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 Un mariage tant attendu [Terminé]

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Locktar Hil'Guidjek
Locktar Hil'Guidjek

Primat de Teylus et Maître d'Armes
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MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeMar 20 Mar 2012 - 7:31

Il était étrange de s'imaginer que l'interlocutrice de Locktar avait elle-aussi vécue dans les pauvres quartiers de la capitale. Ses vêtements étaient splendides et le maître d'armes savait très bien que les prix étaient plus élevés dans la capitale que dans la cité d'Al-Poll. Et ça semblait évident que les habits des deux nobles venaient d'Al-Jeit, il était en effet difficilement envisageable que deux personnes aillent à une réception en se disant "on achètera nos habits sur place". La dénommée Sareyn avait-elle reçu un héritage d'un lointain parent qu'elle n'avait pas revu depuis des années ou avait-elle épouser un riche noble? La deuxième solution semblait la plus plausible, même si, dans ce cas-là, la non présence du mari était difficilement explicable.

- On va dire que le temps m'a changé. On se serait rencontré il y a quelques années, j'aurais plutôt eu le franc parler d'un soldat.

Son poste de maître d'armes et sa rencontre avec Edel avait peu à peu transformer le jeune rebelle d'Al-Jeit en noble d'Al-Poll. Il fallait aussi avouer que ce qu'il faisait à l'âge de 15 ans n'était plus adapté à un homme de 30 ans, peu importe son parcours entre les deux. Le temps l'aurait de toute manière assagit.

En buvant son verre, Locktar tourna son regard vers le reste de la salle. Edel et ses frères étaient en train de batailler avec les gardes, s'affrontant vaillamment dans des duels de bras de fer. D'ailleurs, Locktar fut lourdement interpellé par sa femme. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'elle voulut sauf quand elle demanda de couper la main du garde. L'homme avait du être un peu trop tactile. Le maître d'armes de l'académie se leva, dominant le garde au niveau des muscles.

- Lui couper la main serait dommage. Mais s'il recommence, je serais ravi de couper autre chose de moins utile pour son métier, lança Locktar à l'intéressé.

Il ajouta un regard sévère avant d'éclater de rire devant la mine déconfite du garde.

Les deux nobles d'Al-Jeit furent prises à parti, comme pour les tester afin de s'assurer qu'elles avaient leur place à une fête de gardes. D'ailleurs, les deux femmes s'en tirèrent magnifiquement bien. Celle avec qui Locktar n'avait pas discuté vida une chope de bière cul-sec devant l'étonnement de l'assemblée, assurant ainsi sa place dans la fête. De son côté, Sareyn enchaîna les bras de fer contre plusieurs hommes de l'assistance. Le maître d'armes fut surpris par le nombre de ses victoires. On sentait bien que ce n'était pas la première fois qu'elle s'adonnait à cet exercice. Ainsi, elle disait vrai quand elle affirmait avoir passé son enfance dans les quartiers pauvres.

Voilà bien longtemps que Locktar n'avait plus pratiqué le bras de fer. Depuis qu'il avait sa protection de fer à vrai dire. Avec son bras et donc sa main, enfermé dans cette coquille de fer, il refusait d'affronter une autre personne. Dans un premier temps, ce n'était pas agréable pour l'adversaire de placer sa main nue dans un poing de fer. Dans un deuxième temps, Locktar s'avait qu'il pouvait blesser lourdement son adversaire s'il gagnait avec son armure de fer. Bataillé sans sa protection de fer n'était pas envisageable, tout comme le fait d'utiliser son bras gauche. Dans les deux cas, la défaite de Locktar était assurée.

- Ce n'est pas de ça qu'il est vraiment question. Disons que si vous m'auriez défié, j'aurais refusé. J'aurais trop peur de vous blesser, dit Locktar en montrant son bras enfermé dans sa protection de fer.

La remarque de l'amie de Sareyn rappela à Locktar le jeu qui dormait au fond de sa poche depuis que Mérustis lui avait donné. Les Yeux du Serpent. Ça convenait parfaitement à la description du jeu auquel la noble voulait jouer. Un jeu de garde auquel elle n'avait pas l'habitude de jouer. Mais est-ce qu'elle jouerait quand même malgré tout ce que ce jeu impliquait? Il n'y avait qu'une solution pour le savoir: proposer le jeu et expliquer les règles.


[Par souci de confort, je transfère le jeu dans un autre rp afin de ne pas polluer ce rp avec nos posts: https://ewilan.jeun.fr/t3431-les-yeux-du-serpent#33995]


Varsgorn Ril'Enflazio
Varsgorn Ril'Enflazio

Trésorier de l'Académie
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Inscription le : 12/05/2009
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MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Mar 2012 - 14:32

D'un signe de tête, Varsgorn remercia le maître des écrits. Savoir qu'il était considéré comme doué le rassurait. On cherchait moins à nuire à un employé de talent et on éviterait de lui rappeler son passé de mercenaire. Varsgorn mettait tout son enseignement de nobles au service de l'académie. Il avait passé toute son enfance dans les chiffres auprès de percepteur que son père avait engagé afin qu'ils enseignent à son fils comment bien gérer les magasins qu'il hériterait un jour. Mais étant donné que ses actions auprès du Chaos n'étaient pas toujours compatibles avec l'empire commercial des Ril'Enflazio, l'ancien mercenaire avait engagé des personnes chargées de s'en occuper pour lui. Varsgorn pouvait donc s'occuper des affaires de l'académie qui, il fallait l'avouer, étaient beaucoup moins compliquées que celle des magasins vestimentaires qui portaient son nom. D'ailleurs, il serait certainement devenu fou s'il aurait du s'occuper seul de ses magasins. Il aimait la liberté que la gérance des comptes de l'académie conférait. Les magasins Ril'Enflazio brassaient tellement d'argent que Varsgorn aurait du réduire ses moments de liberté s'il avait eu la bêtise de renvoyer ses comptables quand il avait quitté les Fils du Chaos.

C'est avec un sourire qu'il confirma à Duncan qu'il était bien la personne qui avait fait installé le Labyrinthe. Cette construction avait pompé une grande partie de sa fortune. De mémoire, Varsgorn n'avait pas vu ses coffres aussi vides depuis sa naissance. Mais, sa fortune étant déjà immense, il en restait suffisamment pour bien vivre. De plus, les nouvelles collections arriveraient bientôt dans ses magasins, apportant ainsi leur lot d'argent sonnant et trébuchant. Il faudrait du temps pour retrouver tout ce qu'il avait dépenser mais Varsgorn s'en moquait. Après tout, s'il en arrivait à des problèmes financiers, il aurait toujours moment de détruire le Labyrinthe afin de récupérer les Sphères graphes et de les vendre par la suite. Le Labyrinthe était dans toutes les bouches depuis qu'il avait été ouvert. Les élèves se lançaient des défis entre eux. D'après ce que le trésorier avait entendu, peu de personne avait tenté le mode "peur" du Labyrinthe mais le parcours du combattant fonctionnait à plein régime. Beaucoup d'élèves arboraient désormais des bleus, symbole de la victoire de l'édifice contre tous ces apprentis combattants. Oui, on pouvait dire que Varsgorn était fier de son investissement.

Quand le maître des écrits parla d'un certain Ewall Ril'Morienval, Varsgorn se retint de répondre qu'il doutait que ce soit un frère de Ciléa. Si cette dernière avait échappé à l'assassinat de sa famille, ce n'était que par chance. Cet Ewall était très certainement un cousin. Après tout, l'ancien mercenaire ne s'était pas renseigné sur la descendance de celle qui avait commandité le meurtre. Elle avait peut-être eu des enfants avant de mourir, dont un qui se nomme Ewall.

Imaginez donc la surprise du trésorier quand Ciléa répondit que ce garçon était le dernier de ses frères. Il manqua de s'étouffer en buvant son vin. Comment était-ce possible? Par quel miracle, deux Ril'Morienval avait échappé à l'assassinat? Qui était mort à leur place? Car Varsgorn en était sûr, il avait bien tué le nombre de victimes ordonnées par la cousine de la famille. L'ancien mercenaire avait toujours cru que la mission avait été un succès mais, depuis qu'il était revenu à l'académie, il se rendait compte des failles. Allait-il avoir d'autres surprises? Dans quelques semaines, Ciléa allait-elle lui apprendre qu'en fait, les mercenaires s'étaient trompés de maison et qu'ils avaient assassinés la mauvaise famille? Non, ce n'était pas envisageable. Ciléa n'aurait pas autant de rancœur envers lui s'il avait commis une telle erreur. Ainsi, deux Ril'Morienval avait échappé à la mort. Mais, ce qui comptait, c'était que la commanditaire n'ait pas eu vent de ses erreurs avant de mourir.

Soulagé d'entendre la demoiselle partir sur un autre sujet, Varsgorn sauta sur l'occasion:

- Je confirme ses dires, messire Cil'Eternit. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas gouté d'aussi délicieux nectar.

Il ne valait pas certaines des millésimes qui dormaient dans ses caves à Al-Vor, bouteilles qui se monnayait à haut prix d'ailleurs, mais ce vin était tout de même très bon.

- Dites moi, messire Cil'Eternit, depuis combien de temps enseigner vous à l'académie? D'ailleurs, peut-être que vous étiez un élève ici avant. Nous nous serions peut-être croisé à l'époque.

Varsgorn en doutait mais, étant donné que l'académie était grande et qu'il était impossible de se souvenir des noms et des visages des élèves qu'il avait croisé à l'époque, tout était possible. Le trésorier et le maître des légendes devaient avoir sensiblement le même âge.


[Edition à volonté]


Elio Tharön
Elio Tharön

Mercenaire du Chaos et Maître de la boutique du Talion
Messages : 306
Inscription le : 06/02/2009

MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Mar 2012 - 17:40

La petite ?
Ah merde. Pourquoi ils la prennent pas les deux là ? Hein ? Elio était un guerrier. Absolument aucune formation de nourrice. Enelÿe lui suffisait déjà amplement !
Faites des gosses, j’vous jure !

Ses pupilles allaient d’Enelÿe, à Miaelle, et aux hommes qui les laissaient dans leur galère. L’apprenti mercenaire leva un bras pour les rappeler, mais abandonna et le laissant tomber, grimaçant légèrement à la douleur de son épaule.


-Heu…ben…j’sais pas moi. C’toi la fille, c’toi qui est sensée avoir l’instinct maternel.


Tout en parlant il jetait des coups d’œil de tous les côtés, mal à l’aise dans tout ce beau monde. Il ne savait même plus s’il cherchait quelqu’un ou s’il faisait en sorte d’en éviter d’autres.
Les regards peu à peu se désintéressaient d’eux, au grand bonheur d’Elio. Plus il apprenait, et moins il supportait de se mettre en scène, de se montrer. Son costume d’ombre lui était tellement confortable !

En un clignement de paupière il ne prit plus du tout garde à ce qui l’entourait.
Marlyn.
Marlyn était ici !
Sauf que ce n’était pas Marlyn, fagotée de cette horrible robe ! Au léger regard qui se tourna à lui avant qu’elle ne disparaisse, il comprit de suite qu’il était hors de question qu’il l’interpelle. Ici, elle devait surtout pas être Marlyn, et lui encore moins son apprenti.
Aussi se contenta-t-il de sourire, amusé de la situation dans laquelle se trouvait son maitre.

Son regard accrocha alors une autre silhouette. Qui lui fit bien plus mal.
Kylian.
Le garçon l’évitait depuis quelques temps. A moins que ce ne soit l’inverse. Toujours est-il que suite à leurs déclarations, plus rien n’avait été échangé. Et voilà que le rouquin se trimballait avec une jeune fille, trémoussant à l’idée de finir dans sa couche. Pitoyable.
Ses dents grincèrent de ne pouvoir aller lui mettre son poing dans la gueule, et instinctivement, par vaine vengeance, il attrapa la main d’Enelÿe.

-Viens Princesse, ça pue la trahison ici.

Il embarqua les deux jeunes filles avec lui, mais vit bien que les deux ne cessaient de jeter des regards en arrière. Alors il stoppa, furieux.

-Quoi ? J’en ai rien à foutre de vos histoires de famille moi ! Si vous pouvez pas supporter de plus avoir de parents, c’est pas mon problème. Vous êtes pas les seules orphelines et se chercher des parents adoptifs changent rien à la douleur. Mais si vous êtes des chochottes, c’pas mon problème. Alors allez lui parler à c’père formidable, mais sans moi. J’ai rien à faire ici.

C’était méchant. Pas en faveur des larmes de la petite qui avaient enfin cessées.
Il soupira, énervé contre ce monde, contre Kylian, contre sa solitude, contre son ennui à l’ Académie, contre Elera qui était partie, contre tout.


Alors, il leur tendit à nouveau la main, sans les forcer, cette fois-ci.

-J’ai un secret. J’ai un super secret. Mais c’est que pour ceux qu’y ont plus d’parents ! Vous en êtes ?

Il n’arrivait pas à croire qu’il allait leur montrer son secret. Il devait se sentir décidément bien seul. Mais ce soir plus que tout autre, il les voulait à ses côtés. Et leur faire comprendre qu’elles possédaient bien plus qu’elles ne pensaient la force de s’en sortir sans ce père adoptif qu’elles se disputaient du regard.



[ C’est as you want, soit vous voulez rejoindre Vars, ou ceux qui jouent au truc du serpent, soit j’vous embarque dans un nouveau rp Wink ]

Duncan Cil' Eternit
Duncan Cil' Eternit

Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor
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MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeJeu 22 Mar 2012 - 23:16

- Je vous suis gré, miss Ril’ Monrienval, mais je crains de devoir refuser, ce n’est pas dans mes habitudes de boire de l’alcool.

Les compliments de Ciléa et de Varsgorn sur les différentes liqueurs étaient probablement de la plus sincère vérité, mais il en fallait plus pour convaincre le professeur de légendes et de lettres de tremper ses lèvres dans une coupe d’alcool. Non seulement ce type de breuvages, auquel il était fort peu habitué, causait des effets catastrophiques sur sa personne, tant il lui était facile d’entrer en état d’ébriété, mais de plus, il n’était plus de la toute première jeunesse, et l’abus d’alcool risquerait probablement de le rendre malade avant l’âge, ce à quoi il ne tenait pas particulièrement.

Alors comme ça, il avait vu juste, Ciléa Ril’ Morienval n’était donc pas ainsi la dernière descendante de sa famille, que la grande partie de Gwendalavir, et surtout la population de la capitale, connaissait pour avoir été assassinée en grand nombre. Que le monde était petit décidément, puisqu’après tant d’années, elle était parvenue à retrouver son frère, et dans les environs exacts de l’Académie. Ce n’était pas la première fois que de telles retrouvailles avaient eu lieu, d’après ce que Duncan avait entendu dire, et d’après ce qu’il avait vu de ses propres yeux.
Duncan ne put qu’approuver intérieurement les dires de Ciléa sur le passé, même s’il trouvait un peu inopportun –voire insultant de sa part- qu’elle insistât tout particulièrement sur le passé de Varsgorn. Mais le caractère de Ciléa n’était pas des plus.. généreux, disons-le très sincèrement, ce que Duncan en reprochait pas en soi tant que tout restait dans les limites des convenances.


- Vraiment, je me dois d’insister à mon tour, Sire Ril’Enflazio, il serait fâcheux pour nous tous, croyez-en mon expérience, que je me mette à boire du vin, si bon fût-il. Nous ne voudrions pas causer d’esclandre supplémentaire en cette soirée festive, n’est-ce pas ?


L’insistance commençait à le gêner un peu car il devait jouer d’impolitesse, ce qu’il détestait faire particulièrement et qu’il ne réitérerait pas à l’infini avant de céder, mais la perspective de changer son délicieux jus de litchis pour un jus fermenté de raisins… non, vraiment.
Depuis combien de temps il enseignait à l’Académie ? Il aurait bien été en peine de le dire. Quand on arrivait à son âge, le temps se floutait très vite et il était facile de perdre le décompte des années, car celles-ci se ressemblaient sensiblement toutes, le seul changement consistait en un début de vieillesse. Cela faisait peut-être cinq ans, ou un peu plus, pourquoi pas dix ans ?
Le professeur de légendes et de lettres fit mine de réfléchir un moment pour se donner une contenance et tenter de trouver un repère mémoriel qui pourrait l’aider à s’en souvenir. Il avait été là pendant la prise et la reprise de l’Académie, et l’attaque des Raïs avant cela. Quant à l’assaut sur Al-Poll, c’était bien avant lui. Ca devait faire à peu près..

-
A peu près cinq ans, Sire Ril’Enflazio, à vue de nez, même si, vous vous en rendrez compte vous-même en vieillissant, on perd un peu la notion du temps à mon âge ! termina-t-il en riant de bon cœur. J’ai pourtant l’impression d’être dans cette Académie depuis toujours, le temps peut nous jouer des tours. Je me rappelle de l’époque où vous étiez mon élève, miss Ril’Morienval, il me semble que c’était encore hier, et regardez vous aujourd’hui !

Il aurait été en peine de prédire à quel point la maturité aurait changé Ciléa en seulement quelques années, mais il en était ainsi de tous les hommes. Il serait bien en peine de prendre comme référent, car le deuil l’avait vieilli avant l’heure, mais c’était toujours quelque chose qui le frappait chez ses élèves. Il les accueillait enfants, ils sortaient de ses cours adultes, et parfois même devenaient ses collègues, à l’instar de Ciléa, d’Elera, ou même de beaucoup d’autres.

- Etiez-vous d’ailleurs, miss Ril’Morienval, déjà à l’Académie avant que notre digne Intendant n’y arrive lui-même ? J’ai peur à me souvenir de cette époque là car je ne l’ai pas vécue moi-même, il me semble que sire Hil’Jildwin est une force immuable de l’Académie, mais peut-être n’est-ce pas le cas pour vous ? Je dois dire que je ne plaçais pas beaucoup de confiance en la personne de Valen Til’lleldroyn pour gérer une école.

Il fit une pause et reprit un fruit qu’il coupa en quartier avec un petit couteau d’argent, et en proposa des tranches à la ronde.

- Avez-vous entendu parler de Valen Til’Lleldoryn, d’ailleurs, sire Ril’ Enflazio ? Sûrement ce devait être une figure connue de vos anciens… collègues, mais à notre époque, les légendes se font et se défont vite, et il se peut déjà que sa légende ait disparu en même temps que sa personne, même s’il ne restera pas connu pour sa gestion logistique de l’établissement, avec sa manie de jeter tout le monde, et lui-même le premier, par la fenêtre.


A vrai dire, il se méfiait de ce demi-faël à cause de ses talents guerriers, et surtout par vieille rancœur. Ce rustre usait de violence si souvent ! il avait même, insolence suprême, défenestré leur si cher Intendant dans un accès de colère injustifié, non mais vraiment, c’était une honte qu’il n’ait pas été remercié auparavant, quand on y repense…


Varsgorn Ril'Enflazio
Varsgorn Ril'Enflazio

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MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeMar 29 Mai 2012 - 17:35

- Je ne pense pas qu'un verre vous retourne l'esprit au point d'en arriver à gâcher ce mariage. Mais je n'insisterais point, il serait dommage de nous fâcher pour un verre de vin.

Il écouta le maître des légendes qui parlait de son âge. L'imaginait-il si jeune pour parler au futur des méfaits de l'âge? Après tout, ils ne devaient pas avoir un écart monstrueux entre eux deux, même s'il était évident que Duncan était celui qui était le plus âgé.

- Je vous comprends, je suis moi-même dans la tranche d'âge de ceux que l'ont qualifie de "vieux" quand nous étions encore des bambins d'une dizaine d'années. Voilà, cinq ans que vous êtes à l'académie? Je pense pouvoir affirmer sans me tromper que vous deviez avoir sensiblement le même âge que moi quand vous avez passé les portes pour la première fois. Je parais peut-être plus jeune que j'en ai l'air mais sachez que je frôle la quarantaine d'années désormais.

Quarante ans dont une vingtaine passé au service du Chaos. Il avait tellement vécu d'aventures que sa vie pourrait remplir plusieurs volumes d'une biographie. Peut-être qu'un jour, lorsque son corps le ferait souffrir à chaque déplacement et que les rides auraient envahit son visage, il penserait à l'écrire, si la mémoire le lui faisait pas défaut quand ce moment arriverait. Et puis, voulait-il vraiment de cette vie morne? Supporterait-il son incapacité à se déplacer seul, lui qui pendant toute sa vie s'est construit en solitaire? Ne préférerait-il pas mettre fin à ses jours? Il était incapable de le dire. Pour le moment, il était trop amoureux de sa vie pour songer au suicide.

- Comment ne pourrais-je pas connaître le sieur Til'Lleldoryn? Une légende pareille à forcément atteint les fils du Chaos. Je suis sûr qu'il était une menace pour les mercenaires avant même que vous ne parliez de légende. J'ai moi-même espérer un jour être celui qui apporterait sa tête aux fils du Chaos. Quel dommage qu'il soit mort sans avoir pu apporter la moindre gloire à un mercenaire. D'ailleurs, en savez-vous plus sur les raisons de sa mort? Je crains que pour une fois, mes oisillons espions n'aient pas réussit à en savoir plus.

De Valen, il n'avait connu que la menace et n'avait eu vent de la gestion qu'il avait de l'académie.

- Du moins, vous m'apprenez son penchant pour les fenêtres. Quand j'étais encore un élève ici, Merwyn était encore là pour s'occuper fièrement de ses élèves. C'était un honneur pour moi à l'époque de l'avoir rencontré. En voilà, une vraie légende qui perdurera, je n'en doute pas. Le grand Merwyn. Même tout l'argent de ma famille en pourrait acheter une telle renommée.

Le nom de Ril'Enflazio traverserait peut-être les années mais son prénom finirait par être oublié. Sa fille se souviendrait de lui. Ses petit-fils se souviendraient de lui, du moment qu'il vive assez vieux pour les rencontrer. Mais ensuite, son nom sombrerait doucement dans l'oubli. C'était la malheureuse réalité de la mémoire des hommes.

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Ciléa Ril'Morienval
Ciléa Ril'Morienval

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MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Juin 2012 - 16:06

Duncan aimait visiblement faire ressurgir un passé qu’elle tenait pour enfoui aux yeux de la plupart de ses mortels condisciple et cela ne lui plaisait guère. Resterait-elle dans les souvenirs comme cette sauvageonne désargentée, que seul le nom et le don pouvait faire passer pour noble? Elle était arrivée ici sans autres ressources que cette rancœur terrible contre ceux qui avaient osé s’en prendre à son sang et la certitude ancrée d’appartenir à une haute lignée.

Quelques frissons à la pensée de sa tenue, propre, certainement, mais pauvre et taillée grossièrement, de cette coiffure ajustée de ses propres mains, encore malhabiles à ce genre d‘ouvrage et de son langage qui, sans être imbibé du frustre rotrier, était loin d’avoir la prestance de la noblesse. Taiseuse par dédain, d‘abord, ses lèvres quasi-mutiques avaient fini par oublier partiellement ce qui les avaient modelé. Plus tard, trop tard sans doute, mesurant ce que quelques phrases bien tournées pouvaient gagner, elle avait dut crachoter les cadavres des phrases convenue, automatisme de ses souvenirs mélangé à ce qu‘elle croyait être sa mémoire, mais qui tenait de son imaginaire de la noblesse..Langage étrange donc, malaisé sous ses formules emphatiques et de l’assurance qu’elle tentait d’y introduire.

Autres souvenirs fugaces et désagréables de sa sensiblerie et de l ‘angoisse qui la rongeait à propos de l’incertitude de son avenir, de ne pas être à la hauteur de ce que sa naissance l’avait destinée à être. Cinq ans oui, peut être six, à peine plus , mais tellement loin . Tout avait tellement changer depuis Maya.

Valen, un homme empétré dans son mythe, que la célébrité avait haussé dans le plus grand état de faiblesse, à la merci des rumeurs et du bon vouloir de la légende. Elle ne savait pas pourquoi ni comment il était parti, nul ne semblait connaitre les raisons, ici .Les chantelâmes peut-être ? Pouvait-on abandonner son apprenti, sans lui laissait entrevoir de raisons? La femme au tigre, à la discretion trop remarquable depuis cet événement devait en savoir plus qu’elle . Elle se promit d’y réfléchir tout en répondant à Duncan .


« Mes souvenirs sont confus. C’était une période sombre, je me souviens d’une ambiance martiale, que vous avez peut être connu, seigneur. Le danger semblait partout et on commençait à parler de trahisons d'élèves qui avaient terni l’image de l’Académie. Je crois que le seigneur Til'Lleldoryn a tenté se reprendre l’école en main, d’où ses méthodes rigoureuses..Rigoristes, auront dit certain, mais à sa décharge, il a réussit à faire fuir hors des murs, un temps, la menace du chaos. Personnellement, Je l’ai côtoyé de près alors que la résistance externe s’organisait pour reprendre l’académie. Il était bon stratège, sa présence était rassurante et malgré sa disparition mystérieuse une nuit avant la reprise, je pense qu’au fond, la résistance externe n’aurait pu exister sans son aide."


Elle marqua une pause, se remémorant cette période décisive de sa vie, avant de reprendre.


«  On lui reprochait surtout d’agir en solitaire :nous ne savions jamais ce qu’il avait prévu pour le lendemain, et il rechignait à nous parler de ses plans. Certes, je n'étais qu'une élève, à l’époque et il devait sans doute accorder plus facilement sa confiance aux chantelâmes qui l'accompagnait, mais à vrai dire, la plupart du temps, ils semblaient incapables de prédire ses agissements."

«Le seigneur Jil'Jildwin, de mon point de vue, est un excellent gestionnaire, c‘est un homme aux décisions sages quand il s‘agit de tenir un domaine ou de négocier des accords, il est ouvert aux proposition de ses collaborateurs . Sire Til'Lleldoryn, lui, était un combattant, un guerrier, un homme assez indépendant, . Je pense, pour ma part, qu’il s’est laissé enfermé dans une fonction qui ne lui convenait pas."

Son regard rencontra celui du Seigneur Jil’Jildwin, dans un coin de la salle, visiblement en train de commenter la qualité du buffet avec un seigneur inconnu. En vérité, cet homme semblait avoir un sens de l’organisation trop erratique pour qu’on l'associe à quelques qualités de gestion. Son mérité principal avait été celui de connaitre parfaitement l’étiquette, de savoir communiquer avec le reste du personnel, de se dédouaner de ses charges et de les confier à des gens compétents, à ses collègues, primats, trésoriers ou gardes. Petit homme grêle, à la barbichette bien taillé, sans doute plus malin que ne le laissait paraitre son excentricité, sa réussite restait pour Ciléa un mystère qu’elle s’était promis éclaircir.

Varsgorn fit ses propres réponses. Elle tiqua alors qu'il évoquait sans retenue son passé de mercenaire.


« Vos paroles ont une drôle de teneur Seigneur Ril’EnflazioElle rit, l’alcool lui donnait un rire facile, Acheter la gloire, vraiment . Vous m’avez l’air bien désillusionner de la condition humaine pour réduire les actions héroïques en actes monnayable.

Elle était partagé quand à cette conception. Certes, elle n’aurait jamais accordé la gloire à un roturier, tant la richesse était synonyme de réussite et tant elle était un outil essentiel pour préserver sa réputation . Pourtant, les grands hommes n’était pas des courtisans, et s’était à ses actes que l’on célébrait la gloire de Merwyn, non à l’immensité de sa fortune . Impudence impulsive, encore de ce noble qui semblait, par moment oublier à quel monde il appartenait désormais .

« Pensez vous vraiment qu’un mercenaire peut récolter d'un meurtre, une quelconque gloire ? Fit-elle, provocatrice . Pour en être couvert et l'apprécier, faudrait-il encore avoir...un sens de l’honneur ? Sans en savoir beaucoup le sujet, les mercenaires agissent dans l’ombre et recueillent sans doute une gloire personnelle pour leurs actes, certes, mais ils se plaisent à dissimuler leur identité, et leurs noms n’est jamais retenu par les générations à venir. La gloire ne .. Enfin, veuillez excusez, s'interrompit-elle ce n'est sans doute pas le lieu et je ne devrais pas vous accabler ainsi, ma question était pur débat rhétorique.. assez stupide, j’en conviens.. »

Elle devait cesser ainsi de faire paraitre toute son hostilité. Duncan n’était pas sot et finirait sans doute par interroger cette animosité. Le secret du passé du mercenaire était une force de dissuasion trop précieuse pour être divulgué.

Un serviteur passa par là avec toute la discrétion que lui imposait sa condition pour remplir les verres de  nouveau, lui évitant la douloureuse nécessite de se répandre en excuses . Avant même que Duncan n'ai le temps d’esquisser un geste, son verre était à nouveau rempli, pas de jus de lichi, cette fois.

« Et bien, on s’acharne à vous nuire, fit-elle en souriant franchement tant la coïncidence lui semblait amusante. Faites attention, Seigneur Cil’Eternit, vous semblez être la cible d’un odieux complot. »

Soudain, un homme surgit de derrière Vargorn, un visage connu, une petite stature bien mise, une bouche jeune et prête à ce tordre de sarcasme. Syra lui avait, dans ses souvenirs, confié qu'elle se méfiait de cet Eclipstique :Il avait pour l'instant manifesté une loyauté à la guilde qui, visiblement, allait jusqu'à l'encontre de ses propres intérets. Attitude plus que suspecte pour un membre de la guilde, d'ascendance noble, qui plus est. Contournant la table l’aristocrate s’inclina avec une révérence toute appréciable de la jeune femme pour l’inviter courtoisement à la prochaine danse .

Ciléa se savait obliger d’accepter mais elle y alla de bon cœur ; l’alcool distillait sa gravité dans ses veines, et son visage se détendait, teintant ses joues de légères couleurs roses, illuminant son fard.


« Je crois que je vais devoir vous abandonnez messieurs. J‘espère que vous ne m‘en voudrez pas de vous fausser ainsi compagnie...En espérant vous croiser une fois encore, avant la fin de cette soirée»
fit, elle, les saluant une dernière fois.

Elle maitrisait ses gestes, se sentait seulement plus confiante que jamais , sure de ce quel faisait. Et alors qu’un clejuan résonnait dans la salle, elle tâtonna les premiers pas qui revinrent rapidement alors que l'autre lui glissait les premiers mots de son message.



Duncan Cil' Eternit
Duncan Cil' Eternit

Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor
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MessageSujet: Re: Un mariage tant attendu [Terminé]   Un mariage tant attendu [Terminé] - Page 3 Icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 2:52

Alors Varsgorn Ril’ Enflazio possédait encore un réseau d’espionnage…
L’information, en soi, était parfaitement inutile, sinon à noter dans un coin de sa tête quant à la réputation de l’homme qu’il avait devant lui. En dehors des politesses et des courtoisies d’usage, Duncan ne lui faisait pas grand confiance. La belle jambe, me direz-vous, qui irait croire un vieux professeur de légendes et de lettres ? Heureusement que l’Intendant de l’Académie avait confiance en ses intuitions et ses conseils.
Si le temps devait venir où Varsgorn les trahirait de nouveau, Duncan ferait son devoir… pour la sécurité de ses élèves et de tout le personnel de l’Académie qu’il avait appris à respecter, et à aimer, pour la plupart.
C’était bien pour cela qu’il s’était rendu de grand cœur au mariage d’Edel et de Locktar. Au cours des derniers mois, il s’était développé entre les trois personnes une amitié indéfectible, que beaucoup auraient cru impossible, tant maître de légendes et maître d’armes sont deux identités antithétiques.
Et cette manière de parler des « Fils du Chaos »… Un homme complètement repenti ne pourrait certainement parler d’eux de cette manière.

Confronter les visions de ses deux compagnons de discussion sur le légendaire Valen Til’lLeldoryn avait le mérite d’étonner Duncan. Quand Ciléa Ril’ Morienval fit l’éloge de son éminent collègue et ami Jehan Hil’ Jildwin, le vieux professeur ne put retenir un sourire fier et un hochement de tête approbateur. Il avait toujours pensé que Jehan était bien mieux qualifié que ce rustre de demi-faël pour la gestion des affaires quotidiennes, et cela lui faisait plaisir de savoir qu’il n’était pas le seul. Oh, certes, Oreilles Pointues avaient peut-être d’excellentes compétences de combat, mais ce n’était rien aux yeux de Duncan Cil’ Eternit.
S’il n’avait énuméré les qualités de Jehan dans sa tête, Duncan aurait peut-être perçu l’animosité régnant entre ses deux partenaires de discussion. Mais coincé qu’il était entre différentes coupes d’alcool qu’on essayait de lui refourguer et ses propres pensées, il mit leur ton enflammé respectif sur le compte de l’excitation de la soirée et de l’alcool.
Quand on vous disait que ça faisait des ravages…

- Bonne fin de soirée, miss Ril’Morienval, au plaisir de vous recroiser dans notre glorieuse Académie
, déclara-t-il alors que la jeune femme s’en allait au bras de quelqu’un d’autre.

Les deux hommes se retrouvèrent à se regarder dans le blanc des yeux pendant quelques secondes, toute discussion coupée, un peu gênés l’un et l’autre de l’intervention de Ciléa dans leur discussion d’auparavant.
Les mariés avaient disparu de la grand-salle depuis longtemps. Cela tira un sourire malicieux au vieil homme. Quelquepart dans une des tours de la citadelle, un gong retentit à trois reprises, de manière grave, de manière à résonner dans tous les recoins de la Citadelle des Frontaliers.

- Déjà si tard ?


Le professeur de légendes posa son verre à nouveau vide sur une des petites tables qui servait de décorum au grand hall. La tête lui tournait un peu ; un des zélés serveurs avait du réussir, dans un moment d’innattention qu’il discutait à bâtons rompus avec Ciléa et Varsgorn, à lui échanger son jus de litchi contre un quelconque breuvage démoniaque à base d’alcool et de dépravation. Fut-il maudit.

- Je pense que..

Il parcourut la salle des yeux. Ses yeux tombèrent enfin sur celui qu’il cherchait : Jehan Hil’ Jildwin était encore dans la salle. Pour un peu, il l’eut cru déjà parti, ce qui l’eut fort marri. D’ailleurs, l’Intendant décocha un énorme baillement élégamment dissimulé par un mouchoir de soie, et d’après de que Duncan discerna, il s’excusa auprès de ses connaissances pour prendre congé.

- Oui, je pense que je vais rentrer à l’Académie de Merwyn. Je ne suis plus tout jeune, et même si vous êtes plus vieux que vous n’en avez l’air, vous êtes en bien meilleure forme que moi pour supporter ce genre d’évènements.

Il serra la main de son convive, ravi d’avoir pu en apprendre un peu plus sur l’homme dont il se méfiait depuis des semaines, et rien qui ne l’incitât, au final, à plus de méfiance.

- Ce fut très plaisant, j’espère que nous aurons beaucoup d’autres discussions comme celles-là. Et vive les mariés
, termina-t-il en posant deux doigts sur le bord de son chapeau haut de forme.

Quelques minutes lui suffirent pour retrouver l’extérieur, la grande cour où étaient stationnés de nombreux attelages pour ceux qui n’avaient pas le courage de rentrer à pied à l’Académie de Merwyn et tous les invités qui venaient des quatre coins de l’Empire.
Apercevant Jehan qui montait tout juste dans une des calèches, Duncan le héla avec un grand sourire.Quant à la suite, leur voyage, leur retour à l’Académie et la discussion qu’ils eurent sur les pronostics des mariés…
Quelle suite ?


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Un mariage tant attendu [Terminé]
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