marche vite, en regardant droit devant soi, sans prendre de précautions.  Une bourse de vieux cuir, craquelée par le temps et les intempéries, pend à sa ceinture. Parfait…
La silhouette grandit sur le mur et s’approche. Attendre le bon moment. Le vent soulève les mèches blondes de la jeune fille qui resserre son habit de laine autour de ses épaules. Bondir. Armaële devient ombre parmi les ombres, souffle d’air parmi le vent qui s’engouffre violemment dans la ruelle. Elle s’approche furtive, tend la main, et effleure la bourse avec délicatesse pour en défaire le nœud. La fille fait volte-face. Mais comment a-telle fait pour être aussi rapide ? Armaële recule d’un pas précipitamment, cherche à se fondre parmi les silhouettes des bâtiments de pierre sombre. Trop tard. La fille la regarde sans un mot. Sans peur. Dans ses yeux une lueur de…pitié ?  Vite, s’enfuir. Ou bien, brandir le poignard et tuer. Mais quelque chose l’en empêche. La voix du vieux mendiant s’infiltre à son oreille. Dans le regard doré de la jeune femme, Armaële lit des sentiers lumineux, une possibilité d’avenir, un monde ouvert. La fille, lentement, ouvre la bourse et en sort deux pièces qu’elle pose avec précaution sur le sol. Armaële tressaille. Puis, aussi subitement qu’il est venu, ce moment d’absolu se dilate. La voleuse, précipitamment, ramasse l’argent et recule dans l’ombre. Avant de s’enfuir, elle a le temps de remarquer que la fille est jolie avec sa chevelure de blé et ses yeux aux reflets étonnamment dorés. Ridicule. Armaële se fait le serment de ne plus jamais dépendre de quelqu’un.  

Elle a 18 ans. Dans son dos, le soir tombe sur Al-Far. Les ombres s’étirent et grandissent sur la cité. Un vent violent fouette son visage. Des fragrances d’espoir lui parviennent parmi les odeurs musquées de la forêt voisine. Armaële sourit. Elle abandonne derrière elle les trahisons et les vols. Devant elle la route s’étire, comme une promesse d’avenir. Les derniers rayons du soleil jouent avec les nuages ivoire, très haut dans le ciel.  Il lui semble que la voix du conteur murmure ses histoires fabuleuses à son oreille.    
Là-bas scintille les lueurs du village voisin. Elle inspire une dernière fois les senteurs familières, ferme les yeux, écoute les clameurs de la ville qui s’éteignent. D’une démarche assurée, elle se met en route. Au nord, il existe une école, porteuse d’espérance. Peut-être que dans cette Académie, elle pourra même percer la signification sibylline du mot si mystérieux qui la hante depuis qu’elle la lut sur le sol de poussière. Peut-être que là-bas, il y a des chevaliers et des magiciens aux pouvoirs étranges. Peut-être que là-bas, elle pourra devenir marchombre. Après tout, peut-être que là-bas les rêves se réalisent.



RPG


Citation :
Le soleil jetait ses rayons sur l’Académie, la parant des couleurs chatoyantes de l’automne. Les hauts bâtiments de la prestigieuse école s’élevaient, fiers et droits dans leur habit d’argent. Armaële poussa un imperceptible soupir de soulagement. Enfin. Le voyage, merveilleux moment de découvertes, avait été plus qu’agréable. La jeune fille avait vu de ses propres yeux les paysages magnifiques que lui décrivait le vieux mendiant – les collines d’émeraude, les rivières d’eau vive qui scintillaient sous le soleil, les forêts épaisses et peuplées d’animaux en tout genre. Mais, par le désert des Murmures, qu’elle avait mal aux pieds ! Ses bottes de cuir lui enserraient la cheville et elle ne sentait plus ses orteils. C’est ainsi qu’elle se dirigea -en boitant- vers la magnifique école, sous le regard un tant soit peu moqueur des corbeaux.
Arrivée, indécise, au croisement des couloirs de pierre sombre, elle remarqua une petite plaque dorée, clouée sur une porte de bois clair. Elle s’approcha. Jehan Til’Jilwin, Intendant ; indiquait l’écriteau en lettres fines. Waouh… Elle avait intérêt à faire bon effet. Troublée, elle frappa trois petits coups brefs contre le linteau. Rien. Elle recommença. Aucune réponse. Attendre sagement sur le palier qu’on lui ouvre ? Elle n’était pas assez patiente pour ça et puis, peut-être –ne sait-on jamais- l’Intendant venait-il d’être enlevé… Ou bien, avait-il été surpris par un couple d’affreux trolls des cavernes –elle ignorait s’ils existaient réellement- et gisait, blessé dans son bureau !  Ni une, ni deux, elle abaissa la poignée et pénétra dans la pièce. Surprise, elle s’arrêta net. La salle lambrissée était remplie de livres, de toutes les couleurs, de toutes les formes possibles et inimaginables. Par la Dame, pouvait-on lire autant de manuscrits dans une seule vie ? Son regard porta ensuite sur l’imposant bureau qui trônait au centre de la pièce. Il y gisait pêle-mêle des monceaux de parchemins, des morceaux de bougies, des plumes cassées, des encriers qui gouttaient sur l’épais tapis cousu de couleurs chamarrées. Rien à voler, constata avec dépit la jeune fille.  Elle releva rapidement la tête. Pas question de se laisser aller à ses instincts de voleuse.
Elle remarqua enfin l’Intendant, debout devant la fenêtre qui la fixait d’un regard vitreux. Sur son visage étonnamment féminin –car c’était un homme, ou tout du moins, elle le croyait-, se lisait une étrange expression fixe et ridicule. Euh… Soit l’Intendant s’exerçait à une nouvelle pratique de sommeil debout, soit il avait été ensorcelé. Soit, c’était un sacré farceur qui voulait la piéger…
Elle passa nerveusement la main dans ses cheveux, et déglutit. Que fallait-il dire, déjà ? Ah oui.
- Euh…, Monseigneur, je viens dans cette Académie pour découvrir ce qu’est un marchombre et apprendre à…Toujours aucune réaction. Par le Héros de la Dame, cela devenait étrange ! Mais, que pouvait-elle faire ? Contempler stupidement cet énergumène d’Intendant pendant des heures dans l’espoir qu’il se remette à bouger ? Ridicule. S’agiter devant lui en espérant qu’il daigne tourner la tête ? Humiliant. Non, vraiment, elle ne savait que faire…


-Autre-

Autre chose à nous dire ?
492753

Une question : comment savoir qui sera mon maître machombre ?

Jehan Hil' Jildwin
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MessageSujet: Re: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitimeLun 12 Déc 2011 - 16:53

Bonjour Armaële =)

Ta présentation est tout à fait agréable à lire, je te félicite.

Avant de te répartir, cependant, serait-il possible que tu étoffe ta description physique ? Il est nécessaire d'y ajouter une petite demi-douzaine de ligne afin de satisfaire les 10 lignes recommandées. Si tu n'as pas d'idée, je t'invite à regarder les présentations déjà terminées afin de voir les éléments que tu pourrais rajouter.

La description du caractère est suffisante, et le reste est impeccable.

Il ne reste donc que la description physique =)

Bon courage !



[ pour le maître marchombre, il faudra voir avec ceux qui sont actifs. Nous verrons ça une fois que tu seras répartie. ]

Armaële Assyndra
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MessageSujet: Re: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitimeLun 12 Déc 2011 - 20:15

Voilà, grand Intendant, l'ajout est fais !

J'en ai aussi profité pour étoffer la description du caractère.

Jehan Hil' Jildwin
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MessageSujet: Re: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitimeDim 25 Déc 2011 - 2:01

Désolé, c'est très court, mais tu attends depuis longtemps et avec les fêtes de fin d'année, le temps d'écrire un Rp est assez difficile à trouver pour tout le monde.

Rp: Jehan Hil' Jildwin, le célèbre et vénéré intendant de l'académie, sursauta. Qui osait donc entrer dans son bureau et le sortir de son magnifique rêve éveillé, plein de pantoufles, de Duncan, de tasses de thé et surtout, sans aucune paperasses à l'horizon? La jeune femme qui se présenta à lui était plutôt jolie, avec de longs cheveux bruns et de grands yeux oscillant entre le gris et le vert. Mais cela n’ôtait rien au fait qu'elle l'avait extirpée de ses chimères. Sans réfléchir, Jehan lui répondit:

-Jeune femme, votre effronterie me déçois. Cela mérite bien que je vous envoie à Kaelem. Vous vous entendrez surement très bien avec les élèves de cette maison. Bon courage mademoiselle

Et sur ces mots, l'illustre intendant se replongea dans son rêve plus que parfait, ignorant la jeune femme qui sortait de son bureau.


Armaële Assyndra
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MessageSujet: Re: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitimeVen 25 Aoû 2017 - 1:45


Assyndra, Armaële


Humaine - Marchombre

Nom - Assyndra

Prénom - Armaële

Race - Humain

Age - 19 ans

Classe - Marchombre

Description Physique et Mentale

- Description physique -

Armaële a une apparence assez banale et peu gracieuse : taille moyenne, membres longs (notamment les doigts), cheveux auburn, yeux gris-verts, peau légèrement tannée. Elle aime passer – et passe, la plupart du temps – inaperçue. Peu de formes et l’art de cultiver l’ambiguïté (question de survie) : elle pourrait, à première vue, être prise pour un jeune homme particulièrement frêle ou malnutri. La jeune femme est en effet plus agile et souple que musclée (sans être non plus complètement ramollo, faut pas exagérer), un brin maigre. Coupe de cheveux mi-longue, au niveau des épaules, cachant ses oreilles, qui encadre un visage pointu aux traits assez durs et pas particulièrement harmonieux, sans rien de particulièrement notable (des yeux pas bien grands sans pour autant être petits, un nez légèrement tordu, une bouche fine). Elle a l’art de cultiver regard morne et expression neutre. Pourtant, son sourire est plutôt agréable quand il daigne apparaître : un peu de guingois, comme timide, les lèvres serrées qui remontent légèrement du côté droit. Démarche étonnante, légèrement glissée au niveau des pieds quand les épaule demeurent très raides et droites. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, toute son attitude est donc le fruit d’une savante réflexion visant à effacer toutes les aspérités ou particularités qui pourraient attirer l’attention et se caractérise principalement par une économie des gestes. Seule « coquetterie » : plume rouge cousue sur le devant de la veste qui permet aux membres de la guilde de voleur auquel elle appartenait de se reconnaître si besoin. Dissimulable à l’occasion – il ne s’agirait pas non plus que les gardes de la cité leur tombent dessus aussi facilement – elle y tient beaucoup sans l’avouer (oui oui, ça fait partie de « j’assume mon côté masculin » et « j’ai renié mon passé – mais pas vraiment en fait »). Goût prononcé pour les vêtements pratiques (tunique, pantalon de toile) et communs, elle idolâtre ses bottes (parce qu’elle déteste les cafards et autres insectes peu ragoutants qui pourraient lui courir entre les orteils) : un cuir foncé, usé certes, mais tellement confortaaable.

- Description du caractère -

La principale caractéristique d’Armaële est qu’elle tient particulièrement à changer de situation et à prendre sa vie en main. Elle n’a pas honte de son passé mais elle ne tient pas à l’évoquer. Très indépendante, elle considère que le meilleur moyen de conserver sa liberté d’esprit et de corps et d’améliorer sa vie et sa situation sociale, est d’apprendre. Elle est donc avide de connaissances, curieuse et « bourreau de travail ». Son sens de l’observation, développée au gré de ses années de survie, lui permet d’éviter la plupart des problèmes et lui confère aussi une bonne capacité d’imitation et d’adaptation. Elle n’a pas peur de l’échec. Elle n’est pas extravertie, ni bavarde, mais n’hésitera pas à poursuivre une conversation ou à poser des questions si cela peut lui être utile. En accord avec son physique, elle reste discrète et sait se faire oublier. Sans briller par sa joie de vivre et son enjouement, elle n'est pas réellement pessimiste même si elle n’a pas beaucoup de sens de l’humour (ça dépend des jours, quoi ^^). Une chose est certaine : elle ne connaît pas les codes de la « bonne société » et l’idée d’un bal lui est très désagréable à première vue ! (Mais qui sait ? Les découvertes et les apprentissages !) Elle a tendance à éviter les situations et les conversations qui la mettent mal à l’aise : son passé, comme évoqué plus haut, mais aussi tout ce qui est relatif au sexe, à l’apparence physique ou à la famille. Elle préfère fuir plutôt qu’aller affronter les problèmes, ruminer sa rancœur dans son coin plutôt que d’engager un dialogue constructif. Elle n’aime pas se battre, ni « foncer dans le tas », préfère se cacher et ne pas se faire remarquer.  Pour résumer, Armaële n’a donc pas une personnalité particulièrement attachante, ni attrayante au premier abord. Elle sait toutefois se montrer fidèle en amitié et dans ses engagements... jusqu’à ce que cela la mette en danger : la survie avant tout ! (Égoïste ? Nooon, elle veut seulement rester en vie !)

- Principale(s) qualité(s) -

Discrète, observatrice, curieuse, avide de connaissances

- Principal(s) défaut(s) -

Méfiante, parfois lâche, égocentrée

- Particularité(s) -

Quelques cicatrices, souvenir d’anciennes rixes, sur les bras et une plus large qui court de l’aine gauche jusqu’à sous les côtes. Plume rouge dans la veste ou dans la poche.

- Capacité(s) -

Armaële sait se battre avec un poignard et est extrêmement discrète (surtout quand il s’agit d’attraper malencontreusement une bourse pleine de pièces). Elle monte sur les toits et sur les murs depuis qu’elle est petite et a développé un bon sens de l’équilibre et de l’agilité. Elle ne sait par contre pas monter à cheval. Peu de sens des conventions ou des comportements en société. Elle lit et écrit très lentement.

Vécu et Situation Sociale

- Situation familiale -

Fille d’un marchand ruiné et totalement incompétent en matière d’affaires (toujours vivant mais qui se fiche de ses enfants comme de la guigne) et d’une mère inconnue. Elle a un tas de demi-frères/demi-sœurs. Mais surtout, elle a une sœur jumelle (jouée par Attalys til’Ewin) qu’elle ne découvrira que plus tard.

- Situation sociale -

Basse (voleuse)

- Histoire -

- Tu ne sais pas qui tu es.
Les yeux de l’homme sont fichés dans les siens et Armaële ne peut pas détourner le regard. Il lui semble que le vent absorbe tous les bruits alentours et il ne reste que son hurlement sifflant et ces mots, si douloureux, qui résonnent encore et encore. Tu ne sais pas qui tu es. Elle voudrait être capable de le contredire et de sourire fièrement. Elle voudrait être capable de relever le menton et de le lui crier au visage. Elle serre le collier entre ses doigts et elle se détourne. Elle sent le regard de l’homme qui pèse dans son dos et elle peut dessiner sa silhouette dans son esprit : vêtements de cuir, cheveux courts, visage sillonné de rides et cette sensation folle, inouïe de liberté qui émane de tout son être.
Quand elle est de retour sur place, des jours plus tard, l’homme n’est plus là. Mais son regard est attiré par un mot, inscrit à la craie sur le mur, qu’elle déchiffre péniblement : marchombre.
Elle se sent perdue et elle enfonce les mains dans ses poches. La phrase, qui tourne depuis des jours sous son crâne - tu ne sais pas qui tu es – et ce mot mystérieux. Marchombre ?

*

10 ans plus tôt
- T’as faim ?
Armaële sursaute. Elle n’a pas entendu l’adolescent entrer. Il ne la regarde pas, il fouille dans les placards qui, elle le sait, sont vides. Des jours que son père n’est pas rentré à la boutique. Les poteries trônent dans les étagères et le rideau est fermé. La pièce est plongée dans l’ombre et, quand elle ferme les yeux, elle préfèrerait s’endormir plutôt qu’imaginer la nouvelle conquête de son père. Flottent encore devant ses yeux l’étreinte de deux corps dans l’arrière-boutique, ces mouvements passionnés et son envie de vomir, cachée derrière la porte…
- T’as faim ou tu parles pas ?
Elle croit reconnaître un de ses nombreux demi-frères dans les yeux bleus qui la contemplent. Elle n’a plus faim mais elle n’a pas envie de rester seule. Elle se relève et il la regarde de haut en bas. Envie de se cacher, de disparaître dans le mur. Brusquement, il jette une main vers elle mais elle bondit sur le côté et le poing se referme sur l’air.
- C’est bien, tu es rapide. Attends.
Il saisit un ciseau et, avant qu’elle ne puisse faire un geste, ses cheveux sont à ses pieds et un courant d’air froid lui caresse les oreilles.
- C’est mieux comme ça, les garçons passent plus facilement inaperçu. Allez viens, on va manger.
- Comment ?
Minuscule souffle de voix auquel il répond d’un hochement d’épaule.
- Tu verras, c’est pas bien compliqué. T’as l’air douée.
Il sort par la porte et elle lui emboîte le pas, sans un regard pour la boutique où elle ne remettra jamais les pieds. Elle sait ce que signifie les paroles sibyllines du garçon : voler, pourquoi pas ? Elle n’a pas faim mais elle ne veut plus rester seule.

*

1 an plus tard

Ils sont partout autour d’elle et les taches de lumière qui flottent devant ses yeux ne masquent pas leur mouvement. Elle a mal, tellement mal. Ses bras sont pressés contre son abdomen et un liquide chaud coule entre ses doigts. On lui parle et elle ne comprend pas.
Elle sait qu’ils ont été stupides. La bourse pleine d’or balancée à bout de bras, son mouvement hypnotisant et les pièces cliquetantes ne pouvaient qu’attirer les envieux. Elle ne veut pas regarder le corps démantelé dans l’ombre. Il y a du sang et des yeux bleus, grands ouverts, qui ne voient plus. Elle sait qu’elle a été stupide : elle aurait dû rester contre le mur, ils ne l’auraient pas touchée, si petite et insignifiante. Mais elle leur a sauté au visage, craché dessus et il a suffi d’un seul mouvement de poignet pour qu’elle soit projeté à terre. Elle a mal. Partout. La douleur part de son ventre et irradie chacun de ses membres. Elle ferme les yeux.
Un bruit de lutte, sur sa gauche. Elle sent qu’on se penche vers elle. Son souffle s’accélère : est-ce cela mourir, sentir quelqu’un près de soi, un dernier courant d’air, et puis, plus rien ? On lui touche le visage et elle gémit. Elle rouvre les yeux, brusquement.
Une femme est accroupie près d’elle. Derrière, d’autres ombres et des corps, allongés par terre. Elle a de longs cheveux qui encadrent un regard froid, sauvage. Les yeux d’Armaële sont attirés par un éclat rouge, accroché à la boutonnière du gilet rapiécé. Une plume. La femme la saisit par le bras et la remet debout, brusquement. Elle veut hurler de douleur mais la femme parle et elle le retient à l’orée de ses lèvres :
- Tu viens avec nous, petite voleuse. Je sens que tu vas être une bonne recrue. Je m’appelle Maya.
Armaële dodeline de la tête. Les taches flottent à nouveau sous ses paupières. Elle se sent sombrer, lentement.

*

- Tu sais ce qu’a été ton erreur ?
Maya est assise à côté d’elle. Il fait nuit et la fête touche à sa fin. Devant elles, un patio luxuriant meublé de tables sur lesquelles sont abandonnés des restes de nourriture. Quelques serviteurs s’attardent ici et là. Un homme ronfle sur un fauteuil en rondin, ivre mort. Les doigts d’Armaële caressent d’un geste automatique la cicatrice encore boursouflée qui court sur son abdomen. Elle secoue la tête en signe de dénégation.
- Tu ne sais pas ?
Maya rit. C’est un rire contenu mais moqueur, piquant comme un serpent.
- Petite sotte, tu vas vite comprendre, crois-moi.
Elle se penche plus près d’Armaële, si près que son souffle caresse son oreille.
- Si tu veux survivre, fuis. Les héros des histoires, eux, ont la prétention et la chance de croire au courage. Mais on ne survit que parce que l’on pense à soi. Fond toi dans l’ombre, fais-toi oublier.
On ne vit qu’en fuyant.

*

2 ans plus tard

La fenêtre est ouverte et Armaële entend les rires qui s’en échappent. Elle est allongée sur le toit et contemple les enfants assis en contrebas. Il fait chaud et le tissu de leurs tuniques paraît aussi léger qu’un rêve coloré. Elle gratte la cicatrice sur son bras d’un geste absent avant de passer la main dans ses mèches ébouriffées. Les enfants sont petits. Quel âge peuvent-ils avoir ? Sept, huit ans ? Devant eux, une silhouette qui trace d’étranges signes sur un tableau noir. Elle tend l’oreille pour percevoir la voix, par-dessus le brouhaha de la rue.
Jour de marché. Elle ne devrait pas être ici. Elle sait que tous ses compères sont glissés entre les étals, à l’affût du moment d’inattention qui leur permettra de s’emparer d’un porte-monnaie, d’une statuette ou d’un fruit. Elle sait qu’elle ferait mieux de descendre de son perchoir et de se mêler à la foule.
- A, ceci est un A. Comme dans « Arbre ».
Toute son attention est focalisée sur les trois traits soigneusement tracés sur le tableau. Son doigt, sur la tuile, ébauche en tremblant une pâle imitation. Malgré elle, elle répète, à l’unisson avec les autres : « Aaaaarbre ».
- Eh !
Elle sursaute et sa main se crispe sur son couteau. Dans son dos, une tête blonde apparaît : Maurice. Elle se remet sur ses pieds en se sentant soudain incroyablement ridicule. « Aaaaaaarbre ». Stupide et naïve : comment a-t-elle pu imaginer un instant que les gens comme elle pouvait apprendre à lire ?
Le bruit d’une fenêtre qui se ferme sèchement et son ventre qui se sert malgré elle. Ce n’est pas le regard noir que lui jette le professeur qui lui fait mal. Ce sont les dizaines de regard de pitié et de curiosité qui sont peints sur les visages bien peignés des enfants. Maurice vient se placer à côté d’elle et regarde le mur, d’un air surpris.
- Tu fais quoi ? Maya attend.
- J’observe la rue.
Elle n’attend pas le commentaire moqueur qui, elle le sait, va jaillir. Elle est déjà agrippée à la gouttière, dans l’ombre du lierre. Malgré elle, elle murmure : « A » et ses doigts forment dans sa paume l’ébauche de la lettre. Le bruit du marché l’enveloppe. Dans le coin, un marchand d’oiseaux vient de négligemment oublier d’abaisser le loquet d’une cage contenant une alouette qui s’agite.
Alouette. A. Au fond d’elle-même, elle sait qu’elle reviendra.

*

2 ans plus tard

Rarement un hiver a été aussi froid. Les gelées tardives ont détruit les premiers fruits et la famine est proche. Armaële a faim. Et froid. A ses côtés, la silhouette de Maurice, endormi, qui tremble dans son sommeil en balbutiant des mots incompréhensibles. Maya a disparu depuis des jours.
On ne vit qu’en fuyant. On ne vit qu’en pensant à soi. En voilà une qui n’a aucun mal à appliquer sa propre doctrine. Sûrement partie se fourrer dans un bar où elle a de nombreux contacts – et amants. Armaële crache de dégoût. Le sexe, toujours lui, pour sauver les murs quand on est trop désespéré.  
Elle se force à se lever, à faire quelques pas dans l’ombre. Elle joue avec la plume entre ses doigts, la fixe derrière son oreille. Il faut qu’elle se coupe les cheveux, elle commence à bien trop ressembler à une fille.
Soudain, une ombre s’étire sur les murs de la ruelle. Une jeune fille, cape de laine jetée sur son dos, les épaules tremblantes. Elle marche vite, en regardant droit devant soi, sans prendre de précaution. Armaële se plaque contre le mur. Bourse de vieux cuir, craquelée par le temps et les intempéries, qui pend négligemment à sa ceinture et la promesse d’un repas chaud. Attendre le bon moment. Le vent soulève les mèches blondes de la jeune fille qui resserre son habit de laine autour de ses épaules. Bondir. Elle tend la main, furtive, effleure la bourse avec délicatesse pour en défaire le nœud mais la fille fait volte-face. Comment a-t-elle fait pour être aussi rapide ? Armaële recule d’un pas, précipitamment, courir, s’enfuir – toujours la fuite - mais des yeux – deux verts pailletés d’or – la retiennent comme dans un étau. Une lueur danse au fond des prunelles : pitié ? Un frisson la parcourt de la tête au pied et elle a honte, une honte immense qui la submerge.
La fille, proche, proche à la toucher, se met à bouger. Lentement, elle ouvre la bourse et en sort deux pièces qu’elle pose avec précaution sur le sol. Armaële tressaille. Honte. Et la faim. Aussi subitement qu’il est venu, l’instant d’absolu se dilate. Elle plonge vers l’argent et recule vers le mur. Les pièces pèsent lourds dans ses paumes. Et le regard de la fille flotte dans l’ombre.

*

4 ans plus tard

La main s’est refermée sur son poignet et le broie, implacable. L’homme l’a rattrapé à la sortie du boulevard, au coin de la rue. Le collier de diamant pèse lourd dans sa poche. Dire que le bijoutier ne l’a même pas regardé quand elle est entrée dans l’échoppe, bien trop occupé à répondre aux caprices d’un riche bourgeois. L’homme la traîne et elle ne se débat presque plus. Trop fort, trop grand.  
La place est déserte et Armaële laisse échapper juron. Maurice a disparu – elle ne lui en veut pas, elle aurait agi de même à sa place -, les autres qui les accompagnaient se sont éparpillés sur les toits et Maya est introuvable depuis trois semaines déjà – morte ? Il la tient plaquer contre le mur et une peur panique monte en elle. Elle sent son souffle qui caracole dans sa poitrine et elle a l’impression d’étouffer.
- Tu ne vas pas t’échapper.
Elle a envie de rire. Qu’est-ce qui lui prend, à celui-lui là, de lui donner des ordres ? Et comment pourrait-elle s’échapper, de toute façon ? Il la lâche, doucement, et… recule de quelques pas. Il répète :
- Tu ne vas pas t’échapper.
Elle est déjà prête à bondir mais son regard croise observe l’expression peinte sur le visage de l’homme. Une certitude tranquille, absolue, et, soudain, elle ne bouge plus. Il la dévisage, lentement, et elle se sent frémir. Ce n’est pas un regard désagréable : un regard de pitié pour la voleuse, d’envie pour ses quelques formes ou de cruauté. Non. C’est un regard qu’elle n’a jamais vu et qui la fixe, elle. Elle. Depuis quand ne s’est-elle pas aperçue dans un miroir ?
Il prend la parole et sa voix est douce, si douce qu’elle sent les larmes lui monter aux yeux.
- Je sais que tu es perdue, jeune voleuse. Tu ne sais pas où tu vas. Tu passes ta vie à la fuir et tu ne sais même plus de ce que tu veux en faire. Il y a d’autres Voies. Tu es jeune, pleine de possibilités, l’avenir t’appartient.
Il la regarde et elle écoute, sans répondre. Entre ses lèvres, le monde prend une autre forme, d’autres couleurs, qu’elle ignorait. Elle a envie de l’écouter, elle a envie d’y croire. Entre ses doigts, les diamants lui brûlent la paume. Un silence et il murmure :
- Tu ne sais pas qui tu es.
Elle fuit.
Des jours entiers et un regard qui la hante, des mots qui l’enflamment. Ses pas, malgré elle, qui la conduisent vers ce mot écrit sur le mur : marchombre.
Marchombre.

*

- Je m’en vais.
Le garçon relève la tête d’un air surpris. Armaële est debout devant lui, son sac à la main. Entre ses doigts, elle tient serrée sa plume rouge.
- Tu vas où ?
Armaële sourit – il ne l’a jamais vu sourire ! Il regarde ses cheveux courts, sa silhouette de garçon – si familière qu’il n’y fait plus attention – et ses yeux gris. Elle répond :
- Loin.
Il ne comprend pas. Il secoue sa chevelure blonde en balbutiant :
- Mais Maya et…
- Je m’en vais, Maurice.  
La voix est ferme, irrévocable. Au fond d’Armaële, résonnent ces mots étranges, ces informations glanées durant ces dernières semaines : Académie, apprentie, Merwyn… Marchombre. Peut-être qu’il n’est pas trop tard.


Partie RPG

Le soleil jetait ses rayons sur l’Académie, la parant des couleurs chatoyantes de l’automne. Les hauts bâtiments de la prestigieuse école s’élevaient, fiers et droits dans leur habit d’argent. Armaële poussa un imperceptible soupir de soulagement. Enfin.
Le voyage avait été étonnant. Habituée à vivre dans de rudes conditions, elle avait supporté sans mal de dormir sur le bord des routes, de se laver dans les torrents et d’abimer ses bottes sur les sentiers de terre. Elle avait vu et traversé des endroits tellement différents de ceux qu’elle connaissait, certains dont la splendeur ne se laissait même pas imaginer. Ses yeux et sa mémoire n’étaient pas assez grands pour tant de découvertes.
Seulement, cela faisait plusieurs semaines qu’elle marchait et, par le désert des Murmures, qu’elle avait mal aux pieds ! Ses bottes de cuir lui enserraient la cheville et elle ne sentait plus ses orteils. C’est ainsi qu’elle se dirigea en boitant vers la magnifique école, sous le regard un tant soit peu moqueur des corbeaux. Elle se sentait à cet instant incroyablement vieille et moulue. Et sale, bien qu’elle ait l’effort de se laver le visage avant de venir frapper à la porte de la prestigieuse Académie.
Elle entra sans croiser personne et arrivée au croisement des couloirs de pierre sombre, indécise, elle remarqua une petite plaque dorée, clouée sur une porte de bois clair. Elle s’approcha. Jehan Til’Jilwin, Intendant, indiquait l’écriteau en lettres fines. Sans aucun doute l’endroit qu’elle cherchait. Troublée, elle frappa trois petits coups brefs contre le linteau. Rien. Elle recommença. Aucune réponse. Les secondes, puis les minutes passèrent, lentement … Tout était si calme et paisible. Elle se résolut enfin à abaisser délicatement la poignée et à jeter un coup d’œil dans la pièce. Ce qu’elle vit la pétrifia.
La salle lambrissée était remplie de livres de toutes les couleurs et de toutes les formes possibles et inimaginables. Ils montaient à l’assaut des murs sur les étagères de bois vallonnées par leurs poids. Par la Dame, pouvait-on lire autant de manuscrits dans une seule vie ? Un imposant bureau trônait au centre de la pièce. Il y gisait pêle-mêle des monceaux de parchemins, des morceaux de bougies, des plumes cassées, des encriers qui gouttaient sur l’épais tapis cousu de couleurs chamarrées. L’image parfaite qu’elle se faisait du bureau d’un intendant – même si elle ignorait à quoi pouvait bien servir un intendant. Elle imaginait un vieil homme rabougri, penchés sur d’énormes dossiers, les lunettes sur le nez, une longue barbe blanche posée sur les genoux.
Ce n’était pourtant pas à quoi ressemblait l’Intendant, posté près de la fenêtre. Il était jeune – bien plus jeune que le Père Noël grand-père de sa vision – et avait un visage étonnamment fin, presque… féminin. Sur ses traits, une expression absente, fixe et légèrement déstabilisante.
Elle passa nerveusement la main dans ses mèches courtes, et déglutit. Il ne bougeait pas. Elle ne bougea pas. Ne pas laisser voir son trouble. Mais, tout de même… Etait-ce des minutes ou bien des heures ? Elle finit par chuchoter :
- Euh…, Monseigneur…
Monseigneur ? Ridicule, sans doute.
- Je viens dans cette Académie pour découvrir ce qu’est un marchombre et apprendre à…
Toujours aucune réaction. Par le Héros de la Dame, cela devenait étrange ! Mais, que pouvait-elle faire ? Contempler stupidement cet énergumène d’Intendant pendant des heures dans l’espoir qu’il se remette à bouger ? Attendre jusqu’à ce que ses doigts de pieds prennent racines dans ses bottes ?

Autre ?

- Comment avez-vous connu le forum ? Attalys <3
- Un petit commentaire sur le forum ?
- Autre chose à nous dire ?Oui c’est bien moins qui jouait le personnage il y a très très longtemps et je le reprendrai bien si vous êtes d’accord (s’il vous plaît !). Le personnage est le même, j’ai juste modifié la façon de le présenter (son histoire notamment), parce que le style ne me plaisait plus. Je ne sais pas trop comment ça va fonctionner du coup (j'ai un peu l'impression de mettre le bazar partout ^^) mais je peux garder la réponse de Jehan, ça me va très bien ! (Et, du coup, sur les conseils d'Attalys, j'ai reposté ma présentation pour qu'elle corresponde aux nouveaux critères - à la suite de l'ancienne)
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MessageSujet: Re: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitimeVen 25 Aoû 2017 - 11:06

Tu es lààààààààà Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] 1442952023 Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] 1095110330 I love you

Désolée pour ce débordement d'enthousiasme, mais je suis tellement contente Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] 2288739782
Et félicitations pour les modifications que tu as apportées à ta fiche, surtout l'histoire, je la trouve merveilleusement bien écrite Please

Re-bienvenue à toi en tout cas hug

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MessageSujet: Re: Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]   Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem] Icon_minitime



 
Armaële Assyndra [Marchombre - Kaelem]
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