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 Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé]

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Gareth Wilth
Gareth Wilth

Maître fauconnier
Messages : 164
Inscription le : 16/05/2011
Age IRL : 29


MessageSujet: Re: Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé]   Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Mar 2013 - 21:45

Le visage de Gwëll avait changé du tout au tout. Ses yeux brillaient encore de larmes et de tristesse. Elle était déçue. Mais pourquoi, qu'avait-il dit ? Le fauconnier n'avait jamais réellement su comment déchiffrer un regard, comment lire les pensées d'une personne. Mais là, il sentait bien un petit quelque chose. Peut-être pouvait-il lire en elle plus facilement qu'avec les autres, rien que parce qu'ils avaient tous deux besoin de quelqu'un sur qui compter ? Non, impossible. Ou peut-être... Pas d'attaches, pas de liens. Mais comment vivre comme cela sans faillir à la règle... Impossible. On ne pouvait vivre ainsi et le fauconnier l'avait expérimenté. Il n'avait pu éviter les contacts dès son arrivée à l'Académie alors qu'il était venu chercher la solitude. Idiot sans doute de le faire dans un endroit pareil, mais son post n'avait en aucun cas besoin de rapports très assidus avec les gens. Il n'avait pu éviter de créer des liens.
Alors pourquoi ne pourrait-il pas lire dans les yeux de Gwëll ? Et ce qu'il y décryptait le mettait mal à l'aise.
Il ne bougeait plus. Tout comme elle. Le silence les entourait, plus rien ne subsistait de leur bonne humeur des quelques minutes précédentes. Les paroles de Gareth en étant la cause.
Elle était vexée. Elle aurait sans doute voulu qu'il lui réponde d'un grand oui convaincu, mais il n'avait pu le faire. Il n'avait pu lui mentir alors qu'il le faisait à longueur de temps. Cette fille était différente, elle lui donnait l'impression de pouvoir être lui. Il allait même jusqu'à oublier ses habitudes les plus communes : mentir.

Il ne regrettait pas ses paroles, il les assumait. Il s'en voulait seulement pour avoir provoqué cette réaction en elle. Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures, mais il voyait bien qu'elle n'était pas de celles qui avaient pour habitude de tirer des têtes de six pieds de long à toutes les sauces. Il regrettait de la voir ainsi. C'était sa faute. Il aurait dû réfléchir à deux fois avant de parler.
La tête entre ses bras, elle lui demanda pourquoi. Il ne put lui répondre. Elle lui en voulait et il ne pouvait lui dire l'exact vérité. Mensonges encore, comme toujours.
Personne n'avait besoin d'elle... C'est ce qu'il pensait de lui-même. Pourquoi avait-il croisé la route de la dessinatrice ? Plusieurs fois, il avait pensé à s'enfuir loin, très loin. Au nord. Les royaumes raïs peut-être. Là-bas au moins, l'Esprit aurait pu se défouler sans que l'homme ne craigne pour qui que ce soit. Oui, les royaumes raïs. C'était la meilleure solution. Peut-être un jour en viendrait-il à celle-ci. Mais pas aujourd'hui. Il La contrôlait encore. Les risques restaient minimes même s'il sentait qu'il se passait quelque chose en lui.

Le métamorphe sortit de ses pensées lorsqu'il perçut un long sanglot. Gwëll. Il s'en voulait énormément. La seule fois où son honnêteté le remporte sur ses mensonges quotidiens, il fait pleurer quelqu'un. Le voilà dans de beaux draps. Le regret le submergeait, il ne pouvait rien contre lui. Cette fille, elle était si triste... Elle lui en voulait. Il lui donnait raison.
Ses yeux clos, elle ne bougeait plus. Attendant que Gareth fasse quelque chose. Qu'il parle ou parte. Un des deux. Mais il ne partirai pas. Pas en la sachant dans un tel état par sa faute.


- Je sais que tu voulais être gentille... Et tu l'es, gentille. Bien tout le contraire de moi...

Il ne savait pas réellement pourquoi il insistait, pourquoi il restait ici alors qu'il lui suffisait de partir, de rentrer et de ne plus jamais entendre parler de l'aequor. C'en serait fini de ce lien qui débutait, il aurait évité une cible de plus pour la Bête. Mais il n'en faisait rien. Il ne voulait pas la laisser ainsi. Elle lui faisait bien trop penser à son frère cadet. Elle semblait si fragile. Et c'était bien là son erreur, semblait-elle lui dire.

- Je voulais pas te blesser... Désolé.

Gareth ne savait pas quoi lui dire, cela faisait depuis longtemps qu'il n'avait parlé ainsi. Depuis bien longtemps qu'il n'avait dû s'excuser. La solitude était son seul ami et il avait l'habitude de son silence. Les personnes, c'était une autre paire de manches. Bien plus dures à cerner.
Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Son esprit tourmenté par des maux qu'il ne comprenait que trop bien.


- Mais je préfère être honnête avec toi. Me... me protéger physiquement ? Je n'pense pas que tu en sois capable. A vrai dire, personne n'en serait capable. Je ne me vante pas, sois-en certaine. C'est la simple vérité. Mon corps est bien trop instable pour être protéger par qui que ce soit... Enfin... Je suis le plus apte pour me protéger, physiquement.

La Bête le fait à ma place. Elle me prête sa force et moi je lui prête mon corps. Personne ne peut me protéger, je ne ferai que les mettre en danger.

- J'ai bien plus besoin que l'on soit là pour moi... Un soutien à qui parler. Une présence sur qui compter. Pour moi et non mon corps...

Ses mots n'étaient pas ceux qu'il désirait, mais ils faisaient l'affaire pour l'instant. Elle comprendrait peut-être plus tard. Il avait besoin de quelqu'un à qui parler, de quelqu'un qui l'écouterait. Pour ses pensées. Une protection de l'esprit.
Il avait envie d'entretenir cette relation avec elle. Il avait envie de devenir son ami. Cela faisait depuis bien longtemps que ce n'était arrivé. Depuis bien trop longtemps. Cette Académie le changeait, ces personnes le changeaient.


- Peut-être pourrais-tu être ce soutien... Cette amie ?

Cette soeur adoptive que tu sembles tant vouloir être ?




[ Désoléeeeeee, désoléeeee, désoléeeeee T.T ]
[ T'aime fort fort fort I love you ]

Gwëll Yil'Sleil
Gwëll Yil'Sleil

Flamme
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MessageSujet: Re: Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé]   Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Avr 2013 - 17:17

Il ne disait rien et très certainement que c'était le pire.
Si seulement il avait démenti, ou même inventé, ou ri, ou... Même si il s'était expliqué, à vrai dire. Il aurait bien pu dire n'importe quoi, ça aurait toujours été mieux que ce silence, ce silence lourd de sens qui l'écrasait, vidait ses poumons, remplissait ses yeux.
Mieux que ça, il y avait tout. Absolument tout.

Repliée sur elle même, elle sanglotait doucement, en silence. Elle aurait voulu qu'il se taise, le silence, mais elle ne voulait pas le troubler d'elle même. Étrangement, elle avait cette impression que ce n'était pas à elle de le faire, que ce devait être lui. Le silence l'attendait. La clé, c'était lui.
Lui qui explique, elle qui excuse. De toutes manières, elle se connaissait, maintenant, elle savait que, quoi qu'il dise, elle pardonnerait. Parce qu'elle pardonnait toujours. Mais au fond d'elle, tout au fond, près du cœur, il resterait la blessure.
Les mots partent, les impressions restent.

Il parla. Elle aurait préféré qu'il se taise. Parce qu'il appuyait là où ça faisait mal, parce qu'il retournait le couteau dans la plaie. Elle enfonça encore davantage sa tête entre ses bras.
Encore. Mais, ces mots là ne la touchaient pas pareillement. Ces paroles qu'il venait d'avoir apaisaient un peu sa peine. Toutefois, elle ne pouvait s'empêcher de se demander à quel point il était sincère. C'était cette petite intonation, dans sa voix, qui la faisait douter. Parce que ce n'était pas réellement du regret, ni même de la peine. Juste un peu de tristesse, peut être.
Un étau lui enserrait le cœur, à le broyer.

Il pensait qu'elle serait incapable de le protéger. Mais était ce réellement ce qu'elle avait voulu ? Du moins, ce n'était pas ce qu'elle avait proposé. Malgré ça, et justement parce qu'il l'en croyait incapable, elle voulait essayer. Voir si elle le pouvait. Il ne croyait pas en elle, n'avait pas confiance, mais elle en était capable. Après tout, n'était ce pas ce que l'avenir lui prédisait ? Elle étudiait le dessin et, même si elle ne se destinait pas à combattre, à lutter, l'enseignement était fait tel qu'on lui apprenait aussi à se défendre. Et à se battre.
Agacée, elle dessina une bulle autour d'elle, invisible, mais solide comme la pierre. Les sons étaient étouffés, comme sous l'eau.

Il avait besoin de quelqu'un pour veiller sur lui, un présence. La bulle vacilla un instant. Gwëll inspira profondément, renforça la bulle.
Il la regarda et, cette fois, la peine était visible. La bulle trembla, clignota. Elle aurait voulu courir, le serrer dans ses bras, lui dire que c'était aussi ce qu'elle voulait. Elle mit les mais sur ses oreilles, épaissit la bulle. Les sons ne filtraient presque plus. Elle ne voulait plus l'entendre, elle voulait ne plus l'entendre.
Il parla. Elle n'entendit rien. Il baissa la voix. Un mot passa.

La bulle explosa, se répandit en fragments et la violence du choc projeta Gareth quelques mètres plus loin. Les émotions se bousculaient en elle. D'une part, colère vive pour cette manière qu'il avait d'essayer de lui faire oublier, d'autre part, soulagement de savoir que ce n'était pas elle, qu'il ne faisait pas ça pour ne plus en entendre parler.

Elle se tourna vers lui. Cria.
Recroquevillé sur le sol, il tenait son bras fortement. Très pâle. Sauf ledit bras. Rouge. L'explosion avait éjecté des morceaux de sa bulle et la paroi, qu'elle avait voulu dure et cassante s'était fendue en fragments tranchants comme le fil d'une épée. En une enjambée, elle fut à coté de lui. Très doucement, elle lui saisit le bras.
Elle ne possédait pas de grandes connaissances en soins, mais elle pouvait voir que la blessure, certes impressionnante, n'était pas profonde, superficielle. Elle se mordit la lèvre. Pourquoi fallait il qu'elle blesse des gens dans sa colère ? Elle s'en voulait. Certes lui aussi l'avait blessée, mais ce n'était qu'intérieur, rien de physique, de sensible.


Ne bouge pas, je... Je vais m'en occuper.

Elle posa le membre à terre, déglutit. Puis elle refit les gestes qu'elle avait vu pratiquer. Appuyer de la paume de la main juste au dessous de l'articulation du coude, pour endiguer le flot de sang. Retirer sèchement le bout de verre. Appuyer plus fort.
Gareth était blanc et il avait eu du à retenir un petit cri quand la plaie avait recommencé à saigner.
Gwëll se faufila dans l'imagination. Ouvrit les yeux, une bande de coton blanc à la main. Lâcha vivement le coude et emballa le poignet dans la bande en serrant bien. Quand elle parvint au bout de la bande, elle fit un gros nœud bien serré.


Tu m'as fait peur...

Dans sa voix perlait encore l'émotion et sa gorge était nouée. Elle renifla et essaya son nez.

...Parce que... je veux pas que tu te blesses, je veux... Je veux...

Elle n'arrivait pas à formuler ce qu'elle pensait devant ces grands yeux bleu océan, face à cette attente livide. Elle détourna le regard, loin vers l'horizon, vers le futur.

...Parce que je veux être ton amie.

Amie, le mot qui avait tout fait voler en éclats.


Gareth Wilth
Gareth Wilth

Maître fauconnier
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MessageSujet: Re: Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé]   Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Avr 2013 - 17:32

Elle ne bougeait pas. Il avait beau parler, elle ne disait mot. Rien ne sortait de ses pensées, rien ne passait cette bulle qu'elle s'était construite. Sa tête entre ses bras, elle ne semblait plus vouloir l'écouter. Mais qu'avait-il dit pour la mettre dans un tel état ? Lequel de ses mots avait causé ce retournement si incompréhensible ? Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la rassurer. Il n'en fit rien. Il n'était pas de ces types-là. Pas fusionnel. Mais qu'avait-elle à la fin ? Il s'inquiétait. Son discours fini, elle ne disait plus un seul mot. Ses sanglots étaient devenus muets, le silence était retombé sur les plaines et la cascade.
Soudain, un mouvement. L'air se brouilla, l'atmosphère changea autour de la jeune fille. Une bulle. Réelle. Du dessin. Elle se coupait du monde, de lui. Pourquoi ? Gareth ne savait pas quoi penser. Devait-il la laisser tranquille ou la serrer dans ses bras ? Il n'était pas doué pour ce genre de chose. Les rapports humains. Jamais il ne serait doué pour cela. A chaque fois, une nuée de questions l'assaillait, des questions jamais rassasiées.
Invisible, la bulle se devinait tout de même. Pourquoi voulait-elle se cacher derrière cette bulle ? Il lui avait fait énormément de peine. Il s'en rendait compte que maintenant. Son regard océan se remplit de peine. Il venait de la rencontrer, mais n'aimait déjà pas la voir ainsi.
Elle mit soudain ses mains sur les oreilles, elle ne voulait plus l'entendre. Sa voix baissait, il prononça ses derniers mots.


- Peut-être pourrais-tu être ce soutiens... Cette amie ?

Gareth sentit son corps projeté instantanément en arrière. Son dos percuta le sol avec violence, son souffle fut coupé. Une explosion. La bulle invisible. Il sentit soudain une brûlure intense au niveau de son bras. S'insinuant dans son corps entier, une chaleur intense le prit. Douleur. Son bras était piqué au vif, quelque chose s'était planté dedans. Une grimace s'éveilla sur le visage du fauconnier lorsqu'il vit l'éclat de la bulle planté dans son bras. Le résultat n'était pas beau à voir. Retirant l'éclat avant que Gwëll ne le rejoigne, il le balança loin d'eux. Il ne fallait pas qu'elle s'inquiète.
Il perçut un cri à quelques mètres. C'était elle. Il se releva et elle fut à ses côtés. Tenant son bras, il tentait de réprimer cette douleur qui vrillait dans son bras. Se faire une contenance pour qu'elle ne s'inquiète pas. C'était sa manière de fonctionner. Lui, il pouvait s’inquiéter pour les autres. Mais le contraire, jamais. Il n'aimait pas être un poids pour quelqu'un. C'était la seule chose qu'il lui restait. Être fort.
La grande blonde lui saisit soudain le bras, doucement. Il se laissa faire. Ses manières avaient changées, elle s'en voulait. Elle lui adressa la parole. Enfin. Ce silence entre eux n'était plus supportable. Sourire, il murmura quelques mots pour la rassurer. Les remords étaient les maux qui faisaient souffrir davantage.


- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, je suis solide...

Elle ne réagit pas et commença à s'occuper du bras du métamorphe. Normalement, il aurait laissé son bras ainsi. Il n'aurait jamais laissé quelqu'un le soigner. Mais là, tout était différent. Il la laissa faire.
Ce fut au moment où il décida de lui faire confiance que tout commença. Ce quelque chose qu'ils ne comprenaient pas encore, mais qu'ils finiraient par apprécier. Une amitié sans bornes. Illimitée. Amitié qui allait au-delà du possible. Fraternité. Dès ce moment, cet instant indicible où ils décidèrent de se donner confiance. Le début. Ils seraient à jamais là l'un pour l'autre. Sans le savoir, ils avaient fait une rencontre décisive. Eux deux.

La jeune fille soigna le bras du fauconnier avec douceur. Le poser à terre, endiguer le flot de sang, retirer un dernier bout de verre, appuyer plus fort. Gareth contrôlait la douleur, l'encaissant. Comme toujours. Une bande blanche apparut dans sa main, puis emballa le bras dans la bande en serrant fort. Le noeud final, serré.
La jeune fille reniflait encore, ses larmes n'ayant pas totalement disparues. Elle lui en voulait toujours. Ses mots étaient éparses, elle hésitait sur chacun d'eux. Le fauconnier ne la quittait pas du regard, elle n'arrivait pas à s'exprimer. Ses yeux l'encourageaient, elle n'y parvenait toujours pas. Détournant le regard, elle prononça ses dernières paroles d'une traite.
Ami. Un mot qui résonnait encore faux dans les oreilles du fauconnier, un mot qu'il s'interdisait autrefois. Mais il avait changé. Cette Académie l'avait changé. Ces gens aussi. Ces quelques lettres lui devenaient de plus en plus familières. Peut-être un peu trop.
Mais une bulle avait éclaté entre eux. Un mur s'était effondré, leurs esprits s'étaient entre-choqués. Quelque chose s'était décroché d'eux, se rencontrant et fusionnant. Quelque part, en eux, venait de naître cette petite étincelle qui brillerait toujours, quoi qu'ils fassent.
Le fauconnier n'y pouvait plus rien. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Sans retenue. Ce n'était pas dans ses habitudes, il enfreignait une de ses règles. Elle blottit sa tête sur son torse, ses yeux commençaient à dégonfler.


- Merci...

Merci. Un seul mot, plusieurs significations.

Merci de vouloir tant donner de toi pour un être tel que moi. Si seulement tu savais... Merci de vouloir être... mon amie. De tant vouloir être mon bouclier, une protectrice. Tu n'es pas obligée... mais merci.
Merci... Cette soeur adoptive que tu sembles tant vouloir être.





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MessageSujet: Re: Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé]   Quand le vent souffle, ce n'est pas tant que les cheveux volent, c'est que la liberté se débride [Terminé] - Page 2 Icon_minitime



 
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