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 Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]

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Gwëll Yil'Sleil
Gwëll Yil'Sleil

Flamme
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MessageSujet: Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]   Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé] Icon_minitimeJeu 18 Nov 2010 - 21:24

Gwell avait profité du répit que sa chevauchée nocturne lui avait offert pour réfléchir à ce qui se passait dans l’académie. L’autre (le jeune homme cette fois ci) lui avait expliqué, mais elle ne se rappelait plus de ses paroles, n’ayant en mémoire que des impressions vagues et des ressentis. Elle se souvenait que toute l’histoire tournait autour de manipulations, et que cela l’avait dégoutée, comme si un étau géant s’était refermé sur sa poitrine, l’écrasant de tout son poids. Et c’était bien tout le reste s’était évaporé dans l’incendie, en même temps que ses larmes.
C’était assez ennuyeux, mais cela avait, au moins, comme avantage de laisser libre cours aux extravagances de l’imagination sans bornes de la dessinatrice en devenir.
Avantage qui fut vite pris en compte. En effet, les questions déboulèrent, sans retenue, dans l’esprit de Gwell.

Elle s’interrogea d’abord sur l’absence de la jeune incendiaire derrière les portes calcinées des écuries, à l’attendre de l’eau plein les chaussures, et l’air contrarié de celle qui voit son super plan échouer. Sur ce point, les hypothèses se démultipliaient à la vitesse de l’éclair, toutes aussi étranges les unes que les autres.
Pour structurer son esprit -et aussi un peu pour éviter de trop se pencher sur la petite voix terrifiante qui lui glissait sournoisement que ce n’était pas parce que quelque chose était invisible qu’il n’était pas présent- , la demoiselle rangea soigneusement les débordements intempestifs de son cerveau détraqué dans un des nombreux recoins sombres et sinistres qui s’y étaient développés, à cet effet.
Elle aurait tout le temps de revenir sur le sujet plus tard.

Elle re-concentra donc toute sa petit équipe de neurones en surchauffe sur la recherche de réponses à sa première interrogation, c’est à dire, savoir ce qui avait bien pu se passer pendant la soirée. Car il s’était bel et bien passé quelque chose ! Elle avait entendu, et elle était sure de ses oreilles, le bruit sinistre de la mort et le chant, non moins sinistre, des épée sortant de leur fourreau. Gwell n’était pas guerrière, et encore moins marchombre, mais il ne faillait posséder pas la science infuse pour comprendre ce que de tels bruits signifiaient. Les ennemis réglaient leurs différents par le fer des lames.

Ça promettait d’être sanglant ! Et c’était pourquoi la cavalière avait pris la direction d’éoliane plutôt que de couper à travers champs pour brouiller les pistes. Ils allaient avoir besoin d’aide, et les rêveurs ne seraient pas de trop pour soigner les blessés.

Gwell réfléchissait beaucoup pour une blonde et était donc habituée à une certaine dextérité d’exécution de la part de son encéphale, l’inaction de celui ci l’agaçait donc au plus haut point. Pour une fois, elle était en panne sèche d’idées. Ce n’était pas pour autant la bonne volonté qui lui faisait défaut, juste les idées... Elle ignorait juste tout. Et l’ignorer, comme quoi que ce soit d’ailleurs, l’exaspérait.
En fait, ce qui l’énervait le plus, hormis d’ignorer quelque chose, c’était d’être passée d’un sujet où elle était obligée de refouler son trop plein d’idées à un autre où elle n’en avait aucune.
Le combat cessa, faute d’inspiration.

Puis, comme il en avait l’habitude, son moteur neuronal passa du coq à l’âne, en l'occurrence, des méchants aux gentils. En gros. En très très gros même... Mais, comme ce stupide âne bâté, qui lui servait de cerveau, se refusait à définir la première catégorie, ce mot conviendrait. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

Bon, bref, elle réfléchissait donc désormais à la possible réaction des rêveurs. Car ils allaient bien réagir ! Peut être même mal... Qui sait ? Ce n’était pas parce que les rêveurs étaient connus pour leur calme et leur pondération qu’il ne s’énervaient jamais.
La croiraient-ils d’abord ? Elle n’avait aucune preuve pour étayer les faits qu’elle rapportait... aucune. Et puis, son histoire paraitrait-elle plausible ? Ça, elle se permettait d’en douter, surtout qu’il lui manquait un détail clé -merci le cerveau !- qui étaient les ‘‘méchants’’ ?
Les rêveurs lui riraient peut être au nez ? Peut être croiraient ils à une blague ? Un canular ? Pire, un piège pour les attirer hors de leur confrérie ? Gwell ignorait les réponses à ses interrogations, mais ce qui l’inquiétait le plus était de savoir si les personnes à qui elle s’apprêtait à demander un service étaient disposées à l’écouter...
Ce point accaparait toute son attention, car si il s’avérait que la réponse soit négative, alors les autres questions n’avaient plus de raisons d'être.

La jeune fille avait pensé durant tout le trajet qui séparait l’académie de la confrérie, et que fut la première chose qu’elle fit en mettant agilement pied à terre ? Eh bien, étonnement, elle pensa. Naturellement, sans se forcer une seule seconde.
Mais ses pensées étaient d’un autre acabit, cette fois ci, elle se fit juste la remarque que c’était certainement la première fois qu’elle avait parcouru une telle distance sans prendre une seconde pour profiter de la liberté dont elle jouissait et du vent dans ses cheveux. Elle avait songé du début à la fin. C’était préoccupant. Et elle était préoccupée.

Les coups qu’elle donna, discrètement pourtant, sur la lourde porte d’Éoliane résonnèrent dans le silence de la nuit.


Lehya Jinwa
Lehya Jinwa

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MessageSujet: Re: Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]   Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé] Icon_minitimeSam 20 Nov 2010 - 10:06

Amarylis et d'autres Rêveurs étaient partis à l'Académie. La maître rêveuse avait reçu une missive d'un professeur de ladite Académie, un certain Duncan Cil'Eternit. D'après ce que la jeune fille avait compris, des mercenaires du Chaos avaient envahis l'école et ils auraient certainement besoin de soigneurs. Certains étaient restés à la Confrérie, et Lehya avait préféré rester avec eux. N'ayant découvert son don que peu de temps auparavant, elle n'aurait pas été très utile, et elle n'aurait réconforté personne. Peut-être Ereïne si elle l'avait vu, mais ce n'était pas même pas sûr, et de toutes façons, cette jeune femme était forte et avait l'air de savoir se battre. Lehya était donc restée à lire dans la bibliothèque. A son grand soulagement, elle comprenait à peu près tout.

Cependant, arrivé au bout d'un certain moment, la jeune femme aux yeux félins décida d'aller se promener dans le jardin. C'est ainsi qu'elle entendit des coups frappés à la porte de la Confrérie. Étant proche de la porte, elle décida d'aller ouvrir, même si c'était légèrement à contre-coeur. Une jeune femme blonde se trouvait devant Eoliane. Lehya avait caché ses yeux sous ses cheveux, comme son habitude l'exigeait. Elle n'avait jamais vu cette fille. Était-ce une nouvelle rêveuse ? Après tout, elle n'avait ni la carrure d'une guerrière ni celle d'une marchombre. Elle était donc, soit dessinatrice, soit une nouvelle rêveuse. Mais d'après son air assez paniqué, elle venait certainement de l'Académie. En s'approchant, l'apprentie rêveuse décela sur elle les odeurs mêlées du feu et des chevaux.

Des chevaux... Et il se trouva qu'en regardant bien autour d'elle, il y en avait un. Certainement le cheval de la jeune femme. Il était grand, et beau. Néanmoins, cela n'empêchait pas sa peur d'arriver. Elle se força à rester calme, mais son souffle déjà rapide s'accélérait encore plus. Ses lèvres se mirent à trembler, mais elle eut la force d'inviter, d'un geste, la jeune femme blonde à entrer.

Entrées à l'intérieur, elle ferma la porte. Lehya s'approcha d'un rêveur, lui demanda de son habituel ton timide et difficile de s'occuper du cheval à l'extérieur. Elle en avait une peur bleue, des chevaux... C'était irrationnel, pourtant. Jamais un cheval ne l'avait attaqué. Mais loin de lui, elle se calmait peu à peu. Elle retourna vers l'élève. Elle possédait une jolie bague bleue, symbole de son appartenance à l'Académie. Elle ne doutait plus que l'autre jeune femme soit une dessinatrice, désormais.


- Pourquoi... es-tu... là ? Est-ce que... tu aurais... besoin de soins ?

Elle n'avait pourtant pas l'air blessée. Alors, oui, pourquoi était-elle là ? Ou peut-être qu'elle apportait des nouvelles des autres rêveurs ! Et si Amarylis ou un des autres était blessé ? Non, ce n'était pas possible. Ils avaient forcément été protégés... Ou du moins, Lehya l'espérait...

Gwëll Yil'Sleil
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MessageSujet: Re: Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]   Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé] Icon_minitimeLun 22 Nov 2010 - 19:12

Alors que les coups qu’elle avait donnés sur la porte principale de la confrérie des rêveurs résonnaient encore, étourdissants, dans le silence de la nuit, le cœur de Gwell se serra. Elle pensa à l’horreur qui se déroulait à l’instant même entre les murs prétendument protecteurs de l’Académie. C’était un carnage. La dessinatrice n’avait rien pu voir de la boucherie qui avait lieu dans la pièce centrale de l’immense bâtiment, mais les bruits qui lui étaient parvenus, bien qu'étouffés par l’épaisseur des murs de pierre, lui suffisaient à se figurer l’horreur de ce qui ne lui était pas dévoilé.

Une minute, sa vue se troubla, non de fatigue, ni de froid, mais de larmes. Ces larmes, si pures, qui lui avaient sauvé la vie... Comment avait elle pu les détester ? Ces larmes, si lentes, qui ne pouvaient plus rien pour tout ceux qui étaient tombés au combat... Comment les en blâmer ? Ces larmes qui roulaient sans un bruit sur les joues de la Lotra avant de se perdre dans la nuit... Comment les en empêcher ?

Un instant, la jeune dessinatrice faillit tout abandonner, tout laisser pour aller vivre en ermite, seule, dans des lieux reculés à l’abandon, loin de toute violence, de toute barbarie...
Puis elle se ressaisit, se voiler la face n’était pas une solution, peut être que les gens faisaient des erreurs, peut être que certaines personnes commettaient des actes terribles et irréparables, peut être que l’horreur existait... peut être que tout cela était réel, mais la beauté, la bonté, tout cela, toutes ces qualités qui font des hommes des hommes et non des machines étaient là pour ajuster les poids dans la balance. Et rien que pour ces petits détails, ces infimes petites différences, elle se devait de rester, de faire son possible pour tenter de sauver des vies.
Elle ne pouvait peut être plus rien pour les morts, mais elle pouvait toujours contribuer à laisser à ceux qui y tenaient une semblant de vie. Et pour cela, elle devait attendre, ici, à éoliane, devant la porte, que quelqu’un lui ouvre et lui fasse confiance. Rien n’était gagné, mais tout n’était pas non plus perdu.

La porte s’ouvrit et sortit la dessinatrice de ses pensées. La personne qui lui avait ouvert, et qui était à coup sûr une rêveuse, paraissait jeune, mais il était impossible, mais pour l'œil le plus entrainé de lui fixer un âge précis car elle se cachait derrière le rempart de ses cheveux. Se cachait ? Pas sûr ! Elle pouvait tout aussi bien cacher quelque chose...
Mais l’heure n’étant pas aux devinettes, Gwell préféra se concentrer davantage sur la réaction de son hôte. Cette réaction qu’elle avait tant préméditée... elle allait enfin avoir lieu ! En temps normal, la jeune fille en aurait tremblé de curiosité, mais l’heure était grave, elle ne devait pas perdre de temps à de telles futilités, elle se contenterait d’observer le comportement de son interlocutrice.

Celle ci, contre toute attente, parut effrayée. La dessinatrice s’en étonna, elle n’avait pas songé une seule seconde à ce cas de figure quelque peu atypique, et tellement imprévisible. Mais pourquoi ? Pourquoi une telle frayeur ? La fugitive avait elle été suivie ? Apeurée à cette idée, Gwell se retourna, observant minutieusement chaque fourré, chaque zone d’ombre, s’attendant à tout instant à voir débouler la folle qui avait mis le feu au bâtiment dans lequel la jeune fille était enfermée, ou juste à apercevoir ne serait ce qu’un petit détail qui trahirait sa présence en ces lieux. Mais il n’y avait rien, ni personne en dehors des deux jeunes filles. Gwell était dubitative. Il n’y avait rien ici qui ne puisse déclencher une telle frayeur...
Rangeant cette information dans un coin de son esprit, elle accepta l’invitation de sa camarade rêveuse et entra dans le hall de la confrérie.
L’autre jeune femme, toujours cachée derrière ses mèches brunes, ouvrit la bouche, pour la première fois de la soirée, pour s’enquérir de la raison de la venue de Gwell.

‘‘Non, je ne suis pas blessée, mais il y en a des tas -des blessés- à l’Académie ! Quelque chose à mal tourné, et ça a dégénéré en affrontement...’’

La dessinatrice grimaça en entendant ses propres explication, tout cela était fort confus ! Mais elle n’avait pas su trouver de formulation plus adéquate, en vue de toutes les zones d’ombres qui peuplaient sa version des évènements.
Elle espérait que son interlocutrice se contenterait de ce récit et comprendrait le besoin urgent de rêveurs sur les lieux de la bataille.
De toute manière, il n’y avait plus que ça à faire, espérer...
Espérer, l’espoir... n’était ce pas les plus beaux mots que la terre ait connu ? N’était ce pas eux qui faisaient vivre le monde ? N’était ce pas eux qui faisaient chaque jour battre les cœurs ? N’était ce pas savourer la vie que d’y croire ? N’était ce pas écouter une mélodie que de se les répéter sans cesse ?
Si, c’était tout cela... et c’était pour ces raisons que Gwell continuait patiemment d’attendre la réponse de son interlocutrice, de souhaiter qu’elle lui soit favorable, à elle, et aussi à tout les académiciens, surtout à tous les académiciens...


Lehya Jinwa
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MessageSujet: Re: Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]   Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé] Icon_minitimeLun 27 Déc 2010 - 20:28

Des mots tournaient et résonnaient encore dans sa tête. Le Rêve. Soigner. Apporter un réconfort. Académie. Elle était arrivée depuis peu et avaient l'impression que ces mots ne pouvaient pas quitter la bouche des gens. Encore que, Rêve et soigner, ok. Mais les gens étaient-ils forcés de parler de l'Académie ? Certes, la Confrérie entretaient des liens avec elle, mais bon... Les rêveurs sont les rêveurs, et les académiciens sont les académiciens. Ces derniers pouvaient recourir aux rêveurs, mais de là à les éloigner de la Confrérie pour les faire oeuvrer dans le bruit et le feu... Le feu ? Lehya sursauta en se rendant compte que la Confrérie commençait à être enfumée. Elle se précipita dehors, faillit trébucher mais se rattrapa au bras d'un rêveur qui apparemment se ruait également vers la sortie. Ce que l'apprentie rêveuse vit l'empêcha de respirer.

L'Académie était la proie des flammes.

Lehya resta bouche bée. Mais... et les gens ? Allaient-ils mourir par le feu ? Si jamais il se propageait, cela causerait de lourdes pertes... Amarylis ! Il fallait prévenir de toutes urgences ceux qui s'occupaient des blessés ! Elle marcha le plus vite possible vers un rêveur blond, assez imposant de par sa carrure. Elle posa sur lui un regard suppliant caché par ses cheveux. Mais le reste de son visage, sa bouche en particulier, exprimait toutes ses émotions. Une moue paniquée ornait son visage. Il la regarda, sembla comprendre, mais fit un non de la tête. Ils ne devaient pas intervenir, les autres savaient ce qu'ils risquaient en y allant.


- Je n'ai pas voulu jouer ma vie, ce n'est pas pour y aller maintenant.

Lehya lâcha une exclamation rageuse. Elle retourna bien vite vers la jeune femme blonde. Il fallait qu'elle la prévienne. Elle pouvait faire quelque chose... Finalement, être restée à la Confrérie constituait une bonne chose. Elle la chercha longtemps au milieu de la petite foule que constituait les rêveurs face aux flammes. Lehya la trouva finalement. Elle aussi contemplait le grandiose bâtiment en train d'être dévoré. A contre-coeur, Lehya serra le bras de la jeune femme.

- Les rêveurs... sont là-bas, dit-elle en désignant l'Académie. Prend ton... cheval et va... les prévenir. Elle hésita un instant. S'il te plait.

L'apprentie rêveuse avait baissé la voix sur ses derniers mots, comme si c'était un murmure suppliant. Le vent joua avec ses mèches, pas assez toutefois pour dévoiler ce qu'elle cachait précieusement.


[Court, pas terrible, mais au moins ça avance et c'est un moyen de faire de Gwëll une héroïne Cool et sinon, édition à volonté]

Gwëll Yil'Sleil
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MessageSujet: Re: Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]   Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé] Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 18:01

Gwell espérait. Elle espérait que son geste servirait à quelque chose. Elle espérait ne pas arriver trop tard. Elle espérait que ses espoirs n'étaient pas vains.
Puis une étrange odeur parvint à ses narines. Une odeur de feu. Elle se précipita à l'extérieur afin d'identifier la source de cette fumée nauséabonde qui se répandait dans la cour et les bâtiments de la confrérie.
Le spectacle qu'elle découvrit l'horrifia. L'Académie était en proie aux flammes. Une des ailes du bâtiments partait en fumée. Et pas n'importe laquelle ! Celle des lotras. Celle qui abritait la maison de Gwell. Celle dans laquelle se trouvaient toutes ses affaires. Tout, tout allait y être réduit à néant.
Un instant, elle eut peur. Elle eut peur que ce combat ne devienne encore pire que ce qu'il était déjà. Elle eut peur que des gens parmi ses proches n'y laissent la vie. Elle eut peur des dégâts pas forcément physiques, mais plutôt moraux.

Elle contemplait ces flammes tout en en contemplant d’autres, d’autres plus anciennes que ces yeux lui transmettaient, plus proches, mais heureusement, moins authentiques. Elle se demandait si cet immense incendie qui ôterait certainement des vies innocentes avait été causé par un agrandissement de celui qu’elle n’avait peut être pas réussi à maitriser autant qu’elle ne l’avait cru. Une vague de culpabilité l’accabla.
Alors qu’elle se morfondait sur son incapacité à gérer quoi que ce soit correctement -alors qu’elle n’était en rien concernée par ce second incendie-, une main froide et tremblante s’abattit sur son épaule. Elle sursauta violemment et manqua de peu la crise cardiaque. Quand elle se retourna enfin sur le visage à demi caché de son interlocutrice, elle eu le soulagement de reconnaître dans ses traits ceux de la jeune rêveuse à laquelle elle avait parlé. Celle ci lui exprima gentiment son envie de prévenir les rêveurs présents à l’Académie du danger qu’ils courraient à rester là bas.
Gwell comprenait sa peur de perdre ses amis et ses proches, mais elle avait peur que les rêveurs ne la prennent pas au sérieux, pris par leur travail comme ils devaient l’être. Ce fut pourquoi elle proposa sa solution à la jeune fille.

‘’Vient avec moi, tu pourras prévenir tes amis comme ça parce que je ne suis pas sûre de bien me faire entendre...’’

D’un geste du menton, elle montra l’Académie. Elle souhaitait vraiment que la jeune fille l’accompagne car elle avait peur d’être trop timide, et par conséquent, inefficace.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé]   Une nouvelle toute fraiche, livrée par voie expresse ! Une ! [Inachevé] Icon_minitime



 
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