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 Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé]

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Tarus Tal'Oursian
Tarus Tal'Oursian

Assassin
Messages : 42
Inscription le : 01/11/2008
Age IRL : 32


MessageSujet: Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé]   Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé] Icon_minitimeMer 24 Fév 2010 - 23:05

Tarus, ah, ce bon vieux Tarus. Dès que son nom retentissait dans les couloirs de l'Académie, un vent de terreur s'y installait. Dès que le grand, le beau, le magnifique, le merveilleux, l'unique Tarus arrivait dans une pièce, le silence se faisait et les élèves baissait les yeux de crainte que d'un regard il ne les tue. Et il aimait ça... Il aimait voir dans les yeux ternes de ses élèves, la peur de la souffrance. Car il en infligeait des souffrances, aussi bien physique que morales. C'était presque... de la torture. Non pas avec des instruments subtiles comme le fouet, ou autres outils nécessaire pour cet art. Pour les briser physiquement, il utilisait le plus ancien et simple des exercices : les pompes. Bon évidement certain y arrivait mieux que d'autre, les grosses brutes de bases, guerrier dans l'âme. Pour cela, le plus simple était de leur casser le moral, en les humiliant et les infligeant de petits sobriquets coquets. L'entraînement était épuisant... pour lui. Oui, parce que beugler après des élèves qui ne faisaient pas bien leurs boulots étaient fatiguant, surtout pour les nerfs, qu'il avait solide, et la gorge, qu'il entraînait chaque soir sur des mannequins. Évidemment il en prenait grand soin, de sa gorge, la nourrissant de petits bonbons à la menthe, lui conférant une haleine fraiche et apaisant ses maux de gorge. Voilà, en résumé, en quoi consistait le travail de Tarus Tal'Oursian dans l'enceinte de l'Académie. Ses ordres étaient très simples : "Prendre place du maître d'arme". Ensuite on lui avait fait comprendre qu'il fallait aussi "mater toute envie de résistance", cela voulait signifier en gros "les fatiguer tellement les élèves qu'ils ne pourront plus réfléchir". Et cela le nouveau Maître d'Arme le faisait à merveille. Et comble du tous, non seulement il aimait ça, mais en plus on le payait pour le faire ! N'est-ce point magnifique ?

Bref, revenons à notre Tarus, actuellement, à cette heure tardive de l'après-midi :

Notre jeune ami déambulait, une serviette sur l'épaule, un savon dans une main et une éponge dans l'autre, dans les couloirs de l'aie ouest pour aller patauger un peu dans le bassin immense de la salle d'eaux. En effet Tarus avait eu une journée accablante et ses muscles, à force de donner des ordres, faire des démonstrations, lui faisaient mal. Donc étant trempé de sueur et voulant se relaxer, il s'était pris la tête entre les mains quelques minutes et avait décidé promptement qu'il allait prendre un bon bain chaud ! Arrivant donc dans une salle ou un premier couloir était bordé par portes donnant sur des douches individuels, on arrivait à un grand bassin commun, rappelant les thermes de style romain, comme les appelaient ceux qui avait ramené leurs plans de l'Autre-monde. La seule innovation, c'est qu'ici, un ingénieux système apportait l'eau courante, chose que le peuple romain n'avait pas. Tarus ouvrit donc les robinets d'eau chaude, parce qu'il en fallait plusieurs pour remplir un bassin aussi grand que celui-ci. Pendant que l'eau coulait, le jeune homme enleva ses affaires, se retrouvant nu comme un ver. Il posa sagement son arme vers le rebord du bain, juste au cas où un idiot tenterait de l'assassiner lâchement. Lorsque l'eau eut presque remplie le bassin a ras bord, l'assassin s'y glissa en frissonnant au contact de la chaleur sur sa peau fraiche. Tarus déploya ses bras sur le long du bain et ferma les yeux laissant ses jambes doucement flotter dans l'eau. Il sifflota un petit air de sa région natal et parti dans quelque réflexion sur sa vie actuelle. Oh, quel était douce et paisible. Soudain... Un doute l'assaillit, d'après ce qu'il entendait dans les propos de ses embaucheurs, une petite résistance s'était mise en place et que certain commençait à douter sur le long avenir qu'on leur avait promis au sein de l'Académie. C'est alors qu'il comprit que si le Chaos perdait cette bataille, il serait découvert au grand jour donc finit les réceptions, son nom serait affiché partout, placarder sur tous les murs des grandes et petites cités... Cela lui faisait limite peur... Même s'il serait peut-être épargné parce qu'il a des relations hautement placé et qu'il n'était ici qu'un simple Maître d'Arme... Sinon il se tournerait p'têt vers une pseudo nouvelle famille appeler la Guilde du Chaos. Le jeune homme commença à réfléchir un peu plus sur ceux qui l'embôchaient... Et plus il réfléchissait, plus il se disait qu'il devait en devenir un partisan. Non pas qu'être Assassin ne lui suffit pas, mais savoir qu'on tire des ficelles dans le noir, ça lui plait...Restant dans ses pensées, il finit par somnoler de rêves en rêves, de problème en résolution, etc... L'Assassin allait bientôt s'endormir quand il entendit la porte s'ouvrir discrètement, d'un geste rapide la main de Tarus attrapa la poignée de sa rapière et se tint près à la dégainer.

Tidus Hilert
Anonymous

Invité

MessageSujet: Re: Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé]   Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé] Icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 16:01

Et voilà ! Dès qu'il avait accepté ce pacte il s'était préparé à des cours atroces, mais jamais à ce point !
Soit être Chantelame équivalait à des heures de tortures, soit le nom Slynn équivalait à des heures de tortures.
Tidus s'étira douloureusement en faisant attention à ne pas faire tomber son savon et sa serviette.
Maintenant qu'il était officiellement un Initié Chantelame, il n'avait plus de temps pour lui, les quelques minutes libres étaient consacrées à l'entretien de son épée bien aimée qu'il avait d'ailleurs laissé dans le dortoir des Félixia, on n’emmène pas une épée Thül dans un bain.
Ca ne faisait que trois jours qu'il était arrivé et n'avait suivi que les cours de potion, d'arts Chantelame et de lettres. Mais il avait hâte d'avoir un vrai cours de combat, où il pourrait utiliser son épée sans avoir une Slynn de mauvaise humeur en train de critiquer son arme de "boucher". Malheureusement, le jeune homme avait entendu les élèves, et tous s'accorder sur le fait que le Maître d'Arme était un vrai tyran, dommage, se coltiner deux sadiques en même temps n'était pas ce dont il avait rêvé en entrant à l'Académie.
Ses courbatures et ses ecchymoses le faisaient atrocement souffrir et il se félicita d'avoir pensé aux bains.
Un lointain souvenir vint caresser l'esprit embrumé de Blondinet et il se mit à chantonner :

Hirogaru yami no naka kawashiatta kakumei no chigiri

C'était une vieille chanson que Rikku lui murmurait à la fin de journées épuisantes, et comme toujours Tidus se détendit petit à petit. Alors qu'il entrait dans l'immense salle des eaux, l'esprit ailleurs, un léger bruit de vague le fit sursauter. Il balaya la salle d'un regard encore un peu embrumé mais lorsqu'il vit l'homme qui lui aussi le fixait, un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale.
Les cheveux verts foncés aux reflets noirs, des yeux bleus foncés et une cicatrice le long de son abdomen. Malgré sa taille normale, cet homme était encore plus inquiétant que Slynn, et fallait le faire pour dépasser cette folle.
Inspirant discrètement, Tidus s'adressa à l'inconnu aussi joyeux et insouciant que d'habitude, ses yeux bleus ciel brillant de gentillesse (il se méfiait rarement le petit) :

- Salut ! Jpeux venir ?

Sans attendre de réponse, Blondinet se dévêtit rapidement et dit au revoir à son uniforme si sobre et déprimant. Il garda sa chaîne en argent aux motifs étrange et n'enleva pas non plus sa boucle d'oreille assortie. La flemme.
Il posa ses affaires en boules et entra dans le bain avec son savon, à une distance respectueuse de l'homme. Même s'ils appartenaient tous les deux aux sexe masculins (normalement), un minimum d'intimité était la bien venue.
Se savonnant rapidement, il se laissa ensuite glisser dans l'eau chaude, il avait remarqué l'arme que l'autre n'avait pas lâché depuis tout à l'heure mais faire une remarque dessus ne lui aurait servi à rien.
Au bout de quelques secondes de silence Blondinet dit d'un air innocent (ce qu'il était) :

- Qui t'es ? Moi je suis Tidus Hilert, de la Maison Félixia.

Il se redressa légèrement et adressa un sourire franc à son compagnon de bain (pas d'arrières pensées s'il vous plait).

Tarus Tal'Oursian
Tarus Tal'Oursian

Assassin
Messages : 42
Inscription le : 01/11/2008
Age IRL : 32


MessageSujet: Re: Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé]   Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé] Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 11:51

Quoi quoi quoi ? Un simple blondinet le dérangeais durant sa pause bien mérité ? Celui-la... il souffrirait au prochain cours que Tarus donnera... Tiens, d'ailleurs... c'est étrange, on dirait que le maître d'arme n'avait jamais vu ce jeune homme... Ce qu'il confirma plus tard, car apparemment, il ne le connaissait pas. Souriant sadiquement en son intérieur, (Sisisi, c'est possible) il choisit de feinté un peu avec ce, comment c'était-il appelé déjà... Attendez, Mitus... Bidus ah oui, Tidus Hilert... Donc, le maitre d'arme lui adressa la parole :

-Sache, petit gringalet, que je suis Tarus Tal'Oursian, le nouveau maître d'arme. Un peut plus de respect s'il te plait, on vouvoie ses maîtres.

Le pseudo maître lâcha enfin sa rapière et se détendit. Il lança un regard vers le jeune homme qui semblait légèrement terrifié.

-Allez détend toi, nous sommes dans un bain chaud, c'est fait pour ça, j'vais pas te manger.

Le ton de Tarus laissait un doute sur la dernière phrase et cela le faisait jubilé de voir cet élève subir son courroux.

-Dit moi jeune garçon... Je ne t'ai jamais vu dans mes cours... Comment cela ce fait ? En ces temps troublés, on se doit d'avoir une bonne connaissance des armes, n'ai-je pas raison ?

L'air du maître se faisait moins sévère, peut être pas amical, mais moins mesquine. Il prit le savon, le passa sur ses bras et sur son torse, marqué par une longue balafre. Tarus se rinça et passa un doigt tranquillement sur cette cicatrice, souvenir d'une faiblesse lorsqu'il apprenait le maniement des différentes armes.

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MessageSujet: Re: Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé]   Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé] Icon_minitime



 
Quand on travail dure, il faut se nettoyer le corps [Inachevé]
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